En ce début d’année, les médias québécois ont ajouté un nouveau mot à leur vocabulaire: libertarien ! Malheureusement, ils n’ont pas jugé bon de lire la définition…
Pour preuve, ce champion du monde qui s’est retrouvé dans Le Soleil:
Certains libertariens n’ont pas encore compris? J’irai donc plus loin : quand on a faim, qu’on travaille 12 heures par jour pour survivre, qu’il n’y a personne pour nous soigner quand on est malade ou blessé, que l’on nous menace ou que l’on nous blesse impunément, eh bien – devinez quoi? – on n’est pas une personne libre!
C’est étrange parce que si je suis libertarien c’est justement parce que je considère qu’une personne qui travaille 12 heures par jour pour survivre, qui n’a personne pour la soigner quand elle est malade, qui est menacée ou blessée impunément n’est pas libre. Je suis libertarien parce que ces conditions de vie abjectes sont le fruit de la pensée étatiste, progressiste, socialiste et gauchiste (pick your poison).
Depuis que le terme « libertarien » est devenu maintream au Québec, on peut constater une chose: la haine du libertarianisme est indirectement proportionnelle à la connaissance qu’ont les gens de cette philosophie.
Sauf quelques rares exceptions, je ne crois pas que l’on « vient au monde » libertarien, on le devient. Comme pour le vin, c’est un goût qui est acquis et non pas inné. Au début, tous les vins goûtent la même chose, mais quand on finit par s’intéresser à la chose, on perçoit les nuances et la complexité. Je pense que c’est la même chose pour le libertarianisme. Au début, on ne voit pas le sens, pour comprendre il faut s’éduquer, lire, prendre le temps de réfléchir. Ce n’est pas facile, ça demande des efforts. Être à gauche c’est exactement l’inverse; c’est facile et ça demande peu de réflexion. On se dit que nos intentions sont bonnes, fin de la discussion. Mais quand on réussit à aller au-delà des simples intentions, c’est un monde nouveau que l’on découvre.
Bastiat parlait de ce qu’on voit et de ce qu’on ne voit pas. La gauche c’est la facilité de discuter des choses que l’on voit. Être libertarien c’est faire l’effort de s’intéresser aux choses que l’on ne voit pas.
M’enfin, c’est bien de voir les médias parlés des libertariens pour la simple et bonne raison que c’est une preuve que ce mouvement politique ne peut plus être ignoré.
Performance du groupe Muse lors du dernier gala des Grammy:
Ceux qui ont le sens de l’observation ont pu voir le Gadsden flag, le symbole des libertariens !
Quel est le lien s’il te plait de la vidéo de Muse ? En effet je suis en france et aucun écrant vidéo ne s’affiche sur la page…
En même temps… Le Soleil… lol
Une feuille de chou disgracieuse en régression appelée à disparaitre à moyen terme 😉
http://s401.photobucket.com/albums/pp94/theaudiopervjr/?action=view¤t=musegrammy_Segment100-00-04-00-04-53.mp4
Pas trop de lien avec le billet, sauf la musique…
Comment féliciter un groupe montréalais qui a remporté le prix le plus prestigieux dans tout le monde de la musique?
http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/201102/16/01-4371024-arcade-fire-devra-jouer-en-francais-a-la-st-jean.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-cyberpresse_267_accueil_ECRAN1POS1
Un autre « champion du monde »:
Je crois que Duhaine lit trop les livres sur Hitler et sur les façons de celui-ci pour prendre le pouvoir. Hitler était Autrichien, il est allé à l’école autrichienne et il a prit le pouvoir en Allemagne. Cé pas beau ça !
Ou encore:
Ce que vos tites têtes tentent de nous faire avaler; c’est l’agenda politico-militariste importé de l’étranger (école autrichienne et USA) et cette droite républicaine (infiltrée par les teateux partysans.
http://gentiblogue.blogspot.com/2011/01/duhaine-en-folie-2.html
Misère, il a pêché ça loin, les liens entre le système scolaire autrichien et l’école autrichienne d’économie… Et Hitler libertarien, c*****!
Pourquoi tous ces gogos forts en simplifications débiles ne remarquent-ils jamais que les nazis étaient des socialistes?
Nazi = Nationalsozialismus = national-socialisme
Et n’est-il pas un peu inquiétant d’entendre tous ces bons Québécois se vanter candidement d’être nationalistes et socialistes?
Le plus ironique c’est que Hayek et Mises ont justement quitté l’Autriche a cause des troubles dans les années 30 et du totalitarisme ambient.
Honnêtement, ça me fait assez rire de voir quelqu’un qui a écrit des trucs sans savoir ce qu’il parle!
Bon…
Muse et politique. Le don’t tread on me est pas mal flexible chez eux! Ça ressemble plus à des gens fâchés contre tout et rien et qui voient des classes dominantes là où il n’y en a pas.

Ils sont bien meilleurs derrière leurs instruments.
mouhahaha, parlant de simplification débile, vous semblez en être un expert !
Le nazisme et le communisme reposent sur la même base idéologique:
http://www.antagoniste.net/2010/09/01/arguing-with-idiots-patrick-lagace/
http://www.antagoniste.net/2009/10/26/le-fascisme-des-progressistes/
@ManiHack
Puisque vous semblez disponible, pourriez-vous nous expliquer comment un imbécile, écrivant que Hitler est allé à l’« école autrichienne », ne remarque-t-il pas que les nazis se considéraient eux-mêmes comme des socialistes? Cet imbécile est capable de faire un lien tordu entre l’origine autrichienne de Hitler et l’école autrichienne d’économie, mais pourquoi est-il incapable de lire « National-SOCIALISME »?
Et tant qu’à y être, ManiHack, dites-nous donc pourquoi Québec Solidaire, qui intègre déjà dans ses rangs par défaut tous les communistes, n’accueille-t-il pas aussi les nazis! Après tout, tant qu’à accueillir des salops…
Je vais vous donner un indice. Québec solidaire exècre les nazis parce que le communisme et le nazisme sont des frères ennemis. Ils ont la même mère. Ils sont tous deux nés de l’idée que pour être libre, il fallait se dépouiller au profit du groupe. Pour être libre, on devait accepter un nouveau maître : l’état omniscient et omnipotent. Mais il ne peut y avoir qu’un seul maître, chacun des deux frères ne peut accepter l’existence de l’autre.
Allez ManiHack. Expliquez-nous en quoi socialisme, communisme et nazisme, avec leur dialectique propre, ne pavent pas tous la même route vers la servitude.