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Eating less meat won’t curb climate change Eating less meat will not reduce global warming, and reports that claim it will are distracting society from finding real ways to beat climate change, a leading air quality expert said on Monday. « We certainly can reduce our greenhouse gas production, but not by consuming less meat and milk, » Frank Mitloehner, an air quality expert at the University of California-Davis, said as he presented a report on meat-eating and climate change at a conference of the American Chemical Society in California. Blaming cows and pigs for climate change is scientifically inaccurate, said Mr. Mitloehner, dismissing several reports, including one issued in 2006 by the United Nations, which he said overstate the role that livestock play in global warming. The notion that eating less meat will help to combat climate change has spawned campaigns for « meatless Mondays » and a European campaign launched late last year, called « Less Meat Less Heat. » « Producing less meat and milk will only mean more hunger in poor countries. » Developing countries « should adopt more efficient, Western-style farming practices, to make more food with less greenhouse gas production, » Mr. Mitloehner added. |
Ça me rappelle les propos d’un écologiste hindou qui recommendait aux Occidentaux de se mettre au végétarisme pour sauver la planète…
Mais quand l’Inde va-t-elle enfin se décider à abattre ses 400 millions de vaches sacrées?
Il est évident que l’être humain est omnivore depuis qu’il existe. En fait, je suis pour une alimentation équilibrée avant tout et ça inclut de la viande.
Sans viande, nous aurions jamais atteint notre stade de développement génétique car nous aurions probablement évolué de façon différente. Est-ce que les végétariens comprennent cela?
Je me suis fais un plaisir de manger un bon gros steak saignant d’un demi-pouce d’épais lundi, pour fêter la stupidité des « lundis sans viande »…
Le pire c’est que ces idiots vont réussir en bout de ligne parce que certains gens se sentiront mal d’en manger le lundi! Les médias sont puissants, ça fait peur
Il faut laisser les gens libres de faire ce qu’ils veulent, tant que cette liberté n’empiète pas sur la nôtre. Et si « ce qu’ils veulent » inclut le fait de ne pas manger de viande lors d’une journée x de la semaine, ainsi soit-il.
Cela dit, qu’on ne m’achale jamais avec cela.
De plus, quelque chose me dit que les adeptes de ce mouvement ne mangent déjà pas vraiment de viande de toute façon.
Et encore, si quelqu’un peu me prouver qu’il est plus néfaste pour l’environnement de consommer quelques filets de perchaude en lieu et place de légumes, légumineuses, riz ou tout autre… Cette personne est mieux de se lever tôt.
Je crois cela mais je crois aussi que je suis libre de dire que nous avons été des omnivores pendant des milliers d’années.
Mais, le poisson est mauvais selon ces gens car c’est un être animal malgré que beaucoup de gens qui sont considérés comme des végétariens en Inde mangent du poisson!
Faut bien dire que j’imagine que leur logique se situe qu’il veut s’abstenir de manger un autre animal, tout en sachant que les végétaux sont aussi vivants.
Donc, si une personne vaut manger absolument rien de vivant, faudra qu’elle se rabattre sur les aliments chimiques ou les pilules.
La religion « de Gaia, la mère terre universelle »…, est une religion qui s’appuie sur l’État (ONU, écoles Étatiques, médias pro Étatiques, etc),… et utilise l’argent de nos impôts et taxes -non volontaires (tout en nous endettant la peau des fesses), pour nous laver le cerveau…
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Les chrétiens avaient le vendredi… sans viande.
J’y pense, ça me ferais du bien de suivre ça… de façon volontaire… sans que personne vienne vider mes poches (avec la menace d’aller en prison si je ne paye pas), pour me dire que cela serait une bonne chose…
Si l’État continue de prendre une aussi grande place dans nos vies… Il risque un jour d’imposer des amendes/taxes à ceux qui mangent de la viande le lundi…
Matvail
Mon point… C’est que le mouvement « animaliste » se sert de la rhétorique environnementale pour se donner un élément de plus.
Et bon… entre groupes de pression, ils se grattent le dos mutuellement.
Tu as tout compris.
Le mouvement animaliste est une bébitte assez étrange, surtout qu’il arrive parfois que je considère parfois qu’un mouvement a piraté l’autre et vice-versa (en parlant de la relation avec le mouvement environnementaliste).
Conclusion, faut faire bien attention à ces mouvements, surtout qu’ils sont loin d’être si pauvres financièrement que l’on croît. Enfin, dans la tête de certains, je suis certain que seuls les végétariens ou vegans se considèrent les seuls vrais écolos (et dire cela me fait croire qu’il s’agit d’une belle secte tout droit sortie d’une parodie des Simpsons).
Jacques Brassard est en feu:
Extrait:
Texte complet:
http://blogjacquesbrassard.blogspot.com/2010/03/lundi-sans-viande.html#comment-form
p.s.
Lui et moi sommes des catholiques, et reconnaissons que les curés pouvaient exagérer… (et pas à peu près…).
Par contre, ceux d’aujourd’hui (i.,e. les « curés » pro Gaïa), sont 2x pires, car ils s’appuient sur;
– la « toute-puissance » de la violence de l’État;
– sur de la propagande 2x plus insidieuse (i.e. basée sur les besoins de Gaïa au lieu de ceux de l’Homme) et coûteuse;
– des millions de lois/règlements;
– nos taxes et impôts (non-volontaires);
– des amendes;
– etc et etc.
La campagne des lundis sans viande a été lancée à un Salon sur l’alimentation en fin de semaine dernière, où les porte-paroles étaient une diététiste professionnelle et un animateur à une chaîne de télé privée. Petit point, avant de vous faire croire que chaque message que l’on ne veut pas entendre vient de vos poches.
Je suis pour le lundi sans viande, mais à fin diététique, de sensibilisation et afin d’apprendre à cuisiner. Mais c’est parce que j’aime la bouffe en général et que je travaille dans le domaine (et je mange beaucoup de viande, au fait, pour répondre à Jyrki).
Pauvre type… Il vient, juste là, de démolir toute sa crédibilité. On fait ce qu’il dit depuis 30 ans (i.e. la Révolution Verte, le mode de production Occidental, vient de Chine, de l’Inde et du Mexique). Ça marche dans certains pays et ça ne marche pas dans d’autres.
C’est deux choses différentes que de dire « Manger moins de viande, c’est meilleur pour la santé » et « Pas manger de viande le lundi, ça sauve la planète »
J’ai vu la façon dont la campagne était basée, et moi aussi je n’ai pas apprécié. Les lundis sans viande, ça devrait être une occasion d’apprécier la cuisine alternative et d’apprendre comment cuisiner; pas de dire aux gens que c’est mal pour la planète de manger de la viande. Si t’as envie d’essayer quelque chose, prends l’engagement de ne pas manger de viande le lundi (avec un jeu pour tricher), mais si t’en as pas envie, alors continue à vivre ta vie. C’est comme ça que ça devrait être présenté.
Il faut pas se leurrer et faire croire que la culture de viande est moins ou aussi polluante que la culture des arachides, comme voudrait bien nous faire croire l’hurluberlu qui a eu sa tribune dans le Post. On s’entend que c’est un fait admis que l’élevage est plus néfaste que la culture. Mais ça ne veut pas dire que l’on ne devrait pas manger de viande ou que l’on devrait se sentir coupable d’en consommer. Ça a beaucoup des bénéfices, manger de la viande, et je pourrais en faire un texte complet.
Plusieurs terres ne peuvent servir qu’aux cultures fourragères et non aux grandes cultures, ce qui veut dire qu’une partie de notre production mondiale est toute faite pour que l’on fasse de l’élevage (à moins que vous aimiez manger du gazon). En fait, les latitudes plus nordiques sont propices à une plus grande production de viande, alors que le Sud est plutôt propice aux cultures de céréales, de fruits et de légumes (puisqu’ils ont plus de soleil).
Le commentaire sur l’agriculture occidentale est justement le moment le plus LUCIDE de tout le texte !
Pour reprendre les propos de l’économiste Paul Collier :
« The remedy to high food prices is to increase food supply, something that is entirely feasible. The most realistic way to raise global supply is to replicate the Brazilian model of large, technologically sophisticated agro-companies supplying for the world market. There are still many areas of the world that have good land which could be used far more productively if it was properly managed by large companies.
Unfortunately, large-scale commercial agriculture is unromantic. We laud the production style of the peasant: environmentally sustainable and human in scale. In respect of manufacturing and services we grew out of this fantasy years ago, but in agriculture it continues to contaminate our policies. In Europe and Japan huge public resources have been devoted to propping up small farms. The best that can be said for these policies is that we can afford them. In Africa, which cannot afford them, development agencies have oriented their entire efforts on agricultural development to peasant style production. As a result, Africa has less large-scale commercial agriculture than it had fifty years ago. Unfortunately, peasant farming is generally not well-suited to innovation and investment: the result has been that African agriculture has fallen further and further behind the advancing productivity frontier of the globalized commercial model. »
Le problème vient que le message du mouvement paysan dans les pays occidentaux (et je déteste ce terme, car j’aime mieux parler de mouvement agraire), est une espèce d’utopie fondé en quelque sorte sur le principe du retour à la terre dans les années 70.
Or (et cela même dans les pays en développement), il est évident que même un petit fermier veut dans le meilleur des cas que son agriculture soit en quelque sorte sa petite PME tout en ayant un minimum de rentabilité. Le problème est qu’un nombre relatif de de gens et de groupes dans le développement international essayent de faire une espèce d’utopie qui est quelque chose de très peu réaliste dans les pays en voie développement. Or, il est évident que la mécanisation à une échelle diverse n’est pas toujours quelque chose de si mauvais que cela, combiné à une véritable libéralisation du marché (et Dieu sait que l’agriculture est un domaine ultra-subventionné).
Sans vouloir parler de réel complot, je commence à croire que le but direct ou indirect de ces organismes étaient d’assurer d’une certaine façon que les marchés Occidentaux hyper-subventionnés restent en vie, malgré qu’ils étaient parfois loin d’être rentables sans subventions mur-à-mur.
En effet, l’agriculture paysanne passe bien chez certains mouvements politiques (qui considèrent d’une certaine façon la romanité de cette agriculture paysanne) tout en faisant en quelque sorte que certains pays ne s’ouvrent pas tant au marchés local, régional ou mondial.
Non. Tu te trompes. C’est en fait un argument très facile que tu sors, et j’aimerais qu’il soit vrai.
On va revenir dans les années ’70, lors de la Green Revolution de Borlaug, qui a amené la mécanisation, l’irrigation et les fertilisants dans les champs. C’est d’ailleurs, pour un ingénieur comme moi, le plus prodigieux exploit de l’histoire du XXe siècle, devant la bombe atomique.
La Green Revolution a été d’abord implantée en Chine et aux Indes (mais développée au Mexique, qui a boudé ses propres recherches et maintenant doit importer son blé, alors que la recherche sélective sur le blé provient du Mexique). Tous les pays en développement et les pays développés ont ensuite suivi. Résultat: comme je te l’ai dit, dans plusieurs cas, ça a marché et dans d’autres non.
L’Afrique, par exemple, a tenté d’implanter la Révolution Verte. On n’a pas réussi à y implanter les bons cultivars, les sols étaient trop pauvres, même si fertilisés, la surface de cultures pratiquables et rentables pour les grandes cultures était insuffisante, le barrage d’Aswan a donné une mauvaise publicité, l’eau y est insuffisante, etc. En gros, tous ses facteurs pris ensemble ont fait que l’Afrique n’était pas un modèle applicable pour la culture Occidentale en agriculture, sans quoi cela aurait été fait.
Les ONG, même si on met le blâme sur eux pour promouvoir une agriculture plus traditionnelle, ont amélioré les rendements des groupes avec lesquels ils ont coopéré et ont permis de bien implanter les innovations qui fonctionnaient. En gros, ils sont venus APRÈS le constat que l’agriculture Africaine ne pouvait pas s’adapter à la mécanisation actuellement, à cause de conditions de manque d’eau et de sols apauvris.
C’est ça, la vérité Africaine. Je m’y connais un minimum en DI agricole, et je peux te dire que n’importe qui qui nous sort que l’Afrique peut industrialiser son agriculture ne s’y connaît pas en DI agricole, et qu’il a besoin de prendre un petit cour d’histoire du XXe siècle sur l’agriculture avant d’en parler. J’aimerais bien que l’Afrique puisse occidentaliser son agriculture, mais on a prouvé par expérience qu’au niveau gobal africain, c’est impossible.
C’est le commentaire le moins pertinent de son argumentation et ça mine sa crédibilité, à mon avis.
Le problème de l’afrique c’est d’abord celui de l’absence de propriété privée !
Le Zimbabwe est un excellent exemple.
La pauvreté du sol et du manque d’eau c’est justement un argument POUR une plus grande mécanisation, plus grande utilisation des OGM et autre technologies modernes !
Quand j’ai vu le gros jambon de Georges Laraque à TLMP affirmer qu’il ne mangeait pas de produits animaliers, je me suis dit que le nombre de bouteilles en suppléments de toute sorte devaient occuper toute une pièce chez lui.
Voyons, c’est sûr que ce sont ses soupes de pois-chiches et de lentilles accompagnées de tofu qui lui ont donné sa carrure athlétique…
Hahaha, je m’y attends pas non plus.
Attention: mécanisation et irrigation, c’est deux choses. Un John Deere, ça crée des problèmes de compaction des sols, qui apauvrissent sa rétention d’eau et de produits chimiques. Par contre, il y a beaucoup de bénéfices à la mécanisation.
Et les Africains attendent encore les OGM qui ont été modifiées pour résister au stress de lumière, à de l’irrigation déficitaire et au manque de nutriments. Quand on fera autre chose que du round-up ready, tu les avertiras. Je suis persuadé que le jour où une compagnie développera ces OGM, les Africains vont lâcher un « Hourra! » qui va faire trembler la bourse de Wall Street. Mais en attendant, ils n’ont ni le marché ni les sous pour que Monsanto se donne la peine de commercialiser du manioc transgénique.
Progrès OGM
envoyé par TheEconomist. – L'actualité du moment en vidéo.
C’est ça… Une plante qui n’est pas faite pour répondre aux conditions du milieu, sauf une: c’est une plante bâtie pour résister aux insectes et aux pesticides. C’est déjà un progrès, mais c’est toujours pas une plante faite pour résister au manque d’eau, de nutriments (en fait, le soya transgénique demande un apport en manganèse) ou des autres conditions du milieu.
Quand ce sera fait, tu m’avertiras.
ça doit répondre pas pire aux conditions puisque ça fait vivre la famille.
On ne doit pas non plus négliger le dumping de produits européens qui nuisent au développement d’une agriculture de masse en Afrique
Effectivement. Il y a eu une période où le Ghana était le principal pays importateur de tomates d’Italie… Un peu ironique! C’est une sorte de preuve du vol de l’aide internationale par les élites et du prix extrêmement bas des produits européens, grâce au financement.
Répondre aux besoins de la famille, je m’attendrais à un tel prodige de la part d’un système de compostage, David. Quand après 10 ans de génie génétique, la seule chose qu’on a fait, c’est de faire des plantes qui résistent aux bébittes (déjà, c’est un bon progrès, parce que justement, ça fait vivre une famille), je pense qu’il y a un potentiel qui n’est pas exploité.
Et s’il te plaît, inclus ma phrase au complet dans le commentaire. Je n’aime pas que tu m’interprètes mal. J’ai dit que la plante en question n’avait pas été génétiquement modifiée pour mieux s’adapter à son environnement, sauf dans la question de résister aux pestes. On s’entend que c’est un progrès, mais selon moi, on peut faire beaucoup mieux. Ça viendra, mais en attendant, il n’y a pas de gros miracle là-dedans.