"Imaginez si, au lieu de se démener pour obtenir plus d’argent du reste du Canada, on se donnait un objectif plus constructif : devenir suffisamment riches pour ne plus recevoir de paiements de péréquation. Est-ce qu’on ne serait pas plus fiers d’être Québécois dans une telle situation ?"
LE MOUVEMENT « DÉPENDANTISTE » QUÉBÉCOIS
par Éric Duhaime
Maxime Bernier prononçait, vendredi dernier en Montérégie, un important discours passé pratiquement inaperçu dans les médias francophones. Pourtant, son propos mérite d’attirer autant l’attention que ses frasques avec Julie Couillard, et devrait soulever encore plus de passion.
Le député conservateur de Beauce soulignait judicieusement que les politiciens québécois parlent beaucoup d’indépendance politique depuis près d’un demi-siècle alors qu’ils construisent, en réalité, un système de dépendance économique.
Année après année, nos élus, appuyés par les syndicats et un certain lobby affairiste, présentent des budgets qui augmentent nos dépenses publiques, engraissent la taille de l’état et font en sorte qu’on doit recevoir toujours plus d’argent du reste du reste du Canada.
Les Québécois comptent parmi les citoyens les plus taxés et les plus endettés du continent. L’État québécois est même le 5e plus endetté de la planète, tout juste devant la Grèce qui traverse présentement une crise financière sans précédent.
Notre gouvernement continue pourtant à dépenser toujours plus que nos voisins. Comme l’ont prouvé de nombreuses études, plus un gouvernement intervient, plus sa croissance économique est faible.
Notre pauvreté relative n’est donc pas le fruit du hasard. Elle s’explique par le fait que notre gouvernement intervient trop et partout.
Dans son budget présenté le 30 mars dernier, le gouvernement Charest entretient des mythes dans le but d’empêcher les Québécois de prendre conscience du problème.
La section E du Plan budgétaire illustre bien la désinformation dont nous sommes victimes. D’abord, on écrit en grosses lettres que «le Québec finance lui-même ses choix». Totalement faux! Cette année seulement, nous recevrons 8,5 milliards $ du fédéral uniquement en péréquation. Sans l’aide du Canada, chaque Québécois devrait débourser 2000$ de plus en taxes et impôts.
Toujours dans le dernier Plan budgétaire, on ajoute l’injure à l’insulte en écrivant que «le Québec doit taxer davantage en raison des lacunes de la péréquation». 8,5 milliards $ ce ne serait pas encore suffisant. L’appétit du monstre bureaucratique et gouvernemental québécois demeure insatiable.
Depuis des lustres, le principal débat politique au Québec oppose des fédéralistes qui prétendent que le Canada rapporte parce qu’on reçoit plus qu’on paye contre des souverainistes qui rétorquent qu’on ne reçoit pas encore assez. C’est véritablement un débat entre deux partis politiques «dépendantistes» qui ne souhaitent que téter toujours davantage les mamelles fédérales.
Pour sortir de cette spirale de dépendance et du cul-de-sac budgétaire, il faut trouver l’audace de proposer de mettre la hache ans des pans de murs complets du modèle québécois. Nous n’avons tout simplement plus les moyens de payer.
Le vrai nationalisme québécois consiste à d’abord assumer son autonomie financière, pas à se faire vivre par les autres et en demander toujours plus.
«Imaginez si, au lieu de se démener pour obtenir plus d’argent du reste du Canada, on se donnait un objectif plus constructif : devenir suffisamment riches pour ne plus recevoir de paiements de péréquation. Est-ce qu’on ne serait pas plus fiers d’être Québécois dans une telle situation ?», lançait Maxime Bernier dans son discours vendredi. Espérons simplement que le message du député beauceron réussira maintenant à faire autant tourner les têtes que les décolletés de son ex!
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Suicide politique garanti!
Les « bienfaits » de la Révolution tranquille ont ramolli les québécois. Ils sont devenus exclusivement des quémandeux, pour ne pas dire des quêteux. Ils sont maintenant cyniques et ne croient plus à rien, sauf à Guy A. Lepage et sa coterie.
Seul un événement d’envergure, comme une guerre, pourra les sortir de leur torpeur.
Le problème est que beaucoup de Québécois (et cela peu importe s’ils sont libéraux, péquistes ou autre) sont uniquement des collectivistes et qui pensent comme une tribu dans le cadre que quelqu’un qui ne pense pas comme la tribu n’est pas bon ou fait du Québec-Bashing.
En plus, le mouvement nationaliste Québécois est vraiment quelque chose de très contradictoire, car d’un côté ils prônent une certaine autonomie financière et cela tout en prônant l’existence de programmes que le Québec n’a même pas les moyens de se payer.
En somme, pour moi, la vraie indépendance n’est pas étatique avec le projet étatique comme proposé par le PQ, mais bien une indépendance personnelle basée sur les libertés individuelles et ainsi le fait que l’état doit vivre selon ses moyens et non en collectivisant l’individu.
Tout comme moi, peut-être qu’il existe véritablement une raison que nombre de jeunes partent du Québec pour aller vivre ailleurs!
Sans aller en guerre (que nous perdrions sans le moindre doute), une jolie faillite accompagner d’une vingtaine d’année de misère économique (le socialisme est une destruction de l’esprit difficile à guérir) nous ferais sortir de cette torpeur. Mais moi, je ne serai plus ici. Souffrir pour les choix des autres, très peu pour moi. Et comme je suis éduqué, je peux aisément retourner en Alberta ou ailleurs dans le monde.
Précisément ce que Shawn Graham disait pour se faire élire premier ministre du Nouveau-Brunswick – il vent que sa province devienne autosuffisante, qu’elle n’ait plus besoin de péréquation. Il a posé des gestes concrets pour atteindre cet objectif – des gestes très impopulaires qui nuiront sans doute à sa réélection.
Il aurait pu faire comme Bernier et se balader en tant que député du parlement partout au Canada et ailleurs dans le monde pour critiquer les politiques des gouvernements passés et présent du Nouveau-Brunwick tout en votant pour une augmentation fulgurante des paiements de préréquation et de transferts en 2007. Graham a des couilles – Bernier n’en a pas. Que des paroles en l’air.
Bernier me semble un autre exemple parfait du closet socialist. Fort en paroles, pauvre en gestes.
http://howdtheyvote.ca/member.php?id=404&s=9
Effectivement, on pourrait s’attendre à quelques «non» surtout lorsque son parti essaie de passer des interventions très keynésiennes.
Peut-être serait-il mieux vu quelques brefs instants dans les médias national-socialistes québécois, devenant le dissident dans le parti politique de Satan, du Mal Absolu, chez les Conservateurs.
La lune de miel va durer jusqu’à ce que nos ignorants biens-pensants fassent cette association:
«Il est plus à droite que son parti… donc ça veut dire que c’est un fasciste!?»
Bernier estime probablement faire un meilleur travail comme ministre que comme député.
On n’a qu’à se souvenir de sa première réforme du secteur des télécommunications, où il s’est battu avec Masse et Beaudry pour pas que les divers paliers de fonctionnaires étouffent ses efforts.
Malgré que j’aimais davantage le précédent PM du Nouveau-Brunswick (malgré qu’il soit davantage libertarien en ce moment qu’au pouvoir avec son implication à l’IDEM), j’ai trouvé que Shawn Graham a eu du courage car cela va surement lui coûter son poste.
Le problème est cependant que d’un certain sens, je comprends aussi les citoyens du Nouveau-Brunswick ont démontré leur opposition à la vente d’Énergie N-B. Il est ironique de voir les nationalistes Québécois voir qu’ils trouvent cela correct lorsque cela fait leur affaire.
Pour revenir à Bernier, je dois dire qu’il est bien rare de voir un politicien parler qu’on devrait limiter grandement les pouvoirs de la Banque du Canada en commission parlementaire, tout comme d’ailleurs la réforme des télécoms auquel nos bons médias n’ont pas fait beaucoup de cas car cela n’était pas une politique keynésienne. A-t-on déjà vu n’importe quel député Libéral, Bloquiste ou Néo-Démocrate faire cela?
J’ai entendu cela bien des fois, tout comme l’exemple de notre média étatique préféré qui disait que Bernier était libertaire (sic!). Bon Dieu qu’ils ont des mauvais recherchistes!
Ironiquement, on pourrait dire que les véritables fascistes ne sont pas dans des personnes comme Bernier, mais bien aussi dans d’autres partis, comme le Bloc (ou les Néo-Démocrates ou les nationalistes à la Trudeau au PLC) qui est ultra-nationaliste tout en voulant un état dirigiste comme les autres partis d’ailleurs.
Perso, c’est au sommet de mon classement pour l’hypocrisie politique. Le pire, c’est que j’ai même dû défendre mon opposition avec des gens fédéralistes et très peu nationalistes.
Ça l’air que j’étais le seul à trouver que ça n’avait pas de sens que les mêmes personnes qui se plaignent que les ressources ne nous appartiennent pas, qui crient que « HQ c’est à nous » comme si c’était leur brosse à dents, trouvent normal d’acheter une société publique d’une autre province.
L’impérialisme québécois à son meilleur!
Shawn Graham est le PM d’une province.
Bernier est un député au fédéral, il n’est pas le PM ni un député du Qc.
Ce fait ÉLÉMENTAIRE semble t’avoir échappé.
Je pense que tu ignores ce qu’est un socialiste.
Lors de son passage au ministère de l’industrie, Bernier a déréglementer les télécom.
« Bernier est un député au fédéral, il n’est pas le PM ni un député du Qc. »
Ce fait élémentaire semble surtout avoir échappé à Bernier. Ce n’est pas en tant que député aux communes à Ottawa que Bernier pourra changer quoi que ce soit aux politiques adoptées par l’actuel ou le futur gouvernement du Québec.
Bernier devrait suivre l’exemple de Graham et se présenter au seul endroit ou un politicien en désaccord avec les politiques de sa province peut changer les choses : à l’assemblée législative de sa province.
Bernier est un politicien riche en paroles et pauvre en gestes. Il a la fibre du closet socialist que l’on retrouve en haut à gauche.
Quel argument ridicule…
Selon toi, si un médecin veut soigner le cancer, il doit lui-même avoir eu le cancer…
Désolé de te l’apprendre, mais pas besoin d’être un député pour avoir le droit de critiquer le gouvernement !
Tu parle sans doute par ignorance (normal, t’es un gauchiste).
Voici ce que Bernier a fait CONCRÈTEMENT.
[…] d’un chèque du gouvernement. Un résultat honteux qui est parfaitement cohérent avec la culture de dépendance du modèle québécois. En Ontario et en Alberta, non seulement cette proportion a diminué, mais dans les 2 cas elle se […]