Un petit vidéo qui devrait inspirer Jean Charest dans ses négociations avec les syndicats:
Les syndicats de la fonction publiques représentent un fardeau économique !
Un petit vidéo qui devrait inspirer Jean Charest dans ses négociations avec les syndicats:
Les syndicats de la fonction publiques représentent un fardeau économique !
meuh non! Les syndicats publics travailllent pour nous! C’est du moins ce que disait un panneau publicitaire sur la 20 (sortie 314) il y a environ 2 ans
Ce n’est pas a Jean Charest qu’il faut adresser ce vidéo mais à tous les québécois. Jean Charest, comme la majorité des partis, surf sur le populisme et les québécois sont séduit par nos vendeurs de rêves. En dehors de Dumont 360, qui semble s’orienter de plus en plus vers une information de type Glenn Beck, mais en beaucoup moins virulent, il n’y a pas grand chose au Québec qui ce rapproche de reason TV. Si personne ne fait ce que reason TV fait mais en français, ça ne donnera pas grand chose. On devrait au moins faire une traduction de reason TV et le passer à Dumont 360. Seul V télé semble avoir vu cette niche inoccupée d’une télévision orienté à droite au Québec.
Je commence à croire que sans généraliser outre mesure, le problème au Québec est véritablement très profond en son ensemble comme pour son cousin français. Par exemple, dans beaucoup d’endroits dans le monde industrialisé (sauf peut-être en France), il y aurait fort probablement des groupes grassroots qui seraient capables d’avoir du temps d’antenne médiatique pour parler contre le rôle grandissant de notre état qui va finir par mettre tout le monde dans le trou.
Malheureusement, mis à part avec des organismes syndicaux (qui sont simplement un état dans l’état) et corporatistes divers qui vivent directement comme parasites de l’état dont leur seul but est d’aller chercher des fonds de l’état, la culture d’organismes de citoyens (du genre ligue des contribuables) est carrément marginale ou peu organisée en son ensemble.
En somme, j’ai l’impression que seule une vraie crise profonde serait peut-être l’élément d’un changement de perspective à ce sujet.
À la suite des scandales à la FTQ-Construction, est-ce que l’image des syndicats et des grandes centrales syndicales s’est ternie en quelque sorte?
Et encore, après une telle crise, on se retrouverait peut-être pogné avec des dictateurs populistes à la Hugo Chavez…
Je suis un employé de l’état. J’apporte ici ma vision des choses, ma situation n’est pas celle de tous les employés de l’état, mais celle d’un créneau particulier : prof.
Je travaille pour vous.
Le problème avec notre front commun, c’est que je suis classé au même titre qu’un employé de bureau.
Je suis prof en technique. Le privé paye tellement mieux qu’il est difficile de recruter. Quand on leur montre le salaire, les gens rient et refusent l’emploi ou l’entrevue.
Sécurité d’emploi? C’est plus stable dans le privé.
Le problème avec le public, ce n’est pas simplement les syndicats. Le syndicat ne fait que négocier notre salaire et nous représenter. J’aimerais pouvoir négocier moi même mon salaire avec des équivalents, je gagnerai 60 000 au lieu de 44 000. Mais le gouvernement VEUT que ce soit avec des syndicats qui mettent les concierges sur le même pied que les profs. Ce qui détermine nous salaire ce n’est pas un libre marché, mais bien l’opinion publique. Voyez comment notre « patron » dénigre notre travail actuellement.
Nous les syndiqués, on n’a pas ce que l’on mérite, mais bien ce que l’on négocie. Nous méritons plus (les profs du moins). Privé ou État, je crois que le coût est moindre avec l’état (le salaire est moins élevé), mais que la qualité est similaire, c’est l’administration qui est onéreuse avec l’État. Trop, mais beaucoup trop de cadres.
Sachez cela fait maintenant on a eu 2 ans de gel et une maigre augmentation par la suite. Même pas l’indexation à l’inflation. N’oubliez pas que nos salaires ont été fixés par décret. Tel un gouvernement totalitaire. Un prof avait un meilleur pouvoir d’achat il y a 12 ans que maintenant.
Doit-on réglementer le salaire des banquiers? Non, alors pourquoi le faire pour les employés de l’État?
Que font les profs pour avoir un salaire décent? Ils ont un deuxième emploi qui, souvent, est plus payant que l’emploi de prof (Ce n’est pas difficile). Cela peut diminuer la qualité d’enseignement. Le temps passé à ce deuxième emploi (qui devient parfois le principal) diminue l’implication du prof. Tout cela afin d’avoir un revenu décent.
Je suis capitaliste et libertarien. Je suis pris dans un système qui nivèle par le bas. Mon plus gros problème? J’adore mon job. J’ai une véritable passion pour le faire, mais je ne suis pas assez payé pour le faire. Le quitter pour gagner plus m’est impossible.
Qui veut être payé 37 000 par année (maximum 68 000 après 15 ans d’ancienneté) pour travailler 6 à 7 jours semaines (près de 70 heures semaine dans les « rushs » de correction), passer des nuits blanches à corriger, à essayer d’instruire une masse de jeune dure à motiver? Il y a 44 jours de vacances certes, mais vous en passerez le 1/3 à préparer l’année suivante. Ah oui, vous devez travailler le jour de Noël et vous devez payer pour vous équiper en ordinateur, livres et autres matériels qui ne peuvent pas être déduits d’impôt.
Réponse: de moins en moins de personnes et cela menace la profession.
Question à tous : considérez-vous les profs trop payés ou pas assez payés? Tâchez de penser tant aux mauvais profs qu’à vos bons profs que vous avez eus.
Précision : les profs au primaire, secondaire et cégep ont le même salaire.
darkarchi, mériter plus ou moins n’est pas une question philosophique, mais simplement une question de la valeur de votre emploi (spécialisation) versus l’offre et la demande. C’est la base du capitalisme: tout libertarien sait cela.
Le salaire d’un banquier relève du domaine privé: la banque appartient à des actionnaires. Votre salaire dépend de la violence que l’on me fait via les taxes. Alors oui, j’ai un droit de regard puisque je vous paie.
En bon libertarien que vous êtes, vous avez donc compris que vous avez la liberté de rester ostracisé par votre employeur actuel ou bien d’aller voir ailleurs.
Vous dites que votre créneau est particulier. Je suis certain que les infirmières, les pompiers, les ambulanciers, les policiers, les militaires, les postiers, les médecins, les procureurs de la couronne, les travailleurs sociaux, les gardiennes d’enfants (oups… excusez-moi: éducatrice CPE) en diraient autant.
Et le gars dans l’usine dans la chaleur et la poussière répétant le même geste durant un quart de travail de 12 heures?
Le véritable problème du front commun, c’est la négociation au niveau « national » au lieu d’avoir la possibilité de négocier directement avec l’établissement pour lequel vous travaillez. Les syndicats appellent ça diviser pour mieux régner: moi j’appelle ça mériter son salaire en fonction de l’endroit où l’on travaille.
Si votre établissement fait mieux que les autres, pourquoi devriez-vous vous contenter de la même augmentation? Si votre établissement fait moins bien, pourquoi mériteriez-vous d’être autant augmenté?
Considérez-vous la secrétaire bien payée à 37 000 par année alors que celle-ci se doit d’être parfaitement bilingue, savoir rédiger des textes parce que son patron ne le sait pas, maîtriser une foule de logiciels pour rester performante, gérer les rendez-vous, etc., etc.? Certes, elle a 14 jours de vacances, mais elle les passe au complet à se reposer du rythme infernal qu’elle a au bureau.
Pour être moi-même un pédagogue communautaire (comprendre ici que je fais du bénévolat auprès d’un organisme de jeunes à l’année longue, requérant de la planification et de la préparation, donc plusieurs heures par semaine), je réfute l’argument des profs voulant qu’ils consacrent énormément de temps à la préparation de l’année. Certes, je dirai que les premières années sont davantage occupées: la première, on bâti son matériel. Mais dès la suivante, on ne fait que l’adapter, le roder, l’ajuster.
Ah, vous me dites que vous devez être constamment à jour?
À ce que je sache f(x)= mx + b
À ce que je sache, on accorde encore l’adjectif selon le nom.
À ce que je sache, le carbone est toujours un élément du tableau périodique.
À ce que je sache, Québec demeure fondée en 1608.
À ce que je sache, les écrits d’Aristote reste inchangés.
À ce que je sache la photosynthèse est encore ce qu’elle est.
À ce que je sache, un grille-pain se dit encore « toaster » en anglais.
Sinon, cette réalité d’être toujours à la page s’applique aussi pour les infirmières, les informaticiens, etc., etc.
Pour le salaire proprement dit, ce n’est pas que ce facteur à considérer. Un ouvrier payé 20$/h en coûte facilement deux fois et demi à son employeur en avantage et en coûts de toute sorte.
Dolcevita,
PArticulier : Je voulais dire particulier à mon cas, donc que, justement, je ne peux juger du travail des policiers, infirmières, docteurs etc. Non pas que je considère mon emploi plus ardu que le leur, bien au contraire.
« À ce que je sache f(x)= mx + b » —> la physique change et évolue, la théorie des supercordes est récente.
« À ce que je sache, on accorde encore l’adjectif selon le nom. »—–> On fait encore des fautes. Des nouveau livre sont écrits tous les jours…
« À ce que je sache, le carbone est toujours un élément du tableau périodique. » —–> Certes, mais la nano technologie dépend de ce carbonne et il reste beaucoup de chose à savoir sur ce simple atome de carbone….
« À ce que je sache, Québec demeure fondée en 1608. » —-> la tombe de champlain reste introuvable et le monde ne s’est pas arrêté
« À ce que je sache, les écrits d’Aristote reste inchangés. » Et si on en découvrait des nouveaux? D’Ailleurs les avez vous tous lus?
« À ce que je sache la photosynthèse est encore ce qu’elle est. » Oui et on est incapable de la reproduire…, faut étudiez cela!
« À ce que je sache, un grille-pain se dit encore « toaster » en anglais. » En russe?
voir l’enseignement sous ce regard si limité est un peu rigolo. Confions l’enseignement au livres avec des cours en MP3. Certain s’en sorte avec ces cours par correspondance. Mais il faut toujours un prof pour répondre au questions. D’ailleurs actuellement, sur ma paye, je suis payé pour 2 minute et 45 seconde par étudiant pour répondre au questions…
Votre réfutation ne tient pas la route. Je ne voudrait pas vous avoir comme collègue et les étudiants vous ferais vivre un calvaire. Savez-vous à quel point ils sont plus exigeant que les directeurs et conseiller pédagogique.
Si la base des cours est certes la même, les technique et usage changes et les élèves change aussi. Leur apporter la connaissance se fait différemment.
La ou je voulais en venir est que si l’enseignement serait privé, peut-être que enfin la vrai valeur de mon travail serait reconnue. Mais pour l’instant ça ne l’est pas.
Mais bon, vos arguments on déjà été dit et entendu.
Si mes conditions sont si idéales, pourquoi on manque de candidat pour des postes de prof?
être insatisfait de son salaire, la solution n’est pas de quitter son job. C’est négocier…
Si la banque demande un bailout, oui. Sinon, non, mais rien t’empêche d’être actionnaire. Par contre, il est évident que dans un monde idéal, une école qui ne respecterait pas certains barèmes tant auprès des élèves que du personnel aurait des conséquences très graves comme aux États-Unis.
Le problème vient véritablement d’une certaine façon que l’on parle du privé contre le public.
Je comprends que le job de prof peut être difficile en son ensemble, mais il est évident que le problème est davantage un de structure qu’autre chose avec une centralisation abusive vers le MÉQ à Québec (et dire que la réalité d’un prof ou d’un élève n’est pas la même à Laval ou à Blanc-Sablon), sans parler de beaucoup d’organismes parasitaires (tant avec le rôle des Commissions Scolaires actuelles que ceux au MÉQ) dont leur seul but est carrément d’aller chercher un minimum de budget auprès de la trésorerie qui est payé par les contribuables.
Cela est un argument en or pour libéraliser le système d’éducation et ainsi enlever le principe d’ancienneté.
Mais aussi, le problème vient encore que l’on tente toujours de centraliser le système d’éducation. Or, même que le syndicat s’en fiche éperdument que la réalité soit bien différente dans les diverses régions. Enfin, cela serait un très bon argument pour revoir le rôle des centrales syndicales, ces centrales sont à mon avis des états dans l’état.
Un jour j’ai discuté avec le big boss de mon regroupement syndical.
Le sujet de la conversation était que le gouvernement voulais décentraliser les tables de négociation, en bref chaque cégep serait responsable de négocier avec ses prof. Bien entendu, tout cela n’avait pas de bon sens à ses yeux. On allait enlever de la balance de pouvoir au syndicat.
Je lui ai rétorquer ceci: Les prof d’un cégep contre sa direction serais plus fort, car les cégep étant en concurrence tant au niveau de l’emploi qu’il offre qu’au niveau des élèves qui s’inscrive, ne pourra pas laissé un grève trop longtemps lui gruger les élèves qu’il a besoin pour avoir son financement. Je lui ai dit aussi que Trois-rivières n’a pas le même coût de vie que Montréal, donc ce serait normal qu’un prof de MTL gagne plus qu’un à TR. J,ai ensuite rajouté que mettre encore plus ainsi de concurrence entre les cégep pourrait faire en sorte que la performance des prof deviendrait un élément clé de la réussite d’un cégep (donc un bel outils de négo pour justifier des bons salaires). Il m’a regardé comme si j’étais l’Antéchrist. C’est fou comme la phrase « mais ça pas de bon sens » semble être l’argument massue pour beaucoup de gens.
Il me répondit que la concurrence était mauvaise et pourrait nuire à des cégep tel que rimouski ou chicoutimi. IL me racontait également que Mcgill chialait car elle ne pouvait pas charger plus cher, ce qui nuisait à son image de marque internationnal. Car cela aurait tôt fait de nuire à la qualité de l’enseignement (cause à effet??). Il ajouta que ce genre de concurrence pourrait faire en sorte que les programme soit trop axé sur les besoins des compagnies privée. (!!!) (C’est la que j’Ai décroché, car après tout ne doit-on pas former les jeunes pour qu’il puisse occuper un emploi….). Tout cela p;our dire que le système syndicale peut, oui, être un aspect du problème. C’est notre seul façon (actuellement) pour négocier nos salaires, le marché étant totalement évincé.
Moi je serais ouvert à de grand changement qui permettrait de récompenser la compétence. Je peux vous assurer que je n’ai rien à envier à personne à ce sujet. (Oui je me tiens à jour ceux qui ne le font pas sont simplement des mauvais profs, point à la ligne). D’Ailleurs sachez qu’il n’est pas vrai qu’un mauvais prof reste avec sa job, j’ai eu mon job par un renvois. Et les candidat qui sont mauvais ne sont simplement pas réengagé. Beaucoup de cégep on adopté l’approche « client ». Certes nos syndicats néo-gauchiste on de la difficulté avec cette approche.
Précision: le job de prof n’est pas difficile, cela dépend avant tout de votre talent d’orateur (en classe c’est même la partie facile…). Le plus dur est l’impressionnante correction (ma pile à déjà atteint le 2 pieds de haut!), j’aimerais pouvoir engager un étudiant finissant pour corriger mes travaux, mais cela m’est interdit. Le job de prof est un job où on est occupé.
En gros ce que je veux réellement dire est que ce n’est pas parce que l’on est travailleur de l’État que l’on fait mal notre job. Le problème est même plutôt que le gouvernement ne nous laisse pas la faire ou, plus simplement, nous étouffe dans une bureaucratie épouvantable. J’aimerais vous sortir la statistique de l’augmentation du nombre de cadre vs celle du nombre de prof. Car après tout. Il faudrait faire la même chose avec les hôpitaux par exemple. Je suis sur que le phénomène est le même. Vous aurez compris que l’administration prend de plus en plus de place versus l’offre de service.
darkarchi
Reste que bottom line quand tu regardes que les employes de l’etat ont actuellement
-la securite d’emplois,
-le plan de pension (plus genereux que celui que l’immense majorite des gens qui travaillent dans le prive ne pourront jamais se payer)
-Et le salaire (Quand je lis, hier, qu’un commis de bureau a Hydro fait 55000, les cheveux me dressent sur la tete!
ON s’apercoit que cela n’a aucune mesure avec la realite et la capacite de payer (de ceux qui payent, et on est pas nombreux).
Tu dis que tu as emplement besoin des 44 jours de vacances pour reprendre ton souffles apres avoir travailler 60 hrs durant une trentaine de semaines… Regarde, moi je suis DBA dans le prive. Est-ce que tu veux echanger ta semaine contre la mienne, elle est rarement sous le 50-55 hrs? Et c’est meme pas du temps supplementaire, du personnel cadre, c’est payer a l’annee.
En passant, vendredi saint pour moi, c’est pas chome-paye! Non j’ai commence vers 7h30 et j’en suis sorti peut avant 5h00.
Je ne veux pas denigre ton travail, au contraire je le respecte beaucoup. Cependant vous gagneriez en credibilite en ne faisant pas parti du front commun des rond-de-cuirs qui se font vivre a nos frais. D’ailleurs, ce que tu racontes avec un chef syndical donne une bonne idee de la justification du front commun et de tout ce qui a de pourri au Quebec.
D’ailleurs quand c’est rendu que les chambres de commerces et les syndicat sont copain-copain pour mieux fourrer les payeurs de taxe, c’est signe qu’on est du pour un grand menage du printemps.
@Chose
«Je ne veux pas denigre ton travail, au contraire je le respecte beaucoup. Cependant vous gagneriez en credibilite en ne faisant pas parti du front commun des rond-de-cuirs qui se font vivre a nos frais.»
Si je te suis bien, les travailleurs syndiqués de l’État ne payent pas d’impôts…C’est nouveau…
Qu’ils paient des impôts ou non, ça ne change rien au fait que leur salaire vient des poches des contribuables du privé. Ils ne font que « remettre » au gouvernement une partie de l’argent qui a été enlevé aux contribuables du privé, dont Chose fait partie.
En ce qui a trait au plan de pension, Je le paye et mon employeur paye l’autre moitié mais cette moitié est incluse dans mon salaire….
Pension garantie par le gouvernement en effet, mais tout le monde a accès à cela (épargne placement québec, le nom le dit)
Sécurité d’emploi, cela dépend tellement du secteur d’activité. Entre autre chez les prof, 40% est précaire et il est difficile d’engager des nouveau prof car on peu jamais leur promettre qu’ils vont avoir une job la session d’Après. Une chance qu’il y a des retraites.
Pour le salaire, c’est tout simplement moins élevé que dans le privé.
D’ailleurs j’Avoue que les salaire dans les société d’état (qui ne font pas partie des employé de l’état) est élevé.
speedking
Tu comprends pas ou tu fais juste semblant pour faire le guignol?
Ben oui qu’ils en payent, mais selon toi est-ce que leur contribution est suffisante pour payer l’ensemble de la masse salariale? A moins d’etre un cancre de la pire espece (fruit de la reforme?) tu verras que c’est bien evident que non.
Que tu le veuilles ou pas, la grande portion du salaire des employes d’etat est finance par le prive.
darkarchi, mes « à ce que je sache » voulaient relativiser l’importance pour un professeur d’être à jour dans ses connaissances, plus particulièrement ceux enseignant au primaire et au secondaire… d’autant plus que c’est le MELS qui rédige l’examen final.
Ce que je voulais donc dire, c’est que la base des maths, du français ou de l’anglais par exemple demeure inchangé, donc requiert peu de mise à jour pour l’enseignement.
Certes, un prof doit être à jour, tout comme, par exemple, l’informaticien, le scientifique, le médecin ou l’avocat.
Les techniques d’enseignement changent paraîtrait-il? J’ai pu voir ça, en effet [sarcasme]. À mon CÉGEP, depuis les années 70, les étudiants apprenaient l’anglais, l’allemand et l’espagnol dans un laboratoire de langue composé de rubans magnétiques. Dans les années 90, une des deux classes a été transformée en laboratoire « multimédia » afin d’être « plus moderne » et de répondre à ces « nouveaux besoins » (que disaient les profs de langue): ordinateur, lecteur VHS et CD. Résultat: les étudiants perdaient davantage de temps à utiliser le matériel et à « niaiser » sur l’ordi qu’à pratiquer la langue en question. Plusieurs profs ont concédé ce constat… Sauf bien évidemment les deux plouc du service qui avaient initié le projet (et qui avaient pu se libérer de pas mal d’heures de cours).
Innover dans la façon d’enseigner le français au primaire et au secondaire? On a bien vu les conséquences lorsqu’on a abandonné pour d’obscures raisons la dictée…
Pourquoi donc continuer à apprendre les calculs « à la mitaine » alors que la calculatrice existe? Soyons moderne! mdr!!!
Cette manie de vouloir réinventer la roue est incohérente.
Une bonne présentation orale ne passe pas nécessairement par une présentation power point.
D’après mon expérience « d’enseignement », les techniques ne sont qu’un leurre: l’important n’est pas le contenant, mais le contenu. Que le contenant soit en or chromé, si son communicateur est médiocre, le contenu sera inintéressant.
Tout cela pour relativiser les conditions si intolérable des profs. Mais rassurez-vous: je pourrais en faire autant avec les infirmières ou les médecin.
Confier l’enseignement à des livres et à des MP3? Ça convient certainement aux autodidactes. Ne pas oublier non plus l’enseignement académique à la maison par les parents. Mais je suis bien d’accord: l’enseignement est plus riche avec des professeurs.
Euh… Épargne Placement Québec… Ce n’est pas le RREGOP. EPQ garanti l’argent que tu vas placer chez eux: pas que ça va assurer tes vieux jours.
Le problème d’être insatisfait de son salaire et de vouloir négocier, c’est qu’en partant, au tout début, lorsque vous avez postulé pour ce poste, vous connaissiez les conditions d’embauches. Pourquoi en cours de route vouloir changer ces conditions?