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Researchers Say They Created a ‘Synthetic Cell’ The genome pioneer J. Craig Venter has taken another step in his quest to create synthetic life, by synthesizing an entire bacterial genome and using it to take over a cell. Dr. Venter calls the result a “synthetic cell” and is presenting the research as a landmark achievement that will open the way to creating useful microbes from scratch to make products like vaccines and biofuels. At a press conference Thursday, Dr. Venter described the converted cell as “the first self-replicating species we’ve had on the planet whose parent is a computer.” Dr. Venter’s aim is to achieve total control over a bacterium’s genome, first by synthesizing its DNA in a laboratory and then by designing a new genome stripped of many natural functions and equipped with new genes that govern production of useful chemicals. The cost of the project was $40 million, most of it paid for by Synthetic Genomics, a company Dr. Venter founded. But the bacterium used by the Venter group is unsuitable for biofuel production, and Dr. Venter said he would move to different organisms. Synthetic Genomics has a contract from Exxon to generate biofuels from algae. Exxon is prepared to spend up to $600 million if all its milestones are met. Dr. Venter said he would try to build “an entire algae genome so we can vary the 50 to 60 different parameters for algae growth to make superproductive organisms.” |
Moi aussi, j’ai accroché sur la nouvelle. En biologie, on a un adage qui dit que peu importe ce que vous voulez faire, il y a un organisme dans le monde qui le fait.
Ces bactéries seraient bonnes pour la production de biocarburants, mais aussi en biorémédiation et en production de produits chimiques. L’insuline, par exemple, vient de la E. coli actuellement.
J’ai hâte de voir de quoi ça aura l’air d’ici quelques années ^^.
Ne vous laissez pas abuser. Des annonces comme celle-là dans le domaine de la génétique, où une possibilité très éloignée et hypothétique est présentée comme une percée prometteuse, il y en a eu un nombre incalculable depuis 30 ans dans ce domaine, sans jamais qu’il y ait eu le moindre succès.
Et ce Venter a un lourd passé derrière lui. Il était présent au début des années 2000 dans le projet du décodage du génome humain (Human Genome Project) qui a été présenté comme un succès mais qui n’a en fait rien amené, si ce n’est qu’on s’est aperçu que le génome est beaucoup plus compliqué qu’on le croyait. La valeur des actions des compagnies dans le domaine de la génomique avait chûté drastiquement à la fin du projet au début des années 2000. Venter en était pourtant sorti multi-millionnaire. Il tente maintenant de faire une autre passe.
En fait, c’est toujours particulier, la recherche. On ne sait jamais ce qui va être commercialisable et ce qui ne le sera pas à ce moment-là. Mais quand tu reçois une promesse de 600 millions derrière ta recherche si elle est utilisable, tu es sur la bonne voie.
Et le génome humain est un exploit en recherche. Sa praticalité n’est pas encore là, mais ce n’est pas une tare que d’avoir travaillé sur ce projet. Il ne fallait pas s’attendre à ce que cette découverte entraîne un IRR de 12% sur une période de 15 ans.
Le séquençage du génome humain est l’une des avancée scientifique les plus importante de l’histoire de l’humanité (la nouvelle découverte de Venter l’est probablement encore plus).
Le séquençage du génome c’est comme si on venait d’inventer l’alphabet. Reste maintenant aux scientifiques d’utiliser cet alphabet pour écrire écrire leurs « livres ».
Ça, c’est ce que le milieu de la génomique qui désire continuer à recevoir de juteuses subventions ainsi que l’État qui a investi des milliards dans l’affaire veulent que l’on croit.
La réalité est toute autre. On ne sait même pas encore combien il y a de gènes dans une cellule. Au début des années 2000, on parlait de 100,000 à 150,000 gènes, puis ensuite 30,000 et maintenant on estime le nombre à environ 25,000. Alors, pour ce qui est de comprendre vraiment le génome, on en est encore très loin. On ne sait presque rien, sauf que c’est beaucoup plus complexe qu’on le croyait. D’ailleurs, aucune nouvelle application ou nouveau traitement n’est apparu.
La plupart des gens détectent très facilement la bullshit véhiculée dans les médias quand on parle de politique, d’économie, de culture, etc. Mais peu la voit quand il est question de science. On a tendance à mettre le milieu scientifique sur un pied d’estale et à croire les yeux fermés. Pourtant, il y autant de bullshit dans les médias à ce sujet qu’il y en a dans les autres domaines.
Le séquençage du génome humain par le groupe de Venter a été entièrement privé, il a même battu le groupe qui était financé par le gouvernement (NIH).
Et devines quoi ?
Pour comprendre le génome la première étape consiste à séquencer le génome.
C’est l’étape fondamentale qui a permis à faire progresser la science de manière très tangible.
Je te donne les conclusion clé du papier de Venter publié suite au séquençage du génome:
1-Le génome humain comprend approximativement 24 000 gène.
2-1,1 à 1,4% du génome code pour des protéines.
3-Le génome humain est constitué en grande partie de séquences répétées.
Le travail de venter est utilisé tous les jours par des milliers de scientifiques.
David, j’apprécie beaucoup ton blogue et tes commentaires. Je suis presque toujours d’accord avec toi. Je ne veux pas faire un dialogue de sourds. Je t’indique juste qu’il faut avoir un sens critique aussi poussé lorsqu’il est question de science que pour les autres domaines. La bullshit du Global Warming existe aussi dans d’autres dossiers scientifiques.
Il n’y a jamais eu de succès dans le domaine de la thérapie génétique depuis le début il y a trente ans.
À part le problème insoluble du système immunitaire qui se défend contre les tentatives de réparation de gènes, le principal obstacle est que le génôme est infiniment plus complexe que ce que l’on croyait.
On sait maintenant qu’un gène ne produit pas qu’une seule protéine comme on l’a cru pendant longtemps, mais de dix à cinquante. La complexité est multipliée d’autant.
On se rend compte aussi que la croyance à l’effet que 98 % du génome n’a aucun rôle (on parlait même de «junk DNA») est fausse. On assumait que ce «junk» ne jouait aucun rôle parce que l’on ne savait pas ce que c’était. On ne le sait pas plus aujourd’hui mais on pense maintenant qu’il y a de l’or dans ce «junk».
Enfin, pour connaître le mystère du génome, on a réalisé qu’il ne s’agit pas simplement de découvrir un code, mais plutôt de comprendre un large éventail de règles interactives et même des phénomènes à l’intérieur de la cellule mais à l’extérieur du génôme. Le message change selon une infinité de situations.
C’est pas demain la veille, parce que l’on ne comprend presque rien.
Le séquençage du génome humain va bien au delà de la thérapie génique et de toute façon il est faut de dire qu’il n’y a pas eu d’avancé depuis 30 ans.
http://www.cancer.gov/ncicancerbulletin/050410/page2
Et c’est justement parce que c’est complexe que le séquençage est l’une des plus grandes avancées scientifiques de l’histoire de l’humanité.
Et c’est justement parce que c’est complexe que le séquençage est l’une des plus grandes avancées scientifiques de l’histoire de l’humanité.
Et c’est justement parce que c’est complexe que le séquençage est l’une des plus grandes avancées scientifiques de l’histoire de l’humanité.