La semaine dernière, c’était le 2e anniversaire du plan de relance de Barack Obama. Ce plan a permis l’injection de 787 milliards de dollars dans l’économie américaine et a du même coup contribué à créer un déficit de 12,8% du PIB pour l’année 2009.
Le bilan ?
1 Taux de chômage U3: taux officiel
2 Taux de chômage U6: taux officiel plus les personnes découragées et celles qui travaillent à mi-temps pour des raisons économiques
Pour les illettrés économiques comme Paul Krugman, l’échec du plan de relance serait imputable au fait que le gouvernement n’a pas injecté assez d’argent dans l’économie américaine.
Quand des gens comme Paul Krugman disent qu’un plan de relance de presque 800 milliards de dollars n’a pas fonctionné parce qu’il n’était pas assez gros, on peut se demander si un stimulus keynésien adéquat est une chose qui existe uniquement dans les contes de fées.
Paul Krugman est à l’économie ce que Bernard Madoff est à la finance.
Et pendant ce temps…
Vous vous rappelez l’époque où les gauchistes disaient que les déficits de Bush allaient ruiner les États-Unis ? Où sont ces gauchistes aujourd’hui ?
Sources:
Current Employment Statistics & Current Population Survey
Paul Krugman,un des pires imbéciles du siècle.Je suis bourré de dette et je vais aller me chercher une nouvelle carte de crédit.C`est de même qui pense cet imbécile.
J’ai amené cet exemple l’autre jour sur le blog de Hétu pour souligner à quel point c’était idiot de vouloir un TGV.
« J’ai des fins de mois difficiles depuis 2 ans, le frigo est vide, je fini chaque mois en mangeant du riz blanc ou des nouilles à la sauce soya? Solution: J’vais aller m’acheter une TV Plasma Pioneer Kuro à 5,000$ pis un système de son Rotel à 10,000$, ça va me sortir de la dèche! »
Ce à quoi on m’a répondu que j’étais un idiot et un anti-progrès digne de la « Bible belt » qui devait croire que la Terre est plate, ainsi qu’un obscurantiste zombifié par la populiste Fox News
Dans les derniers jours, nos médias ont fessé fort sur les déficits de Ronald Reagan. Même Mario Roy l’a fait alors qu’il me semble un nationaliste «centre droit» à mi-chemin entre Richard Martineau et Joseph Facal.
Mais j’ai l’impression que c’est une tactique soit pour faire diversion face à des déficits d’une ampleur jamais vue (on les dissimule en parlant du bilan négatif d’un autre président), soit pour relativiser les déficits actuels, en montrant que même le pire «néolibéral» élu a tenu un discours de réformes et de réduction de l’État et des dépenses du gouvernement mais ne l’a pas mis en action.
Les déficits n’auraient donc pas tuer l’Amérique.
Afin, peut-être pas jusqu’à bientôt si ça continue…
Constatation: les actions à la bourse sont assez populaires à l’heure actuelle, fort probablement en raison (une conséquence) des taux d’intérêts fixés très très bas par les banques centrales.
Si une nouvelle crise devait éclater ailleurs (au Canada par exemple), on pourrait bien voir deux phénomènes:
– Des centaines de milliers de gens surendettés qui vont déclarer faillite;
– Des centaines de milliers d’autres, poussés vers des actions à risque élevé ou modéré puisque les obligations et les taux d’intérêt sur l’épargne offerts par le banques ne donnent plus rien, qui vont voir fondre comme neige au soleil leurs économies.
Personne ne me fera croire que Mario Roy ne sait pas que le Congrès sous Reagan était démocrate.
@Mathieu,
Il y a un troisième phénomène:
– Des gens vont vendre leurs actions en début de crise, conserver leur capital et le réinvestir au moment de la reprise.
Krugman disait la même chose à propos du Japon. On a pas assez injecté. Pourtant, il est logique que ça ne marche pas. Une récession frappe inégalement les secteurs d’activité à cause des processus de destruction créatrice. L’idée de la relance étant de subventionner toutes les entreprises sur le déclin sans distinction, ça veut dire subventionner des entreprises en déclin naturel, soit parce qu’elles sont dépassées par le progrès technique soit parce que les goûts ont changé. De cette façon, en faisant peser sur les entreprises créatrices la charge de supporter les entreprises en déclin, il ne faut pas s’étonner que le Japon n’en est pas sorti beaucoup mieux.