![]() |
– |
Ottawa’s BHP betrayal The Canadian government has damaged the reputation of Canada as an open economy committed to free flows of capital by rejecting BHP Billiton’s proposed US$39 billion bid for Potash Corp. In the process, it has created a major headache for BHP Billiton’s Marius Kloppers, who has massive financial firepower that politicians and regulators are preventing him from deploying. While BHP Billiton’s ambition of acquiring Potash Corp isn’t quite dead — the Canadians have given it 30 days to make further representations and offer further undertakings — the decision announced by Industry Minister Tony Clement, is going to be very difficult to reverse. That’s despite the fact that Potash Corp is majority foreign owned already, that BHP Billiton would have ultimately distributed more than US$40-billion to Potash Corp shareholders, would have spent $12-billion developing its own Jansen potash project, would have provided thousands of new jobs and would have relocated the effective head office of Potash Corp from Chicago to Saskatchewan. While Clement’s statement said the Canadian government remains committed to an open climate for investment, its actions have betrayed its words. The rejection will be interpreted as a turning point in its attitude towards foreign capital and can only encourage the protectionists. |
Je ne sais pas si j’ai manqué des bouts de cette saga, mais je ne crois pas avoir entendu un journaliste expliquer pourquoi le fédéral a le pouvoir d’intervenir dans une telle transaction. Au nom de quelle loi? A-t-il des actions dans cette compagnie?
Si mon ami qui détient une boutique de vélo décide de la vendre aux Chinois, va-t-il falloir qu’il obtienne l’autorisation d’Ottawa??? C’est à rien n’y comprendre…
S’il faut se débarrasser de ce gouvernement faussement pour le libre-échange, je lance aussi la suggestion à La Presse de se débarrasser de ces chroniqueurs économiques franchement trop nationalistes, trop corporatistes, trop protectionnistes comme Sophie Cousineau.
Quand on est pour le libre-échange et la liberté en général, depuis quand ça prend une autorité pour autoriser ses citoyens ou ses entreprises à agir comme bon ils le veulent, sans que ça nuise à personne dans sa liberté ?
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/sophie-cousineau/201011/04/01-4339151-vente-de-potash-noui-ou-non.php
Sophie Cousineau…
Une autre illetré économique qui affirme n’importe quoi sans prendre le temps de vérifier la véracité de ses information.
Dans le passé, j’ai déjà détruit les arguments qu’elle fait valoir:
http://www.antagoniste.net/2010/08/19/arguing-with-idiots-sophie-cousineau/
BHP Billiton veut acheter PotashCorp. Résultat: encore une fois, les chantres du « xénophobisme économique » se mettent à nous casser les oreilles avec leur « maître chez nous ». On essaye de nous faire croire que la libéralisation des marchés affaiblit la position économique du Canada et que par conséquent le gouvernement devrait envisager de bloquer la transaction.
De cette possible acquisition de PotashCorp par BHP Billiton, Sophie Cousineau Cousineau dit:
Ce qu’elle ne dit pas, c’est que le Canada est aussi très actif à l’étranger:
Si les étrangers sont effectivement très actifs au Canada, Sophie Cousineau omet de dire que le Canada est aussi très actif à l’étranger. Depuis 1997, le bilan des investissements internationaux du Canada est positif. Si le Canada décide d’adopter des mesures xénophobes en interdisant aux étrangers de faire affaire ici, les entreprises canadiennes risquent d’être les grandes perdantes, car des mesures de rétorsion pourraient leur fermer les portes de marchés internationaux très lucratifs.
Mais sans égard au bilan, il faut toujours garder en tête que PotashCorp est l’unique propriété de ses actionnaires, par conséquent le gouvernement n’a pas le droit d’interdire à ceux-ci de vendre leur possession légitime. Comment réagiriez-vous si un jour le gouvernement, pour des motifs arbitraires, débarquait chez vous pour vous interdire de vendre votre maison ou votre voiture ?
De plus, en quoi est-ce si grave que des entreprises étrangères exploitent nos ressources ? Que la potasse soit extraite par une entreprise canadienne ou russe, je ne voie pas ce que ça change, dans les 2 cas c’est le même minerai qui sera extrait pour ensuite être vendu aux mêmes clients. Les étrangers qui achètent nos compagnies veulent les développer et les rendent profitables. Ce qui fait profiter ces entreprises fait aussi profiter l’économie canadienne. C’est aussi simple que ça.
Mais selon Sophie Cousineau, les méchants étrangers risquent de déménager le siège social:
Globalement, entre 1999 et 2005, l’augmentation de l’emploi dans les sièges sociaux au Canada a été associée aux sièges sociaux sous contrôle étranger:
Parmi les 164 sièges sociaux auparavant sous contrôle canadien qui sont passés sous contrôle étranger entre 1999 et 2005, seulement 21% (34) ont été fermés, ce qui a entraîné la perte de 1 709 emplois. Par contre, 38 sièges sociaux ont été ouverts suite à la prise de contrôle par des intérêts étrangers d’entreprises canadiennes, ce qui s’est traduit par la création de 2 346 emplois. Bref, par suite de la prise de contrôle par des intérêts étrangers d’entreprises qui étaient sous contrôle canadien, il y a eu plus de sièges sociaux créés que de sièges sociaux fermés, et le nombre d’emplois créés a dépassé le nombre d’emplois perdus.
Quand on crée de nouveaux jobs dans des sièges sociaux, ce n’est sûrement pas parce qu’on désire éloigner le centre de prise de décision !
De plus, il est tout aussi ridicule d’affirmer que la prise de contrôle par des intérêts étrangers va éloigner l’entreprise des institutions culturelles régionales. En
19972007, Alcan a été achetée par Rio Tinto, une corporation britano-australienne. Malgré tout, le siège social d’Alcan est resté à Montréal et l’entreprise est restée très impliquée dans la communauté: Rio Tinto Alcan a renouvelé sa commandite du Festival de Jazz de Montréal jusqu’en 2015 et les nouveaux actionnaires sont devenus le commanditaire en titre du service de location de vélos BIXI.Je conclus en paraphrasant un sketch de l’humoriste français Fernand Raynaud:
Un jour, l'étranger a quitté le village avec sa femme et ses enfants.
Et depuis ce jour, on ne mange plus de pain…
Il était boulanger !
Sources:

Tableau 376-0038 / L’emploi dans les sièges sociaux au Canada, de 1999 à 2005
Minute madame! Quand les actionnaires de Potash vendent à des étrangers, ce n’est pas le PAYS qui vend mais eux!
À la limite, le « pays qui vend » ne s’applique qu’aux cas de privatisations d’entreprises d’État. Par exemple, la Treuhandanstalt qui a liquidé les entreprises de l’Allemagne de l’Est dans les années 1990. http://en.wikipedia.org/wiki/Treuhand
Fort heureusement que nous avons Pascal Salin pour ces imbéciles!