Au Québec, il suffit qu’un ultra-gauchiste à l’accent français se pointe pour que les médias lui offrent une tribune sur laquelle il pourra débiter ses inepties.
Ce fut le cas il y a deux semaines quand le Politburo de Télé-Québec a cru qu’il était pertinent d’entendre les délires d’Éric Laurent à propos de la mondialisation.
La thèse d’Éric le rouge est assez simpliste: la mondialisation appauvrit les économies développées parce que des emplois sont délocalisés dans les pays en voie de développement.
Analysons les faits en regardant tout d’abord comment le PIB mondial s’est réparti depuis le début des années 80:
Comme on peut le voir, le processus de mondialisation qui a débuté au début des années 90 avec la création de l’OMC a permis une distribution beaucoup plus équitable de la richesse entre les pays pauvres et les pays riches. Cette redistribution a été accompagnée d’une augmentation substantielle du niveau de vie dans les pays en voie de développement, notamment en Inde et en Chine (voir plus bas).
Quand la gauche s’oppose à la mondialisation, on ne peut que constater l’inhumanité qui caractérise ce mouvement politique. Pour des raisons purement idéologiques, les tiers-mondistes préfèrent que les pays riches s’enrichissent et que les pays pauvres appauvrissent, car selon cette idéologie réactionnaire, la pauvreté par le socialisme est un sort plus enviable que l’enrichissement par le capitalisme.
Mais le graphique présenté ci-haut ne confirme-t-il pas la théorie d’Éric Laurent voulant que la mondialisation ait appauvri les pays développés ?
Absolument pas puisque l’économie n’est pas un zero-sum game où les gains d’un joueur se fait nécessairement au détriment d’un autre joueur. Pour preuve, voici comment a évolué le PIB par habitant depuis le début des années 80:
Si l’économie était un zero-sum game, l’enrichissement des économies en voie de développement se serait faite aux dépens des pays riches, or ce n’est pas ce qu’on peut observer puisque tout le monde s’est enrichi depuis la mise en place du processus de mondialisation.
Les gauchistes s’imaginent que l’économie est une tarte et que si une personne reçoit un gros morceau une autre devra obligatoirement en recevoir un plus petit. Ce que les gauchistes oublient c’est que le capitalisme augmente la taille de la tarte ce qui fait que tout le monde y gagne. Il vaut mieux recevoir 20% de 10 000% que 50% de 100$.
Voici un autre exemple qui illustre l’irrationalité des tiers-mondistes: le iPod qui est fabriqué en Chine. Chaque iPod importé aux États-Unis ajoute 150$ au déficit commercial américain. Par contre, chaque iPod vendu aux États-Unis injecte 162$ dans l’économie américaine. L’achat d’un iPod dont la fabrication a été délocalisée en Chine ne cause pas un déficit de 150$, mais un gain de 12$ pour l’économie américaine.
Pour terminer, Éric Laurent affirme aussi que la mondialisation a été caractérisée par un recul de la démocratie… Encore une fois il s’agit d’une légende urbaine typique de la gauche:
Et c’est sans compter que la mondialisation a permis une réduction des conflits entre États.
Pour terminer, soulignons simplement qu’Éric Laurent, ce prétendu grand reporter, en plus d’être un illettré économique est aussi un… truther ! Voilà qui est révélateur du professionnalisme dans nos médias… Et après nos médias osent faire la leçon à des gens comme Maxime Bernier…
Somme toute, l’entrevue de Marie-France Bazzo avec Éric Laurent est un bon exemple de dindification.
Sources:
World Economic Outlook Database, October 2010
Source:
Human Security Report 2009/2010
Sources:
From ‘Made in China’ to ‘Sold in China’ : The Rise of the Chinese Urban Consumer
The ‘Bird of Gold’: The Rise of India’s Consumer Market
» Par contre, chaque iPod vendu aux États-Unis injecte 162$ dans l’économie américaine. »
Comment ca ?
C’est expliqué dans le lien.
En gros, la R&D sur le iPOD se fait aux USA ce qui compte pour beaucoup dans la fabrication du produit.
Ok.
Je suis totalement pour le libre echange, mais les USA ont tout de même à l’heure actuelle un gros problème de déséquilibre de leur balance commercial, ils importent beaucoup plus qu’ils ne fournissent de biens et services, les pays étrangers tel que la chine ou les pays arabes pour maintenir leures exportations soutienent donc le $ (c’est la fameuse exporation de l’inflation), mais ceci va finir par la destruction, l’éfondrement, du $, de nombreux libertariens tel que Peter Shiff soutiennent cette thése.
Je ne dis pas que la réponse c’est de fermer les frontiéres, mais que le systéme financier actuel permet de soutenir une sur consomation de biens importés qui va très mal finir.
Et cette surconsomation crait une croissance comptable, artificielle du PIB, qui ne prend pas en compte l’augmentation de l’endétement. L’exemple de l’ipode est typique.
@ Seb38
Votre point de vue est celui des Keynésiens. Esseyez celui des Autrichiens. 😉
http://minarchiste.wordpress.com/2010/09/01/les-deficits-commerciaux-demystifies/
Absolument pas. Piter Shiff est un » Autrichien » célébre, vous le connaissez ? Non, si non vous auriez vu venir la crise de 2008 (ce qui n’est pas le cas, je suis aller vérifier les archives, bien au contraire). Faites quelques recherches, vous vérez qu’il défend le méme point de vue. On ne peut pas importer (que se soit à l’echelle nationale ou d’un foyer) plus qu’on exporte, sauf à s’apauvrir. Attention ceci comprend les exporations de services, et les profits financiers générés par l’épagne. De ce point de vue la balance commerciale est en effet un indicateur trop restreind. Néanmoins l’accumulation de $ dans les coffres des banques centrales étrangéres indique que les états unis s’endétent de plus en plus pour consomer, ce qui va finir par se repercuter sur le niveau de vie réél (autrement dit via l’inflation). C’est justement la consséquance des politiques monaitéres Keynesiennes.
Merci pour l’article, mais vous l’avez lu ?
L’auteur dit la même chose que moi :
»
Par contre, si l’argent est utilisé pour financer l’endettement croissant de la nation (ménages et gouvernements), là il y a un problème; c’est là qu’est la nuance entre un déficit commercial bénin et un déficit commercial potentiellement problématique. Ce genre de déficit commercial est le signe que la nation en question vit au-dessus de ses moyens; c’est-à-dire qu’elle s’endette pour consommer; qu’elle hypothèque son avenir pour dépenser plus à présent. C’est notamment le cas lorsque la Chine utilise ses dollars américains pour acheter des bons du trésor du gouvernement fédéral américain, ce qui s’est produit outre mesure au cours des années 2000s. »
Voici deux vidéos qui devraient vous interesser de Piter Schiff (école autrichienne) au sujet du déficit commercial :
http://www.youtube.com/watch?v=KFbPN9ktuvI
http://www.youtube.com/watch?v=mIas_eEDngQ
C’est pas le déficit commercial qui est un problème, c’est la consommation a crédit.
La nuance est importante.
Autrement on tombe dans la théorie mercantiliste (qui est ridicule)
Ni Piter Schiff ni moi ne sommes mercantilistes, je défend le libre échange sans aucune borne.
Le déficit de la balance commerciale est justement un indicateur de la consommation à crédit vis à vis de l’étranger.
Comment voulez vous avoir une balance déficitaire autrement que par ce que les ménages, les entreprises et le gouvernement s’endettent à l’étranger ?
Malheureusement pour les Américains, il va donc falloir en passer par une correction majeure sur leurre monnaie, qui perdra son statut de monnaie internationale de référence.
@ Seb38
Excusez-moi, j’étais sur mon iphone et je crois ne pas avoir vu lu la fin de votre message (chose qui arrive souvent avec ce bidule). Je suis totalement d’accord avec vous lorsqu’on inclut la fin de votre message.
@ David
Je crois que vous soulignez le même point. Le déficit commercial n’est pas un problème en soi, mais dans le système actuel, il l’est.
Est ce que tu aurais un exemple de déficit commercial qui ne soit pas « négatif » ? Autrement dit comme une économie pourrait elle durablement entretenir des déficits commerciaux sans s’appauvrir à long terme ?
La balance commercial des USA est négative depuis les années 70 et ça n’a pas eu d’impact sur leur économie. Le problème ce n’est pas le déficit commercial, c’est la grosseur de leur gouvernement.
Je vais te répondre en te posant une question: que font les chinois avec leur dollars américains ?
Que fait-on si l’omc -une patente supra-étatique- encourage le mercantilisme des chinois? Je suis 100% pour le libre-échange (« mon » accord contiendrait 1 ligne de texte = that’s it, that’s all), mais 100% contre ce qui se passe en ce moment. C’est complètement débile…
Le « miracle chinois », contrairement au discours dominant que tout le monde répète, n’a pas été construit sur des règles de libre-échange symétriques.
La nouvelle richesse des Chinois est bonne pour eux et pour nous aussi.
Et en tant que consommateurs, nous -occidentaux- profitons d’un paquets d’avantages. Par contre, nous ne sommes pas *que* des consommateurs, nous sommes aussi des investisseurs, des travailleurs, des entrepreneurs, des payeurs de taxes, etc.
Et l’Occident est en très grand « déséquilibre » face à la Chine à l’heure actuelle. A moyen terme, c’est une très grande source d’instabilité. Les ententes de libre échange sont injustes pour l’Occident, et -d’un point de vue commercial- favorisent surtout les multinationales d’ici.
J’ai écrit ça sur un autre blogue:
Mondialisation?
Est-ce une histoire d’amour entre l’OMC et la Chine?
A vous de juger:
Une mondialisation asymétrique, aidée par les règles asymétriques de l’OMC (contrôlée par des occidentaux, faut-il le rappeler?), dont;
– Plusieurs pays occidentaux continuent d’appliquer la politique du « most favored nation » à la Chine: ce qui est COMPLÈTEMENT RIDICULE ! Nous (i.e. le canada et l’acdi), continuons d’envoyer autour de 70 000 000 $ par année pour aider « le développement » de la Chine !
-le droit de garder une monnaie sous-évaluée et à taux fixe (ou presque);
-le droit de garder des règles très strictes concernant la sortie des capitaux (il y a eu un « assouplissement » dernièrement = c’était à peu près temps!);
-le droit de garder des tarifs à l’importation de 10% sur tous produits importés, et qui étaient/sont beaucoup plus élevés dans certains secteurs et ce, depuis que la Chine est devenue un joueur d’importance dans le commerce mondial;
-des règles très ‘molles’ concernant la contre-façon (alors que ‘nous’ renforçons ces règles), et le ‘vol’ -trop courant- des efforts des entreprises (surtout des pme), occidentales implantées en Chine.
-Une politique industrielle chinoise fortement contrôlée par l’état. Ce que l’occident s’interdit de faire/pratiquer. Ils s’attaquent (avec des tarifs élevés à l’importation, des subventions très généreuses, des règles pro-chines, etc), à TOUS les secteurs économiques (et bientôt tous nos « secteurs d’avenir » aussi), les uns après les autres, ce qui n’a RIEN à voir avec ce que nous appelons ici le « libre marché »
Et j’en oublie. La liste est vraiment plus longue…
***
En tout cas, le discours des « experts » concernant le Chine, la mondialisation ou le secteur manufacturier d’ici est vraiment à réviser de A à Z.
Avec un baril de pétrole à 100 $ et plus, et une politique étatique intelligente (ex: impôts à 0% pour ces entreprises et diminution drastique de toute la réglementation et des taxes sur la masse salariale), nous pouvons revigorer notre secteur manufacturier.
Beaucoup semblent « bander » QUE sur la haute technologie ou la R&D, en se disant que l’avenir est là:
De 1, les asiatiques vont nous concurrencer « sérieusement » -même- dans ces domaines d’ici 5-10 ans (ou même avant). Par exemple, avez-vous comment L’ÉTAT chinois a favorisé son secteur des panneaux solaires???
De 2, ces secteurs, mêmes si prometteurs et très « sexy », représentent qu’une petite part de notre économie.
Selon moi, il faut continuer à tout faire pour développer nos « secteurs d’avenir », mais aussi fabriquer ICI plusieurs des « fruits » de ces découvertes!
Le mercantilisme chinois nuit à l’économie chinoise.
Regardes l’inflation là bas qui découle de leur politique monétaire.
La seule critique qu’on peut faire de l’OMC c’est qu’elle n’est pas assez pro libre-échange.
Ce que tu dénonces comme étant des politiques asymétrique se fait au dépends de l’économie chinoise, pas de la notre.
@ David: t’as raison, mais à moyen terme, et étant donné que nos économies sont devenues aussi interdépendantes, si la chine crash, on crash itou, non?
Un crash global est inévitable pour ré-équilibrer le marché. Des années d’étatisme et d’interventionnisme font en sorte que nous devrons frapper le mur avant que les choses changent.
» La balance commercial des USA est négative depuis les années 70 et ça n’a pas eu d’impact sur leur économie. »
C’est marrant, ca correspond avec l’abandon de l’étalon-or…
Ça n’a pas encore eu d’impact car la Chine, le Japon et les pays de l’OPEP continue de soutenir le US$ pour subventionner ces exportations, seulement ils ne vont pas pouvoir continuer à en accumuler indéfiniment, ils vont vouloir être remboursé, et la bulle du $ va exploser…aucune monnaie n’est jamais resté monnaie de référence indéfiniment. De même que le monde est devenu multipolaire, nous allons vers une multipolarité des monnaies.
Allez voir les propos de Piter Schiff à ce sujet, si vous l’aviez fait en 2007, au lieu de vous moquer de ceux qui annoncent la crise actuelle, vous l’auriez prédit.
Seb38, je vous conseille de lire ceci (c’est pas très long) :
http://bastiat.org/fr/balance_du_commerce.html
Actuellement, la nuance est que les banques centrales asiatiques se bornent à maintenir un taux de change fixe avec le dollar : elles accumulent des réserves de change (les dollars qui entrent sur le sol chinois du fait des importations) en créant de la monnaie. La conséquence est double : la Chine expérimente l’inflation (+ bulles immobilières) alors que les USA rachètent leur propre monnaie avec des T-Bonds. Cela revient à peu près à dire que les ménages américains consomment à crédit.
L’article de Bastiat est truffé d’erreurs manifeste, ou alors les méthodes de comptabilités ont (heureusement) bien changé.
C’est exactement cella !
Donc en quoi cette situation serait elle profitable ?
Comment pourrait-elle se solder autrement que par une catastrophe monétaire, financière et économique, voir par une guerre ?
Comment un déficit commercial pourrait il signifier autre chose qu’un accroissement de l’endettement national net ?
Encore une fois je ne fais ABSOLUMENT PAS une critique du libre échange, mais des déficits commerciaux générés par le système de monnaie fiduciaire et de cour forcé actuel.
J’ai fait une dizaine de billet élogieux sur Peter Schiff mais sur le dossier du déficit commerciale, je ne le suis pas parce que les termes choisis ne sont pas les bons.
Quand on dit qu’il faut réduire le déficit commerciale on se retrouve dans une position o:u l’on doit défendre des mesure protectionnisme.
Le problème ce n’est pas le libre-échange, c’est l’accès au crédit, je considère qu’il est important de faire la nuance.
Car il ne faut pas se faire d’illusion, même en réduisant drastiquement le crédit, les USA vont conserver leur d.ficit commerciale parce que la Chine offre les meilleurs rapport qualité/prix. Qui veut acheter une télévision produite aux USA par un employé syndiqué payé 30$/h.
Et on revient à la question de départ, que font les chinois avec leur dollars US ?
Ces dollars n’ont pas d’autre choix que de revenir dans l’économie US.
Oui, après la crise. Avant, je me rappel très bien d’un article expliquant que l’hypothèse d’un crash boursier aux États-Unis n’est que le résultat de la stupide pensé gauchiste (ou un quelque chose dans ce genre).
Absolument pas, on se trouve dans une position où on dit qu’il faut » remettre au travail l’Amérique « pour reprendre un slogan conservateur, en dérégulant massivement l’industrie, en baissant les taxes, en baissant les dépenses, en rééquilibrant les finances publiques, en privatisant les sociétés d’état, et en restaurant une véritable monnaie favorisant l’épargne et l’investissement.
Ça ne pose aucun problème d’importer des marchandises, mais il faut en retour fournir un service équivalent, si non on s’endette (c’est ce qui se passe quand la chine accumule des bons du trésor et des liasses de billets) et on finit par détruire la valeurs de la monnaie.
Oui nous sommes d’accord sur le crédit. Mais si il n’y avait pas cet accès au crédit géré par l’état, il n’y aurait pas de déficit commerciaux !
Et il n’y a aucun autre moyen que le crédit (ou la désépargne) pour creuser un déficit commercial !
Le problème c’est justement que pour le moment la banque centrale chinoise accumule les réserves de $ et de bon du trésor, comme dans un schéma à la ponzi ils doivent en racheter toujours plus pour soutenir la valeur de leurs propres achats antérieurs, mais ca ne peut pas durer (notamment par ce que cela se traduit par plus d’inflation intérieur).
Donc soit ils continuent et l’économie chinoise sera lourdement impacté par la perte de valeur à terme des bon du trésor d’un gouvernement en banqueroute et par l’inflation intérieur résultant des achats de $ US.
Soit ils arrêtent, le flux monétaire s’inverse, et le $ s’écroulera en même temps que les taux d’emprunt exploseront.
Au passage, la raison pour laquelle la Chine agit ainsi c’est sans doute par ce qu’elle croit que ce mécanisme lui permet de subventionner ces exportations et son industrie en sous évaluant la monnaie chinoise par rapport au $.
Imaginez que nous soyons dans une micro économique sur une ile. Il n’y a que deux foyers : Le foyer des Oncles Sames, composés de monsieur et madame Sam. Et le foyer des Yings.
Oncle Sam possède déjà un bon capital qui lui permet avec très peut d’effort de produire plus que se qui est nécessaire à se nourrir.
Les Ying possèdent encore peut de capital, donc ils passent leur journée à pécher pour se nourrir avant de pouvoir se reposer.
Un jour les Sams proposent aux Ying d’échanger de la nourriture contre divers objets que les Yings fabriqueront au lieu de pécher.
Seulement les Sams ne travaillent pas suffisamment pour fournir la nourriture nécessaires aux Yings.
Les Yings doivent donc continuer de passer une partie de la mâtiné à pécher (car les Sams leurs fournissent tout de même une partie du poisson), mais travaillent également pour fournir les objets promis aux Sams.
En échanges les Sams leur donne des petits bous de papier apelés $ que les Ying accumulent car les Sams leurs ont promis qu’ils pourraient les utiliser pour acheter du poisson. Ces petits bous de papier sont donc des reconnaissances de dettes.
Pendant ce temps, les Sams au lieu de produire le poisson promis aux Yings en échanges des objets qu’ils fabriquent, passent leur temps à se rendre des services divers et à fabriquer des choses qu’ils accumulent chez eux.
Un jour, les Ying viennent avec leur petits bous de papier et déclare aux Sams qu’ils demande que soit livré le poisson promis.
Les Sams doivent donc arreter toutes leurs activités de confort et travailler de nouveau dure pour livrer le poisson.
En d’autre terme ils gagnent moins en travaillant beaucoup plus.
Les petites bous de papier ayant été réinjecté dans le circuit monétaires des Sams, ont appel ca de l’inflation.
Un beau jour les sams réalisent que cette histoire de reconnaissance de dette c’est quand même une belle connerie.
Les petits bous de papier disparaissent.
Ils décident que désormais ils échangeront librement des biens avec les Yings gagnant-gagnant, et non pas du papier contre des biens réels.
Depuis ce jour la balance commercial des Yings et des Sams est équilibré, il n’y a plus de déficit, et le commerce leurs permet de mutualiser leurs savoir et leurs inventions.
En fait pour coller à la réalité j’aurais du introduire du coté des Ying un type avec une matraque qui oblige la famille Ying à accepter ce deal avec les Sams.
Néanmoins on voit bien que le commerce ne peut qu’être équilibré à long terme, et que les déficit d’aujourd’hui finissent donc pas se payer.
PS : je suis désolé pour les fautes, j’essaye d’éditer le commentaire pour le corriger mais le fenêtre bug…
Seb38:
Bravo pour vos arguments: je suis d’accord avec vous !
La Chine qui dévalue sa devise en imprimant de l’argent leur donnerait un avantage…
Pourtant, personne ne fait ce genre de raisonnement avec Ben Bernanke…
Les premières victimes des politiques inflationnistes chinoises ce sont les Chinois, pas nous.
Pour le moment en effet ce mécanisme revient à faire travailler les chinois de force pour les pays dont la balance commercial est déficitaire.
Les chinois fournissent en effet plus qu’ils reçoivent, ce qui via le mécanisme monétaire se traduit par de l’inflation chez eux (comme on dit l’inflation est exporté).
Les pays importateurs sont donc subventionnés par les pays exportateurs.
Comme le montre d’ailleurs mon analogie avec les sams et les yings.
Quelqu’un qui s’endette pour subvenir à ces besoins de toute évidence profite à court terme de la situation, il se paye du bon temps.
Mais à un moment donné, il faut rembourser…
En tout les cas, les déficits commerciaux sont donc indissociables du problème de l’endettement pour consommer.
Donc à long terme (l’échéance se rapprochant dangereusement) il s’agit bien d’un véritable problème.
Aucun déficit commercial ne peut exister sans cela.
Je ne comprends pas pourquoi c’est tellement évident pour tout le monde à l’échelle d’un ménage, mais dès qu’on passe à l’échelle nationale collective brusquement on change de paradigme…
Il n’y a aucun doute sur le fait que les opérations manuels gagnent à être sous traité en chine.
Mais alors il faut en retour mobiliser les ressources intellectuelles et le capital des américains pour fournir en retour des services qui compensent les achats.
Sans intervention étatique, ceci se produirait automatiquement, les déficits ne pourraient être que très temporaires.
La balance commerciale de la Suisse, de Hong Kong, de Singapour, pour prendre quelques exemples de pays franchement libéraux, sont toutes équilibrés grâce à l’exporte de services et aux revenus de l’épargne, même s’ils importent beaucoup de marchandises à bas cout.
http://www.youtube.com/watch?v=KFbPN9ktuvI