Pour les pro-choix, l’accès à l’avortement ne devrait pas être contrôlé par le gouvernement puisque ce n’est pas au gouvernement de dicter aux femmes ce qu’elles doivent faire de leur corps. « Government out of my body », c’est un slogan que l’on entend souvent chez les pro-choix. C’est un argument de poids, tout à fait valable, qui ne peut être ignoré.
Mais quand on accepte le principe que l’avortement doit être légal parce que le gouvernement n’a pas le droit de dire aux citoyens comment ils doivent disposer de leur corps, alors il faut être cohérent et rejeter du même coup toutes les lois limitant l’usage qu’une personne veut faire de son corps. Par exemple, il est illogique de crier que le gouvernement ne doit pas dicter aux femmes ce qu’elles peuvent faire de leur corps dans le dossier de l’avortement tout en militant pour l’instauration d’une taxe sur la malbouffe. Si l’on considère qu’une personne est assez responsable pour décider d’avoir recours à un avortement, je pense que les citoyens sont aussi assez responsables quand vient le temps de décider s’ils veulent manger un Big Mac. D’autant plus que les considérations éthiques relatives à la consommation d’un Big Mac sont moins complexes que celles entourant l’avortement.
Ce qui nous amène à l’hypocrisie du président de la Fédération des médecins spécialistes, le Dr. Gaétan Barrette. Si ce dernier est d’accord avec le principe que le gouvernement ne doit pas dicter aux femmes comment disposer de leur corps dans le dossier de l’avortement, le même Gaétan Barrette considère que le gouvernement devrait dicter nos habitudes alimentaires.
Au Dr. Gaétan Barrette et à toute sa bande de gauchistes qui veulent m’imposer une diète je réponds: « Government out of my body ! »
Tout à fait d’accord!!!
J’avais déjà parlé de la croisade étatiste anti-malbouffe de John-James Charogne ici: http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/07/la-cubanisation-du-quebec-ou-le-nouveau.html
De toute façon, nos libertés civiles sont déjà en danger, à cause de nos tribunaux!!! Les libertés n’existent pas au Canada. Quand c’était le temps de quitter ce goulag-là, aussi!!!!
http://lequebecdedemain.blogspot.com/2010/03/la-tyrannie-qui-nous-gouverne-big.html
Le problème est que notre système de santé est 100% public. Donc, les mauvaises habitudes des gens coûtent très cher aux contribuables qu’ont pas ces mauvaises habitudes.
Pourquoi devrait-on payer pour quelqu’un qui fume comme une cheminée et qui mangent très mal à en devenir obèse ?
Puisque le système de santé va rester 100% public, il est un peu normal d’essayer de contrôler la santé des gens car elle appartient au public, pas seulement à vous.
Bien sûr, vous allez me répondre que le gouvernement ne devrait juste plus s’occuper des hôpitaux et de la santé mais la vérité est que ce n’est pas pour demain la veille.
Et que c’est bon un bon burger de temps en temps quand même ! Vive le droit à la malbouffe, perso j’apprécie d’autant plus la bonne bouffe.
Procule, tu viens exactement de décrire pourquoi un système de santé public est par essence liberticide.
On se demande maintenant pourquoi payer si cher pour les personnes en fin de vie (palliatifs). Faut les éliminer right true!
Il n’est pas difficile d’imaginer l’effet que peut avoir cet argument sur un libertarien. Cependant, il ne s’agit que d’un sophisme.
Voici le syllogisme:
Proposition majeure: La femme a tous les droits sur son corps.
Proposition mineure: L’enfant dans le ventre de sa mère fait partie du corps de la femme
Conclusion: Une femme a le droit d’amputer une partie de son corps et le gouvernement n’a pas à s’en mêler.
La proposition mineure est fausse, l’enfant dans le ventre de sa mère n’est pas un organe de la femme, il ne fait pas partie de son corps, il y loge temporairement. Dès sa conception il possède une existence distincte, temporairement dépendante, mais fondamentalement différente.
Les libertariens croient que le rôle des autorités publiques est simplement d’assurer la liberté et la protection de ceux qui composent la société. C’est donc le rôle de l’État de protéger la vie de tous les vivants !
La comparaison avec l’avortement me semble boiteuse. Une taxe n’enlève pas ta liberté de manger de la malbouffe, elle est seulement dissuasive. Les gens vont en manger encore, mais moins.
Je ne dis pas que la taxe est bonne, je dis qu’elle n’est pas comparable à la crimminalisation de l’avortement.
Pas d’accord. Si on fait le choix d’un système publique, faut assumer qu’on va payer pour ceux qui ont un mode de vie différent du nôtre. Sinon ça n’a pas de fin : on va interdire le ski, la plongée sous-marine, l’escalade, l’alcool, le chocolat…
Bravo RB,
on voit que notre compréhension de ce qu’est un foetus est très bien comprise, alors que les pro choix ne comprennent qu’une chose de manière précise: la souffrance incroyable d’une grossesse non désirée! QUe c’est MAL!!!
Disons seulement que les fumeurs et les obèses coûtent moins cher en soins de santé que les gens « normaux ».
C'est à partir de 80 ans que les soins de santé sont les plus dispendieux; comme les fumeurs et les obèses meurent avant d'atteindre cet âge, il en résulte des économies pour le réseau de santé publique.
Le gouvernement cherche-t-il vraiment à économiser en voulant nous dicter nos comportements ou désire-t-il faire de l'ingénierie sociale ?
Les régimes de santé universelle sont probablement les programmes sociaux les plus pernicieux à avoir été adoptés par les gouvernements. Dans un premier temps, ils servent à justifier le prélèvement massif d'impôts et de taxes. Dans un deuxième temps, ils donnent au gouvernement un prétexte pour régenter la vie de ses citoyens.
Source:

Lifetime Medical Costs of Obesity: Prevention No Cure for Increasing Health Expenditure
Donc mon corps appartient au gouvernement ?
@ poulou.
Sieg heil, mein Führer!!!!
Encore la calice de droite sociale!!!! En plus, c’est une idée des radios-poubelles monarcho-fédérastes fascistes de ma belle ville de Québec qui est écrite mot pour mot!!!!
Poulou n’a même pas pensé à être original dans la formulation de sa proposition. Pire, il ne connaît visiblement aucune personne qui a dû avoir recours aux soins palliatifs!!!
M.Proulx,
Mon impression est que Poulou dénonce avec sarcasme l’ultime dérapage que pourrait représenter le fait de considérer la santé des gens comme un bien public.
Un avortement c’est d’abord et avant tout un homicide.
Jean-Luc, si t’as pas compris, ma proposition est essentiellemment ironique.
Mais le seul fait de mettre en balance les coûts publics de santé versus les maladies qui affectent les gens, pour ensuite décider qui a droit à quoi en fonction des critères de jeunesse et de santé, est une aberration qui frise l’eugénisme. Le système public de santé, et 100% public dans notre cas, va malheureusement se diriger dans cette voie car il n’aura pas d’autre choix.
C’est pourquoi l’État tout-puissant va un jour pas si lointain encourager l’euthanasie « volontaire » et peut-être forcée pour éviter les coûts « prohibitifs » de santé qui affectent les personnes âgées.
Mais pour le moment, on va peut-être conseiller aux médecins de lâcher les patients à qui ils ont conseillé de cesser de fumer et qui ne s’exécutent pas dans des délais raisonnables. Même chose pour les personnes qui refusent ou ne peuvent perdre du poids. Qu’ils s’arrangent, leur dira-t-on!
De cette façon, l’État pourra prétendre que son sacro-saint système public est fonctionnel et économique.
Ah oui… pour ta dernière remarque, cher Jean-Luc: j’ai très bien connu une personne qui a dû avoir recours aux soins palliatifs. C’était mon épouse que j’ai accompagné jusqu’à son dernier souffle le 11 juillet 2006.
Quel est le coût moyen d’une assurance santé au États-Unis?
J’essaie de comprendre comment les compagnies d’assurances arrivent, quand les gens coûtent près de 400 000$ en soin de santé.
Considérant que l’essentiel du prix d’un paquet de cigarettes au Canada (et spécialement au Québec) est essentiellement une taxe (un ami récemment revenu du Costa-Rica y achetait son paquet quotidiennement pour 1,50$), et disons que sur les 9$ que coûtent généralement un paquet au Québec, il y a au moins 7$ de taxe sur cette somme, en fumant un paquet par jour pendent 30 ans, un individu comme moi « rapportera » plus de 76 000$ au gouvernement. Bien plus que ce qu’il en coûte pour soigner un cancer. Alors merde.
Exact, tout en ajoutant qu’un fumeur coute deja moins cher en soins vu qu’il meure plus jeune et plus abruptement, il soutire moins des regimes de pension ET rajoutons qu’il rapporte plus!
FUMEZ et mangez mal! ahahahahahah
S’il te plait gouvernement accepte qu’on mette du fluoride dans notre eau, de l’aluminium dans nos vaccins, de l’ammoniaque dans nos cigarette, qu’on nous vende de la bouffe de cochonnerie, c’est pour ton bien!
Le coût d’un avortement c’est d’abord et avant tout une VIE HUMAINE!!
C’est ce que je dis, le gouvernement passe des loi pour me dire ce que je dois faire de mon corps !
Le gouvernement ne se soucie pas de ton bien-être, mais de SON bien-être. Il prend les mesures qui sont bonnes pour lui. Parfois ça bénéficie aux deux, d’autres fois c’est moins clair.
TOUS LES ANTI-AVORTEMENT, VOUS ÊTES TOTALEMENT DÉCONNECTÉS DE LA RÉALITÉ ET ÇA PARAIT QUE VOUS ÊTES DES HOMMES, PARCE QUE VOUS NE SUBIREZ PAS LES CONSÉQUENCES D’UN AVORTEMENT, OU VRAIMENT TRÈS TRÈS MOINDRE!!!! (Désolé, ça fait du bien)
Pour une femme, le droit à l’avortement est essentiel. Surtout quand on est une adolescente (ce qui est mon cas) et une jeune femme qui commence dans la vie. Pourquoi? Parce qu’avoir un enfant comporte d’énormes responsabilités, et cela est encore plus vrai pour les femmes.
Aujourd’hui, si une femme veut des enfants, elle doit faire une croix sur certaines possibilités d’avancement, à moins que vous êtes fonctionnaire (exception: les médecins). Parce que, disons le nous dit, une femme coûte plus cher à un employeur: et le gouvernement québécois y contribue largement: loi pour l’équité salariale, régime d’assurance-parentale, lois anti-discrination… En plus, les enfants, ça prend du temps. Alors, dans certains domaines (le droit en particulier), les hommes rencontrent les clients importants dès le début alors qu’une femme est confinée plutôt à la recherche et à la jurisprudence (source: Jobboom), et ce, même si les femmes sont majoritaires dans le droit (51%, et 60% des étudiants en droit sont des femmes). Et, dans les cabinets du Big Four, dès qu’une femme tombe enceinte, cela est vu d’un très mauvais oeil…
Peut-être que vous dites que la propagande gogauchiste m’a influencée, mais le droit à l’avortement doit demeurer, jusqu’au 5e-6e mois de grossesse, et pour la suite, on doit prouver que:
1. L’enfant à naître est lourdement handicapé
2. La vie de la mère et/ou de l’enfant est en danger et il ne faut pas faire souffrir les deux.
@ Giga Bite:
Oui, le foetus est une vie humaine… mais parfois, c’est mieux de l’arrêter car l’humain à venir aura une qualité de vie vraiment vraiment poche.
Ferme ta gueule et prend la pilulle!
Oui c’est tellement plus facile de passer sur une table d,opération, avec un professionnel qui fait la sale job a sa place et ce GRATUITEMENT!!!
Voici pourtant des symptomes aussi importants pour celles qui se font avorter, symptomes que ÉVIDEMMENT elles n’en sont pas informées, car de manière idiote le seule et unique facteur de décision est: « Le veux-tu le bébé? »
Donc pour une adolescente qui commence dans la vie, rien de mieux qu’un avortement pour scraper les prochaines 60 années ou plus de vie
seeds72, t’abaisse vraiment le niveau de la discussion.
@ Seeds72:
Je prends la pilule. Et j’utilises le condom lorsque nécessaire. Et j’ai le meilleur argument au monde pour convaincre! (Ne peut se dire en public).
Et, STP, mets donc une source plus neutre et fiable, et non un site pro-vie
@ seeds72.
Je suis vraiment sur le bord de t’appeler Clotaire Hill (le père de Henry Hill, dans Henry pis sa gang), tellement que tu sembles vraiment avoir un problème avec les femmes!!! Ça tombe bien, lui-aussi!!!!
@ poulou.
Merci pour ces précisions!!!! Si vous aviez écrit cela dès le début, je ne vous aurais peut-être pas pris pour un fasciste, car c’est ce que laissait transparaître votre premier commentaire!!!
C’est un autre débat d’éthique qui devra bien se faire un jour!!! Est-ce qu’un grand malade qui se sait condamner à l’avance pourrait décider de mettre fin à ses jours, tout en ne sacrifiant pas sa dignité humaine???
Ça se fait en Oregon, là où le suicide assisté est légalisé, mais solidement encadré!!!! Un jour, il va bien falloir faire ce débat de société!!!
Mes condoléances pour votre épouse!!! Je sais très bien ce que c’est, car mon grand-père a eu recours aux soins palliatifs jusqu’à son décès le 5 octobre 2007 de son cancer du pancréas qui l’a habité pendant un an!!! Moi et le reste de la famille l’avons accompagné durant tout ce temps!!!
@ nopolit.
Je suis d’accord avec toi, mais je trouve que ta conception du droit à l’avortement qui «doit demeurer jusqu’au 5e-6e mois de grossesse» est pas mal «limite»!!!
Comme je l’ai écrit dans le billet «Guerre sainte», passer le premier trimestre, c’est de plus en plus difficile d’avorter et je crois que c’est là que le débat doit se faire en priorité!!!
Le docteur Henry Morgentaler refusait de pratiquer un avortement après le premier trimestre. Passer la date du premier trimestre, le droit à l’avortement devrait être solidement encadré!!!!
La femme ne peut pas avorter n’importe quand quand bon lui semble durant sa grossesse, car, après le premier trimestre, le foetus a eu le temps de se développer et de prendre la forme d’un être humain, et, surtout, à 9 mois moins un jour, on ne parle plus d’un simple foetus, mais bien d’un futur bébé qui s’apprête à naître, qui s’apprête à devenir un être humain et qui, ce faisant, s’apprête à jouir de tous les droits humains: le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit au bonheur, etc.!!!
C’est pour ça que le débat sur l’avortement est important, afin de régler une bonne fois pour toute le problème des avortements tardifs qui donne tant de munitions aux crackpots comme seeds72 et R.B.!!!!
Well je n’ai aucun probleme avec les femmes, j’ai un probleme avec plusieurs femmes sans coeur par contre.
Well, le site pro-vie amene DES FAITS! Des Stats, la Vérité!
Par contre, les sites pro-choix (ce que tu me conseille d’utiliser) CACHENT la vérité, amene le débat vers l’unique facteur « Tu le veux ou pas le bébé? », discutent de tout sauf du négatif de l’avortement.
Alors comment veux-tu un vrai débat sur l’avortement si tu refuses de parler du négatif de l’avortement?????????
Évidemment que pour toi c’est le soulagement ultime de se faire avorter, la solution miracle, solution a tous les maux d’une femme irresponsable, libertine, idiote, malchanceuse ou autre.
Surtout ne pas lui dire que l’avortement pourrait gravement nuire a sa santé mentale future pour tout le reste de sa vie!!!
Pas vrai Napoli?
@ JLP:
Je voulais donner une limite approximative. Parce que rendue au 5e mois de grossesse, ceux qui s’en sortent ont d’énormes séquelles, à moins de faire parti des miraculés (dont je fais partie, je suis née à 29 semaines de grossesse avec le développement d’un foetus de 27 semaines).
@seeds72:
Des femmes sans coeur?!? Celles qui avortent ont un coeur car elles savent qu’elle ne pourront offrir tous les soins qu’une mère doit offrir à son enfant.
Je connais les effets secondaires des avortements, cela a été déjà étudié dans mes cours.
Je suis TRÈS loin d’être libertine (tous mes amis vous le confirmeront), TRÈS loin d’être idiote (j’ai pu lire Friedman en anglais et comprendre à 99% ses propos en secondaire 3) pour la malchance… disons que j’en ai eu.
Pour des trucs qui nuisent à la santé mentale, j’en ai vécu mon lot: harcèlement durant 8 ans par les pairs à cause de mon bégaiement et que je suis bâtie comme une suédoise et ne pourra jamais être une brindille et autres trucs du genre. Ça, ça fait mal. Pourtant, mes amies sont impressionnées que malgré tout, je m’en sors bien. Alors, laissez-moi vous dire que ce n’est pas si pire que cela…
Quel grand élan de compassion, un vrai coeur de mère : « Bébé je t’éviterai de manger du pain blanc et de porter des vetements du Village des Valeurs, tu dois mourir!!! »
lol
Allez Nopoli, avoue que le seul point important est l’ÉGO de la femme et sa « petite » vie merveilleuse de celibataire qui serait changée!
On ajoute des cancers du sein avec ca??
Pour ce qui est de l’avortement tardif, selon les données du ministère il y aurait 35 cas par année au Québec, sur 30000 avortements cela représente 0.00116 % des avortements au Québec, le débat (la discussion sans fin) est vraiment sur l’avortement comme tel non les avortements tardifs.
Ce n’est pas un argument.
Le caractère éthique et légal d’un acte ne peut être défini sur la base de sa fréquence.
Dans la majorité des pays industrialisé avortement tardif est encadré par la loi. Le Canada est l’un des très rare pays sans loi pour encadrer cette pratique.
@ seeds72:
Non, je parlais plus des cas du genre que la mère donne aucun amour à son enfant, et qu’elle ne s’occupe pas de son développement.
@ David:
Je suis d’accord avec toi, le gros problème sera de fixer cette fameuse date limite sans contrôle.
Et en passant… quel est votre problème avec les femmes, seeds72? Parce qu’une attitude du genre cache soit:
1. Un endoctrinement religieux
2. Un problème personnel de votre passé
Non, mais son importance oui, or la place qu’occupe l’avortement tardif dans le débat sur l’avortement est totalement disproportionnée, il suffit de faire une loi et de fixer une limite de temps ET un coûts pour l’avortement et on verra tout le nombre d’avortement diminuer j’en suis sûr.
on verra tout de suite le nombre d’avortement diminuer
Alors qu’elle sauve la vie de cet enfant et qu’elle le donne en adoption a des parents qui recherche justement a donner un trop plein d’amour.
Je n’ai aucun probleme, j’aime les femmes mais surtout j’aime Dieu, j’aime la vie et la respecte enormement, incluant la vie humaine dans ses debuts.
@ seeds72:
Je suis d’accord que l’adoption au Québec est une excellente option. Mais le problème est qu’il est plus facile d’adopter en Chine qu’au Québec pour des parents québécois
Il y a bons ans mal ans 700 adoptions (locale et internationale) par années au Québec. Quand bien même on faciliterait l’adoption locale, je serais surpris qu’on atteigne 40 000 par années.. Alors comme solution..
http://www.quebecadoption.net
@R.B.:
« La proposition mineure est fausse, l’enfant dans le ventre de sa mère n’est pas un organe de la femme, il ne fait pas partie de son corps, il y loge temporairement. Dès sa conception il possède une existence distincte, temporairement dépendante, mais fondamentalement différente. »
Il faut appeller les choses par leur nom. Un « enfant » désigne un être humain dans sa période de développement entre la naissance et la puberté. Avant la naissance on dit foetus ou embryon selon le stade de développement. C’est une belle tentative de recourir aux émotions alors que tu tentes d’argumenter logiquement.
De toute manière c’est visé à côté du débat qui est que les individus peuvent faire ce qu’ils désirent avec leur propre corps. Tant que l’embryon ou foetus est rattaché au corps de la femme le choix ultime revient à cette dernière.
Justement ce n’est pas SON corps, mais celui d’un bébé.
C’est pourquoi on dit que c’est un meurtre l’avortement
Devrait-on aussi mettre en prison la femme qui fume durant une grossesse? Mange du fastfood? Se drogue?
Qu’est-ce que cela a a voir avec un meurtre?
Percer la tete d’Un foetus ou le broyer pour mettre fin brutalement a sa vie?
C’est très dur a accepter que tu as tort, pas vrai?
Mettre son développement en jeu devrait être tout autant illégal non?
Un avortement est un homicide.
Pas necessairement un meurtre.
C’était une question plutôt sérieuse de ma part, j’aimerais bien connaître votre opinion la dessus.
Quand est-il des comportements de la mère pouvant mettre en péril le développement ou la santé de son bébé? Devrait-ils être criminalisés?
Le problème vient qu’il est souvent très difficile de définir ce qu’est un comportement dangereux de la part de la mère.
Une femme peut impunément alimenter son enfant avec de la malbouffe ou l’exposer à un environnement nocif, par contre elle n’a pas le droit de le tuer. Pourquoi est-ce que cette logique ne s’applique pas aux enfants à naître ?
Pourquoi est-ce que la valeur de la vie débuterait avec la naissance et non avec la vie ? C’est totalement arbitraire comme raisonnement. La valeur de la vie est intrinsèque à la vie, la faire dépendre d’une cause externe est très douteux.
Le mot foetus vient du latin, il signifie enfantement, nouveau-né, enfant à naître. Il semble que le mot « enfant » soit lié avec son champ sémantique et, si tu veux bien l’admettre, avec la réalité biologique. Il s’agit d’un enfant à naître, d’un enfant en développement. Quand une femme est enceinte, on dit qu’elle porte un enfant, qu’elle attend un enfant. C’est seulement lorsqu’on veut le tuer qu’on le dépersonnalise afin de se donner bonne conscience…
Il n’y a rien d’illogique à nommer l’embryon ou le foetus un enfant; mais je comprends que tu sois malaise avec ce terme si tu es d’avis qu’on puisse l’éliminer sans vouloir le voir ou le nommer de manière à reconnaître sa dignité humaine.
En réponse à ton affirmation qu’une femme à le droit de mettre fin à sa grossesse puisqu’elle a tous les droits sur son corps, voici un extrait du dernier billet de Jacques Brassard:
C’est à débattre. On songe, à tort ou a raison, empêcher un parent de fumer dans la voiture en présence de son enfant.
Quant à l’environnement nocif de manière général, l’enfant peut se voir enlever de chez ses parents par la DPJ.
On s’entends que dans cette logique, la seule raison pourquoi il y a autant d’enfants dans des familles aussi déstructurées, c’est le manque de moyen.
Mais il y a tout de même dans ta réponse une piste de réponse à ma question.
@Louis T
Il y a tout de même une différence entre donner des soins médiocres, voire mauvais, à un enfant et le tuer, non ?
L’incohérence que tu soulèves (et que ce billet souligne) sert davantage la cause pro-vie que la cause pro-choix.
Si le gouvernement voit à la protection de notre santé et de celle de nos enfants, ne devraient-ils pas voir à la protection de la vie de tous les membres de l’humanité, qu’ils soient en développement ou en décrépitude ?
Il y a certe une différence. Mais lorsqu’on parle d’intégrité physique d’un être vivant ça englobe plus que simplement la vie.
Une mère qui donne naissance a un enfant atteint du syndrome d’alcoolisation foetal, devrait-on la poursuivre?
Si on accorde des droits au foetus, ce n’est pas uniquement celui de la vie.