L’évolution du décrochage scolaire au Québec et au Canada depuis le début des années 90:
Source:
Tendances du taux de décrochage et des résultats sur le marché du travail des jeunes décrocheurs
L’évolution du décrochage scolaire au Québec et au Canada depuis le début des années 90:
Source:
Tendances du taux de décrochage et des résultats sur le marché du travail des jeunes décrocheurs
Terre-Neuve Woow! C’est un coup de maître! Quelqu’un connait la raison de leur performance?
Au Qc, je crois que si on pouvait trouver une façon de mieux intégrer les autochtones parmis nous, on aurait un meilleur score. Leur taux de décrochage est très très élevé. Je connais pas les chiffre, je ne sais donc pas dans quelle mesure ça nous affectes.
Pourtant nous avons et de loin le plus de prescription de ritalin au canada. Faut croire que la solution ne se trouve pas là!
Dites David, vous croyez que Lisée soulignera ce fait d’armes vendredi prochain?
Juste en passant… ces statistiques sont très différentes de celles qu’on entend souvent pour une raison bien simple: la définition n’est pas la même.
StatCan définit un décrocheur ainsi: une personne qui a entre 20 et 24 ans et qui n’est pas aux études et qui n’a pas de diplôme de niveau secondaire. Par conséquent, pour StatCan, quelqu’un qui a lâché l’école en secondaire 2 et qui reprend ses études à 22 ans au niveau de secondaire 3 n’est pas un décrocheur (il est aux études).
L’institut de la statistique du Québec définit plutôt un décrocheur ainsi: quelqu’un qui sort du système scolaire sans diplôme de secondaire 5. C’est pourquoi l’ISQ arrive à un taux de décrochage de l’ordre de 30%.
Taux de décrochage selon les régions:
http://www.stat.gouv.qc.ca/regions/profils/comp_interreg/tableaux/taux_decrochage.htm
@Apprenant
Je trouvais le 30% affolant, jusqu’à ce que je lises ceci :
« Les données par région administrative correspondent à la somme des commissions scolaires correspondantes. Par conséquent, les résultats par région administrative ne concernent que les élèves du réseau public. »
En Finlande, il y a peu de décrochage scolaire, parce que les élèves sont suivis. Les gauchistes louent le système finlandais arguant qu’il n’y a pas d’écoles privées, mais que des écoles publiques. Ils oublient de préciser que ces écoles sont parfaitement autonomes. Elles ne sont presque pas régulées. C’est tout le contraire de la France, où je vis, qui croit qu’il suffit d’injecter de l’argent pour faire fonctionner le système. Pour preuve, c’est faux. Parce que nos écoles françaises sont trop lourdement réglementées, le rendement de l’investissement est faible. Le système français à deux vitesses en est tellement mal géré que les pauvres redoublent et décrochent plus souvent que les enfants de familles aisées de sorte que pour réussir les études il faut soit être riche, soit ne pas être pauvre. Ceux qui vivent dans les ghettos ne peuvent pas étudier du fait que les élèves sont turbulents et indisciplinés. Mais bien souvent, on remarque que ces ghettos sont le fait de milieux populaires composés essentiellement d’immigrés (noirs, arabes, maghrébins etc.) plus ou moins violents. La faute sans doute à un manque d’intégration du fait de politiques d’immigration trop laxistes.
La meilleure solution pour éviter de tomber dans un système à deux vitesses serait de canaliser les efforts vers les écoles primaires, là où commence à se construire les bases, mais aussi l’échec.
Je ne crois pas qu’il y ait assez d’Autochtones au Québec pour influencer le taux.
@ Jyrki:
Excellente remarque. Cependant je crois comprendre que ce ne sont que les données par région administrative qui sont incomplètes. Je crois donc que le 25,3 % de décrochage pour l’ensemble de la province serait exact.
Je dois donc corriger mon énoncé précédent: l’ISQ arrive à un taux de décrochage de l’ordre de 25% (et non 30%).