Vous ne connaissez pas Simon Jodoin ? C’est normal, il écrit dans le Voir.
Donc, vendredi dernier, ce Simon Jodoin a décidé de traiter Nathalie Elgrably-Lévy d’inculte et d’incompétente parce que cette dernière a osé dénoncer les subventions au clergé artistique. Et moi qui croyais qu’au Québec on avait séparé la religion et l’État…
M’enfin…
Voici donc quel a été l’argument principal de Simon Jodoin:
Nathalie Elgrably-Lévy : Inculte ou incompétente?Un obscur groupe rock de quatre musiciens qui reçoit, par exemple, une bourse de 10 000$ via le Conseil des Arts pour recherche et création va louer un local, acheter des instruments et des accessoires, les entretenir, imprimer des affiches, graver des CD, louer un camion, faire le plein, jouer dans des bars où on vendra de la bière, manger dans un restaurant sur la route, jouer devant des adeptes qui se rendent au spectacle en voiture, en taxi, en transport en commun, prendront le temps de manger au resto avant, ou après, laisseront des pourboires au serveur…
Cet argument de nature keynésien s’écroule quand on demande à son auteur d’où vient le fameux 10 000$ ?
Ce fameux 10 000$ vient de la poche des contribuables. On détrousse donc des contribuables à hauteur de 10 000$ pour ensuite redistribuer cette somme à une petite clique de privilégiés dont le travail serait plus important que celui des plombiers ou des agents d’assurance. L’argument de Simon Jodoin revient à donc dire que ce 10 000$ va produire de la richesse uniquement s’il est utilisé pour subventionner des artistes. Ce que Simon Jodoin ne voit pas c’est que si le gouvernement ne vole pas cet argent pour le redistribuer à ses amis, cette somme fera quand même rouler l’économie ! Il pourra être utilisé pour une sortie au restaurant, pour payer une soirée au théâtre, ou encore il sera déposé dans un compte d’épargne où une banque pourra le prêter à un investisseur.
On réalise donc que les subventions à la culture ne créent aucune richesse, elles ne font que prendre de l’argent d’un secteur de l’économie pour le donner à un autre secteur de l’économie qui a la chance d’avoir des entrées au gouvernement ! En d’autres mots, tout ce que font les subventions à la culture c’est de déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Et ce phénomène est observable lorsqu’on analyse les dépenses totales en culture par habitant:
L’Alberta est la province qui subventionne le moins (236$/habitant), mais où les gens dépensent le plus (963$/habitant). À l’opposé du spectre, le Québec est la province qui subventionne le plus (371$/habitant), mais où les gens dépensent le moins (716$/habitant).
Remarquez aussi la situation du Nouveau-Brunswick: on subventionne presque deux fois moins qu’au Québec (208$/habitant vs. 371$/habitant), mais les dépenses sont presque identiques (747$/habitant vs. 716$/habitant).
Mais l’élément à retenir dans ce graphique se trouve au niveau des dépenses totales (dépenses/habitant + subventions/habitant). À peu de choses prêtes, on remarque que ce total est presque identique dans toutes les provinces. Autrement dit, dans les provinces qui subventionnent beaucoup, puisque le gouvernement taxe pour ensuite subventionner, les gens dépensent moins et le choix des artistes à encourager est fait par des bureaucrates et des politiciens en fonction des intérêts de certains lobbies. Dans les provinces où l’on subventionne peu, l’argent que le gouvernement refuse de voler aux contribuables est quand même dépensé en produits culturels, mais à la différence que les contribuables ont le choix d’acheter des produits qui leur plaisent..
Cette différence d’approche est capitale. En laissant cet argent dans les poches des contribuables, on lui donne une nouvelle liberté. Au lieu d’avoir un fonctionnaire qui décide de ce qui est bon et de ce qui ne l’est pas, les gens sont désormais libres de donner aux organismes culturels de leur choix.
Une situation que l’on pourrait résumer avec le diagramme suivant:
Avec « l’approche liberté », la culture n’est plus la propriété de l’État, mais elle devient celle des individus. Couper les subventions à la culture ce n’est pas être contre les artistes, mais c’est plutôt leur rendre service en favorisant leur enracinement dans les communautés.
Je conclus avec deux citations:
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Jean-François Revel, membre des Immortels de l’Académie Française, à propos des subventions à la culture: Exception ou diversité culturelles sont en Europe et surtout en France, des noms de code désignant les aides et les quotas. Seriner que "les biens culturels ne sont pas de simples marchandises", c’est se vautrer dans la platitude. Qui a jamais prétendu qu’ils le fussent? Mais ils ne sont pas non plus de simples produits du financement de l’État ou alors la peinture soviétique aurait été la plus belle du monde. Les avocats du protectionnisme et du subventionnisme se contredisent. Ils font tout ce tintamarre, disent-ils, contre l’argent. Et, en même temps, ils plaident que la création est conditionnée par l’argent à condition qu’il s’agisse d’argent public. Or, si le talent a parfois besoin d’aide, l’aide ne fait pas le talent. "Regardez le cinéma italien, nous explique-t-on. Faute d’aides, il a quasiment disparu. Mais dans les années d’après-guerre, la cause de son éclat ne s’appelait pas subvention : elle s’appelait Rossellini et De Sica, Blasetti et Castellani, Visconti et Fellini". C’est également à l’imagination des créateurs et non aux chèques des ministres que le cinéma espagnol doit son essor des années 1980. Et si le cinéma français a reconquis en 2001 la première part du marché dans ses frontières et des succès au dehors, ce n’est pas pour avoir été plus subventionné que naguère, c’est pour avoir produit une poignée de films dont la qualité est perceptible par le public, et pas seulement par les auteurs. |
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L’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature en 2010, au sujet du protectionnisme culturel: « La chose la plus importante que j’ai apprise est que les cultures n’ont pas besoin d’être protégées par les bureaucrates et les forces de police, ou placées derrière des barreaux, ou isolées du reste du monde par des barrières douanières pour survivre et rester vigoureuses. Elles doivent vivre à l’air libre, être exposées aux comparaisons constantes avec d’autres cultures qui les renouvellent et les enrichissent, leur permettant de se développer et de s’adapter au flot constant de la vie. La menace qui pèse sur Flaubert et Debussy ne vient pas des dinosaures de Jurassic Park mais de la bande de petits démagogues et chauvinistes qui parlent de la culture française comme s’il s’agissait d’une momie qui ne peut être retirée de sa chambre parce que l’exposition à l’air frais la ferait se désintégrer. » |
Source:
Dépenses de consommation au chapitre de la culture en 2008 (publié le le 17 novembre 2010)
Surtout que 10 000$ du gouvernement a coûté plus que 10 000$ aux contribuables.
N’empêche je crois qu’il est important de préciser que les subventions peuvent générer un effet multiplicateur dans la mesure où la culture est exporté.
Aussi, au sujet de l’Alberta. Cette province est deux fois plus riche que le Québec par capita ce qui fait que le montant dépensé par ses habitants pour la culture n’est pas si impressionant que ça toute chose étant égale.
Excellent point. Uns subvention de 10 000$ quand on lui ajoute le coût de la bureaucratie nécessaire à son administration, fait en sorte que le prix est largement défoncé.
L’effet multiplicateur c’est de l’arnarque keynésienne. Si cet effet existait, il n’y aurait pas de dette au Québec.
L’Alberta est plus riche parce que l’État subventionne moins. Parce que l’État subventionne moins, les citoyens sont plus libres.
Ce que le billet montre c’est que la part du revenu consacré à la culture est presque identique partout au Canada. Le choix c’est de laisser les gens libre de consommer les produits de leur choix où encore d’avoir des bureaucrates qui feront des choix pour eux.
Mais en aucun moment la subvention augmente les dépenses totales en culture.
Pour que sa théorie Keynésienne fonctionne faudrait que ledit groupe Rock attire de l’argent étranger, des touristes.
Ici on affaire à de l’argent qui tourne en rond même que si on lit Adam Smith on perds au change car 10K dépensés par des individus le sera de manière 100% rationnelle tandis que là, juste donner une subvention de 10K doit coûter en frais de gestion un 20K minimum étant donné la difficulté à évaluer les projets.
Exemple: Étude de la Demande d’admission, Étude du plan d’affaire, enquête de sécurité, placotage, inscription, approbation, autorisation, suivie etsans oublier toutes les demandes frauduleuses. Ça pu de fin.
L’art ça coûte cher! C’est tout un monde aussi. Même les artistes le disent. Ce sont des humains. Quand le 10K est déposés on s’en va fêter ça. Le lendemain il ne reste que 9K et ainsi de suite.
Sommes nous devant un choix rationnel?
C’est le dernier choix des irrationnels. Voyez comment on est loin.
Le problème de votre graphique, c’est qu’il ne dit pas quelle culture les albertains consomment. Dépense en culture ne signifie pas production locale en culture.
Le fait est qu’au Québec, sans un financement publique, certaines branches de la culture ne pourraient carrément plus survivre. Le cinéma en est un bon exemple. Pour rivaliser avec la cinématographie étrangère et avoir les moyens de réaliser des productions de qualité, les auteurs québecois doivent compter sur les subventions provinciales. On peut rappeler que les artistes qui nous ont amenés à Cannes ou aux Oscars n’auraient pas eu les moyens de leurs ambitions n’eut été de programmes comme ceux de Téléfilm ou de la sodec. Ce n’est pas une question d’opinion, mais une constatation factuelle. Ce n’est pas vrai de toutes les formes d’art, ceci dit, mais ce cas est plus patent.
On pourra dire ce qu’on voudra mais on a l’obligation de reconnaitre que la production récente, du moins au point de vue cinématographique, doit son existence à des interventions publiques, qui, malheureusement pour les détracteurs du système, ont prouvé leur efficacité.
En fait, ce qui est vrai pour le cinéma est vrai à plus petite échelle pour les autres formes d’art.
Justement, ils sont LIBRES de consommer ce qui leur plaise.
La liberté, un concepte que la gauche ne pourra jamais comprendre pour preuve leur utilisation du terme « libârté »…
Donc on revient au protectionnisme.
Et pas juste en culture mais partout puisque tu sembles croire que le protectionnisme est une si bonne chose.
Et je rêve du jour où ses branches seront scier.
Parce que si un secteur ne peut survivre sans subvention, c’est parce que le produit ne plaît pas aux gens.
Et pendant ce temps on envoie des bureaucrate au nos frais gaspiller notre argent à Canne. Parce que les Oscars et palme d’or, ce n’est pas ce qui va changer ma vie. Si ces réalisateurs sont si extraordinaires, qu’ils se débrouillent pour trouver leur financement.
Voir les 2 citations du billets.
P.-S.La vision du monde qui voudrait que le travail d’un artiste, parce que plus important que celui d’un électricien, mérite d’être subventionner est tout simplement indécente.
Souhaitons qu’ils ne consomment pas de la culture québécoise.
Y’a trop de film Québécois Hourts. C’est payé par les taxes. Et ils se trouvent extraordinaire entre eux. Dolan etc
A peu près personne va voir ça.
Qui plus est, c’est toujours la même clique qui profite de la manne.
il n’y a donc aucune création d’emploi. On enrichit des millionnaires.
Ils prennent un humoriste connu, écrivent n’importe quel scénario et abracadabra la subvention est approuvée avec tous les crédits possibles.
Ils siphonnent même le Fédéral, le ROC! sans aucune gêne.
C’est pas ça de la culture.
Marguerite Yourcenar n’a jamais reçue de subvention.
Dans un village aussi global que maintenant, s’ils étaient si bons que ça, ça se vendrait leurs films.
Malheureusement, il n’y a pas de demande pour les films québécois.
La seule culture qu’ils développent, c’est l’ART de pomper l’argent des autres.
Harper doit couper!
David, votre position est claire, vous n’avez pas à me l’expliquer. C’est-à-dire qu’on vous voit arriver 20 miles à l’avance. Je sais bien que dans vos rêves les plus fous l’État n’intervient pas et laisse le marché se réguler de lui-même. Ce que je vous dis c’est que dans de telles circonstances, on peut dire adieu à la cinématographie québecoise, entre autre, et pas parce que ça n’intéresse pas les gens mais parce qu’un peuple de 8 millions d’habitant n’a pas les moyens de rivaliser avec les budgets monstre des grosses boites de production. Le Québec a choisit de faire vivre cette branche de la culture et de la sortir de la marginalité et de la pauvreté dans laquelle elle baignerait si elle était laissée à elle-même. Le minimum que l’honnêteté intellectuelle nous force à admettre, c’est que les résultats sont là. La cinématographie québecoise est extrêmement vivante, c’est un constat. Ceci dit, c’est un choix qui se défend tout comme on peut défendre le choix d’abolir les subventions à la culture ainsi que le rayonnement qu’elle permet. Mais ne racontez pas n’importe quoi. Certains domaines comme le cinéma exigent des budgets considérables si l’on veut que nos « réalisateurs extraordinaires » aient du pain à mâcher, et c’est tout simplement faux d’affirmer que le génie seul peut faire rouler la machine dans un marché comme le nôtre. Si le Québec parlait anglais, le bassin de spectateurs potentiel serait environ 50 fois supérieur (l’Alberta parle anglais, mon cher ami). Ce petit détail n’est pas à négliger et il s’agit d’un réel problème auquel vous ne répondrez jamais avec vos « punch lines » anti-étatiques.
Et je ne sais pas si le travail d’un artiste est plus important que celui d’un électricien, mais je sais que l’art est plus important que l’électricité.
La francophonie c’est un bassin de population de 175 millions de personnes.
Et là je ne parle même pas de la possibilité de doublé les fils en langue étrangère.
Donc pas besoin de subvention.
Une industrie qui a besoin de subvention récurante pour rester à flot est tout sauf vivante.
Vraiment ?
Combien de personne ici peuvent vivre sans films québécois et combien peuvent vivre sans électricité.
Et pourtant, produire et livrer de l’électricité est un art qui demande tout une science et du savoir faire. C’est le québec qui a inventé les lignes à 750KV. Ça c’est de l’art mes amis. Tout le monde roulait à 500 à l’Époque.
J’ai vu ça à Grand Chantier.
Mauvaise lecture. Lorsqu’on pense à l’art uniquement en termes de profits, on se gourre. Et on se réveille demain matin avec 2 ou 3 productions québecoises d’une nullité absolue mais qui plait à assez de monde pour être rentable. Si c’est ça un cinéma en santé…
Je dois préciser que selon mon point de vue, la subvention en art est loin d’être nécessaire de façon exhaustive et que la culture ne disparaitrait pas faute de financement. Je ne suis pas con. Mais je constate aussi la qualité actuelle et je comprends dans quelle mesure elle est liée à l’aide gouvernementale (je ne suis pas idiot non plus). Je sais aussi que certains domaines comme le cinéma ne peuvent fonctionner sans subvention et que l’on se retrouverait assez vite sans cinématographie nationale. Je n’écris pas ça pour vous faire pleurer, mais vous avez le droit d’y penser 30 secondes.
Alors, les arguments du type « pas rentable = on flush », selon moi, c’est du niaisage.
« Combien de personne ici peuvent vivre sans films québécois et combien peuvent vivre sans électricité. »
Ce n’est pas du tout ce que j’ai écris, grand génie.
J’aime mieux un Denis Côté subventionné qu’un Patrick Huard qui fait du profit.
Cassé
Jean-François Revel, membre des Immortels de l’Académie Française, à propos des subventions à la culture:
Exception ou diversité culturelles sont en Europe et surtout en France, des noms de code désignant les aides et les quotas. Seriner que « les biens culturels ne sont pas de simples marchandises », c’est se vautrer dans la platitude. Qui a jamais prétendu qu’ils le fussent? Mais ils ne sont pas non plus de simples produits du financement de l’État ou alors la peinture soviétique aurait été la plus belle du monde.
Les avocats du protectionnisme et du subventionnisme se contredisent. Ils font tout ce tintamarre, disent-ils, contre l’argent. Et, en même temps, ils plaident que la création est conditionnée par l’argent à condition qu’il s’agisse d’argent public. Or, si le talent a parfois besoin d’aide, l’aide ne fait pas le talent. « Regardez le cinéma italien, nous explique-t-on. Faute d’aides, il a quasiment disparu. Mais dans les années d’après-guerre, la cause de son éclat ne s’appelait pas subvention : elle s’appelait Rossellini et De Sica, Blasetti et Castellani, Visconti et Fellini ». C’est également à l’imagination des créateurs et non aux chèques des ministres que le cinéma espagnol doit son essor des années 1980. Et si le cinéma français a reconquis en 2001 la première part du marché dans ses frontières et des succès au dehors, ce n’est pas pour avoir été plus subventionné que naguère, c’est pour avoir produit une poignée de films dont la qualité est perceptible par le public, et pas seulement par les auteurs.
Si Patrick Huard fait du profit, nul besoin de le subventionner.
Si Denis Côté n’est pas capable de vivre de son art, qu’ils se trouve une 2e job.
Très bon article, je partage.
Par contre je pense qu’il faut aussi prendre en compte le fait que lorsque les revenus sont taxés pour verser une subvention, cela n’a pas que pour effet de détourner des ressources, mais aussi de diminuer le volume de ressources produites, puisque l’incitatif au travail est diminué.
Dans une économie à 100% subventionné, chaque produit serait vendu gratuitement mais l’état devrait aussi prélever 100% des revenus générés. Évidement dans un tel système plus personne n’accepterait de travailler (il faudrait les y contraindre, comme en URSS).
L’effet existe aussi, bien qu’à un degré moindre, si les subventions représentent 50% ou même 10% du PIB.
100% d’accord.
Je n’ai qu’aborder une seule facette mais les effets pervers des subventions sont beaucoup plus nombreux.
Notre système étatique de subvention à nos « z’artisses » a un autre effet pervers: l’argent transite par plusieurs mains (politiciens véreux, ronds-du-cuir amorphes, syndiqués et surtout intéressés par leurs avantages sociaux, technocrates, etc) qui s’en accaparent une bonne partie AVANT qu’il ne finisse entre les mains des artistes.
Si le mécénat était plus utilisé, l’argent irait directement du mécène à l’artiste qui aurait ainsi plus d’argent enttre ses mains pour « créer » et on aurait moins de fonctionnaires à faire vivre!!!
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Nous sommes déjà pris avec les subventions auxquelles nous n’avons pas le choix, l’aéronautique, les pharmaceutiques qui nous menacent et qui nous extorquent. Mais Hourts apportent un point intéressant : Quelles sont nos priorités dans la vie?
Il appert que chaque Job chez Alcan nous coûte 125k avec leur satané contrat d’électricité secret qu’on ne peut vendre aux américains 3 fois le prix.
Où trace t-on la ligne entre ce qui est « subventionnable » et ce qui ne l’est pas?
Le Québec a besoin d’un grand ménage là dedans. Et surtout qu’est-ce que de la culture? Certainement pas une gang d’humoristes qui font les bouffons dans un film.
On peut être cultivé sans connaître Paul Piché. Je préfère cultiver le champ de toutes les sciences et de toutes activités qui se pratiquent sans le bénéfice de spectacles, et de shows de chaises centrés sur des gens centrés sur eux-mêmes et à la recherche de la prochaine plogue ou publicité gratuite (c.-à-d. payée par nos taxes). Cependant, je ne néglige pas les chanteurs de facture vraiment internationale.
Si j’étais une plante, je serais un cultivar, tout ce qu’il y a de plus sophistiqué et recherché: rien à voir avec l’herbe à puces, les pissenlits et la mauvaise herbe qui font la pluie et le beau dans notre valeureux monde artistique québécois, et qui jalousent forcément la culture à honorable remplie de fine connaissance philosophique.
Fait cocasse : la blonde à Gilles Carle me souviens plus de son nom, se plagnait que ce grand génie du cinéma ne puisse vivre par ses propres moyens. Mais il y a plein de génies de toutes sortes qui ne peuvent vivre par leurs propres moyens. Comme si on devait quelque chose à vie aux artistes. Je ne connais même pas ce type. Je comprends sa peine. Mais ce n’est pas mon combat. C’est le sien. Lorsque j’aurai le mien personne ne sera là, aussi génie ou tas de merde je serai.
Ça dépend de ce qu’on aime aussi. Je préfère et de loin subventionner un biophysicien moléculaire philosophe d’envergure internationale qu’un cinéaste local. Le cinéaste m’aide pas dans vie et n’a jamais été à l’école.
Un chercheur de vaccin oui!
Le chercheur sérieux a besoin de subventions. Un cinéaste n’a qu’à aller chez Future Shop et s’acheter une caméra et demander à ses propres amis acteurs de jouer avec risque et de splitter les profits s’il y en a.
Je n’ai rien à voir là dedans.
La première chose que l’on apprends en économie : les ressources sont rares. Si elles sont rares, nous devons nous constituer une liste de priorité et la culture arrive et de loin au pied du rôle pour la moyenne des Hours. 😉
Ok Hourst jouons le jeux, j’adore le théâtre de marionnette en paille, et je veut vraiment qu’elle soit subventionner, et elle c’est vraiment un art incroyable qui va se perdre bientôt. Mais voila tu est au ministère de la culture et tu rejette ma demande parce que tu trouve les marionnettes vraiment stupide.
Bref qui seront les décideur? et quand tu prend mon argent pour subventionner l’art que tu aime, et rejette le mien, n’est -ce pas malhonnête?
Tu vois le problème? Tu met les experts choisir, experts c’est du code pour dire une clique quelconque du moments et ces gens choisisse les chouchou qu’il veulent bien.
Avec la solution de David et libertarienne, on me laisse les $$ et j’investi dans la culture qui en bout de ligne nous reflète vraiment, pas celle d’une clique qui décide ce qu’elle doit être, c’est ça une culture vivante, pas celle que tu prône Hourst. Celle que tu prône en une condescendante qui impose ce que l’on doit aimer et être, c’est un leurre nous ne sommes pas cela, alors on a le choix d’être hypocrite ou d’etre honnête 😉
Il y a quelque chose de profondément irrécupérable dans votre manière d’argumenter, David, si vous croyez toujours qu’il suffit de deux lignes pour répondre à un problème complexe.
« s’il n’est pas rentable, qu’il se trouve une 2e job ».
Je commence à croire que vous ne comprenez pas les mots que j’utilise. Par ailleurs, le financement des films de Côté ne sert pas à mettre de la nourriture dans son assiette mais à combler les dépenses de la production cinématographique, qui se chiffre en millions$, nuance.
Ceci dit, la citation de Ravel ne prouve pas que les subventions sont injustifiées, elle affirme qu’elles sont insuffisantes et qu’il faut aussi du talent. Big deal, je tombe par terre. Parlant de se vautrer dans les platitudes… Or, qu’en est-il réellement? Les auteurs qu’il mentionne, de Fellini à Rossellini, s’ils doivent la qualité de leurs films à leur génie, les sous, ils les doivent à une compagnie nationale créée sous Mussolini. Et ça, David, ce n’est ni de la fiction ni de l’idéologie gauchiste mais des faits. Et on ne parle pas du cinéma français, l’un des plus influents et, oh misère, (très) largement subventionné. Dire que l’essort du cinéma italien, français ou Ukrainien est dû à ses auteurs de talent, c’est enfoncer des portes ouvertes. Pendant ce temps, des individus bouchés vont interpréter ces paroles comme un argument contre les subventions en croyant peut-être que ces films se sont faits tout seuls.
Faut pas non plus nous prendre pour des cruches.
Heureux ceux dont l’identité culturelle consiste à être ouvert à toutes les cultures. Ils ne ressentent alors nul besoin de subventionner une culture (la culture indigène) plus qu’une autre.
Le domaine artistique est très élastique: plus il y a de subventions, plus il y a de personnes qui se découvrent un talent ou un intérêt artistique. Tous mes enfants étaient des artistes à 5 ans: ils recevaient une grosse subvention de papier, pots de peinture, crayons de couleur. Sans cette subvention, ils se seraient trouvés d’autres talents.
Il y a une place pour l’art subventionné, cependant: dans les facultés des Arts des universités, par exemple. Mais notez à quel point les artistes-professeurs produisent peu d’arts (avec de notables exceptions, bien sûr), si vous les comparez à la production scientifique des scientifiques-professeurs.
La Suède est un pays qui devrait se sentir plus culturellement isolé que le Québec. Pourtant, que je sache, ce pays ne pratique pas les subventions artistiques mur-à-mur qu’on connait au Québec.
En passant, la Suède fait partie des pays qui pratiquent une identité culturelle beaucoup plus fixée sur les autres que sur le nombril indigène, le nombril des “gens d’ici”.
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. »
ou encore,
« brevity is the soul of the wit ».
Fait un texte de 2000 mots pour expliquer un concept c’est à la porté de n’importe quoi.
Mais pour exposer la même quantité d’information dans 300 mots, ça prend du travail, de l,effort et un certains talent pour faire de la synthèse.
Tu me fais penser à Caligula…
Même quand on te fait un petit texte en guise de réponse, tu trouve le moyen d’escamoter la partie qui ne fait pas ton affaire.
Revel à dit: Et si le cinéma français a reconquis en 2001 la première part du marché dans ses frontières et des succès au dehors, ce n’est pas pour avoir été plus subventionné que naguère, c’est pour avoir produit une poignée de films dont la qualité est perceptible par le public, et pas seulement par les auteurs.
Donc sa sert à faire vivre une personne qui autrement n’a pas assez de talent pour vivre de son art.
Donc parce que le talent est abscent, l’État doit acheter (subventionner) ce que les gens ne veulent pas acheter.
Merci de confirmer ce que je t’explique, tu as fini par comprendre.
Pour qu’on se marre un peu, donne donc ta source d’information.
J’ai vraiment l’impression de parler à Caligula…
80% du budget d’un film québécois va en cachets. Pourquoi? Parce que s’ils prennent des inconnus ça marchera pas. On subventionne à vie la même demi douzaine de personnes. Michel Côté ce fat personnage, n’accorde même plus d’entrevue de sélection aux cinéastes. Tu le prends ou tu le prends pas pis ça coûte tant. Plus prima donna que les acteurs tu meurs.
Ma source d’information elle n’est pas sur le web, elle est dans ma tête et dans les documents physiques sur lesquels j’ai pu poser mes yeux. La cinecittà, ça vous dit quelque chose? Je peux vous donner un apperçu, c’est tout ce que j’ai trouvé.
http://www.romefile.com/culture/cinecitta.php
Pour le reste, renseignez-vous vous-même. Je ne devrais pas avoir à préciser que c’est vous qui avez mis ces citations en ligne et qu’il ne devrait pas être nécessaire qu’un intervenant comme moi vous en donne la réelle signification avant de vous étonner à son sujet. Le cinéma de Fellini était bel et bien subventionné par l’argent du contribuable.
Et je ne sais pas si vous faites semblant de ne pas comprendre à propos de Côté mais j’ai bien mentionné que les subventions ne servent pas à le faire vivre et qu’il aurait beau se trouver une 2e job, les films ne sortiraient pas plus. Ce n’est pas une question d’entretenir quelqu’un à nos frais mais de donner les moyens aux Fellini québecois de monter des oeuvres qui sans cela ne verraient jamais le jour.
Le cinéma français, ce cinéma subventionné à l’os? Le cinéma protégé des intérêts pécuniers par l’État français? C’est de celui-là que vous parlez?
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. »
Reality check, vous êtes l’un des types les plus confus lorsqu’il n’est pas question de chiffres ou de graphiques.
Ce que vous suggérez tous est parfaitement louable. Je n’ai pas le temps de faire le tour des commentaires mais je tiens à dire que la culture indépendante est nécessaire et mérite plein respect. Là n’est pas le point. L’important dans cette histoire, c’est de constater que le système actuel, bien qu’idéologiquement déviant pour un apôtre du libéralisme, produit des fruits indéniables et est, par ailleurs, fort semblable à ce qui se produit ailleurs en Europe. La vivacité du milieu est attribuable aux artistes, que les moyens viennent de l’État ou d’un mécène particulier. Par contre, il n’est pas nécessaire de faire circuler les préjugés les plus populistes à propos des « experts » qui tribunent les comités de sélection. S’il est vrai qu’ils se tournent systématiquement vers leurs « amis », cela reste à prouver par des moyens honnêtes, eut égards aux résultats impressionnant que l’industrie du cinéma parvient à générer, notamment.
Vous n’êtes pas tous conscients que pour un peuple de 8 millions d’habitants, le Québec se positionne en joueur important et performe au-delà de sa juste part.
Autre précision : les systèmes de financement publique servent souvent prioritairement (comme en France) à rendre l’art moins dépendants des pressions économiques nécessairement liées aux industries de divertissement. En clair, les artistes n’ont pas à réfléchir à la rentabilité de leur produit avant de réfléchir à sa qualité.
Quant à ceux qui décrivent le milieu artistique comme un repère de bouffons où il est aisé de se remplir les poches au détriment du travailleur honnête, je vous ferais la suggestion de partir un band, juste pour voir si la réalité a bel et bien à voir avec les élucubrations mentionnées au sujet de l’opportunisme en art. Il est probablement en partie présent, comme dans n’importe quoi, mais je demande juste qu’on me démontre loyalement que les profiteurs sont légions, avant de l’affirmer bêtement et gratuitement.
Je n’avais pas l’intention de me joindre à cette conversation, mais puisqu’on m’y invite si gentiment…
D’abord, la phrase la plus intelligente du billet : « Et je ne sais pas si le travail d’un artiste est plus important que celui d’un électricien, mais je sais que l’art est plus important que l’électricité. »
En effet, l’Art participe à rendre la beauté du monde depuis la nuit des temps. Sa valeur est inestimable. Que serait l’humanité dépourvue de toute forme d’Art? Bien plus triste que sans électricité, qui ne sert qu’à l’utilité de la technique. L’humanité pourrait prospérer et se développer comme elle l’a fait pendant des millénaires sans électricité. Par contre, sans Art, que vaudrait-elle?
Pour ma part, je suis heureux d’avoir accès à une multitude d’options qui n’existeraient pas sans subventions. Je peux voir des films d’auteur fabuleux, tournés avec des budgets ridicules (Jo pour Jonathan, de Maxime Giroux, a gagné des prix dans le monde et a été tourné avec moins de 100 000$). Les artisans du film n’ont presque rien touché, le gros des profits va à la SODEQ qui se rembourse, le reste va aux distributeurs.
Les subventions permettent l’émergence de talents et nous permet de découvrir ces talents. J’irai voir les prochains films de Giroux avec joie.
Comme c’est pratique…
After a period of near-bankruptcy in the 1980s, Cinecittà was privatized by the Italian government.
Lesquels ?
En art on appelle ce genre de phrase une idée reçue.
Parce que c’est bien connu que sans subvention, il n’y a pas d’art…
Donc pas besoin de subventions.
Caligula se proclame anarchiste sur le Blogue du QL et ensuite viens écrire ici qu’il appuie les subventions aux artistes…
Troll ou bipolaire?
Lesquels ?
http://www.apftq.qc.ca/fr/publications/communiques.asp?no=151
« Au Québec, le volume de production cinématographique a connu une hausse de 36 % par rapport à 2008-2009 pour s’élever 172 millions de dollars. Ce montant place le Québec au premier rang des centres de productions au pays avec 56 % du volume national en 2009-2010. «
Ce sont des chiffres, et il y aurait moyen de sortir ceux de la production par capita, mais ce qui importe plus que les chiffres, c’est la qualité de la production, elle-même internationalement reconnue. Dont entre autres les succès à Cannes de Xavier Dolan et aux Oscars de Denis Villeneuve, les recettes en France… Et il y a par dessus tout le jugement de Hourst qui affirme sans objection possible que le cinéma québecois est d’une vitalité exemplaire et d’une diversité remarquable.
D’autre chiffres.
http://www.stat.gouv.qc.ca/observatoire/publicat_obs/pdf/statFilm2010.pdf
et
http://www.leparisien.fr/liveafp-culture/production-cinematographique-en-france-240-films-en-2008-18-03-2009-447116.php
Le Québec a produit 36 films en 2008 et la France 240 la même année. La population du Qc est d’environ 7,9 M habitants et la France 65 M.
Si on fait le ratio, on obtient :
Qc : 4,6 films / million d’habitant
Fr : 3,7 films / million d’habitant
En quoi un crée de la richesse en subventionnant un produit qui n’intéresse personne ?
Tu oublie le point du billet, si cet argent n’irait pas en subvention les dépenses culturelles seraient les même et en plus cet argent irait stimuler d’autres secteur de l’économie.
CQFD.
N’oublions pas qu’il y a des cultures supérieures à la nôtre. La culture « indigène » n’apporte rien, mais si on abolissait les cours d’art plastique au secondaire et au primaire pour enseigner les cultures supérieures, le peuple québécois serait peut-être tentés, par le dépassement de soi. Je connais un petit pays construit sur une dune de sable sans aucune ressource naturelle, qui n’est pas collé sur les USA et qui est en guerre constamment qui va bientôt dépasser notre PIB!?! Honte à nous ou Bravo à eux? Comment font-ils cela? Avec leur cerveau? Qui l’eût crû. Regardons ailleurs. Notre culture fait de nous des éternels faiblards et braillards lorsqu’on lit Hourst.
Tellement pugnace le cinéma québécois.
Té Hot Dolan
http://www.youtube.com/watch?v=QTmijo4s6WQ
«Parce que c’est bien connu que sans subvention, il n’y a pas d’art…»
C’est quoi cette réponse? Je te parle de comparer un monde sans art versus un monde sans électricité et c’est tout ce que tu as à répondre?
Et face à l’argument suivant : «Pour ma part, je suis heureux d’avoir accès à une multitude d’options qui n’existeraient pas sans subventions. Je peux voir des films d’auteur fabuleux, tournés avec des budgets ridicules»
Tu me réponds : «Donc pas besoin de subventions.»
Wow! T’es vraiment un as du débat. Je te dis que ces films à petits budgets (100 000$ c’est un petit budget pour un film) ne verraient jamais le jour sans subventions et tu me réponds donc pas besoin de subventions… T’es trop hot man.
Pour ce qui est du cinéma de Fellini, sous le régime fasciste de Mussolini, toute l’industrie était en effet financée et au service de l’État. J’imagine que tu as un graphique qui nous démontre que les Italiens de l’époque vivaient comme des libertariens et que leurs libertés économiques étaient fabuleuses…
P.S. Suis-je le seul à croire que Respectable et Honorable sont une seule et même personne?
Fellini a-t-il opéré à l’intérieur de la cinecittà ou non, David? La cinecittà était-elle privée ou publique à cette époque, David?
Je n’ai jamais cherché à prouver que les initiatives publiques en art étaient toujours rentables, mon garçon, alors, que veux-tu que ça me fasse que la cinecittà a été privatisée suite à une banqueroute?
« Tu oublie le point du billet, si cet argent n’irait pas en subvention les dépenses culturelles seraient les même et en plus cet argent irait stimuler d’autres secteur de l’économie. »
Aucun rapport avec mon intervention.
Pourrait-on voir vos chiffres et vos sources? Pcq je suis comme vraiment, mais vraiment, mais vraiment pas convaincu??!?!
Où est-il ecris qui ce que font les artistes doit etre subventionnes pour que ce soit « exportable »? (Ou qu’ils puissent acceder a n’importe quel marche? Ou « vendable » pour un profit? Ou « accessible »?).
Premisse Marxiste?
(Pas lu tous les postes, excusez-moi si je repete un autre ecris… je dois partir…)
Son argument est celui qu’on voit aux États-Unis – L’art est un produit de consommation, et le marché s’occuppe de départager les artistes qui méritent de vivre de leur art, et ceux qui devraient faire autre chose.
Dépendant de ou on se situe politiquement, la logique se vaut dans une certaine mesure, du moins sur le plan strictement économique.
Sauf que:
– États-Unis ont un marché intérieur énorme, et en plus, de par la force de ce marché là, et leur position géostratégique et linguistique ils sont en mesure de l’exporter à l’os.
– Les États-Unis ont aussi les bons côtés de leurs pires défauts. La tradition du mécénat est beaucoup plus forte, vrai et c’est partiellement pour des raisons culturelles – mais faut pas oublier que c’est aussi parce que la richesse est beaucoup plus polarisée là-bas – et que l’excès de ressources des méga-riches au sommet passent dans les dons déductibles d’impôt au Guggenheim entre autres parce que ces individus là sont tellement archi-pleins qu’ils peuvent se le permettre. Yen a beaucoup parmi ce genre de riches là qui militent pour un État minimal, qui disent que comme pour la culture, c’est la magie du marché qui devrait départager ceux qui méritent de se faire soigner de ceux qui le méritent pas. Pas tous, mais la logique « libertarian » est parfois hypocrite, et a aussi son lot d’effets secondaires qui sont pas immédiatement apparents. Cibole, même Adam Smith était pas d’accord avec eux autres!
Au Québec:
Marché intérieur comparativement minuscule, potentiel d’exportation minime aussi. Ça marche souvent (Cirque du Soleil p-ex), mais généralement parlant, le monde en général est beaucoup plus familier avec les référents culturels américains que québécois – pour ne pas parler de la langue. Ouais, y’a des films comme C.R.A.Z.Y qui vont connaître un certain succès dans la francophonie et des Xavier Dolan qui vont être adulés à Cannes, mais qui vont rester cantonnés à une certaine élite cosmopolite et culturelle qui, commercialement, pèse pas pour beaucoup. Les américains ont leurs franchises comme Marvel pour générer du fric, disons que Patrick Sénécal risque pas de faire salle comble dans les cinémas hong-kongais sur la base de sa réputation seulement…
Donc, par choix et de par la structuration de notre économie, on a fait un choix autre que de se baser uniquement sur le commercial et la philantropie, et Elgrably a aucune raison de le dénigrer comme elle le fait.
En tant que peuple relativement isolé dans notre patelin anglo-saxon, on a fait le choix collectif de se doter une culture artistique riche – L’âme québecoise c’est quelque chose de spécial, quelque chose de pas Français, de pas Américain, de pas Belge et de pas Ontarien – Ça mute avec la composition de la société elle-même, mais on veut que ça reste vivant, riche et awesome, comme nous autres.
On peut pas compter sur un excédent de fric dans les mains d’une poignée de méga-riches comme aux States (j’aime), et pour être viable commercialement (comme Elgrably aimerait) nos artistes devraient faire leur art avec de la broche pis du duct-tape, en mangeant du Kraft Dinner trois fois par jour – On aimerait ça faire mieux, pour nous, et pour eux-autres, dont le talent mérite pas ce genre de traitement là.
Donc là, on a pensé un peu à notre situation, on s’est dit « heille, la culture c’est plus qu’un bien privé à vocation strictement commerciale, c’est aussi un bien public qui a une valeur par-delà sa simple consommation immédiate – c’est le vehicule qui fait en sorte qu’on peut se constater collectivement en tant que peuple hot et majestueux et perpétuer l’essentiel de cette hottitude là aux générations qui vont nous suivre » – On s’est dit ok, étant donné que le bien a une valeur publique, et pas seulement privée/immédiate, l’État va subventionner ça un peu. Prendre l’argent des impôts du monde pour faciliter leur curiosité culturelle, les encourager à se vautrer là-dedans sans qu’ils aient se sentir coupable de peut-être défoncer leur budget d’épicerie du mois.
Perso, moi je trouve que le choix social se vaut – comme pas mal d’économistes que je connaît qui l’ont eu comme collègue à son alma-mater qui travestissent pas leur formation en publiant des articles trollesque dans le Journal de Montréal qui font preuve du genre de simplicité analytique qui mérite des échecs dans des travaux de session de bac.
Pis là dans deux mois y’a des conservateurs qui vont nous dire que Radio-Canne coûte trop cher et qu’elle devrait voler de ses propres ailes ou jouer plus d’émissions américaines qui coûteraient moins cher – et les chroniqueurs de Péladeau (qui va gagner énormément du ratatinement de nos médias publics) vont encore essayer de nous passer un sapin…
Y’en a qui comprennent vraiment rien, ou qui ont intérêt à ne rien comprendre…
« Suis-je le seul à croire que Respectable et Honorable sont une seule et même personne? »
– Caligula
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oh que non vous n’êtes pas le seul, je trouve que c’est tellement évident.
Bon v’la un autre qui utilise US pour décrire la non intervention, et on est supposer dire non, no way.
BS au entreprise, artiste et citoyen est Québécois?
Vouloir un état plus petit n’est pas une pensée américaine, elle remonte a longtemps, en fait les libertarien s’appuie fortement le modèle économique autrichien, c’est très américain cela. Ton jupon dépasse mon homme et ton anti-américanisme trahis ton socialisme ardent, émule d’Amir K va!
Les IP ne sont mêmes pas proche de se ressembler.
Désolé pour les conspirationnsistes, retournez voir Amir Khadir.
Tu affirmes que sans subvention il ne peut pas y avoir d’art.
Désolé mais Elvis Presley, je doute qu’il dépendait de subventions…
Les exemple de ce type sont nombreux.
Les vrais artistes n’ont pas besoins de subvention. La subvention sert à acheter ce que les gens ne veulent pas acheter i.e. ce qui est mauvais.
Si on parle de film à petit budget, pourquoi des subventions ? Qu’ils ramassent eux-même leur cash, qu’ils se trouvent un mécène.
Pour ton info, les libertarien c’est l’état le plus petit possible.
De plus il est ironique de constater à quel point dans les régime fasciste l’art était importante pour le gouvernement. Un outil pour imposer une culture, une identité i.e. le nationalisme d’État.
Stephen Jarislowsky avait raison…
Petit cours d’histoire sur la cinecittà.
Durant la 2e guerre mondiale, cette infrastructure a été bombardé par les Américains (pour mettre un terme à la propagande fasciste).
À la fin de la guerre, ce sont les Américains qui ont fait revivre les studio (cheap labor) pour y tourner des Péplum (i.e. Ben Hur).
C’est à cette époque que Fellini a aussi tourné ses films les plus connus. Et la majorité des fils de Fellini ont été produit par des entreprises du secteur privés.
Quand les américains ont quitté la cinecittà l’Étata repris le navire et finalement ils ont privatisé parce que l’institution ne rapportait rien.
On devrait faire la même chose avec l’ONF.
La francophonie c’est combien de personne ?
Et rien les fils Québécois peuvent être doublé pour avoir accès au marché américain !
Dire que les libertaruiens qui réclament moins d’impôt ne sont pas pas logique c’est faire la démonstration que l’on ne connaît pas grand chose à la philosophie libertarienne.
Traduction: on a fait le choix d’être pauvre.
L’âme québécoise est tellement spéciale qu’elle a besoins de la violence de l’État pour exister.
…
Au Québec la culture subventionné c’est quelque chose qui n’intéresse qu’une infime minorité de personne qui veut vivre sa passion en forçant les autres à payer.
Il n’y a rien de majestueux la dedans, c’est plutôt honteux.
Un véhicule que personne ne veut utiliser.
La culture québécoise ne perpétue rien car elle n’intéresse pas grand monde.
Est-ce que le débat présent pourrait aussi aisément s’appliquer aux multitudes de subventions de plus petite envergure aux « projets musicaux »? Je pense que oui, et je pense que le ridicule de ces subventions est encore plus flagrant dans le monde de la musique. Des bands de wannabe-anar-séparatistes qui chient ouvertement sur le Canada et qui ont le culot de demander (et se voir attribuer) des subventions du fédéral et mettre le logo sur leurs albums minables, il en pleut.
Il existe un gaspillage incroyable de fonds publics en subventions, en passant des ptits bands de fumeux de pot aux pouilleuses avec des dreads qui lyrent faussement en gratouillant une guitare. Il devrait au moins exister un principe qui empêche de cracher dans la main qui te nourrit. C’est simple: on te donne de l’argent, tu nous dit merci, et tu ne te tournes pas de bord pour chanter dans tes chansons que les politiciens et le gouvernement c’est des crosseurs et qu’on devrait nuker Ottawa.
Non?
« La culture québécoise ne perpétue rien car elle n’intéresse pas grand monde. »
Merci à notre attitude nombriliste et à notre fierté mal placée, la majorité des gens croient le contraire. Tiens, encore hier dans La Presse, on crie au meurtre parce que le Québec aura le même nombre de sièges par habitant que les autres grandes provinces, sous prétexte que notre culture est « spéciale » et doit être mieux représentée à la Chambre.
C’est tu pas se prendre pour des demi-dieux ou quoi?
Simon Jodoin en remet: http://t.co/Ky5JnfC
Regarde les commentaires de l’article précédent aussi, Simon Jodoin a répondu à pas mal de mondes. Pas mal de jus pour toi 😉
«Les IP ne sont mêmes pas proche de se ressembler.»
Ok, parce que c’est impossible qu’un gars utilise deux ordis différents?
«Tu affirmes que sans subvention il ne peut pas y avoir d’art.»
Dis-moi exactement où j’ai affirmé que sans subventions il ne pourrait y avoir d’art. Cette réponse est malhonnête de ta part dans la mesure où tu m’inventes des intentions. J’ai dit que sans subventions, dans l’état actuel de notre société, certaines oeuvres magistrales ne verraient jamais le jour.
«Si on parle de film à petit budget, pourquoi des subventions ?»
Parce que même 100 000$ c’est difficile à ramasser. Tu crois qu’un jeune cinéaste qui commence dans le métier va être capable de trouver ce financement? Il ne saura même pas à quelle porte cogner pour financer son long métrage. Et tu crois qu’une banque va prêter ce genre de somme à un inconnu qui commence dans le métier, même si ses courts métrages ont gagnés des prix?
« On a fait le choix d’être pauvre ».
Non, on a fait le choix de partiellement financer publiquement la culture – tout comme on fait le choix de partiellement publiquement financer le transport en commun, ou de partiellement publiquement financer l’éducation (à un degré pas mal plus élevé par contre).
On a décidé de se payer collectivement un produit, le fait de le faire est pas foncièrement mauvais, et respecte totalement l’idée de démocratie représentative – c’est comme si une association de condos décidait de se cotiser pour payer un spectacle dans la cour du building. Y’a des bonnes raisons de vouloir le faire, et de un, c’est pas mal plus simple de même, pour les administrateurs autant que les propriétaires. Ça permet de recruter du monde en donnant du cash up front, ce qui rend l’offre plus crédible. Aussi, ça fait en sorte que les organisateurs vont pas faire venir du monde, et se retrouver dans le trou financièrement à cause qu’en fin de compte, malgré les prévisions dûment faites, personne a décidé de se pointer et de payer son billet la journée même. Par contre, si c’est une minorité qui dicte sa volonté, et que l’argent des proprios sers à faire venir à gros frais le petit cousin du président de l’asso qui vient d’apprendre à jouer de la clarinette dans sa classe de 6e année – là ca s’en vient moins hot.
Est-ce que c’est toujours des mauvais choix de notre gouvernement fait? Là je suis sûr que sur les virgules on est pas d’accord toi et moi, mais sur certains éléments, je suis certain que oui – et c’est là que ça va s’en venir intéressant!
De mon côté je t’ai fourni les deux exemples du FFM et de Fantasia pour expliquer c’est quoi que je crois être un financement public de la culture correct, et un qui ne l’est pas.
FFM: Gros, trop restreint et élitiste pour la quantité de fonds colossale que ça bouffe- si ça coûtait le dixième du prix, ça passerait mieux, mais présentement non. Aucun focus, fait juste balancer une pelletée de film avec un tri minimal, par conséquent, pas mal moins rassembleur que d’autres et la très vaste majorité des salles sont 90% vides.
L’État le finance en dépit du fait qu’autrement, le festival de Losique ferait patate très vite, très peu de gens pleureraient son sort, et que l’année d’après un autre festival de film reprendrait le flambeau, ferait la job beaucoup beaucoup mieux que lui et à moins de frais pour tout le monde.
Fantasia: Hyper populaire, fais en sorte que plein de jeunes et de moins jeunes sont capables de faire de la boulimie cinématographique partagée hardcore – et d’avoir des insides à se conter toute l’année d’après. Ça les expose à du cinéma de partout dans le monde, y compris du canadien et du québécois, qui profite d’une vitrine spéciale, mais qu’on force pas aux gens.
Le gouvernement paye 25,000$ pour essentiellement avoir son logo pis une page dans le programme. Y’a des compagnies privées comme Ubisoft qui s’associent à ça, le coût est modique considérant l’ampleur de l’événement, et c’est clair que les organisateurs sont très loin de se graisser la patte avec les deniers publics.
On pourrait y aller sans financement public (et ils l’ont fait longtemps), mais d’en avoir un peu, ça leur permet de souffler, de pouvoir dire à leur monde que oui ils vont pouvoir revenir l’année prochaine, et ça les prémunit contre une éventuelle crise économique passagère qui, autrement, juste en un an pourrait souffler l’édifice qu’ils ont mis des années à construire.
Pour moi, le financement public, je trouve ça bon dans un cas, futile dans l’autre. J’aimerais bien ça savoir ce que t’en pense.
Sur le debat des subvention, hmm je suis maître ébéniste, et honnêtement je veut pouvoir créer selon mon talent sans contrainte et compromis, créer des meubles au summum de mon talent de créateur, malheureusement les gens n’en veule pas, mais pour le bien de mon art, car a mes yeux vous êtes juste des crétins de ne pas aimer ce que je produit. Il me faut des subvention pour continuer a garder le Quebec culturer, car les 5 personnes au Quebec qui aime mon art vont faire mousser l’image du Quebec comme pas un. Mon art d’ébéniste ne devrais pas être limiter par des contrainte monétaire, après tout l’art n’est pas réel, et ne vie pas de réalité. Il faut comme société permettre a ces gens de vivre leur rêve, sans compromis, et ne pas être comme le commun des gens au Quebec qui doive vivre avec ces contraintes mondaines.
Et une fois que j’aurais ma subvention, j’ai un copain maigre électricien, il aimerais vraiment pouvoir vivre au max son art et démontrer son talent, je pense que lui aussi devrais pouvoir vivre sans contrainte monétaire. L’art c’est tellement important pour une société. Je pense qu’il faudrait taxer au max pour que tout le monde n’est plus a ce soucier de chose mondaines comme gagner de l’argent et être rentable.
/sarcasme
Takuan, vous avez écrit un excellent texte qui ne mérite pas d’être exposé à l’argumentaire grenouillesque et déficient de David. N’importe qui ayant une dose de bonne foi dans les limites de la décence aura saisi votre propos et comprendra qu’il mérite d’être réfuté à un autre niveau que celui que l’on peut actuellement constater.
Et il se permet de donner des leçon sur la cinecitta, David, je constate que vous avez fait un excellent travail sur wikipédia. Mais votre plus merveilleux travail consiste en l’effort permanent que vous faites pour nier les évidences ou les travestir en ce qu’elles ne sont pas pour soulager votre parti pris des objections qui pourraient l’ébranler.
Quiconque connait le cinéma italien autrement que par wikipédia connait aussi le prestige de la cinecitta ainsi que l’influence qu’elle a eu sur le milieu artistique italien, notamment sur les noms Fellini, Rossellini, etc., une institution et un bouillonnement qui a vu le jours en raison des capacités artistiques italiennes, permises grâce à une initiative étatique au niveau technique et financier. Réduire cette époque à un exercice de propagande Mussolinienne est regrettable et reflète une grande inculture que vous n’arrivez pas à cacher complètement.
C’est pas moi qui va vous contredire car oui je me sens flatté. Mais il me manque plusieurs points de QI, beaucoup de diplômes et autres décorations et médailles pour arriver ne serait-ce à la cheville d’honorable. J’ai du pain sur la planche comme on dit par chez nous et tous ceux qui se considèrent égales ou supérieures à honorable aussi.
Croyez le ou non j’en ai déjà vu.
La seule ressemblance est que mon pseudo est synonyme. Je l’ai choisi après honorable en 98 pour avoir l’air intelligent. Je trouve qu’il est un modèle à suivre.
Il ignore toujours les points de mon billets.
Si cette argent n’irait pas en subvention pour des artistes incapable de vivre de leur art, il y aurait quand même des retombés ailleurs.
Commentaire #32:
« Pour ma part, je suis heureux d’avoir accès à une multitude d’options qui n’existeraient pas sans subventions. Je peux voir des films d’auteur fabuleux »
Je vais te donner l’exemple de Calgary:
Said Arrata, businessman albertain: un don de plusieurs millions de dollars à l’Opéra de Calgary. La survie de l’institution est garantie pour au moins une décennie.
Jill Rawlinson, businessman albertain: un don d’un millions de dollars au Alberta College of Art and Design.
James Kinnear, businessman albertain: Un don de 10 millions de dollars au centre culturel de Banff.
La richesse à Calgary est-elle que certains prédisent déjà que cette ville pourrait se transformer en « Florence du 21e siècle ». Lors de la Renaissance italienne, la ville de Florence s’était démarquée grâce aux dons de la riche famille Medici.
Voilà un des usages de la croissance économique. Au Québec, quand les musiciens ont besoins d’une salle de concert, ils harcellent le gouvernement pendant 20 ans. À Calgary, quand les musiciens ont besoins d’une salle de concert, ils n’ont pas besoins d’achaler le gouvernement, ils vont voir les businessmen.
Calgary medici
Donc on a non seulement fait le choix d’être pauvre économiquement mais culturellement.
Car une culture qui doit son existence uniquement à des fonfons est morte.
C’est quoi la proportion de film québécois à Fantasia?
Question de participer à l’éducation économique de mes lecteurs, voici le quatrième d’une série de textes écrit par Frédéric Bastiat (1801-1850) est un économiste et homme politique libéral français.
Dommage parce que le Québec aurait bien besoin d’avoir une droite qui a de l’allure… Ça viendra pas de vous autres j’ai l’impression…
Je te demande de me dire exactement où j’ai affirmé que sans subventions il ne pourrait y avoir d’art, et tu me réponds :
«Commentaire #32: « Pour ma part, je suis heureux d’avoir accès à une multitude d’options qui n’existeraient pas sans subventions. Je peux voir des films d’auteur fabuleux »
La preuve que tu me mets des intentions dans la tête! Ce commentaire ne dit vraiment pas qu’il ne peut y avoir d’art sans subvention, il dit qu’une multitude d’options ne seraient pas disponibles sans subventions. Cesse de déformer les propos si tu veux un débat digne de ce nom.
Oui, dépenser, c’est taxer. Et une dépense publique découle du choix du gouvernement, et non du choix des consommateurs. Mais je pense que les socialistes savent déjà ça. Ce qu’ils répondent en revanche, c’est qu’il existerait des services impliquant des infrastructures lourdes (ponts, routes…) que le privé ne s’engagerait pas à fournir à la société soit-disant parce que les coûts fixes sont insupportables, que le dilemme du passager clandestin (externalité négative) demeure, que le coût de transaction serait trop élevé…
« voilà une dépense utile » s’écrient-ils.
C’est à cet argument qu’il faut répondre. Ce que dit Bastiat est très juste, mais les économistes savent déjà tout ça. Vous ne les impressionnerez pas comme ça. Par contre, si vous leur montrez que les services à gros coûts fixes peuvent être garantis par le privé…
Et c’est une source de fierté pour moi. C’est la raison d’être de ce site: ne pas abdiquer devant la dictature de la pensée unique au Québec.
Je ne dis pas que tu es incohérent, je dis que tu manques de cohérence…
« Et c’est une source de fierté pour moi. »
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mdr, il se fait traiter de clown et il en est fier !
Si pour toi s’opposer à la pensée unique c’est être un clown, alors je suis fier d’en être un.
Me faire traiter de clown par les gens comme toi, c’est le plus beau compliment qu’on peut me faire.
«Je ne dis pas que tu es incohérent, je dis que tu manques de cohérence…»
Si tu faisais l’effort de comprendre ce que tu lis, tu saisirais la cohérence de mon discours. Mais tu préfères le démolire avant tout, avant même d’en avoir pesé les arguments.
[…] http://www.antagoniste.net/2011/05/09/arguing-with-idiots-simon-jodoin-2/ […]