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Le journaliste, linguiste, satiriste, critique social et libre penseur H. L. Mencken (1880-1956), considéré par plusieurs comme l’un des écrivains américains les plus influents du XXe siècle, au sujet de l’idéologie gauchiste (page 35): « The Liberals, who pretend – and often quite honestly believe – that they are hot for liberty. They never really are. If a law were passed tomorrow taking away the property of a large group of presumably well-to-do persons – say, the bond-holders of the railroads – without compensation and even without colorable reason, they would not oppose it; they would be in favor of it. The liberty to have and to hold property is not one that they recognize. They believe only in the liberty to envy, hate and loot the man who has it. » |
Etk, je crois que le RLQ aussi n’est pas pro-liberté.
À la grande Messe du Plateau, Joanne Marcotte a parlé encore de la méchante droite étatsunienne (terme péjoratif à la limite du racisme).
Comme si tous les droitistes aux USA étaient des bigots!
De plus, elle veut qu’on finance encore plus le transport en commun.
J’en oublit sûrement d’autres de ses propos incohérents, je suis trop en CRISS!
C’était sans doute pour faire plaisir aux gens de Montréal parce que dans les faits la droite américaine est largement économique.
Et pendant ce temps en Suède s’est privatisé.
Mais encore là, j’ai l’impression que le but c’était de plaisir à la clique du Plateau.
Il faut arrêter de chercher l’appui de ce monde là. C’est ce qui a coulé l’ADQ.
Juste un petit bemol pour briser cette belle unanimite!
Minimalement il faut etre pragmatique. Si on attend le parti parfait, pronant un economie a l’autrichienne, promettant de transformer totalement l’etat dans un mandat, ben on appuyera jamais personne, rien ne se passera et la situation va continuer avec la meme dynamique: ca va continuer a empirer.
Contrairement a toi David, je ne crois pas que ce soit ca qui ait coule l’ADQ, au contraire l’adoucissement de ses position lui a permis de grandir et meme d’esperer remplacer le gouvernement. Ce qui a coule l’ADQ c’est le capharnaum de candidat pas preparer et la faiblesse de l’equipe qui a brievement ete l’opposition officielle.
Avec de petits compromis Dumont a failli prendre le pouvoir, et si cela avait ete le cas, les commission scolaire n’existerait plus, ni meme le service de garde etatique. Je suis sur que la population aurait pris gout a des nouvelles mesure et que en ce moment on serait en envisager des reformes beaucoup plus importante en education, en sante et en matiere d’energie et de ressource.
Non au lieu de ca, on se questionne sur la mafia dans la construction et sur le dilemme entre continuer a recevoir de la perequation ou forer Old Harry!
Entre deux maux, meme si ce c’est pas le remede que l’on souhaite, je choisirais bien le moindre (si on m’en donnait le choix…)
Voici comment je vois le pragmatisme.
L’état providence au Québec s’est construit pendant 60 ans.
Je suis pragmatique, on ne pourra pas défaire en 4 ans 60 ans de mensonges.
Je nuance.
Il y a une différence entre l’adoucissement des positions et avoir des positions incohérentes.
Exemple.
Je suis pour un système de santé 100% privé mais je sais qu’on ne pourra jamais y arriver directement. Donc je vais supporter toute mesure qui permet une introduction graduelle du privé dans la santé parce que es mesure nous rapproche du but à atteindre.
Mais un parti non-étatiste ne peut pas adoucir ses positions en disant: « on veut un peut de privé en santé et en contrepartie on va nationaliser l’énergie éolienne ».
En gros, c’est ce qu’a fait l’ADQ lors de la dernière élection.
@Chose:
J’ai l’impression que la politique partisane est un jeu d’image basé sur un amalgame de petites choses qui forment un tout.
Honnêtement, les médias y jouent un rôle, tout comme le fait que je considère que le problème n’a pas été d’un quelconque truc central quant à la plate-forme du parti, mais bien d’une succession de petits événements mis ensemble quant à la loi de Murphy.
L’équipe peu expérimentée n’a aucunement aidé tout comme la motion de blâme faite sur quelque chose de carrément bidon.
De ce fait, on voit aussi qu’un parti n’est aucunement durable dans le système parlementaire s’il est pas capable d’aller se chercher une bonne équipe pour certains ministères clés. Or, j’ai jamais aimé l’ADQ du fait que les gens votaient pour le chef plus qu’autre chose.
Sur ce, par contre, le «pattern» de l’ADQ en 2007 en terme de géographie électorale n’est aucunement un hasard et cela pourrait définitivement se reproduire.
À ceux qui pensent que la région de Montréal et les régions plus à l’ouest du Québec sont cependant acquises au PLQ/PQ, autant dire que cela n’est aucunement le cas!
Honnêtement, le problème c’est plutôt que l’ADQ n’a jamais été capable d’aller chercher certaines tranches de la population qui sont pourtant contre la social-démocratie et l’état-mur-à-mur. Je connais beaucoup de gens qui n’ont jamais voté ADQ, malgré qu’ils sont des gens qui sont informés et intéressés avec la politique partisane.
L’histoire de ce parti durant les années 90 et 2000 a démontré celui-ci en étant basé sur un opportunisme pur-et-dur avec une plate-forme incohérente.
Honnêtement, ce que les gens aiment, c’est la cohérence. Ils vont dire et apprécier qu’un tel politicien est cohérent malgré que ses idées sont parfois impopulaires dans certains cas. Honnêtement, Margaret Thatcher a été élue trois fois de suite avec de fortes majorités avec un tel idéal.
Je comprends mieux ce que tu voulais dire. En effet, le moins d’etat dans un domaine ne peux pas etre negociable contre plus d’etat ailleurs.
Dans les années 70/80, pendant que les Nationalistes Socialistes en faisait voir aux PIG’S (Polish,Irish,german,scottish)Canadiens et autres minorités en nationalisant et en Joualisant, les Chinois eux , carburaient au slogans ‘efficiency is life’.
Cest paraît-il le slogan le plus connu et apprécié des Chinois.
http://french.peopledaily.com.cn/31966/100603/index.html
En fait, c’est un PPP. Les villes/régions commandent un service auprès d’une entreprise privée. L’autorité locale détermine les trajets, les fréquences, puis il y a appel d’offres et une entreprise privée livre le service.
Même des villes où le transport en commun est un monopole public font cela. À Berlin, les subventions sont coupées si les horaires ne sont pas respectés, si les trains sont sales, etc.