Is U.S. Now On Slippery Slope To Tyranny?
By THOMAS SOWELL
When Adolf Hitler was building up the Nazi movement in the 1920s, leading up to his taking power in the 1930s, he deliberately sought to activate people who did not normally pay much attention to politics.
Such people were a valuable addition to his political base, since they were particularly susceptible to Hitler’s rhetoric and had far less basis for questioning his assumptions or his conclusions.
« Useful idiots » was the term supposedly coined by V.I. Lenin to describe similarly unthinking supporters of his dictatorship in the Soviet Union.
Put differently, a democracy needs informed citizens if it is to thrive, or ultimately even survive.
In our times, American democracy is being dismantled, piece by piece, before our very eyes by the current administration in Washington, and few people seem to be concerned about it.
The president’s poll numbers are going down because increasing numbers of people disagree with particular policies of his, but the damage being done to the fundamental structure of this nation goes far beyond particular counterproductive policies.
Just where in the Constitution of the United States does it say that a president has the authority to extract vast sums of money from a private enterprise and distribute it as he sees fit to whomever he deems worthy of compensation? Nowhere.
And yet that is precisely what is happening with a $20 billion fund to be provided by BP to compensate people harmed by their oil spill in the Gulf of Mexico.
Many among the public and in the media may think that the issue is simply whether BP’s oil spill has damaged many people, who ought to be compensated.
But our government is supposed to be « a government of laws and not of men. »
If our laws and our institutions determine that BP ought to pay $20 billion — or $50 billion or $100 billion — then so be it.
But the Constitution says that private property is not to be confiscated by the government without « due process of law. »
Technically, it has not been confiscated by Barack Obama, but that is a distinction without a difference.
With vastly expanded powers of government available at the discretion of politicians and bureaucrats, private individuals and organizations can be forced into accepting the imposition of powers that were never granted to the government by the Constitution.
If you believe that the end justifies the means, then you don’t believe in constitutional government.
And, without constitutional government, freedom cannot endure. There will always be a « crisis » — which, as the president’s chief of staff has said, cannot be allowed to « go to waste » as an opportunity to expand the government’s power.
That power will of course not be confined to BP or to the particular period of crisis that gave rise to the use of that power, much less to the particular issues.
When Franklin D. Roosevelt arbitrarily took the United States off the gold standard, he cited a law passed during the First World War to prevent trading with the country’s wartime enemies. But there was no war when FDR ended the gold standard’s restrictions on the printing of money.
At about the same time, during the worldwide Great Depression, the German Reichstag passed a law « for the relief of the German people. »
That law gave Hitler dictatorial powers that were used for things going far beyond the relief of the German people — indeed, powers that ultimately brought a rain of destruction down on the German people and on others.
If the agreement with BP was an isolated event, perhaps we might hope that it would not be a precedent. But there is nothing isolated about it.
The man appointed by President Obama to dispense BP’s money as the administration sees fit, to whomever it sees fit, is only the latest in a long line of presidentially appointed « czars » controlling different parts of the economy, without even having to be confirmed by the Senate, as Cabinet members are.
Those who cannot see beyond the immediate events to the issues of arbitrary power — vs. the rule of law and the preservation of freedom — are the « useful idiots » of our time. But useful to whom?
Thomas Sowell is currently a senior fellow of the Hoover Institution at Stanford University
Si BP est d’accord pour verser le 20 milliards, où est le problème ? Vous auriez préféré qu’Obama puise l’argent à même les fonds publics pour commencer de nettoyer les dégâts ?
Moi, si j’étais BP, je n’accepterais pas qu’on se serve du nom de ma compagnie pour faire ressusciter le fantôme d’Hitler et la démonstration boiteuse Obama = Hitler. Je couperais court assez vite à ce genre d’argumentaire d’arrière-goût populiste.
J’écrirais une lettre officielle (ou quelque chose du genre) dans laquelle il serait clairement stipulé que c’est moi qui a offert les 20 milliards et et que le Gouvernement ne m’a rien extorqué. Si je donne 20 milliards, c’est que je juge que ça va de soi et qu’il en relève uniquement de mon choix personnel et judicieusement éclairé. Et qu’il n’y a pas à en discuter de midi à 14 h ni matière à faire en cela ressusciter le fantôme d’Hitler.
C’est comme quand la mafia vous fait une offre qu’on ne peut refuser…
Absolument pas.
Mais au lieu d’avoir un gouvernement qui se comporte comme la mafia, j’aurais préféré un gouvernement qui laisse le système juridique agir.
Où dans le texte on dit Obama = Hitler au juste ? Tu peux me donner la citation ?
Le problème c’est que des journalistes ont demandé à Tony Hayward si le fond de 20 milliards avait été extorqué par le gouvernement. Hayward a refusé de commenter…
Pourquoi crois-tu que la constitution existe ?
La constitution n’existe pas pour les périodes où tout va bien. C’est facile de respecter la constitution quand tout va bien.
La constitution existe pour les périodes de crise car c’est précisément durant les périodes de crise que les gouvernements abusent de leur pouvoir pour poser des gestes qui autrement n’auraient jamais été acceptable eux yeux du public.
En ce moment tout le monde en veut à BP, il y a une crise et une colère qui est parfaitement légitime. BP a merdé et ils doivent payer même si cela veut dire qu’ils devront faire faillite. D’ailleurs la perspective de voir une compagnie qui a dépensé des millions en lobbying pour imposer une « taxe verte » n’est pas sans me déplaire… Mais je m’éloigne du sujet…
Donc en ce moment, BP est dans le clan des « méchants » et Obama a utilisé cette situation pour mettre en place un précédant, une structure et un mécanisme qui viole la constitution.
Bien peu de gens vont se plaindre, car comme je l’ai déjà dit, BP est dans le clan des « méchants ». Mais le précédant, le mécanisme et la structure mis en place par Obama sera désormais disponible pour tout président qui désire passer outre la constitution. Et quand ça arrivera, personne ne pourra se plaindre parce qu’Obama l’aura déjà fait.
Voilà comment on tue une démocratie.
En profitant d’une crise pour faire accepter ce qui était auparavant inacceptable, mettre en place un précédant qui fera en sorte que les hommes deviendront plus importante que les lois.
Le titre de l’article, c’est « Is U.S. Now on Slippery Slope to Tyrrany ? » Et s’en suit la première phrase du texte dans laquelle Sowell fait référence à Hitler.
L’auteur pose une question et commence immédiatement d’y répondre en établissant un parallèle entre le régime actuel aux États-Unis à celui d’Hitler. C’est l’évidence même que Sowell établit un parallèle entre Obama et Hitler.
Qu’est-ce que tu proposes ? Qu’Obama, avec l’accord de BP, place les 20 milliards dans un compte en fidéicommis jusqu’à ce que les poursuites en dommages et intérêts contre BP soient intentées et terminées ? Cela pourrait peut-être faire en sorte de préserver l’esprit de la Constitution tout en garantissant au public que s’il paie la note pour le moment, les fonds seront bel et bien disponibles pour remboursements en temps opportuns. Mais en attendant, Obama n’aurait d’autres choix que d’utiliser l’argent des contribuables car il faut bien nettoyer les dégâts.
Mais si je comprend bien, tu n’a pu trouvé aucune citation qui dit: « Obama = Hitler ». C’est une déduction que tu as faite ?
Parce que moi je ne fais pas du tout cette déduction.
Sowell utilise l’exemple d’Hitler pour montrer jusqu’où peut mener ce genre de comportement mais NULLE PART il ne dit que les USA ont attend cet extrémité.
Je soupçonne que tu as été contaminé par un billet de Richard Hétu.
Je propose qu’Obama ne fasse rien parce que la constitution ne lui donne pas ce pouvoir d’action.
C’est à BP de payer, pas aux contribuables.
Oui. Mais il faut commencer à nettoyer tout de suite et donc à payer pour le nettoyage tout de suite. Si BP n’offre pas d’elle-même d’avancer un montant, ce qui irait à mon avis de soi, et en attendant que les poursuites soient terminées, on doit aller chercher l’argent quelque part. En en attendant, ce sont les contribuables qui devront épongé la dette de BP.
Sowell compare, de façon sous-entendue, Obama au Hitler des années 20 et 30.
BP a toujours tout payer et ils n’ont jamais laisser entendre qu’ils le paieraient pas pour le nettoyage.
Pas du tout.
Sowell utilise l’exemple d’Hitler pour montrer jusqu’où peut mener ce genre de comportement mais NULLE PART il ne dit que les USA ont attend cet extrémité.
C’est toi qui a écrit ça plus tôt :
Pourquoi n’a-t-il pas plutôt répondu que le gouvernement n’extorquait rien et que BP était pleinement volontaire pour payer tout ce que ça allait coûter ?
Je crois qu’on interprète ça tout à fait différemment, ici. Connaissant ta façon d’argumenter, je sais que tu n’es pas de mauvaise foi et que tu crois vraiment ce que tu écris. N’empêche. Pour moi c’est évident que Sowell compare Obama au Hitler des années 1920 et 1930. La comparaison est peut-être subtile mais en ce qui me concerne, elle est là.
Tu mélange 2 choses.
Le « escrow fund » c’est complétement différent du nettoyage.
Tu admets toi-même qu’il n’y a pas de citation mais que tu fais une supposition.
Et toi, malgré ce qui est écrit, tu supposes que Sowell ne fait aucun lien entre Obama et Hitler.
Pourtant, c’est clairement écrit :
Pour moi c’est évident que Sowell compare Obama au Hitler des années 1920 et 1930.
Donne moi la citation où Sowell dit Obama = Hiter…
Sowell ne fait qu’expliquer ou peut mener un gouvernement qui ne respecte pas ses lois. Nul part il affirme que l’on a atteint le point aux Obama = Hitler.
À moins que selon toi on ait déjà franchi cette frontière.
Exactement. « Un gouvernement » étant en l’occurrence celui d’Obama.
Et pour illustrer son propos, Sowell donne l’exemple d’Hitler dans les années 20 et 30.
Delà on peut déduire que l’auteur compare Obama à Hitler.
Tu a oublié un point crucial dans ma réponse:
« Sowell ne fait qu’expliquer où peut mener un gouvernement qui ne respecte pas ses lois. »
Je comprends. Toi, tu interprètes que ce que dis Sowell, c’est que le Gouvernement Obama porte le germe « Hitler » en lui. Obama pourrait mener à Hitler. Et tu es d’accord avec ça ?
Moi, je comprends que Sowell dit que le germe a déjà éclos et qu’il compare Obama au Hitler des années 20-30. Ce avec quoi je suis en désaccord.
Absolument.
Vraiment intéressant comme discussion!!!
Pour clore le débat:
http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/08/le-nazisme-explique-un-nul-appele.html
C’est pourtant simple a comprendre. Hitler a manipulé les lois pour parvenir a ses fins. Obama fait la même chose. Ce qui est avancé ici n’a rien a voir avec les meurtres nazis mais plutôt avec les méthodes utilisées pour atteindre des objectifs politiques non-avoués.
Pour ce qui est du 20 milliards de B.P. cet argent sera distribué par un processus politique contrôlé strictement par la Maison Blanche. Ça promet. C’est incroyable… 20 milliards au président pour distribuer ses largesses. Ça pourrait aider un tantinet pour la prochaine campagne présidentielle… n’est-ce pas? Mais je crois que Obama est kaput pour un deuxième terme.
Une comparaison avec Hitler n’est jamais innocente et son utilisation devrait toujours être fait avec prudence parce qu’il est presque impossible d’utiliser son nom sans évoquer ses crimes.
David mange le matin, tout comme Hitler le fesait. 😉
… et il était charmant avec les femmes… comme moi. Contrairement a certains, je peux faire la part des choses.
Sophisme.
Ici on ne compare pas des banalités de la vie mais la tendance d’un président à cracher sur la constitution.
Je partage cet avis. Et puis, ce n’est pas Obama qui a écrit Mein Kampf, n’est-ce pas. Les rêves de mon père et L’audace d’espérer, disons que c’est pas dans le même registre de littérature et « d’objectifs de vie ».
Je veux bien croire que « Hitler ne respectait pas les lois » (quel grotesque euphémisme !) mais utiliser cet argument pour le comparer à Obama, je trouve ça, disons, plus qu’inapproprié.