En fin de semaine, l’ADQ a adopté lors de son congrès une mesure visant à rendre volontaire les cotisations syndicales qui sont utilisées, non pas pour la négociation des conventions collectives, mais pour le financement de campagnes politique ou idéologique.
Les syndicats seront donc toujours libres de faire de la propagande, mais cette dernière devra être financée par des dons recueillis auprès de leurs membres.
Réaction de Claudette Carbonneau ?
Elle a accusé Gérard Deltell de vouloir faire du Québec un régime totalitaire…
Voici une liste des pays qui ont déjà adopté la réforme syndicale mise de l’avant par l’ADQ et qui, selon Claudette Carbonneau, sont donc des régimes totalitaires:
Belgique, Danemark, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède, Grèce, Turquie, Islande, Allemagne, Autriche, Chypre, Suisse, Malte, Portugal, Espagne, Liechtenstein, Saint-Marin, Finlande, Hongrie, Pologne, Bulgarie, Estonie, Lituanie, Slovénie, République tchèque, Slovaquie, Roumanie, Andorre, Lettonie, Albanie, Moldavie, Macédoine, Ukraine, Russie, Croatie, Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Monaco, Monténégro, États-Unis & Australie
Ça fait beaucoup de monde !
Petite réflexion pour terminer… Au Québec, quand un homme d’affaires traite le PQ de fasciste, c’est un scandale. Mais quand la CSN traite l’ADQ de « totalitaire », ça passe comme du beurre dans une poêle chaude…
Il n’y a aucun doute dans mon esprit que le Québec va rester un goulag syndical. Parce qu’on est dirigé par des lâches.
Totalitaire est trop fort en effet, MAIS, dans l’optique même du libre-marché, ce n’est pas à l’État de s’ingérer dans ce que les centrales syndicales font avec les cotisations. Cependant, j’appuie la fin de la formule Rand et des monopoles syndicaux dans le secteur public. Déjà, avec ça, les clients des services publics feraient un gain consdiérable et ça ferait déjà très mal aux syndicats.
Mais dans le secteur privé, une formule Rand peut (mais pas nécessairement) très bien être négociée et faire partie de la convention collective. En ce qui concerne le vote secret ou pas, ça ne regarde certainement pas l’État dans l’optique même d’un libre-marché.
Bref, réformons les relations de travail en déréglementant, pas en réglementant encore plus!
En ce qui concerne le recours aux briseurs de grève, la loi anti-scab devrait être abolie dans le secteur public. Voilà une autre mesure qui bénéficierait beaucoup aux clients des services publics et qui ferait très mal aux syndicats. Cependant, dans le secteur privé, une clause anti-scab peut très bien être négociée et faire partie de la convention collective.
Je suis d’accord avec la fin du monopole de l’UPA, là-dessus, l’ADQ fait un bon exercice de déréglementation.
Les syndicats peuvent bien tirer l’argent de leurs membres par les fenêtres ça on s’en tape. Le problème c’est la formule Rand pour celui qui s’y oppose.
La gauche syndicale défend souvent les syndiqués dit caviars. Tous les laissés pour contre au bas de l’échelle non syndiqués ou travailleurs pauvres n’ont pas le choix de voter ADQ pour se débarrasser cette élite parasitaire syndiqués.
C’est ce que les pauvres n’ont jamais compris et c’est le message qu’il faut leur lancer : VOUS NE SEREZ JAMAIS SYNDIQUÉ, VOUS ALLEZ TOUJOURS ÊTRE PAUVRE. Avec l’ADQ ils ne seront peut-être pas plus riche mais, au moins, il y aura apparence de justice.
En ce qui me concerne, la proposition de l’ADQ aurait pour effet de brimer la liberté d’expression d’une organisation, tout en ne soustrayant aucunement les membres de la dite organisation à l’obligation de verser leurs cotisations.
Après ca, l’ADQ va suggérer l’embauche de vérificateurs (internes ou externes) pour vérifier si les syndicats se sont bel et bien acquitté de leur « obligation » de n’utiliser seulement les fonds recueillis volontairement.
Ils ajoutent aussi que la formule Rand restera en vigueur, ce qui ne fait pas en sorte que les syndiqués pourront se soustraire aux cotisations.
C’est à peu près la PIRE proposition qu’ils pouvaient possiblement présenter. C’est à peu près comme interdire la Presse (ou, insérer tout autre journal) de faire des éditoriaux à teneur politique, sous prétexte que les gens achètent leurs journaux pour être au courant de l’actualité, et pas pour se faire dire quoi penser.
Si jveux pas encourager les vues éditoriales de La Presse… Je l’achète pas. Serait cool que les syndiqués puissent faire de même.
Et je ne veux même pas m’aventurer sur le fait que la proposition de l’ADQ pourrait ne pas avoir force de loi pour les syndicats « canadiens ».
Aucune, je dis bien AUCUNE, liberté d’expression est brimée par le projet de l’ADQ. Les syndicats seront toujours libres de faire de la propagande.
Cette notion qu’un liberté serait brimée émane de la racaille qui pullulent dans les médias (le genre Yves Boisvert).
D’ailleurs en Europe cette mesure a justement été imposée pour PROTÉGER la liberté d’expression des membres d’un syndicat puisqu’ils ne seront plus forcés de payer pour la propagande syndicale puisque le tout doit se faire sur une base volontaire.
On veut tous l’abolition de la formule Rand mais comme l’a déjè dit Réjean Breton on ne peut pas faire de cette option un enjeu politique puisque c’est un enjeux judiciaire qui implique une lutte de plusieurs années devant les tribunaux.
Es-tu en train de me dire que tu crois sincèrement que la mesure proposée par Gérard Deltell n’entraînera pas d’interminables procédures judiciaires?
Oui puisqu’aucune liberté n’est brimée.
Je viens de réalisé que le premier paragraphe du billet était manquant.
C’est corrigé.
La commission européene des droits de l’homme a forcer a ce que les contribution politique soit sur une base volontaire. L’ADQ bref redonne les libertés au syndiquer. Il y a des syndiquer et plusieur qui sont déléguer syndical qui on voter pour au congres de l’ADQ. Donc qui a dit redonnons au syndiquer le controle de leur syndicat. Aucun média n’a mentionner ce fait, aucun. Est-ce normal?
Aucune liberté ne sera brimée, mais les syndicats vont alléguer que la mesure proposée (… lorsqu’elle sera adoptée) effectue une distinction non-justifiée entre une personne morale et une autre personne morale.
Et j’ai franchement l’impression qu’une telle requête risque d’aller PAS MAL, PAS MAL loin. Un syndicat a autant le droit de faire de l’action politique que n’importe quel autre organisme.
Alors là, tu vas me répondre « Ouais, mais le syndicat lui perçoit ces cotisations sur une base obligatoire, et non sur une base volontaire » (en comparaison avec, disons, un journal) », et dans un sens, tu auras raison.
Sauf que, le syndicat effectue ses actions politiques à l’aide de ses ENTRÉES de fonds… et de ses bénéfices. Tout comme le font les journaux (sinon, ils ne payerait certainement le salaire de, disons, François Cardinal).
Idem pour d’autres entreprises qui ont fait de l’action politique alors que ce n’est nullement leur activité primaire. Si j’achète un ski-doo, c’est pas pour la propagande de Bombardier.
Mais tsé… Bombardier, au même titre que les syndicats, est un acteur important dans la société et peut avoir son mot à dire sur la chose politique (et je serai d’ailleurs libre de l’écouter ou non).
Les syndicats vivant de cotisations obligatoires auprès des travailleurs de la fonction publique qui sont payés par le gouvernement qui ne dépense pas son argent mais celui des contribuables ne méritent aucun droit de parole. Ce sont simplement des parasites qui ont choisis pour hôte les générations futures.
Les syndicats c’est un état dans l’état. Là où le communisme ne peut pas tout contrôler il va s’emmurer pour réussir à obtenir un environnement totalement sous son contrôle et il l’étend ensuite par la coercition.
Le gouvernement sert d’instruments aux syndicats qui peuvent pour quelques pots de vins ou simplement par extorsion obtenir ce qu’ils veulent.
La seule façon de détacher les syndicats de la fonction publique du gouvernement, c’est en sous-traitant la fonction publique. Pour les autres, la meilleure façon d’éviter que ça dégénère en mafia c’est en abolissant la formule rand et en imposant le vote secret et le droit de non-association
Jyrki, utiliser les contribution forcer des membres est ridicules, la fonction première d’un syndicat est de représenter, si il veulent promouvoir une idéologie ou être un groupe de pression il vont devoir collecter de façon volontaire. Tes discours de peur me font rire, allez pas mal plus loin, wow, plus loin serais que la cour suprême revoie la décision Rand et en vienne a la même conclusion que la commission européenne des droits de l’homme, que de telle contribution doivent être faite sur une base volontaire. Une belle arnaque liberticide que tu défend Jyrki.
Je ne suis ni gauchiste ni étatiste. J’ai horreur du socialisme. Comme syndiqué, on a toujours brimé ma liberté et me faisant payer pour que mon syndicat défende des positions auxquelles j’étais opposé.
Aucun membre ordinaire d’un syndicat n’a un mot à dire sur les positions prises par ses dirigeants. La proposition de l’ADQ ne ferait que redonner aux membres un droit de parole qu’ils ont perdus depuis longtemps.
Dans l’optique du libre-marché, l’État n’a pas à se mêler de ce que les syndicats font avec les cotisations.
Une proposition de l’ADQ dont David n’a pas parlé dans ce billet (peut-être dans un autre) est celle de rendre le vote secret dans les centrales syndicales.
Je trouve celà encore plus important que les cotisations volontaires (ce qui est quand même important j’en conviens).
Hors, que dit André Pratte de La Presse de cette proposition?
« Comme bien d’autres, nous croyons que des réformes s’imposent au Québec, notamment dans le fonctionnement des réseaux de la santé et de l’éducation. Le gouvernement qui aura le courage de lancer ces réformes devra composer avec l’opposition des milieux syndicaux. Cela étant, il serait stérile de braquer les centrales sur des enjeux somme toute secondaires. »
Somme toute secondaires d’après lui???
André Pratte le néo-libéral, sous-fiffre de Paul Desmarais, bref un parfait exemple de plaie aux yeux de la gogauche (paaaaardon! de la société civile!!!) québécoise ne se rend pas compte du pouvoir d’intimidation que les centrales exercent sur leurs membres comme sur le gouvernenent…
Le conseil que David donnait à Réjean Allaire, s’applique à fond à André Pratte: çà sert à rien d’essayer d’accomoder du monde qui vont TOUJOURS vous haïr!
Ce n’est pas la liberté d’expression des Centrale Syndicale qui sera brimée C’est la liberté d’expression des travailleurs qui est présentement brimée ……. Lors de la derniere campagne électorale provinciale , j’avais décidé de voter ADQ et ce au début de la campagne . Au milieu de la campagne mon syndicat a distribué des panflets financé avec mes cotisations disant de ne pas voter ADQ …………………………….J,ai voté selon mon CHOIX et j’ai été obligé de financer une campagne contre mon CHOIX .
Aucune Centrale Syndicale ne m’a demandé mon avis avant de prendre position sur quoi que ce soit et j’ai du payé une partie de leur démarche politique .
Discours de peur? Je ne crois pas. J’en connais assez sur le fonctionnement des tribunaux (et sur le porte-feuille des syndicats) pour savoir que ce litige-là sera long, coûteux (et ne serait peut-être même pas couvert par la proposition) et qu’il pourrait se rendre jusqu’en Cour suprême, ce qui nous ferait tourner triplement en rond.
Du reste, qu’attendez-vous pour adresser le MEME commentaire que vous venez de m’adresser à Chose, sur le billet « Le Spin de la Racaille » ?
Il dit EXACTEMENT ce que je dis.
Allez. Je vous met au défi de le faire. Je suis aussi un éléphant.
Du reste, merci pour l’attaque personnelle. C’est très apprécié et en dit pas mal plus sur vous que sur moi.
D’un autre point de vue, je souscrit ENTIÈREMENT au commentaire de David Gendron, 17 mai 2011, 13 h 36.
L’État n’a pas à se mêler de ce que fait le syndicat des cotisations, au même titre qu’il n’a pas à se mêler de ce que fait Bombardier de son bénéfice net. Le contrôle de l’État devrait s’en tenir à la PERCEPTION des cotisations. Soit, la formule Rand.
C’est sur que cela risque d’être long et que cela nécessite pas mal plus de cojones.
@Gilles Laplante
Sérieux, l’exercice de votre droit de parole aurait pas mal plus de répercussions si vous décidiez de parler avec l’ensemble de votre porte-feuille plutôt qu’avec une partie de votre porte-feuille.
J’imagine tellement les cotisations rester les mêmes, les dirigeants syndicaux se voter une augmentation de salaire de 75% en catimini et ceux-ci ensuite verser leur « contribution volontaire » à même le 75%. Ils subventionneraient leur propre action politique!
Le devoir premier d’un syndicat est d’assurer la défense de ses membres et de s’assurer de la promotion des intérêts et droits de CHACUNS. Alors si le rôle des syndicats est rendu de défendre MES intêrets politique, pourquoi JAMAIS mon représentant syndical m’a demandé qui j’appuyerai durant les prochaines élections, JAMAIS mon représentant syndical m’a demandé quoi que ce soit concernant mes idéologies et mes intérêts politiques, mais le voici sur la tribune médiatique (ô, quel gros privilège), subventioné par mes cotisations souhaitablement représentatifs à MON égard, débitant un discours égo-centrique à ses propres intérêts et revendiquations?? Le principe de base de la racaille syndicale, étant même prôner par les syndicats eux-mêmes, est rendu nicht existierend au Québec.
@ David Gendron:
Dans un « libre marché » comme vous dites, les travailleurs ne seraient PAS FORCÉS d’adhérer à un syndicat!!!
Les travailleurs auraient le CHOIX de s’affilier à la mafia syndicale ou non contrairement à ce qui se passe aujourd’hui. Dans un libre marché, le travailleur adhérant au syndicat en toute LIBERTÉ et en toute connaissance de cause, serait présumé appuyer les idées de ce syndicat.
Pas aujourd’hui!
D’ailleurs, la FTQ en a fait une pétante démonstration aux dernières élections fédérales où elle a publiquement appuyé le Bloc québécois. On a vu combien les idées syndicales étaient « proches » de celles de sa « base »!!!
Attaque personnelle en disant que tu défend une idée liberticide? Wow mais tu dit que tu est de l’avis que l’on devrais laisser les syndicats décider, quand ces meme syndicat empêche et défende l’interdiction de non association de leur membre, je dis et répète tu défend une idée liberticide, l’association doit être volontaire en tout temp, ce n’est pas le cas. Les syndicat attaque leur membre en attaquant cette position, il ne respecte pas le droit de non association et le droit de dissention.
@ Jyrki et David Gendron
« L’État n’a pas à se mêler de ce que fait le syndicat des cotisations, ».
L’État n’a pas à se mêler d’obliger un travailleur à se syndiquer et à payer des cotisations.
Le jour où l’État ne se mèlera pas d’obliger le travailleur à payer une cotisation il n’aura pas à se mêler de ce que fait le syndicat de ces cotisations.
@Gilles Laplante
Je suis totalement d’accord avec toi. Mais… Veux-tu bien me dire où l’on retrouve cela dans les propositions de Deltell?
Sérieux, la proposition de Deltell, c’est une peu comme mettre des culottes pas de ceinture. … T’a beau vouloir faire le paon et prétendre que tu mets tes culottes, mais en bout de ligne, tu fais 2 pas et tu réalises que tu n’as plus de culottes.
@qque.chose.
Ha bon.
SEE.
IF.
I.
CARE.
C’etais quoi le crépitent que j’ai entendu? Oh rien j’ai du imaginer entendre du bruit.
Je crois qu’en plus, le syndicat auquel les employés auraient théoriquement adhéré LIBREMENT devrait s’occuper LUI-MÊME de collecter SES cotisations.
Cette tâche n’a RIEN à voir avec les responsabilités d’un patron!!!