Voici comment se compare l’évolution du salaire des pauvres fonctionnaires québécois par rapport à ceux de l’ensemble de l’économie de la province:
La cerise sur le sunday: au Québec, 59,7% des retraités dans le secteur public ont moins de 60 ans. Dans le secteur privé, cette proportion n’est que de 32,1%.
Sources:
Tableau 282-0072
Bref regard sur les nouveaux retraités au Québec et ailleurs au Canada
Ahurissant…quand je pense que l’argument pour justifier leurs augmentations de salaires est toujours: « Oui mais on a pas eu assez d’augmentation les X dernières années maintenant il nous faut du rattrapage ».
J’imagine que c’est ce que monsieur Bachand appelle « être heureux comme peuple ».
Si c’est un argument en opposition aux procureurs, c’est faible en tab…
Sinon, fais abstraction du message.
1-C’est le salaire des membre de l’administration public. pas des prof, des infirmières ou des procureurs. On parle ici des grattes papiers pure jus.
2-J’ai déjà fait un billet sur le cas des procureurs et je pense avoir été clair:
http://www.antagoniste.net/2011/02/09/quand-le-gouvernement-separpille/
1 – Merci de la précision. Je présume qu’ils s’agit des sous-ministres et de la haute gestion des organismes publics.
2 – J’avais lu, je ne m’en souvenais plus. Je trouve juste complètement aberrant de lire depuis quelques jours des trucs comme « Si les procureurs étaient de bons avocats, ils seraient dans le privé » (t’essaiera d’être procureur de la Couronne dans le privé champion) ou « Ils ont juste à aller ailleurs s’ils ne sont pas contents » (c’est justement ce qu’ils sont en train de faire, et d’un plan global, il s’agit d’une très mauvaise solution… même si je ne suis personne pour critiquer un choix somme toute individuel).
Et qu’en pense notre chère Claudette? Elle affirme péremptoirement, sur les ondes de notre radio nationale, que les pauvres fonctionnaires se sont appauvris. Et elle laisse comprendre qu’au cours des 20 dernières années ils se sont fait fourrer de 30%. (défi: quelle est l’erreur fondamentale dans son raisonnement?)
Voilà.
C’est ça, l’honnêteté de nos chefs syndicaux.
(pour ceux et celles qui n’ont pas 30 minutes à perdre je recommande d’écouter particulièrement le segment de 6:30 à 10:30. Évidemment ceux et celles qui veulent vérifier si elle est citée hors contexte devront écouter l’entrevue au complet. Et ce ne serait pas du temps perdu: vous verrez alors comment elle précise tout d’abord que ses syndiqués sont loin d’être gras durs puis ensuite que les syndiqués bénéficient d’un traitement nettement supérieur à celui des non-syndiqués. Et sa façon d’expliquer le rôle de l’inflation dans la dernière convention collective vaut à elle seule l’écoute de toute l’entrevue).
Oups… désolé… « notre radio nationale » n’est pas Radio-Canada. Désolé pour la confusion.
@ Jyrki
Ne vous en déplaise, les procureurs mécontents vont déjà dans le privé, sauf deux exceptions:
1. Les férus de justice criminelle qui par principe refuse de défendre des criminels au privé.
2. Les trop incompétents ou trop peu vaillants.
La décision du gouvernement de continuer à sous-payer les procureurs aura comme conséquence de décourager un peu plus les avocats talentueux qui exercent déjà ou qui pensaient devenir procureur, car les gens de principe, aussi, refusent qu’on leur crache au visage.
Ne resteront alors de plus en plus que les trop incompétents ou trop peu vaillants.
Si l’état est incapable de mettre en prison les criminels, une fonction que même les libertariens (sauf les anarchocapitalistes) lui reconnaissent, comment s’étonner qu’il soit incapable d’offrir des hôpitaux salubres, incapable d’intéresser les enfants à l’école, incapable d’entretenir des routes, incapable de tout, sauf de corrompre, d’illusionner les naïfs, et récompenser les crapules.
Pendant la même période, mon salaire a augmenté de 31 %.
J’imagine que les chiffres inclus autant les fonctionnaires fédéraux, provinciaux et municipaux. Ceci étant dit je serais curieux de voir la différence entre ces trois « bébittes »
Merci!
Oui, mais c’est une moyenne pondérée i.e. les fonctionnaires fédéraux ne sont pas assez nombreux pour affecter la moyenne provivincial/minicipal de manière significative.
J’ai vérifié les chiffres.
Les fonfons fédéraux au Québec c’est 9,8% de tous les fonfons.