![]() |
– |
Want fast care? Slip an MD some cash When their mother was diagnosed with pancreatic cancer, the twin sisters didn’t hesitate for a moment: They chose the surgeon they wanted and slipped him $2,000 in cash to bump their mother to the top of the waiting list. « We wanted to save our mother, » Vivian Green said. « It was cash incentive, to buy our place ahead of everyone else. » Critics say the practice is illegal and unethical, but several patients who contacted The Gazette say offering envelopes stuffed with thousands of dollars to surgeons has become a way to speed treatment in public hospitals. One high-ranking physician who works with doctors at several Montreal hospitals told The Gazette that obstetricians often accept cash offered by expectant parents to ensure their doctor attends the delivery, rather than having to depend on whichever doctor is on call. « I’ve learned that it’s current practice. … Everyone within these hospitals knows about it, » he said of the hush-hush payments. « It’s systemic, and it has been so for a long time now. » The prices? Minimum $2,000 to guarantee that a woman’s doctor will be there for the birth. « And it can go up to $10,000, » he added. For general surgery, the cost runs between $5,000 to $7,000 to jump the wait list into the operating room, he said. |
C’est une pratique scandaleuse, mais je vois mal en quoi le fait que le système soit public la rende pire ? Est-ce que dans un système privé, ce serait moralement plus acceptable de remettre une enveloppe d’argent liquide à son médecin pour obtenir des privilèges non couverts pas nos assurances, comme une priorité de traitement devant d’autres assurés ? Dans tous les cas, il s’agit d’un acte potentiellement criminel. La corruption n’est pas le strict apanage du système public, comme on a trop souvent tendance à le croire. Ce qui est condamnable, c’est surtout le geste du médecin, qui accepte ou demande de l’argent des patients, en sus de sa rémunération, peu importe le système dans lequel il évolue.
L’organisme Anti-Corruption Research Network a publié un remarquable état de situation en 2006 sur la question de la corruption dans les systèmes de santé partout dans le monde (incluant les USA), qui va bien au-delà des présupposés idéologiques sous-entendus par l’auteur de ce billet. Voici le lien vers le document en français.
http://www.transparency.org/publications/gcr/gcr_2006
Essayes de réflécjir.
La réponse est dans le texte.
Quand l’État rationne les services c’est normal que les gens essayent de passer devant els autres.
Les « death panel » c’est une réalité au Québec:
« La preuve révèle que, pour certaines chirurgies, les délais inhérents aux listes d’attente augmentent le risque de mortalité du patient ou d’irrémédiabilité de ses blessures. La preuve révèle également que les patients inscrits sur les listes d’attente non urgente sont souvent des personnes qui souffrent et qui ne peuvent pas profiter pleinement d’une véritable qualité de vie. Le droit à la vie et à l’intégrité de la personne est donc touché par les délais d’attente. »
http://lexisnexis.ca/ql/fr/recente/acs_detail.html?decision_id=268
Plus l’état est gros, plus il y a de corruption, c’est une relation claire, net et précise. Tu veux moins de corruption, tu sort l’état de la vie des gens.
http://www.antagoniste.net/2010/11/24/arguing-with-idiots-alec-castonguay/
Je cite ton lien:
The health sector is an attractive target for corruption because so much public money is involved. The world spends more than US $3.1 trillion on health services each year, most of it financed by governments. European members of the OECD collectively spend more than US $1 trillion per year and the United States alone spends US $1.6 trillion.2 In Latin America, around 7 per cent of GDP, or about US $136 billion, is consumed by health care annually, of which half is publicly financed. In lowerincome countries, private health spending is often greater than public health spending, although the latter is still a significant amount. The share of total government revenues spent on health care ranges from under 5 per cent in Ethiopia, Egypt, Indonesia and Pakistan to more than 15 per cent in Ireland, Germany, the United States and Costa Rica. These large flows of funds represent an attractive target for abuse.
On dit aussi qu’au USA, la majorité de la corruption est associé au programme medicare/medicaid des programmes étatiques !
C’est sûr que ça va plus vite quand moins de gens ont accès aux systèmes de santé parce qu’ils n’ont pas droit à de l’assurance privée (les sans emploi, les personnes âgées, etc.). D’ailleurs, les ressources en santé sont limitées, peu importe le système, alors que les besoins sont quant à eux illimités. Il est inévitable de faire des choix, même au privé. Le public fait des choix basés sur la dangerosité de chaque problème de santé (l’âge du patient, l’avancement de la maladie, etc.). Le secteur privé, quant à lui, base ses choix sur la solvabilité de ses clients (accès à du crédit, à des assurances, à un capital). J’imagine qu’il vaut mieux mourir chez soi sans recevoir de soins parce qu’on a pas les moyens que de mourir dans une salle d’attente de l’urgence. À la fin, on finit tous par mourir, pas vrai ?
Il y a plusieurs formes de corruption, celle du secteur public en est une. Mais elle existe aussi dans le secteur privé. Si on déplace le secteur de la santé dans la sphère privée, la corruption suivra. Tu l’écris toi-même : devant des services rationnés, les gens essaieront toujours de trouver des passe-droits. Ce sera d’autant plus tentant au sein d’une structure basée sur la notion de profits. Celui qui a une fortune n’hésitera pas une seconde à sortir une liasse de billets pour passer devant les simples assurés ordinaires. À toujours vouloir blâmer l’État pour tout, tu portes des œillères particulièrement encombrantes.
Évidemment, c’est là que se trouve le fric ! Déplace-le ailleurs, la corruption suivra. Ça aussi, c’est clair net et précis.
Aux USA ils ont un système privé et l’ensemble de la population a des meilleurs soins dans des délais plus court qu’ici.
http://www.antagoniste.net/2010/03/23/guide-dautodefense-intellectuelle/
Aux États-Unis, les compagnies d’assurance santé ont dégagé un profit moyen de 2,2% en 2008. Du côté des hôpitaux privés, le profit s’est élevé à 2,4%.
À titre indicatif, les secteurs des télécommunications et de l’internet aux États-Unis ont enregistré des profits respectifs de 20,4% et 19,4% durant la même période.
Dans les faits, les assureurs et les hôpitaux privés comptent parmi les secteurs les moins profitables de l’économie américaine. L’industrie de l’assurance-maladie se classe en 35e position alors que celle des établissements hospitaliers arrive en 34e position (sur 53).
Selon une étude du Congrès américain, les compagnies WellPoint, Assurant et UnitedHealth Group économisent annuellement en moyenne 60 millions de dollars en rejetant des réclamations d’assurance. Cette somme représente un maigre 0,88% des profits réalisés par ces trois géants de l’assurance santé aux États-Unis.
Et aux USA, les gens sans assurance ont un taux de rémission (cancer) égale ou supérieur aux gens assuré par l’État !!!
Si ton raisonnement était juste, il n’y aurait aucune relation entre la corruption et la taille de l’État.
Or, c’est faux:
http://www.antagoniste.net/2010/11/24/arguing-with-idiots-alec-castonguay/
C’est de ta part soit un mensonge, soit une opinion formulé sans que tu aies pris le temps de réfléchir. Si ton raisonnement était juste, il n’y aurait aucune relation entre la corruption et la taille de l’État.
Voir le lien donné ci-haut.
Un système privé côtoyant un système public. Tant qu’à donner des explications, donne-les au complet. Environ 50 millions d’Américains n’ont pas d’assurance santé et presque 50% des faillites personnelles sont causées par des dettes de santé. Selon cette étude, presque 44 000 décès par année peuvent être attribués à l’absence de couverture médicale.
http://pnhp.org/excessdeaths/health-insurance-and-mortality-in-US-adults.pdf
Tu cherches à prouver quoi exactement ? Que les hôpitaux font la charité en acceptant des taux de profit plus bas que d’autres secteurs ? C’est, bien au contraire, quand les taux de profit sont bas que les entreprises sont amenées à couper les coins plus ronds pour éviter les déficits. On observe le même phénomène dans tous les secteurs à faible valeur ajoutée. Je ne vois pas ce qu’on peut trouver de rassurant dans ces statistiques.
C’est ta compréhension qui est erronée. La corruption est proportionnelle au volume d’argent disponible. Si l’État n’a plus de sources de revenus, il n’attirera plus les voleurs. Ceux-ci iront ailleurs, tout simplement. Si on appliquait tes schémas dans les secteurs économiques entièrement privés et riches en capitaux (les matières premières comme le pétrole, notamment), on découvrirait sans aucun doute une corruption rampante et omniprésente. La corruption n’a absolument pas de besoin de l’État pour se développer, mais s’en accommode parfaitement.
La comédie humaine dans toute sa splendeur.
Mes pensée vont à toutes celles et ceux qui pourrissent dans des listes d’attente parce que jamais il ne leur sera venu à l’esprit de corrompre un médecin afin d’être plus vite traités. J’espère qu’ils ne sont pas trop nombreux.
Mes pensées vont aussi à toutes ces femmes (j’en connais personnellement) qui auront accouchées avec le médecin de garde ce jour là parce que JAMAIS il ne leur serait venu à l’esprit de glisser une enveloppe remplie de billets à l’obstétricien qui les aura pourtant accompagnées tout le long de leur grossesse avec grand dévouement. Et même si ça leur était venu à l’esprit, j’imagine que jamais elles n’auraient pu imaginer que le médecin aurait accepté !
Par contre, je refuse de croire que cette pratique est répandue. J’ai une trop bonne expérience auprès de médecins éthiques, tellement attentifs et dévoués envers leurs patients, tellement soucieux de bien faire leur travail et le bien tout en respectant leur code d’éthique pour croire que cette pratique de corruption soit répandue.
Pour arriver à 50 millions, tu dois inclure les immigrants illégaux.
Et le reste, voici ce qu’on peut en dire:
Que personne n’abuse de la situation parce qu’il y a compétition !
Encore un mensonge/ignorance de ta part. Encore une fois, je vais t’apprendre un truc.
Dans un régime de santé privé, les méchants assureurs capitalistes profitent du malheur des gens pour faire d’énormes bénéfices en refusant de payer pour les soins de santé de leurs clients. C’est du moins une idée reçue qui circule abondamment.
L’année dernière aux États-Unis, le régime privé a rejeté 4,0% des réclamations. Le régime public Medicare de son côté a rejeté… 6,85% des réclamations !
Dans un régime privé, une compagnie fait des profits en fournissant un service de qualité pour lequel les gens seront prêts à payer. Dans un régime public, le gouvernement fait des profits en refusant de servir les gens.
http://www.antagoniste.net/2009/10/07/death-panel/
Si ton raisonnement était juste, il n’y aurait aucune relation entre la corruption et la taille de l’État. la corruption serait toujours la même (même que selon ton raisonnement tordue, elle serait plus élevés dans les pays riches)
Or, c’est faux:
http://www.antagoniste.net/2010/11/24/arguing-with-idiots-alec-castonguay/
@ J. Voyelle:
Selon moi, comme trop de personnes bonnes et naïves (Hérétik est en bonne compagnie), vous ne connaissez pas/plus la nature humaine, vous ne comprenez pas que certaines structures –moralement corrompues, comme les structures socialistes- favorisent les abus plus que d’autres et vous vivez -par conséquent- dans un pays de « Bisounours ».
Vous et vos amis:
http://www.docteurdiscount.com/images1/Bisounours.jpg
😀
Aléa moral:
@ David
Ah oui, ces sales immigrants illégaux. On peut les envoyer se faire tuer en Irak ou en Afghanistan, les faire travailler pour des salaires de misère dans les restos et les usines, mais s’il fallait en plus couvrir leur santé…
Au fait, ils sont illégaux en raison de la législation étatique. Ça ne te pose pas de problème ? Pourquoi accepter l’existence des frontières, reliquats de l’étatisme guerrier et véritable frein aux échanges de biens et au mouvement des personnes ? Peut-être prônes-tu le libertarianisme dans un seul pays 😆
Je propose un article scientifique publié dans une revue arbitrée et tu penses me convaincre avec un vidéo produit par un militant de ta secte, aussi tendancieux que Michael Moore (mais à l’envers) ? Tu devrais t’abreuver à d’autres sources. Tu pratiques un dangereux inceste idéologique.
La souscription à une assurance privée n’est que rarement le fait d’un individu, en raison des coûts exorbitants. Ce sont les employés qui se regroupent pour s’offrir des polices d’assurances et doivent faire des choix en fonction des prix. De plus en plus, ces regroupements doivent laisser tomber des morceaux qui deviennent trop dispendieux, comme les médicaments. Et suggérer que le secteur public dégage des profits et assez cocasse, surtout venant de toi, alors que tu n’arrêtes pas d’écrire à quel point le public est un gouffre sans fond.
Tu peux arrêter de citer tes anciens billets comme démonstration. Je ne spamme pas mes anciens articles, tu n’as pas besoin de le faire. De toute façon, tu es tellement prévisible, que sans même te lire, je sais ce que tu vas écrire, alors…
@ Sabes1
Je te signale que tu vis dans le même pays que moi. Puisque tu n’es pas en prison pour refus de payer tes impôts, je suppose que tu en acceptes aussi les règles. Et si tu crois que dans un monde sans État, tout le monde se mettrait à respecter les règles et se conformer à vos principes, le naïf, c’est seulement toi.
Par contre il est écrit partout que les soins de santé aux états-unis sont plus chers par capita qu’ici, je pose la question : Pourquoi ?
et aussi, je ne crois pas que le phénomène de rareté disparaisse avec le privé parce qu’il y a un nombrel limité de chirurgiens et de médecins… ce n’est pas parce que les hopitaux deviennent privés que tout d’un coup on aura tout plein de médecins et d’infirmières prêtes à travailler… le fait est que ces jobs sont exigentes et très « time consuming » et que seul une minorité est prête à s’y investire…
Concernant la privatisation, je suis d’avis que la couverture médicale complète par le gouvernement est une bonne chose, toutefois, je suis pour la privatisation de la gestion des hopitaux. Je crois que c’est le premier geste à poser… il y a beaucoup trop de fonctionnaires dans le réseau, il faut changer le mode de gestion… tout en gardant un certain réseau de collaboration entre les institutions…
Par contre, je suis également convaincu que ce sera très difficile à faire étant donné le niveau de syndicalisation de ces milieux… que je connais because ma blonde est infirmière… et je peux vous dire qu’on tient à nos acquis dans ce milieu. Il faudra que les compagnies privées qui gèreront les hopitaux offrent de bonnes conditions pour garder des employé(e)s….
En fait je suis d’accord avec le principe, mais je vois mal comment s’articulerait la phase de transition, comment s’assurer qu’il n’y a pas de corruption dans le transfert vers le privé, pour que tout n’aille pas aux amis du parti (référer ici à l’oligarchie Russe…) pour que les meilleures ressources soient conservées pour que les plus incompétents aillent voir ailleurs, etc…
ça me semble vraiment complexe, est-ce quelqu’un a une idée de comment privatiser ou bien ça reste un principe philosophique qui est non transposable à la réalité ?
Primo, si les immigrants entrent illégalement aux USA, c’est parce qu’ils sont moins exploité dans ce pays qu’au Mexique.
Mais dis-mois, si tu penses que les illégaux devrait être couvert, alors pourquoi le Québec ne fourni pas une carte-soleil aux américains sans assurance ? Considérons pour l’occasion qu’ils sont simplement des citoyens québécois illégaux.
Dis-mois, cette solution serait viable pour le Québec ?
Encore une fois, c’est ton manque de culture politique qui parle.
S’ils sont illégaux, c’est à cause de l’État providence.
Milton Friedman l’a bien dit: oui à l’immigration libre et au frontière ouverte mais pas avant d’avoir éliminer TOTALEMENT l’État providence. Autrement, tu invites les free-loaders.
Comme si le Québec donnait une carte soleil à tout le monde qui en faisait la demande sans égard à sa citoyenneté.
Un sophisme ad hominem construit avec un sophisme ad verecundiam.
Bravo champion.
En passant, ton article ne contredit en rien le point que j’ai apporté i.e. que la majorité des gens sans assurance ont décidé de ne pas acheter d’assurance.
Encore une fois, ton ignorance crasse te fais dire n’importe quoi.
J’ai déjà fait un billet la dessus.
Au Québec, on aime bien entretenir l’illusion que les soins de santé sont gratuits. Il est bon de rappeler que les services de santé coûtent annuellement aux Québécois 23,9 milliards de dollars: l’équivalent de 3 100 dollars par personne.
L’Idaho est un état américain avec une économie de taille équivalente au Québec. En Idaho, je pourrais acheter une assurance-santé, incluant une assurance médicament, pour 840$ par année (un maximum « out of pocket » de 3 500$). Sachant que j’atteindrais rarement le maximum « out of pocket », en Idaho je pourrais, avec une assurance privée, avoir des soins de santé pour un coût moindre qu’au Québec.
Et pour ceux qui pensent que la qualité des soins de santé souffre de la présence du privé.
Si le réseau public québécois craint tant une plus grande présence du privé, c’est peut-être parce qu’il sait qu’il sera incapable de compétitionner efficacement ce dernier. Si les tenants du réseau public sont convaincus qu’ils sont capables d’offrir des soins de santé de qualité à moindre coût, alors ils n’ont pas besoin de redouter le privé car personne ne favorisera cette option.
Pourquoi les défenseurs du réseau public manquent-ils autant d’assurance, pourquoi ont-ils besoin d’un monopole ?
http://www.antagoniste.net/2008/02/25/avoir-de-lassurance/
La racaille syndicale qui dirige les infirmières se plaint constamment qu’au privée les condition sont meilleurs.
C’est simple, tu ouvres le marché à tout le monde !
Tu ne cèdes pas un monopole a une entreprise privé, tu casse le monopole étatique !
Bon sang, si tu aurais réfléchi, tu aurais pu y penser tout seul sans que j’ai besoin de t’expliquer ça.
Merci. C’est toi qui a enseigné ce comportement à la plupart des blogueurs québécois. Exemples dans ta propre intervention.
Quand le maître donne d’aussi bons exemples, il faut s’en inspirer.
C’est une autre façon de dire que l’immigration ne sera jamais libre et que les frontières ne seront jamais ouvertes, à moins que toute la communauté internationale se mettent d’accord préalablement sur les modalités du passage au libertarianisme. Et comme vous ne croyez pas aux instances supranationales, il va pleuvoir sur la planète Mars avant que la Terre ne devienne libertarienne !
Je me suis amusé à vérifier, avec mon propre cas familial, le lien que tu proposes pour ton calcul. L’assurance me revient à environ 4000$ par année (le meilleur deal proposé, qui inclut certains médicaments – pas tous – et certains actes médicaux – pas tous – et des frais fixes sont demandés en sus pour la plupart des visites médicales et ordonnances).
http://img440.imageshack.us/img440/2013/plandassurance.jpg
Le revenu familial brut moyen aux États-Unis est d’environ 40 000$, donc, l’assurance représente 10% du revenu brut de la moyenne des Américains. S’y ajoute les paiements hypothécaires, le paiement de la voiture, la scolarité – privée – des enfants, etc. Dans de telles conditions, occuper un seul emploi par parent peut s’avérer rapidement insuffisant. D’ailleurs, seulement 9% des Américains détiennent une assurance santé privée, entièrement payée de leur poche. Le travailleur décide plus souvent de participer au programme de son entreprise, qui paye sa part de la police d’assurance.
L’assurance publique américaine dépense quant à elle 2.26 trillions de $, soit 7 439$ par personne, par année. Leur système serait donc encore plus inefficace que le nôtre, alors que la gestion hospitalière est largement assumée par le secteur privé. Étrange.
Le cas du Danemark est intéressant à ce sujet. Or, nommez-moi une démocratie libérale qui a un système aussi mur-à-mur qu’au Canada.
Honnêtement, un tel système va finir par s’effondrer si des réformes ne sont pas faites rapidement.
Réplique sans contenu qui ne fait que refléter, encore une fois, ta vacuité intellectuelle.
Réplique sans contenu qui ne fait que refléter, encore une fois, ta vacuité intellectuelle.
Réflexion encore une fois complétement stupide.
Encore une fois je te conseille de réfléchir avant de faire un commentaire, il en va de ta crédibilité.
Parce que si tu avais réfléchis, tu aurais réalisé que pour se débarrasser de l’État-providence, nul besoin d’.avoir recours à la communauté internationale ou à des instances supranationales !
Es-tu sérieusement en train de dire que si le Québec veut se débarrasser de son modèle, il devrait demander la permission à l’ONU ?
C’est donc 325,55$ par mois soit 3 906 dollars par année.
Au Québec, on dépense 3 585$/habitant (ce qui n’inclus pas l’assurance médicament du gouvernement).
Et c’est sans compter que les réformes socialistes d’Obama ont fait exploser les coût des assurances.
On arrive donc au même résultat pour un service plus rapide et de meilleure qualité !
Voici ce que tu obtiens avec ton assurance aux USA:
Comparaison entre le système canadien et américain:
Et pour terminer:
Heretik = fail !
David = personne qui utilise ses commentaires pour attaquer, blesser et répéter ad nauseam que les interlocuteurs qui ne sont pas d’accord avec lui sont forcément des êtres inférieurs ou des attardés mentaux.
Avec de telles « méthodes », tes chances de convaincre des modérés avec un minimum de jugement – c’est-à-dire l’immense majorité des électeurs – approche le zéro absolu. Au fond, cette nouvelle petite passe d’escrime avec toi est réconfortante. Tu stagnes désespérément. J’aurais cru qu’avec le temps et l’expérience, tu aurais gagné en maturité et laissé tomber tes méthodes de brute épaisse, raffiné ton discours, appris que l’art de convaincre, c’est d’amener l’autre tout doucement à partager son point de vue, pas d’enfoncer un discours dans la gorge. Mais non. Aujourd’hui, je sais que tu es sans aucun doute un passif pour la cause que tu prétends défendre. Ces quelques jours à te fréquenter m’en ont fourni la preuve définitive. Si un jour le libertarianisme triomphe, ce sera malgré toi et tout ceux de ton espèce, qui prétende convaincre alors qu’ils ne font que scander comme des Ayatollahs un jour de prêche.
Merci pour ce réconfort.
Nicolas
Les cotisations à l’assurance-maladie publique allemande passent à 15.5% du revenu brut en janvier. C’est comme ça qu’elles sont calculées, pourcentage du revenu. L’employeur en assume la moitié, mais le gouvernement permet maintenant aux caisses d’assurances d’aller chercher d’autre argent auprès de leur clientèle sans passer par les employeurs. Ces « contributions supplémentaires » (Zusatzbeiträge) peuvent monter jusqu’à 80€ par mois selon la loi.
Donc, 7.25% du revenu brut + des montants supplémentaires… On est rendu dans le coin de ton régime de l’Idaho, pour un régime public payé directement à l’assureur chaque mois. Et comme le gouvernement a « unifié » la contribution de base, il a tué la relative compétition entre les assureurs publics – donc des millions d’Allemands inéligibles à l’assurance privée se font fourrer.
Si tu es blessé par les faits, ce n’est pas mon problème.
Pendant que je documentes mes commentaire avec des faits provenant de source vérifiable, tu te vautre dans les sophismes.
Tu devrais être content.
Moi je m’en fou, mon blogue n’est pas un outil pour gagner un concours de popularité.
Les Ayatollahs ont la foi, les libertarien ont la raison.
Quelques mises au point…
« La racaille syndicale qui dirige les infirmières se plaint constamment qu’au privée les conditionS sont meilleurEs. »
Effectivement, le problème c’est qu’il n’y a aucune infirmière d’agence privée qui travaille de soir ou de nuit, et aucune d’entre elles n’est en mesure de donner des soins intensifs puisqu’elles sautent continuellement d’un département à un autre et n’ont aucune stabilité (mis à part leur horaire) qui est nécessaire à l’apprentissage et au maintient des compétences requises pour donner les dits soins intensifs…
Donc, oui les conditions sont meilleures, mais aucun défi professionnel et en plus les infirmières d’agences s’intègrent rarement au groupes qu’elles fréquentent puisqu’elles en fréquentent trop… alors oui sur les conditions salariales et d’horaire c’est vraiment bien, mais pour la vie au travail c’est un gros zéro…
Et privé ou public, les quarts de soir et de nuit sont nécessaires pour le maintien des soins aux patients alors des gens doivent se taper ces shifts… d’où les problèmes d’horaires et de conditions au public qui se répercuteront inévitablement au privé…
Selon moi le plus bel avantage du passage au privé serait d’éliminer le dogme de l’ancienneté et faire passer la compétence en avant… (et c’est vrai pour le secteur de l’éducation aussi…)
« C’est simple, tu ouvres le marché à tout le monde !
Tu ne cèdes pas un monopole a une entreprise privé, tu casse le monopole étatique !
Bon sang, si tu aurais réfléchi, tu aurais pu y penser tout seul sans que j’ai besoin de t’expliquer ça. »
Je ne suis pas si cave que ça, je le sais, mais ce que je vois, c’est qu’il y a des infrastructures existantes qui appartiennent au gouvernement et que ce dernier doit s’en départir dans l’éventualité d’une privatisation… qui gère cette braderie ? Comment on procède pour éviter le graissage de patte et la corruption ?
Après, qui contrôle la qualité ? je veux bien du libre marché, mais il y a tout de même une limite de service que l’on doit maintenir, ce n’est pas n’importe qui qui peut s’improviser médecin… ni infirmière, ce sont des professions protégées par la loi (et c’est bien ainsi…) Qui contrôle ça ? le gouvernement ou le privé ? à mon avis le gouvernement, puisque c’est le peuple qui veut se protéger et le gouvernement représente le peuple…
Je veux bien qu’on ne cède pas le monopole, mais comment s’en assurer ? comment s’assurer que le collège des médecins par exemple ne prenne pas le contrôle du système de santé au Québec ?
C’est simple théoriquement, mais pour cotoyer le milieu quotidiennement, je peux t’assurer que c’est loin d’être simple, au contraire c’est archi complexe comme milieu… je n’ai pas peur du privé, mais j’ai peur de la privatisation…
L’idée de privatiser, c’est de vendre les actifs pour récupérer l’investissement, mais si on prvatise massivement, on se retrouve à inonder le marché de l’offre et on risque, collectivement, de ne pas obtenir le prix demandé et perdre nos actifs sans récupérer l’investissement donc on a un manque a gagner qui se traduit en dette… Dette qui reste totalement improductive puisqu’on a perdu l’actif….
Je crois que c’est le plus gros problème de la droite au Québec, les constats et les idées sont bons, mais on ne prend pas le temps d’éplucher la complexité des contextes pour bien expliquer les façons de faire et démontrer la faisabilité des idées au citoyens afin de les convaincre…
On prêche la simplicité, mais défaire 40 ans de politiques étatistes ce n’est pas simple et il faut démontrer qu’on le sait et expliquer comment on va faire… ON sait où on veut aller, mais l’important c’est de faire le premier pas et pour ça je nage encore en pleine noirceur et en tant qu’électeur j’aime mieux la lumière que la noirceur…
Un édito de Mario Roy étonnamment clairvoyant à ce sujet, surtout en traitant notre système de SOVIÉTIQUE!!! 😀
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/mario-roy/201012/08/01-4350503-sovietique.php