Tim James est-il xénophobe ? C’est ce que plusieurs pensent aux États-Unis suite à la diffusion de cette publicité électorale:
Quand on regarde le débat sur l’immigration aux États-Unis, on réalise à quel point les nationalistes québécois sont fondamentalement extrémistes dans leurs revendications. La proposition de Tim James est bien innocente par rapport à celle de Jean-François Lisée qui, de son côté, propose de carrément retirer le droit de vote aux immigrants ne parlant pas français… Imaginer si un républicain osait proposer une telle chose…
Pour en revenir à Tim James, la job d’un gouvernement n’est pas d’imposer une langue à ses citoyens, les gens sont libres de converser dans la langue de leur choix.
Par contre, il est ridicule que le gouvernement dépense l’argent des contribuables pour qu’un examen de conduite soit disponible en 12 langues.
La solution ? L’État peut fixer les normes de l’examen de conduite et ce dernier pourrait être administré par le secteur privé. Ainsi, les entreprises pourront faire passer cet examen dans la langue de leur choix, en fonction de la demande de leur client, sans que cela coûte un seul sou au gouvernement.
Le problème David c’est qu’aux États-Unis il existe déjà cette frange d’immigrants sans droit de vote (et pas seulement sans droit de vote!). On les oublie souvent, mais les immigrants illégaux qui sont installés depuis des années aux USA ont des enfants qui sont nés sur place, qui sont donc américains, mais les parents demeurent illégaux et n’ont pas le droit de vote.
À quoi donc proposer quelque chose qui existe déjà! Il existe déjà deux classes de citoyens, ceux avec le droit de vote, et ceux qui n’en ont pas. Ils sont des millions. Souvent les plus pauvres, les moins éduqués et les latinos américain qui parlent donc une autre langue. Est-ce qu’on t’entend te scandaliser pour ça?
Qu’est-ce qui est pire? Celui qui propose l’idée de donner le de donner le droit de vote aux immigrants qui obtiennent la citoyenneté, ou ceux qui tolèrent deux classes de citoyens qui ne sont nullement égales en droits?
La différence, c’est qu’au Québec, des « immigrants » qui ne parlent ni français, ni anglais, et qui n’ont même pas véritablement résidés ici un minimum de 3 ans, réussissent assez facilement à obtenir une citoyenneté et surtout un passeport qui leur permettra de traverser facilement des frontières, ou encore d’influer induement sur la politique intérieure ou extérieure de notre pays en y votant de façon à aligner nos politiques sur les politiques de leurs pays d’origine…
Me scandaliser pourquoi au juste ? Je ne te suis pas.
Le pire, et de loin, c’est Lisée.
Lors de la covention du Tea Party au Tennesse, Tom Tancredo a fait un discours pour dire que seul les immigrants parlant anglais devait avoir le droit de vote. Il a été condamné à gauche comme à droite et les organisateurs de la convention l’on même expulsé des autres débats.
Ce qui est mainstream dans le mouvement nationaliste québécois est considéré comme extrémiste aux USA.
Aux USA ce n’est pas une question de « toléré » deux classe de citoyens. Les illégaux qui se rendent aux USA le font volontairement parce que c’est profitable pour eux.
Dans la région de Los Angeles, le bulletin de vote pour les présidentielle est disponible dans 25 langues.
Paranoïa 101…
Pourquoi les immigrants illégaux devraient-ils avoir des droits? J’avoue que c’est un peu contradictoire avec mes valeurs de frontières ouvertes, par contre à l’heure actuelle il y a des règles et ceux qui ne les respectent pas doivent simplement prendre la porte.
De toute façon, on devra m’expliquer comment on peut obtenir un permis de conduire américain sans preuve de statut d’immigration. C’est illogique!
Voyons donc! Une nationalité, ça ne s’obtient pas dans une boîte de céréales.
Un simple tampon aux aéroports pourrait régler cette histoire de temps de séjour mais, pour le reste, comment réussir l’examen écrit si on ne parle aucune des langues dans lesquelles il se passe?
Je sais qu’à New York, on donne des permis de conduire aux illégaux.
Le mère Bloomberg a aussi dit que les illégaux d’Arizona était le bienvenue dans sa ville puisque ceux-ci ont droit à des soins de santé payé par la ville.
Quand on regarde le débat sur l’immigration aux USA et au Québec, le décalage est énorme. Ce qui est à droite aux USA serait à gauche au Québec.
Ici on fait tout un plat avec une stupidité comme le niquab.
En Arizona, à cause de l’immigration illégale (qui permet aux narco-terroristes mexicains d’entrer aux USA), Phoenix est devenu la ville en dehors de l’Amérique latine avec le plus haut taux de kidnapping.
http://abcnews.go.com/Blotter/story?id=6848672&page=1
L’immigration illégale est véritablement un sujet chaud, même auprès des libertariens.
À vrai dire, j’ai rien contre l’immigration, mais je me vois pas avec les deux dimensions opposées:
-D’un côté, il existe ceux qui sont carrément utopiques, dans la mesure surtout lorsque l’immigration est souvent associé à l’état-providence.
-De l’autre côté, les nationalistes anti-immigration qui sont tant au Québec qu’en Arizona ne réalisent pas d’une certaine manière qu’il sont contradictoires. Or, il est évident que dans plusieurs régions au sud-ouest des États-Unis, c’est visiblement hispanique depuis plus de 300 ans au point que le billinguisme est visiblement un atout pour ne pas dire obligatoire pour travailler au commerce ou même au gouvernement.
Le problème vient de la maudite guerre de la drogue. Or, je sais que la prohibition n’est pas la seule solution, mais je crois que cela serait un bon début.
Je trouve justifié de faire un plat de ce comportement antisocial. Se voiler le visage et ne pas donner aux autres accès à son expression faciale est un acte ouvertement antisocial. Quand quelqu’un porte un niquab ou un masque, on ne voit que les yeux, rien d’autre, pas de sourire, pas de nez, pas de menton ou de front et moi, ça me fait peur. Même avec un effort de rationalisation, je ne peux pas me sentir à l’aise en face de quelqu’un dont je ne vois que les yeux et dont le reste du visage est dissimulé sous du tissu noir.
@J.Voyelle:
Vous avez le droit de ne pas vouloir être en présence d’une femme portant le voile ou le niqab.
Mais plus on étatise ou nationalise de situations ou de services auparavant offerts dans le privé, plus vous vous retrouverez confrontée à ce genre de situations souvent.
Tout comme la femme au niqab ou une immigrante hispano-américaine peut vouloir apprendre le français de façon personnalisée en fonction de sa langue ou de ses valeurs (avec un prof hispanique ou musulman).
Plus l’État s’étend dans un domaine, plus il force tout le monde à faire des compromis souvent liberticides, amoraux et générateurs de tensions des deux côtés.
@David:
Moi aussi, je vois pas en quoi il n’est pas possible que les cours et les examens de conduite puissent se faire avec des écoles de conduite ou dans des bureaux privés qui ne font que des examens.
Pourquoi faut-il nécessairement parler, au Québec, le français sur la route alors que les panneaux sont faits de symboles, de couleurs et que «Montréal – 50 km», tout le monde comprend, peu importe la langue d’usage à la maison.
@David et al
Paranoïa 101?
T’as jamais entendu parler des Libanais ou des Marocains qui ne mettent les pieds ici que quelques jours, qui font affaire avec des entreprises qui se spécialisent dans la « simulation d’activités », et qui au bout de 3 ans se font délivrer une nationalité canadienne…
Pour ce qui est des libanais, on se souvient aussi des 10,000 « canadiens » qu’on a du « rapatrier » du Sud-Liban (une région contrôlée par le Hizbollah) et qui pour la plupart étaient incapables de fournir une adresse au Canada…
Récemment, 500 passeports canadiens ont été livrés à un même adresse à Toronto, celle du Palestinian House…
Le Canada est un pays de cocagne pour ceux qui veullent se refaire une identité, un document intitulé « Reborn in Canada » expliquait même comment faire…
Peu m’importe qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme : se promener masqué dans l’espace public est un comportement antisocial.
Je n’ai aucune empathie pour quelqu’un qui choisi de se comporter de façon antisociale en me dissimulant ses expressions faciales – autrement que pour motif de sécurité ou médical, bien entendu -. Et non seulement je n’ai aucune empathie mais j’ai comme vous dites « le droit » d’avoir zéro tolérance pour ce genre de comportement, services publics, services pas publics.
Ah je vois, c’est pour ça que je me heurte à tant de portes closes: je viens déjà du pays le plus accueillant, les autres le seront donc automatiquement moins!
Mais bon, c’est impossible qu’il n’y ait pas assez de règles à l’heure actuelle pour empêcher ses abus. La seule chose, il faut les appliquer.
Que l’on maintienne un registre des entrées et des sorties et qu’on le recoupe avec les demandes de citoyenneté. Ainsi, les douaniers auront des questions plus pertinentes à poser que « Qu’est-ce que vous faisiez là? » et « Qu’est-ce que vous rapporter pour 500$? »
Que le gouvernement fédéral, quand il rapatrie, envoie une facture et s’arrange pour retrouver au moins une partie de la facture.
Est-ce moi, où l’idée d’accepter que les « illégaux » aient des permis de conduire est complètement absurde?
Si une personne veut être antisocial, c’est son affaire.
Comme je disais, paranoïa 101.
On ne généralise pas sur la base de faits anecdotiques.
Et la mienne aussi. Dans la mesure où cet antisocial partage le même espace social que le mien.
Ce qui est fascinant avec le niqab c’est de voir jusqu’à quel point on peut invoquer avec fermeté et éclat le principe de l’égalité hommes-femmes pour justifier l’idée de légiférer pour restreindre le port du vêtement – voire même de l’interdire – parce que celui-ci représente un symbole de répression envers les femmes. Se rend-on compte que les personnes qui seront pénalisées par l’application de mesures législatives allant dans ce sens seront essentiellement des femmes? Très égal en effet!
Bien sûr, on mentionnera d’autres raisons, notamment sur le plan de la sécurité, pour mousser l’introduction de nouvelles lois encadrant le port du niqab ou, de manière plus générale, toute pièce pouvant masquer le visage en partie ou en totalité. Toutefois, le thème de l’égalité hommes-femmes, qu’on présente comme une « valeur québécoise » (comme si ce n’était pas le cas ailleurs!) revient très souvent à l’avant-plan.
Dans les derniers mois, le fameux cas de l’expulsion à deux reprises de classes de français de Naema Ahmed, qui portait le niqab durant les cours, a défrayé la manchette dans la majorité des médias. On peut dire pour cette situation précise que, oui, le recours à des moyens ultimes pouvait sans doute être justifié : l’étudiante demandait sans cesse des accommodements qui importunaient tout le groupe et qui finissaient par trahir une certaine mauvaise foi.
Suite à ce psychodrame, comme on en a l’habitude d’avoir au Québec, avec le thème de l’obsession identitaire occupant une place prépondérante dans le discours public, la ministre de l’immigration Yolande James a mis en place une réglementation pour obliger le dévoilement du visage pour pouvoir assister à des cours offerts par le gouvernement.
Ces nouvelles dispositions ont ainsi mené par après à l’exclusion d’une autre femme portant le niqab, encore à l’intérieur d’une classe de français, dans un cas qui a été passablement tenu sous silence par les médias francophones. Cette fois-ci, la dame n’avait jamais demandé de traitement particulier, ni de la part des professeurs, ni de la part des autres étudiants. Elle avait même suscité des commentaires favorables de la part de la coordinatrice du centre où elle étudiait.
Malgré son désir d’apprendre, Aisha – c’est son nom – vît deux agents du Ministère de l’immigration du Québec faire leur apparition au centre pour lui indiquer, comme des bons fonctionnaires emmerdeurs, de se plier à la nouvelle réglementation ou de mettre fin à sa participation au cours. On devine bien la suite : elle a choisi la deuxième option.
Ce deuxième cas d’expulsion en raison du niqab dénote bien le pouvoir intrusif dans la vie des gens de la part du gouvernement et revêt un caractère franchement abusif. Au-delà des apparences étalées par son habillement particulier, la dame n’avait rien de bien différent du restant du groupe dont elle faisait partie; elle était prête à contribuer à sa manière à la société québécoise en apprenant le français. C’est plutôt difficile de qualifier son comportement comme antisocial.
Mais c’est pour permettre de bien l’identifier que l’on aurait exigé qu’elle enlevât le voile, dira-t-on? Ça aurait changé quoi? Les gens au centre semblaient manifestement bien la connaître au point même qu’elle fît bonne impression auprès des autorités de l’endroit en dépit d’une bonne partie de son visage qui était masquée.
En raison du choc culturel qu’il provoque, c’est compréhensible que bien des gens soit offusqués à la vue du niqab. Ce n’est toutefois pas parce que ce bout de vêtement déplaît à la majorité qu’il faut faire entrer en jeu l’État pour en réglementer le port. Suivant ce principe, on pourrait décider alors d’appliquer des restrictions à d’autres vêtements ou signes très apparents simplement parce qu’ils sont offensants aux yeux de plusieurs comme un anneau dans les narines, un tatouage sur le visage ou un chandail FTW; la liste pourrait être longue. Ça n’a aucun sens.
Le fait qu’une femme porte le niqab en public n’enlève absolument rien aux autres personnes qui se trouvent autour. Il n’y a rien qui permet non plus de conclure que cela porte atteinte également à l’intégrité individuelle de ces gens autant sur le plan physique que psychique. Pour ces raisons, l’État doit se garder de faire toute forme d’intervention à ce sujet.
@Psalterion:
J’aime beaucoup lire vos réflexions.
Cependant, le problème vient véritablement d’un point de vue davantage technique qu’autre chose. Malgré qu’un individu a le droit de porter n’importe quoi dans la sphère privée et semi-privée pourvu que cela ne va pas contre la sécurité d’autrui, je considère évidemment que comme tout style vestimentaire qui pourrait être controversé, je comprends qu’un employeur particulièrement dans le secteur du service à la clientèle peut dire à une personne qui porte le niqab de l’enlever tout comme pour les tatouages visibles ou piercings corporels.
Aussi, si une personne conduit ou fait du sport tout en portant le niqab est-ce que cela est considéré sécuritaire selon par exemple le code de la sécurité routière?
Certains témoins d’enfants victimes de violence et qui ne dénoncent pas ont le même raisonnement : si on dénonce, au bout du compte, ce seront les enfants qui en paieront le prix en étant placés ou « barouetter » par le système.
Pour le bien des enfants, mieux vaut laisser faire. Mieux vaut rester observateur et ne pas s’immiscer dans « le droit aux parents d’éduquer leurs enfants comme ils le veulent ». Si la violence devient vraiment trop apparente ou évidente, là, on alertera l’État, sa police et ses fonctionnaires pour qu’ils viennent se mêler de retirer les victimes de leur milieu violent. Sinon, le mot d’ordre c’est « statu quo ».
David et Psalterion,
Vous savez ce que les Libertariens on en commun avec les nationalistes/gogauchistes qu’ils dénoncent?
-Les nationalistes/gogauchistes/alter-
mondialistes veulent tellement
écoeurer les impérialistes « judéo-anglo-
saxon » qu’ils s’allient à des impérialistes
encore pire: les Islamistes!!!
-Les Libertariens/pro-américains/mondialistes
veulent tellement écoueurer les « control-
freaks » nationalistes/gogauchistes/alter-
mondialistes qu’ils s’allient à des « control- freaks » encore pire: les
Islamistes!!!
Dans le premier camp, les gogauchistes/alter-
mondialistes sont de parfaits idiots utiles des islamistes donc on en parlera pas ici. Les Nationalistes par contre sont plus logiques mais néanmoins naifs: ils disent, laissez-nous en paix avec vos idées barbares mais appliquez-les chez vous comme bon vous semble. Bombardez ces salauds de Juifs, (oups, pardon sionistes), équipez-vous d’arme atomiques (on s’en fout que vous promettez de vous en servir et qu’on sait que vous soyez assez fous pour le faire) et donnez asiles à des terroristes qui attaquent des pays occidentaux (tant que c’est pas le notre et si c’est le cas, on saura que ce sera en fait de la faute des Américains!). Comme si le »chacun chez soit et tout ira pour le mieux » s’applique à des fanatiques comme les islamistes!
Et le 2e camp, les Libertariens/pro-américains/mondialistes, disent aux islamistes: n’ayez pas le malheur de nous (nous et nos amis israëliens)écoeurer à partir de vos pays car gare à vous (Irak, Afghanistan etc…). D’autant qu’on vous permet de venir créer un état dans l’état chez nous. Allez faire du terrorisme chez les « frogs », car ce sont eux qui sont fermés à vos idées barbares (oups, pardon, votre culture)!
J’ai beau être partisan de la lutte anti-terroriste, à tout prendre, je préfère la naiveté des Nationalistes à celles des mondialistes!
Les Libertariens sont toujours en train de parler des libertés individuelles des musulmanes. Qu’est-ce que vous faites des milices de la moralité qui harcèlent les musulmanes qui ne portent pas le hijab en Europe? Des Françaises non-musulmanes forcées de porter le hijab dans des zones de non-droits?
C’est pas pour rien que ce sont des féministes
MUSULAMANES ici comme ailleurs qui demandent qu’on sévisse contre lui car elles SAVENT ELLES comment les barbus procèdent.
Les Libertariens sont si obsédés par les intrusions de l’état qu’ils sont totalement aveugles à celles des groupes de pressions religieux ou autres!
Vous me trouvez islamophobe? MEA CULPA!
L’Islam a été fondé par un pillard sanguinaire et esclavagiste. L’Islam de ben laden n’est pas une dérive de l’Islam mais il EST l’Islam!!! Et l’Islam est au moins autant une idéologie totalitaire qu’une religion donc il ne faut pas faire semblant de croire qu’elle n’est qu’une religion comme les autres quand on traite avec l’islam radical que pratique les femmes au niqab qui sont TRES CERTAINEMENT pro-al-qaida. Ce ne sera pas une grosse perte si elles ne se sentent pas bienvenues ici!
pour commencé si cette personne ne sens pas a l’aise ici elle jouit comme nous tous du droit fondamental de retourné chez elle. si nous ne pouvons nous déplacer a visage couvert pourquoi l’accepterions nous des étrangé qui prétende vouloir s’intégré en vivant caché derière ce voile. elle se prétendent libre mais nous disent que le fait de devoir l’enlevé leurs causeraient encore plus de trouble, trouble avec qui ? nous? c’est justement ce que l’on veut,les voir se fondre dans la masse. le trouble viendrait de leur époux car ce sont les seuls a qui ça peut faire quelques choses. Alors ça revient a dire quel ne sont pas libre comme elle veulent le faire croire, elle vivent sous le joug de l’autorité marital. elle ont choisi oui choisi d’acheter la paix en se soumettant point
petit ajout la dame dit le QUÉBEC CI LE QUÉBEC ÇA ce n’est pas le québec qui l’a reçu mais le CANADA
En Europe, il semble que la position de Rabat-Joie soit la voie privilégiée. À « preuve », une députée du FDP a fait une sortie en faveur d’une interdiction continentale. Avec son mantra « Privat kommt vor Staat », on ne peut certainement pas les accuser d’aller râtisser les mêmes terrains que les étatistes nationalistes…
En passant, voici une quote de nul autre que Bill Maher!!!!
@papajohn
Justement, si elle considère que c’est le Québec qui la reçoit (et ce l’est, en vertu des accords en place), bien qu’on lui donne la place qu’elle demande!
Un femme a reçu une amende en France pour cela, mais il faudrait demander au Ministre des Transports Jean-Marie De Koninck ce qu’il en pense pour le Québec.
@ Rabat Joie
Courageux et éclairé commentaire. Dans l’ensemble, je suis d’accord avec vous (sauf avec votre dernier paragraphe : je ne peux pas affirmer que « l’Islam a été fondé par un pillard sanguinaire et esclavagiste ». Ne dit-on pas souvent au contraire que l’Islam est dans son fondement une religion pacifique ?)
Cela étant dit, dans l’ensemble, je trouve votre réflexion excellente et j’abonde dans votre sens.
Excellente question, papajohn. Et excellente piste de réponse.
On ne peut bien entendu pas généraliser mais il m’apparait évident que cela pourrait effectivement déranger quelques époux fondamentalistes si des femmes décidaient d’enlever leur niqab.
Merci, Matvail, pour l’intérêt porté à mes messages. C’est réciproque.
On peut aborder le point que vous soulevez sous l’angle d’un principe fondamental dans la philosophie libertarienne, soit celui de la propriété privée.
Le problème, c’est que la notion de propriété privée ne tient pas à grand chose au Canada et le Québec, où l’on a l’habitude de désigner tout ce qui bouge comme « bien commun », ne fait pas exception à la règle.
Si on était plus respectueux à l’endroit de la propriété privée en laissant aux entités individuelles – autant les personnes physiques que morales – toute la latitude nécessaire quant à l’établissement de conditions d’accès et de comportement à l’intérieur de leur propriété, on augmenterait peut-être les chances de satisfaire le plus de gens possible. Ainsi, un employeur (privé) serait libre de décider s’il est acceptable ou non qu’une de ses employées puisse servir des clients avec un niqab sur le visage.
Sur le plan de la clientèle, un fournisseur de services – par exemple une banque – pourrait très bien décréter que les clients doivent se découvrir le visage avant d’accéder aux locaux.
Par ailleurs, dépendant de la concentration de gens d’une origine ethnique précise dans un secteur d’une ville, une entreprise de l’endroit pourrait, au contraire, admettre et même exiger (eh oui!) que ses employés soient de la même origine. Elle pourrait même, si ça lui chante, vouloir n’engager que des femmes avec un niqab!
Or, tous ces scénarios donnés ci-dessus, qui s’appliqueraient sans entrave de la part de l’État, demeurent très hypothétiques en raison de leur caractère très délicat. Et c’est sans compter tout l’aspect légal entrant en ligne de compte en raison des prérogatives de l’État par l’intermédiaire des chartes de droits. Nous disposons de deux chartes au Québec : la canadienne et la québécoise. La charte canadienne régit les rapports entre les individus et l’État, tandis que la charte québécoise établit les paramètres concernant les interactions qu’ont entre eux les individus et organisations (incluant les entreprises privées).
Je ne suis pas un expert en droit mais il me semble qu’une seule charte devrait être nécessaire. Je laisse aux gens le soin de deviner laquelle.
Ça peut paraître paradoxal de voir quelqu’un comme moi qui s’époumone à défendre le port du niqab soutenir du même coup l’idée d’abolir une charte de droits et suggérer que des entreprises puissent disposer d’un « droit de discriminer ». Mais attention, il y a une distinction importante à faire entre ces idées passablement opposées entre elles : l’une concerne l’espace public et l’autre tout le domaine privé, dans lequel l’interférence de l’État devrait être réduite au minimum.
Malheureusement, il y a plein de sphères d’activités sur lesquelles l’État a une mainmise à l’heure actuelle, ce qui fait que tout ce qui se rapporte à des traitements particuliers accordés à l’endroit de minorités à l’intérieur des institutions gouvernementales prend invariablement des allures d’un débat délétère. Ma position là-dessus est que l’État doit être néanmoins le plus inclusif possible.
Pour terminer, je mets ici en lien un excellent article de Martin Masse sur une conception libertarienne de la manière avec laquelle on pourrait traiter avec les différentes minorités si l’État était moins présent.
Le hic avec cette analogie est que l’enfant est à la fois l’objet de la dénonciation et de la punition. La récente législation introduite en Belgique obligeant le dévoilement du visage en public en est une bonne démonstration puisque les peines en cas d’infraction visent les personnes elles-mêmes qui masquent leur visage.
D’autre part, lorsqu’on voit une femme portant le niqab, on n’assiste à aucun acte de violence comme tel. On ne fait que présumer que ce qui la pousse à se vêtir ainsi est fait par de la violence mais, foncièrement, on n’en sait rien. On ne va tout de même pas se mettre à enquêter dans la vie des gens simplement sur la base de vagues soupçons relativement à la manière de s’habiller de quelqu’un. C’est un pas qu’on ne devrait pas franchir. Si on le fait pour le niqab, pourquoi alors s’arrêter là et ne pas le faire pour d’autres vêtements ou signes extérieurs qu’une personne montre volontairement et qui suscitent une réprobation générale? L’État policier, non merci!
Et si c’était simplement par habitude – celle prise dans leur pays d’origine – que les femmes voilées d’un niqab décidaient de continuer à porter celui-ci une fois arrivées au Canada? La grande majorité des gens vont considérer à juste titre qu’il s’agit d’une très mauvaise habitude en raison du caractère rétrograde que symbolise ce bout de vêtement. Mais qui sommes-nous pour décider à la place d’une femme avec un niqab que ce qu’elle porte ne l’avantage pas du tout? Si elle ne voit pas ça du même œil, c’est son choix et son problème. Qu’elle vive avec.
C’est fou comment certains mythes peuvent avoir la vie dure! J’allais répondre dans le même sens. Le Québec a le pouvoir exclusif de sélectionner, selon ses critères, les immigrants dans la catégorie « économique » et, dans une certaine mesure, la catégorie « réfugiés », ce qui compte pour environ 70 à 75% du volume annuel d’immigration. Le restant est dans la catégorie « réunification familiale ».
Une fois la sélection passée, les candidats retenus sont soumis à l’étape d’admission qui, elle, est de juridiction fédérale. Cette étape consiste à s’assurer que les éventuels immigrants ne posent aucun risque sur le plan de la santé et de la sécurité en entrant au pays.
Ce midi à Maisonneuve en Direct, une intervenante à suggérer sérieusement l’interdiction des vitres teintées sur les voitures.
Car elle, ça l’exaspère de pas voir le visage des gens.
Si suffisamment de gens partagent son avis, ça pourrait bien être un nouveau combat pour le PQ ou l’ADQ:
On veut bien donner quelques libertés au compte-goutte pour faire plus de «richesse collective» mais on va se battre pour forcer les Francophones à n’avoir aucun choix sauf l’école en français, pour interdire le port de signes religieux ostentatoires et prohiber la pose de vitres teintées noires sur les voitures.
Si la majorité croit que c’est moralement mauvais, ça doit donc être interdit aux autres qui n’y voit rien là que l’expression d’un choix personnel qui n’a rien de violent.
On collectivise la morale et on prohibe la différence inacceptable aux yeux de notre clientèle électorale.
Les vitres teintées sont déjà réglmentées. Alors, l’interdire, il n’y a qu’un pas.
Un téléphone au ministre des transports Jean-Marie De Koninck (j’aime trop ça!) et c’est fait.
@Mathieu:
Le problème est que le Québec tente les éléments les plus paternalistes de la politique française. Je suis pour l’intégration des immigrants (ie: la non-ghettorisation) et le fait que ce n’est absolument pas un free for all, mais on pourrait discuter longtemps de la définition d’un signe religieux.
Le problème est qu’il existe un schisme entre une approche dite française et celle employée aux États-Unis depuis plus de 150 ans (et cela sans dire que le système Américain est parfait) et le Québec est coincé entre le modèle français et américain. D’un certain sens, je considère le creuset (ou melting-pot) bien meilleur que le système français qui consiste en des éléments très contradictoires, avec une société où l’avancement social est très limité et au l’état sert souvent indirectement à protéger un marché du travail et de l’éducation très restrictif en donnant en quelque sorte l’état-providence aux immigrants comme prix de consolation. Or, la raison du pourquoi beaucoup d’immigrants vont en Amérique du Nord est exactement cette logique qu’il est possible d’assurer une certaine prospérité tout en montant dans l’échelle à quelqu’un qui se donne les moyens de réussir et cela en disant que c’est véritablement loin d’un élément strictement utopique en son sens.
Je connais nombre d’amis et de connaissances issues de l’immigration et dois-je dire que la grande majorité d’entre eux veulent faire de GROS efforts et sacrifices pour s’intégrer et s’assurer un certain bien-être à eux et leur famille.
@ Psalterion
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2009/10/08/001-congres-musulman-voile.shtml
Désolée, mais ce n’est pas ce que nous disent des femmes comme Djemila Benhabib qui ont vécu dans des régimes islamistes semant la peur voire la terreur. Je crois Djemila Benhabib lorsqu’elle avance preuve à l’appui que le relativisme culturel est au service de l’intégrisme musulman et que le voile islamique est au service de l’intégrisme.
http://www.france24.com/fr/20100220-entretien-djemila-benhabib-journaliste-ecrivain
Dans ce débat, c’est Djemila Benhabib que j’appuie :
http://bazzotv.telequebec.tv/occurence.aspx?id=429&rub=9
Si ce n’est que par habitude, on peut éduquer les femmes et leur enseigner les rudiments de notre démocratie : ici, femmes et hommes sont égaux et personnes n’a à se couvrir intégralement du fait d’appartenir à un sexe plutôt qu’un autre.
La burqa, le niqab ne sont pas que de simples bouts de vêtements.
http://www.nytimes.com/2010/05/05/opinion/05cope.html
@JVoyelle
Parce-que si on disait le contraire, la foule dans les pays occidentaux saccagerait les mosquées!
L’Islam est aussi pacifique que n’importe quelle idéologie totalitaire: elle l’est quand ses ennemis capitulent ou quand ses dirigeants sont assez réalistes pour voir qu’ils ne sont pas encore en position de force.
Mahomet, lui-même violait des trêves, pillait des caravanes et massacrait des populations entières et en réduisait d’autres à l’esclavage. Et comme par hazard les passages du Coran où Mahomet plaidait pour la tolérance, se rapporte à des moments où il était en position de faiblesse ou voulait accélérer la capitulation de l’ennemi. Et pourquoi aurait-il massacré des populations qu’il pouvait mieux saigner à blanc de leurs vivants? Avec des impôts et humiliations pour les infidèles soumis (les dhimmis). Si c’est être pacifique, çà, et bien Al Capone aussi était pacifique, voir Adolph Hitler à l’occasion!
Si le prophète des Chrétiens, Jésus, s’est fait martyrisé, Mahomet lui, martyrisait! Les crimes commis au nom du Christ se sont fait malgré sa parole. Ceux commis au nom de Mahomet et bien, suivaient son exemple!
Beaucoup de « spécialistes » invités à expliquer l’Islam vont systématiquement omettre le côté sombre de la vie de Mahomet toujours pour éviter que la foule dans les pays occidentaux se mette à saccager les mosquées!
Et quand on parle des exploits disons « guerriers » de Mahomet, ils vont toujours vous dire qu’il faut se mettre dans le contexte de l’époque… Très bien, mais ceux qui étaient prêts à écorcher vif Salman Rushdie, les caricaturistes danois ou les producteurs de South Park parce-que leur prophète est le saint des saints , donc intouchable, pensez-vous qu’ils mettent les exploits guerriers de leur prophète (guerre, massacre, viols, pillage, esclavagisme etc…) en contexte? C’est évident que pour eux ces exploits guerriers sont ACCEPTABLES quand appliqués à des Kouffars (infidèles) comme nous!
Donc pour le pacifisme on repassera!
Ceux qui veulent écorcher vif Salman Rushdie, les caricaturistes danois ou les producteurs de South Park sont les mêmes qui exeigent le niqab chez les femmes. Jusqu’où les multiculturalistes (juste pour le plaisir d’écoeurer les nationalistes) sont prêts à aller pour les accomoder ces fanatiques? Si c’est vraiment la liberté que les muticulturalistes défendent et bien, tôt ou tard ils devront faire la guerre aux islamistes qu’ils accomodent maintenant.
S’ils veulent seulement écoeurer les nationalistes et se soumettront tôt ou tard au diktat des Islamistes, et bien il y aura de quoi rire de toute les fois qu’ils ont invoqué la liberté pour faire passer le niqab!
P.S.: Moi non plus je ne veux pas que la foule saccage les mosquées mais est-ce que j’ai le droit de dire que ce ne soit pas au prix de devenir dhimmi?
http://www.suburbainlucide.net/?p=1467
pourquoi ne pas dire que c’est le Canada car même si c’est le québec qui choisi(et on peut avoir un sérieux doute sur sa capacité a bien choisir) c’est ultimement au Canada que la personne va résider québec n’est pas encore un pays et s’il n’en tient qu’a moi ce ne sera pas demain la veille non plus, c’est comme dire que les commissions scolaire ont plein pouvoir de régis mais quand même l’examen du MELS(ministère) qui est le point final de l’année
Comme j’ai mentionné dans mon premier message, le simple fait qu’une femme porte le niqab en public ne donne lieu à aucune agression corporelle sur autrui. Sur le plan physique, on ne peut donc certainement pas parler de violence. Et il n’y a aucune violence psychologique non plus, à moins que la femme voilée commette un acte comme menacer une ou des personnes.
Dans l’exemple que j’avais mis en lien de la dame qui s’est fait expulser d’une classe de français suite à l’intervention des agents du Ministère de l’immigration du Québec en raison de son voile, ce serait vraiment s’aventurer très loin que d’affirmer que la seule présence de cette étudiante parmi d’autres constituait un acte de violence à l’endroit de l’entourage.
Et pour le cas précédent qui avait retenu plus l’attention des médias, celui de Naema, il s’agissait d’une emmerdeuse. Mais la dame n’a commis aucun crime comme tel.
Qu’on perçoive le niqab comme un symbole dégradant pour la femme est compréhensible mais ce n’est pas une arme non plus. Faut pas exagérer.
Éduquer, bien d’accord. Mais pas avec des lois régissant ce qu’on doit porter dans l’espace public. On vit dans une société encore relativement libre. Et cela implique notamment de pouvoir s’habiller de la manière qu’on veut, nonobstant toute la symbolique que peuvent représenter les vêtements que porte une personne. Même si cela fait en sorte de la diminuer, elle doit être libre de le faire. Mais possiblement qu’à ses yeux – que l’on voit dans l’ouverture du niqab! –, cette personne ne se perçoit pas comme étant diminuée.
L’auteur de l’éditorial que vous avez mis en lien est membre de l’UMP, qui s’apprête à voter une loi pour interdire en France le port du voile dans l’espace public. En bon politicien collectiviste, il décide à la place de la femme portant le niqab du message que celle-ci envoie aux autres et, inversément, comment les autres doivent la percevoir.
Ce n’est pas parce que bien des gens, même s’ils sont en majorité, ont un problème avec la vue d’un niqab que ça doit le devenir également auprès de ceux que la chose ne dérange pas. Les politiciens ont cette manie de distribuer les problèmes à l’ensemble de la population!
Je suis moi aussi dans cette logique, pourvu que quelque chose qui est fait sur une propriété privée et qui ne va pas contre le code criminel ne devrait pas être le règne de l’état. Par contre, Martin Masse parlait en quelque sorte dans un de ses billets du fait que si (par exemple), les centres pour les permis de conduire seraient privés et que aucun de ces centres n’accepterait une femme dont le visage est couvert pour une raison donnée, cet individu en question serait tenté de changer ses habitudes par la force des choses.
D’un certain sens, cela revient principalement du fait par rapport aux relations qu’un individu a par rapport à l’état. À mon avis, un employeur ou toute transaction de fait qui se fait de façon volontaire peut dire à une personne donné qu’il doit avoir un certain code vestimentaire donné tout comme pour les tatouages et piercings qui sont visibles. Cela inclut aussi qu’une personne qui s’adonne à un certaine activité sportive de façon volontaire ne pourrait pas porter le niqab.
C’est comme le fait de mettre des gyms uniquement pour les femmes, j’ai rien contre si c’est privé, mais force est de dire que si cela est public (comme dans le cas des piscines et des gyms) cela est considéré inacceptable car quelque chose de public est directement payé à même les contribuables.
la femme qui porte un niqab ou la burka ne peut prétendre n’engager que elle même, surtout quand de jeune soldats de chez nous font le sacrifice de leurs vies. Car justement ils vont la bas pour rammené ces gens au 21 siècle et permettre a des filles et femmes de s’instruire librement et faire cesser des atrocitées comme les jeune filles qui se retrouvent du jour au lendemain le visage asperger d’acide dans le but tres clair de les empècher de faire des études, de s’épanouir(qui veut d’un fardeau qu’est une handicapée) et devenir « la chose » de vieux intégristes qui les voient comme juste bonne a donner la vie a de nouveaux petits soldat d’Allah. le port de ces prisons textiles n’est pas acceptable a nos yeux sachant tres exatement ce qu’il représente au même titre que la croix gammer ne l’était plus acceptable dans l’allemagne honteuse depuis la guerre.(les deux sont des symbole de fausse suprémacie) Le Canada est une terre d’acceuil oui et de tolérance, mais contrairement au petite afganes nous n’avons pas tous les yeux brulé a l’acide et voyons bien certain islamistes se servir de ce qui devait garantir la liberté pour tous, servir pour nous emprisonner avec!!!