Sur les ondes du 98.5, Barnard Landry a déclaré (et ce n’est pas une blague), que si les États-Unis avaient adopté la même réforme du Code du travail que le PQ a mis en place en 1977, les États-Unis auraient, tout comme le Québec, eu un taux de chômage inférieur lors de la présente récession.
D’entrée de jeu, il est plutôt ridicule d’affirmer que si le taux de chômage du Québec est resté relativement inchangé lors de la présente récession, c’est à cause de la réforme du Code du travail adopté en 1977. Mais donnons le bénéfice du doute à Bernard Landry (il en a bien besoin) et admettons qu’il a raison.
Donc, analysons l’évolution du taux de chômage aux États-Unis et au Québec depuis 1977, pour voir qu’elles ont été les formidables avantages de la réforme péquiste:
Quelle incroyable réalisation que cette réforme du Code du travail ! En échange de taux de chômage avantageux pendant quelques mois tous les 30 ans, les gens ont droit à un taux de chômage chroniquement élevé le reste du temps ! Quelle bonne affaire !
Imaginez que vous placez votre argent dans une compagnie. Durant 29 ans, votre placement obtient un rendement négatif (vous perdez de l’argent) et finalement, à la 30e année, vous êtes en mesure d’avoir un petit rendement positif. Toute personne normalement constituée considérerait que ce placement a été désastreux, mais Bernard Landry n’est pas une personne normalement constituée. Parce que pour Bernard Landry, le petit gain de la 30e année suffit à faire oublier les 29 années de pertes.
Et dire qu’on a été gouverné par ce bouffon…
Sources:
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Tableaux 279-0035 / Labor Force Statistics from the Current Population Survey
À mettre dans la même camisole de force que Jean-François Lisée.
Les deux vivent sur une planète déconnectée de la réalité.
C’est la très maigre période de réussite qui compte sur tant d’années de retard économique, de législations désastreuses et de chômage élevé en permanence.
On ne doit voir que cette pointe de l’iceberg pour être un bon Québécois nationaliste, social-démocrate et/ou corporatiste.
[…] chaleureusement un de mes lecteurs les plus fidèles, David, qui dirige le site libertarien Antagoniste.net . Dans un des magnifiques tableaux qu’il met en ligne, il démontre que l’écart de […]
Un politicien québécois qui fait la leçon aux États-Unis sur la façon dont ils auraient dû gérer leur barque pour être plus riches et plus performants… On aura tout vu!
Comme si le Québec social-démocrate que l’on a actuellement avait les moyens de donner des conseils de gestion à qui que ce soit… Je pense que même Haiti n’a pas besoin de nos conseils à ce niveau! Ils s’en sortent probablement mieux ainsi…
Wow, nos politiciens sont vraiment des idiots !!
À mettre aussi dans la meme camisole de force que notre ministre des finances qui avait affirmé que « les Québécois financent leurs programmes sociaux non pas avec la péréquation, mais avec les impôts et les taxes qu’ils paient » et que l’Alberta avait juste a faire la même chose… alors qu’on reçoit 8 milliards de péréquation principalement de l’Alberta pour nous payer nos programmes et finir l’année dans la dette jusqu’au coup.
http://www.antagoniste.net/2010/04/22/quebec-bashing/
Ce qui m’enrage, c’est que la grande majorité des Québecois vont prendre ça pour du cash.
Personne pour contre-argumenter Landry.
Le Québec, royaume de la pensée unique.
Ce qui m’enrage c’est la supposée station de droite comme CHOI qui donne un cachet comme chroniqueur à Bernard Landry et l’illettré économique René Vézina au lieu d’engager Martin Masse, le meilleur expert en économie au Québec!
Landry a tort, mais toi aussi!
La loi de 77 n’a rien a voir, si tu avais juxtapose aussi la tendance canadienne, on verrait bien que les taux de chomage canadien sont systematiquement plus eleve que ceux des EU.
Et ca je pense que c’est plus du a la fiscalite canadienne dans son ensemble plutot que d’une loi, assez stupide par ailleur, de 77
On sait que le taux de chômage américain est grandement dû à l’éclatement de la bulle immobilière et au secteur financier qui y a été entraîné.
Ce n’est pas l’État-providence américain qui a empêché la crise de se produire… bien que ce soit l’État-providence qui l’a causé.
L’argument disant que plus on est lourd, plus on est bureaucratisé, mieux on s’en sort est donc faux.
C’est même pire, plus l’État intervient pour stimuler, plus il incite à l’endettement, à la spéculation puis à la déroute financière.
(Matt en a fait un très bon article sur le Suburbain)
Si la crise financière avait débuté ici-même au Québec, pour les mêmes raisons (faibles taux d’intérêts de la Banque du Canada, hypothèques garanties par la SCHL, subventions dans la construction domiciliaire), il est probable que la SCHL n’aurait pas tenu plus longtemps que Fannie Mae et Freddy Mac.
@ Mathieu
Arguing with IDIOTS………………………
À coller sur ton refrigérateur et mettre une copie dans ta serviette…………………..
Rendements sur deux placements; l’un dans la CDP, l’autre chez TEACHERS. L’argent est déposé
en 1990 année de fondation de TEACHERS.
Voiçi les résultats sur les rendements en 2009.
dépôt initial 20 000$… chez la CDP on vous
remettra 77 200$ duquel on soustrait 20 000$
Chez TEACHERS vous auriez touché 128 600$ et on
soustrait le dépôt de 20 000$ la aussi……..
Rendement annuel composé: CDP.. 6,97%…TCH ..
9,75%…. un écart de 2,78%……………….
Rendement en dollars CDP.. 57,200$…chez TCH
108,600$… donc, de combien supérieur le pla-cement chez TEACHERS comparatiment à la CDP se
traduit-il en %?
90%…………..le gain a été supérieur de 90%
Humblement soumis,
Ignare 1er
@ Mathieu
mon 22:43
j’avais omis le p.s.
Bernie, le plus grand économiste du Québec voudrait-il nous donner le nombre d’années dont
nous aurons besoin pour combler cet écart?
Ignare 1er