Quel est le secret du succès des Tea Party ?
Voici une explication très intéressante de Jonathan Rauch, un reportage à voir absolument:
How Tea Party Organizes Without Leaders
By embracing radical decentralization, tea party activists intend to rewrite the rule book for political organizing.No one gives orders: In the expansive dominion of the Tea Party Patriots, which extends to thousands of local groups and literally countless activists, people just do stuff, talk to each other, imitate success, and move the movement.
« Essentially what we’re doing is crowd-sourcing, » says Meckler [Tea Party Patriots coordinator and co-founder], whose vocabulary betrays his background as a lawyer specializing in Internet law. « I use the term open-source politics. This is an open-source movement. » Every day, anyone and everyone is modifying the code. « The movement as a whole is smart. »
Perplexed journalists keep looking for the movement’s leaders, which is like asking to meet the boss of the Internet. Baffled politicians and lobbyists can’t find anyone to negotiate with. « We can be hard to work with, because we’re confusing, » Meckler acknowledges. « We’re constantly fighting against the traditional societal pressure to become a top-down organization. » So why would anyone want to form this kind of group, or network, or hive, or starfish, or lava flow, or whatever it is?
First, radical decentralization embodies and expresses tea partiers’ mistrust of overcentralized authority, which is the very problem they set out to solve. They worry that external co-option, internal corruption, and gradual calcification — the viruses they believe ruined Washington — might in time infect them. Decentralization, they say, is inherently resistant to all three diseases.
Second, the system is self-propelling and self-guiding. “People seem to know what the right thing to do is at the right time,” Dallas’s Emanuelson says. « As times change, then our focus will change, because we’re so bottom-up driven. As everyone decides there’s a different agenda, that’s where things will go. »
If a good or popular idea surfaces in Dallas, activists talk it up and other groups copy it. Bad and unpopular ideas, on the other hand, just fizzle. Better yet, the movement lives on even as people come and go. « The message is important, » Wildman says, « but people are expendable. »
Third, the network is unbelievably cheap. With only a handful of exceptions, everyone is a volunteer. Local groups bring their own resources. Coordinators provide support and communication, but they make a point of pushing most projects back down to the grassroots.
Finally, localism means that there is no waiting for someone up the chain to give a green light. Groups can act fast and capitalize on spontaneity. Equally important, the network is self-scaling. The network never outgrows the infrastructure, because each tea party is self-reliant. And the groups make it their business to seed more groups, producing sometimes dizzying growth.
Avec une telle organisation, la gauche a raison d’avoir peur… En espérant que ça va inspirer la droite québécoise.
P.-S.: Notez qu’on aurait jamais pu lire ou voir un reportage aussi intelligent sur les Tea Party dans les médias québécois. Ici les reportages se résume en une longue série d’insultes agrémentée de mensonges.
Les tea parties sont un modèle de réussite qui contribue à monter aux électeurs, au peuple qu’ils ont le pouvoir de changer les choses si ils le désirent. Ils pourraient donner toute une leçon aux Québécois désillusionner qui vont voter PQ juste pour ne pas voter libéral, même ça implique laisser le Québec foncer dans l’iceberg. Étant donné que la liberté de presse est beaucoup plus efficace là-bas avec les nombreux courants et que la liberté d’expression est garantie pas la constitution de tels mouvements sont possibles et surtout étaient prévu par les pères fondateur si le pouvoir central devenait trop puissant.
Le seul point négatif des tea parties est que étant donné qu’il est décentralisé personne n’a de contrôle sur le tout. C’est aussi son avantage en ce moment, car tout va bien, c’est paisible, constructif, rassembleur mais si il fallait malheureusement que ça dégénère les conséquences seraient catastrophiques.
Par exemple pendant l’inquisition ce n’était pas l’église qui brûlait les gens, généralement l’église collait un procès au gens « hérétiques », qui eux n’avait qu’à réciter des formules magiques de la bible, demander la rédemption faire ce que le Vatican ordonne et se tenir tranquille puis tout allait bien. La très très grosse majorité du temps c’était seulement les esprits trop têtus qui refusait de coopérer. Le problème c’était justement LE PEUPLE qui essayait d’être plus catholique de le pape et là on avait des seigneurs, des foules qui se livraient à des atrocités de façon décentralisée.
Même les nazis avaient un système semblable ou chacun faisait sa contribution, son travail. On pouvoir dénoncer un juif qui se cachait comme tout non citoyen, l’arrêter, comme tout policier, le reconduire par train, comme tout conducteur de locomotive, construire des installations de détention car on est constructeur, fabrique du zyklon B, bref… chacun ne faisait que son travail, c’était des gens de la population, par contre il y avait le parti national-socialiste et les plus brainwashés en haut de la hiérarchie qui s’occupaient des échelons finaux les plus évident. Au fond les gens ne savaient même pas qu’ils faisaient un génocide, personne ne voyait la situation dans son ensemble, sauf les dirigeants.
Actuellement le monde balance vers la droite, c’est une bonne chose car cela va rétablir l’équilibre et faire un bon ménage. Il faut juste que ça se fasse dans l’ordre, de façon civilisée. Les Tea partis nous montrent actuellement que c’est très possible et j’espère qu’ils vont remettre l’Amérique sur la bonne voie.
Ce que tu dis ne fais aucun sens.
Tu lances n’importe quoi sur un mur et tu espères que quelque chose va coller…
L’inquisition ou le nazisme a uniquement été rendu possible par une centralisation absolue du pouvoir et de l’autorité.
L’inquisition a fait des victimes, oui mais la majorité des victimes n’ont même pas été faite sous les ordres du vatican et les archives récemment rendues publique le prouvent. L’inquisition est d’ailleurs souvent utiliser par la gauche pour stigmatiser l’église catholique. D’ailleurs avec les « sorcières » qui ont brûlé à Salem, elle était où autorité centrale? La majorité du temps c’est l’autorité centrale qui commet les atrocités mais parfois ça peut aussi être un mouvement décentralisé.
Le nazisme est né d’un mécontentement, de l’écoeurantique d’une population qui étaient opprimée, humiliée. Si la population n’avait pas embarqué hitler n’aurait pas été loin, comme a son premier putsch. Les gens avaient perdus confiances aux partis, aux gouvernements, il voulaient du changement et ils en ont eut, mais pas pour le mieux.
Ils font de l’excellent travail aux tea parties pour sortir les individus désaxés, racistes ou carrément illuminés et donne l’image d’un beau mouvement de gens civilisés (sauf dans les médias de gauche), il faut que ça continue comme ça. Il faut apprendre de l’histoire pour ne pas répéter les erreurs du passé.
Belle trouvaille David:
« How Tea Party orgnaizes wiyhout leaders »
Ou
« Comment le Tea Party s’organise sans chefs »
C’est une organisation « protoplasmique »
😉
Beaucoup de régimes totalitaires étaient basées sur le culte d’un leader.
Dur de trouver un leader charismatique au Tea Party…
J’ai pas mal plus peur d’un futur cheuf charismatique du Qc à la Labeaume ou Stéphane Gendron que le Tea Party 😉
Le Québec pourrait facilement basculer dans le totalitarisme une fois séparé…
Donc DeadlyPredator, les Tea Party pourraient devenir les prochains nazis…
N’importe quoi…
Je trouve que DeadlyPredator exagèe un peu certains faits historiques… mais a quand même raison… après tout, nous ne sommes que des humains très imparfaits…
Il dit:
« Il faut apprendre de l’histoire pour ne pas répéter les erreurs du passé. »
Ouais, 1 000 000 de X d’accord.
Il faut donc suivre les PRINCIPES MORAUX de la constitution américaine.
Et justement, pour redevenir un pays ‘décentralisé’, il ne faut pas de « el lider » tout puissant… pour nous ‘guider ».
That is probably the most accurate analysis of the Tea Party.
Tightly coupled, yet loosely cohesive.
It’s in our Constitution: We The People….
Je m’attendais à un vomi de mensonge, mais c’est tout de même véridique ce qui est écrit dans l’article.
http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/201009/15/01-4316022-dix-questions-sur-le-tea-party.php
Vous dites que DeadlyPredator a tort mais vous ne lui dites pas pourquoi!!! David tu ne semble même pas trouver le problème dans ce qu’il dit? Le problème c’est que la situation qu’il décrit n’est pas un simple rassemblement populaire, c’est un lynchage. La tyranie de la majoritée. L’absence d’un état de droit qui prohibe les agressions. Dans ce contexte, la loi laissait un attroupement se livrer à un lynchage, ce qui est nécessairement une agression et c’est donc le rôle de l’état de protéger celle-ci ou punir les fautifs. La même chose se produit au sommet du G20, lorsque la police laisse les déliquants saccager. Un lynchage serait impossible dans la majorité des société occidentales.
Deadlypredator, vous avez donc démontré que des groupes de gens s’adonnaient à des comportements criminels, sans l’intervention de l’autorité en place. Vous ne pouvez pas l’associer au Tea party par contre. Au lieu de lire des livres d’histoire, je vous conseille la sociologie mais.. oubliez les auteurs qui sont trop alarmistes, les rapports sociaux humains sont un modèle de stabilité à long terme. C’est la plus belle oeuvre de l’humanité. Trouvez un auteur qui partage cette conclusion et vous aurez mieux compris le libertarianisme.
Ce qui me fais rire c’est que la majorité des libertariens et de ceux qui s’appuient sur l’école d’économie autrichienne n’ont aucune idée de la façon dont les rapports sociaux s’entretiennent, se mélangent, se construisent et se brisent. Pourtant, c’est une philosphie basée complètement sur la façon dont l’humain agit socialement. Les premier à poser les questions pertinentes du libertarianisme et à y répondre de manière raisonnée et cohérente ont dû avoir un don d’observation sociale incroyable. Ceux qui y adhèrent mais ne le comprennent pas vont souvent considérer que c’est juste complètement évident sans savoir expliquer pourquoi.
Ma conclusion sur le Tea Party:
C’est une organisation «protoplasmique», « protéiforme » et hyper décentralisée. C’est pour ça que les étatistes (de gauche ou de droite), dans les médias et les étatistes en politique, « capotent » autant.
😉
Il a tort et c’est simple à expliquer pourquoi.
Les exemple auxquels il fait référence implique tout un gouvernement/autorité suprême alors que les tes party veulent le plus petit gouvernement possible.
Qu’on pense aux japonais, allemand et italien mis dans des camps par les USA lors de la 2e guerre mondiale. Cette chose a été rendu possible uniquement parce que FDR (une ordure progressiste) avait mis en place un état tout puissant.
Ce qui me fais rire c’est que la majorité des libertariens et de ceux qui s’appuient sur l’école d’économie autrichienne n’ont aucune idée de la façon dont les rapports sociaux s’entretiennent, se mélangent, se construisent et se brisent.
L’un des principe de base de la pensée libertarienne veut que ta liberté s’arrête où celle de l’autre commence.
Tu as lu (ou tu es familier) avec le concept de « Human Action » de Mises ?
Cet œuvre majeur de l’école autrichienne aborde précisément les rapports sociaux.
Qui est le favoris pour les présidentielle de 2012 ?
Ron Paul, le « père » des Tea Party, a obtenu 41% et Obama 42% dans un récent sondage de Rasmussen !
« Election 2012: Barack Obama 42%, Ron Paul 41% »
http://www.youtube.com/watch?v=B7jyYpYgOeE
Ah, la nouvelle « insulte » à la mode ces temps-ci, c’est de dire qu’un discours cohérent, qu’une pensée cohérente, que des idées basées sur des principes solides ou sur la foutue réalité, etc, sont des positions « idéologiques »…
(cette « insulte » est surtout utilisée par des « lucides » ou des « tatoués » souverainistes)
Ce qu’il faut comprendre, c’est que ceux qui ne sont pas cohérents, ceux qui ne basent pas leurs idées sur des principes solides, etc, ne sont pas des idéologues « déconnectés », ou des « putains intellectuelles » qui manipulent tous les concepts ou les esprits pour arriver à leurs fins, mais nonnnnn… ils sont des gens « réalistes », pragmatiques et équilibrés, eux.
Quelle époque de fous !
***
En passant, je suggère à tous de lire cet excellent texte de Joanne Marcotte.
http://jomarcotte.wordpress.com/2010/09/17/le-tres-songe-jean-francois-lisee/
Je n’ai qu’une critique, par rapport à ce bout:
Quelqu’un peut est pour la liberté, mais être contre l’avortement encouragé, subventionné, etc, par l’état.
Quelqu’un peut est pour la liberté en matière de contrats signés entre adultes consentants, tout en étant contre l’idée que le mariage soit définit par des lois ou codes civils, sans être contre l’idée que une très petite minorité d’homos s’unissent juridiquement.
Vous me suivez toujours? 😉
Quelqu’un peut est pour la liberté, tout en étant contre le registre étatique, sans pour autant être pour le port d’arme en pleine ville, sans permis.
Trop nuancés comme positions?
Pour notre époque débile, j’en conviens…
***
En tout cas;
-Il faut sortir de la pensée unique simpliste.
-Il faut sortir des débats basés sur la pensée binaire simpliste (omniprésente en Occident!).
-Il faut surtout cesser de se laisser définir par des manipulateurs idéologiques qui disent que tous, à part eux bien sûr, sont des idéologues…