China’s Rural Boom, Factory Workers Get the Last Laugh |
Les sweatshops ont mauvaise presse. Ces manufactures sont considérées par la gauche comme étant le summum de l’exploitation. Il est évident que selon des standards occidentaux, les salaires des sweatshops sont affreusement bas, mais… pour un pays en voie de développement, les sweatshops c’est de l’or en barre !
Dans les sweatshops du Nicaragua, une semaine de travail de 9,1 heures est suffisante pour obtenir l’équivalent du salaire hebdomadaire moyen. Un Nicaraguayen faisant une semaine de travail de 60 heures aura un salaire correspondant à 650% du salaire moyen !
En Chine, une semaine de 60 heures assure un revenu 2 fois plus élevé que la moyenne nationale.
Au Honduras, le salaire quotidien dans les sweatshops est de 13,10$ alors que 44% de la population vit avec moins de 2$ par jour.
Lutter contre les sweatshops c’est condamner les gens à la pauvreté. Lutter contre les sweatshops, c’est lutter contre un outil de développement qui permet d’augmenter significativement le niveau de vie des gens. Lutter contre les sweatshops, c’est lutter contre le passage vers la prospérité. L’occident n’exploite personne en achetant les produits des sweatshops. Au contraire, nous donnons aux pays en voie de développement un moyen de s’enrichir.
Rappelons qu’en une génération, Taiwan est passé des sweatshops à la fabrication d’ordinateurs !

Source:
Sweatshops and Third World Living Standards: Are the Jobs Worth the Sweat? (Journal of Labor Research)
Pour être franc avec vous, nous avons aussi eu des sweatshops dans les pays industrialisés il y à peine quelques années.
Par contre, il est évident que la caricature d’en bas me fait visiblement penser au fait que je me demande fort bien que le but de certaines personnes est d’éviter de développer de certains pays, pour diverses raisons si cela ne se fait pas cela leurs conditions ou idéaux politiques.
Prenez par exemple la Chine, elle était le »paradis » des idéologues gauchistes moindrement marxisants il y a quelques années dont certains disaient de bonnes choses de la Révolution Culturelle ou du Maoisme. Aujourd’hui, ces mêmes gauchistes crachent sur l’économie Chinoise en trouvant toutes les excuses possibles malgré qu’il est évident que la Chine a une masse de gens très importante en nombre qui sont de plus en plus fortunés tout en étant instruits dans les meilleures universités du monde.
Par contre, la grosse différence est que plusieurs pays dans le monde valorisent trois choses qui sont de moins en moins valorisées dans notre société:
-L’éducation et le fait que l’instruction amène quasi-automatiquement à un avenir meilleur.
-La valorisation et le respect du travail.
-Le culte de l’excellence, de la discipline et de la performance.
La seule chose envers laquelle je m’inscris en faux dans les pays du Tiers-Monde est le travail des enfants…
Parce que l’enfance (ainsi que les stades ultérieurs de l’évolution) devrait être réservée à l’éducation et la formation.
Cela dit, si les enfants/jeunes ados ne travaillent pas les sweatshops… Ils travaillent peut-être dans une rizière… Et cela n’est pas préférable pour qui que ce soit.
@Matvail
Il y a de très bonnes raisons de s’opposer au « capitalisme » chinois tel qu’exercé en ce moment, mais elles relèvent plutôt de la macroéconomique qu’autre chose.
Bien entendu, il est évident que je parle de la microéconomie. Par contre, entre avoir une Chine du style Grand bond en avant et une autre où qu’il existe une classe de plus en plus grande qui consomme de plus en plus et qui connaît ce que cela c’est, je préfère la seconde.
Oui, cela est évidemment un problème sauf qu’il est évident que les enfants forment une minorité dans les sweatshops. Par contre, du travail des enfants, il en existait malheureusement même dans les sociétés considérées comme développées il y a peine quelques années (et ça existe encore aujourd’hui dans certains milieux comme le milieu agricole)
Par contre, il est évident que l’éducation est la clé qui aide toute société et de dire que l’éducation n’est pas autant valorisée dans beaucoup de sociétés occidentales me fait grandement peur pour l’avenir, surtout que le terme société du savoir n’est aucunement un concept théorique dans les sociétés occidentales en 2010.
Seulement par curiosité, où trouvez vous toutes ces statistiques ?
P.S. N’allez pas croire que je remets vos chiffre en question c’est seulement pour ma culture personnelle.
Je pense que la plupart des parents des pays émergents souhaitent que leurs enfants ne travaillent pas. Il espère avoir les moyens de les éduquer et de leur permettre de faire mieux qu’eux. Travailler dans l’industrie améliore les conditions de vie d’une partie de la population qui n’a plus besoin d’envoyer leurs enfants au champs, ou à l’usine.
L’auteur du billet à l’habitude de citer sa source à la fin de son texte, dans ce cas-ci, une étude de San José State University
Sottise. Le travail des enfants existe depuis que le monde est monde. Mon père a commencer à 7 ans (oui, sur une ferme). Seul nos sociétés modernes à la cervelle lessivé par nos gauchiste considère ça comme mauvais. Nos parents et leur grans parents l’ont fait et y ont suvécu sans mal. Les enfants du tiers monde le font par réalisme économique et ne retourneront pas à l’indigence juste pour faire plaisir a des âmes sensibles en dehors de la réalité. Et ici, je vu des enfants de moins de 4 ans apprendre à patiner. L’immense majorité des athlètes de pointe ont commencer très jeune. J’aimerais qu’on m’explique en quoi les efforts physique (non rémunérés) exigés par les sports sont ils si différents des efforts au travail?
Mauvaise foi 101 à l’oeuvre ici…
C’était ÉVIDENT que je n’avais rien contre le fait que certains enfants travaillent et effectuent des tâches avant d’avoir l’âge de 14 ans. Mes parents ont effectivement travaillé très jeunes, mais ils sont allés à l’école aussi. Je ne peux pas trop dire à quel âge j’ai travaillé pour la première fois, mais c’était surement avant les 2 chiffres. Et j’ai appris à patiner à 3 ans, si ca vous intéresse. Seulement, ca ne m’a pas empêcher d’aller à l’école et de me former.
La réalité de l’école n’est peut-être pas aussi simple dans les pays du Tiers-Monde.
Un jeune enfant qui travaille dans un sweatshop, par définition, ne peut pas aller à l’école, sauf erreur de ma part, et peut donc difficile espérer un meilleur sort. De toute facon… rien ne lui empêchera de postuler au sweatshop s’il le désire… lorsqu’il sera un peu plus vieux.
Sweatshops = travail pour des gens qui auraient aucune opportunité d’emploie et qui crèveraient de faim.
C’est tout ce qui faut retenir de ça, mais malheureusement nos bons gauchistes ont la mémoire courte et ne se souviennent pas de nos ancêtres qui sont passés par là eux-aussi, pour en arriver à ce qu’on a aujourd’hui.
Y’a plus hypocrite qu’un gauchiste?
Relativement au travail des enfants, j’avais fait un billet la dessus il y a 2 ans:
À cause des pressions internationales de plusieurs groupes humanitaires, le Bangladesh a été contraint de passer une loi interdisant aux enfants de moins de 14 ans de travailler dans les manufactures. On estime que cette mesure a retiré entre 30 000 et 100 000 enfants de l'industrie du textile.
Qu'est-il arrivé à ces enfants une fois libérés de cette exploitation néolibérale ?
Ces derniers sont maintenant obligés de se prostituer pour gagner leur vie… M'enfin, j'imagine que pour la gogauche c'est un progrès social…
Voilà qui devrait faire réfléchir Craig Kielburger sur la contre-productivité des bonnes intentions.
Il est difficile de savoir la réelle définition d’un sweatshop. Par contre, dans certains pays avoir un emploi dans une usine considérée comme un sweatshop aux standards occidentaux ou un centre d’appel dont certaines personnes entrent souvent dans cette catégorie, sont des emplois dont beaucoup de gens viennent de loin pour avoir et qui sont en demande. Donc, en fait, pour beaucoup de ses gens, travailler de longues heures est souvent un sacrifice considérable qui est très louable aux gens qui travaillent dans ces lieux.
Dites-moi cependant, ayant connu des gens (tant des Philippines, de l’Indonésie, de l’Inde ou de la Chine) qui travaillaient dans les bateaux de croisière dans des emplois d’hôtellerie, avec des journées très longues, disons que pour eux cet emploi est quelque chose de très louable, surtout qu’ils sont logés et nourris avec les transferts de fonds de leur salaire qui représentent une source très intéressante pour leur famille ou proches.
C’est quoi la définition d’une bonne intention? Par exemple, les groupes qui critiquent la situation actuelle en Afghanistan, sont les mêmes qui critiquaient les conditions inhumaines du régime des Talibans.
Et ces mêmes organismes critiquent cette même protestation juvénile? Probablement pas, car à leurs yeux ils ont raison de vouloir imposer leurs positions à conditions, malgré que les conséquences inattendues soient carrément encore moins éthiques pour une société.
Par contre, le problème vient que le Bangladesh a malheureusement une masse de population qui donne une pression immense pour son territoire limité. Et encore, même dans ce pays, je connais moi-même des gens qui ont un niveau de vie bien correct malgré qu’ils sont loin d’être riches.
Or, dans le développement international, c’est le micro et le grassroots qui compte à mon avis d’une certaine manière bien plus que certains programmes qui sont parfois mal foutus malgré qu’ils sont pavés de bonnes intentions.
Les Chinois ont commencé à travailler tellement jeune qu’ils sont en train d’acheter la planète.
Même ici, à St-Hyacinthe, ils achètent nos meilleures terres agricoles pour une bouchée de pain. Attendez-vous à voir les prix de la nourriture exploser bientôt… quand ce que nous produisons servira à nourrir le ventre des Chinois plutôt que le nôtre.
David…
Ta dernière intervention était presque aussi de mauvaise foi que celle de solon.
Au sens où… Si je m’inscris en faux contre le travail des enfants, je ne m’inscris pas SEULEMENT en faux contre le travail des enfants dans les sweatshops, mais bien contre toute forme de travail qui empêcherait les étudiants de recevoir une éducation.
Et par « éducation », je ne parle pas nécessairement d’aller faire un bac. Et évidemment, si la seule alternative au sweatshop, c’est la rizière, sont peut-être mieux dans le sweatshop.
Pardon mais ici, je trouve franchement injuste de blâmer Craig Kielburger et la gauche avant que de blâmer les réseaux d’exploiteurs d’enfants.
Ici, ce ne sont pas les intentions de Craig Kielburger ou la gauche qui sont à la source du problème mais l’industrie du tourisme sexuel avec tous les complices qui ferment leurs yeux ou s’en mettent plein les poches en exploitant et terrorisant les enfants.
Si plutôt que de donner leur argent pour faire bâtir des écoles et instruire les enfants, des individus sans scrupules préfèrent le donner pour les exploiter, ce n’est pas la faute de Craig Kielburger.
Par contre, là où je suis ici d’accord, c’est qu’il aurait franchement fallu mieux calculer et prévoir où rediriger les enfants avant que de mettre la clé dans leur « refuge ». On a fermé leur refuge – aussi dures les conditions de travail pouvaient-elles y être – et après, les enfants se sont retrouvés à la merci de criminels sans scrupules. Il ne s’agit évidemment pas là d’un « progrès social ».