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Israel has its faults, but apartheid isn’t one of them The use of the word has become commonplace — Google “Israel and apartheid” and you will see that the two are linked in cyberspace, as love and marriage are in at least one song. The meaning is clear: Israel is a state where political and civil rights are withheld on the basis of race and race alone. This is not the case. The Israel of today and the South Africa of yesterday have almost nothing in common. In South Africa, the minority white population harshly ruled the majority black population. Nonwhites were denied civil rights, and in 1958, they were even deprived of citizenship. In contrast, Israeli Arabs, about one-fifth of the country, have the same civil and political rights as do Israeli Jews. Arabs sit in the Knesset and serve in the military, although most are exempt from the draft. Whatever this is — and it looks suspiciously like a liberal democracy — it cannot be apartheid. Yet Israel’s critics continue to hurl the apartheid epithet at the state when they have to know, or they ought to know, that it is a calumny. Interestingly, they do not use it for Saudi Arabia, which maintains as perfect a system of gender apartheid as can be imagined — women can’t even drive, never mind vote — or elsewhere in the Arab world, where Palestinians sometimes have fewer rights than they do in Israel. |
À l’intérieur de ses frontières, il est effectivement abusif d’utiliser le mot apartheid.
Par contre, dans ses relations avec la Palestine, il y a des questions à se poser. Si ce qu’on trouve dans le lien suivant est tout vrai, alors je voudrais que les pro-israêl m’explique (dit en tant que journaliste qui cherche la vérité)
http://www.richardnadeau.org/rnadeau.asp?no=14693
Je ne dis pas qu’Israël est sans failles mais le problème vient qu’il faut voir au-délà des relations de PR.
On oublie souvent plusieurs éléments qui sont parfois curieusement peu mentionnés par la communauté internationale:
-Le manque de bonne volonté relative par plusieurs éléments du gouvernement Palestinien et surtout du gouvernement de Gaza (celui du Hamas) dont son but électoraliste numéro un est de reprendre contrôle du territoire actuel d’Israël pour créer un état Islamique. Or, lorsque c’est rendu qui prennent leur fonds d’aide internationale pour acheter de l’armement (et ils envoyaient aussi des roquettes du côté Égyptien) au lieu de développer leur territoire, il y existe un véritable problème.
-Aussi, lorsque Israël a décidé de quitter unilatéralement leurs colonies à Gaza par la force, quelles mesures ont été faites par le gouvernement Palestinien pour assurer un processus de paix?
-Le fait que beaucoup de roquettes soient lancées sur des cibles civiles et cela avec un quasi-appui du gouvernement à Gaza. Or, de lancer ces roquettes de façon prolongée ne serait pas un instrument parfaitement légitime pour déclarer la guerre? Or, le Hamas sait très bien qu’ils jouent de façon intentionnelle avec le feu.
-Enfin, j’ai beaucoup de difficulté à comprendre la légalité au point de vue de la loi internationale à l’utilisation de ces fameux boucliers humains civils lors des dernières guerres armées au Proche-Orient. Or, a-t-on tenu le Hamas (ou le Hezbollah il y a peine quelques années) responsable de ces tactiques?
Curieusement, remarquez-vous que certains organismes comme Human Rights Watch ont mis la pédale douce depuis quelques années avec certains régimes comme ceux de la Syrie, de l’Arabie Saoudite ou de l’Iran qui ne sont pas vraiment les régimes qui ne respectent beaucoup les droits de l’homme.
Or, lorsque le fondateur de Human Rights Watch critique l’organisme qu’il a fondé, c’est qu’il existe un gros problème dans ce lobby.
http://www.nytimes.com/2009/10/20/opinion/20bernstein.html?_r=2
Cinq cents zartistes de la gaugauches antisémite comme Richard Desjardins, Gilles Vigneault, Karen Young, François Avard et Paul Ahmarani, ont signé une lettre ouverte en faveur du “Califat de Gaza” et des palestiniens. CA c’est compter Quebec Suicidaire qui, depuis novembre dernier offre son soutien sans partage aux islamofasciste de Gaza.
Janus: je n’ai pas lu le rapport de M. Nadeau, mais voici mes réponses à des questions qu’un internaute me posait aujourd’hui sur le blogue de Chantal Hébert ( http://www2.lactualite.com/chantal-hebert/2010-03-01/cause-noble-ou-derapage/#comments ) J’ose espérer qu’elles vous aideront dans votre quête de la vérité.
Réponse aux intéressantes questions de PMSH (dommage que vous préfériez l’anonymat, plutôt que vous tenir fièrement debout).
« prétendez-vous qu’une vie palestinienne vaut moins qu’une vie israélienne? » Rép. : J’observe qu’effectivement, une vie palestinienne vaut moins, pour un Palestinien, qu’une vie israélienne ou palestinienne ne vaut pour un Israélien. C’est très dommage qu’il en soit ainsi. Voir le commentaire très pertinent du journaliste palestinien Sami El Soudi, cité au #39.
« Combien d’Israéliens ont été tués exactement par les roquettes palestiniennes? » Rép.: Beaucoup moins que les terroristes palestiniens n’avaient espéré. Comment ? Grâce à tous les bunkers qui ont été construits dans les villages et maisons entourant Gaza ; grâce à un système sophistiqué d’alarme ; grâce à des drones qui détectent parfois les roquettes avant même qu’elles ne soient lancées ; grâce au poste de radio le plus écoutée à Sderot (ville la plus visée par les roquettes palestiniennes): une radio silencieuse qui ne diffuse que lorsque une roquette ou un obus de mortier vient d’être lancé. Rappelons que toutes ces roquettes et obus visent des civils israéliens qui vivent à l’intérieur de la ligne d’armistice de 1948, et non dans les territoires conquis en 1967.
»Expliquez-moi pourquoi vous refusez de reconnaître que le territoire actuel de la Palestine ne correspond qu’à 10% du territoire originel? » Rép. : Parce que 75 % de la Palestine est présentement occupée par la Jordanie. Vous n’aimez pas ce chiffre ? Recommençons : parce que 40 % de la Palestine non désertique est occupée par la Jordanie. Lisez votre Bible : vous verrez que 3 des 12 tribus d’Israël vivaient dans ce qui se nomme aujourd’hui la Jordanie et que la Palestine a toujours inclu les 2 rives du Jourdain jusqu’à ce que la Grande-Bretagne ne fasse un pays, en 1921, du territoire situé sur sa rive Est. Ce pays se nomme aujourd’hui la Jordanie.
« Expliquez-moi : pourquoi les Palestiniens devraient-ils faire les frais du sionisme, alors que la Palestine est le seul État, avec les Kurdes, à être exclu du droit d’avoir un État? » Rép. Les Kurdes et les Palestiniens (1) sont loin d’être les seuls peuples de la région à ne pas avoir d’état. Les chrétiens levantins n’en ont pas, ou n’en ont plus depuis que le Liban s’est islamisé et est tombé aux mains du Hezbollah. Les coptes n’en ont pas. Les Druses n’en ont pas.
Les Palestiniens font les frais du sionisme parce que, contrairement aux chrétiens levantins, aux Coptes, aux Kurdes et aux Druses, ils « squattent » d’une certaine manière, le territoire d’un autre peuple. Rappelez-vous : Judée, c’est pour Juif ; Samarie c’est pour Samaritain, et les Samaritains sont des Juifs (2). De plus, les Arabes disposent de 22 pays alors que les Juifs n’en disposaient d’aucun avant 1947. Oui, je sais : on peut également considérer que les Juifs nouvellement arrivés « squattent » le territoire des Palestiniens, d’où la décision remarquablement juste, en 1947, de partager la Palestine en un territoire pour les Juifs et un territoire pour les Palestiniens. N’oublions pas, en plus, que la majorité des habitants de Jordanie sont des Palestiniens. Ce partage donne donc 2 pays aux Palestiniens alors qu’il en donne un seul aux Juifs.
« Puis arrive 1945 : comment refuser un État aux juifs qui viennent de subir les atrocités de la Shoah? » Rép. : La formation d’Israël a peu à voir avec la Shoah mais tout à voir avec la déclaration Balfour de 1917. Sans Shoah, il y aurait très probablement eu réapparition d’Israël sur les cartes. L’élément capital et déclencheur n’est donc pas la Shoah, mais la déclaration Balfour. En fait, sans Shoah, il y aurait en plus de Juifs en Israël, et le territoire alloué aux Juifs par la communauté internationale aurait probablement été plus vaste. La Shoah, en somme, a probablement rétréci le territoire alloué aux Juifs et compliqué le développement démographique d’Israel.
« Et tant pis si des Arabes vivaient déjà sur les terres que les Juifs se sont appropriées! » Rép. Absolument pas. La résolution 181 de 1947 a bien pris soin de diviser la Palestine occidentale en 1 territoire où les Juifs sont majoritaires, et un autre où les Arabes sont majoritaires. Cela me paraît fort juste et raisonnable. La loi de la majorité : qui peut être contre ?
« Pourquoi serait-ce aux Palestiniens de payer pour les erreurs de l’Europe? » Rép. : les erreurs de l’Europe ne sont pas l’élément central de ce dossier. Les Palestiniens paient plutôt pour l’erreur de Mahomet qui a usurpé par la conquête un territoire historiquement et fondamentalement juif. Rappelons que Jérusalem était administré par les Juifs quelques années seulement (vers 620) avant la conquête arabe de Jérusalem, qui s’est faite en 638. Rappelons aussi que les pays qui se sont le plus vidés de leurs Juifs ne sont pas les pays décimés par la Shoah, mais les pays arabes. ?
(1) Les Palestiniens se nommaient eux-mêmes « arabes » jusqu’en 1932 ; c’étaient les Juifs qui se nommaient et étaient alors nommés « Palestiniens », à l’époque !
(2) Il n’est fait nulle mention de « Cisjordanie » dans la résolution 181 de 1947, mais de Judée, de Samarie, et de Galilée.
D’un point de historique, il est en effet vrai historiquement parlant que le peuple Palestinien a une histoire très récente et que même plusieurs textes d’avant les années 40 faisaient mention que celui qui se considérait davantage Palestinien que Arabe était souvent un chrétien. Or, la plupart de ces chrétiens ont pour la plupart fini par immigrer ou rester vivre en devenant citoyens d’Israël.
D’un certain sens, l’histoire du Liban actuel entre dans ce même paradigme étant aussi un rejeton de l’Empire Ottoman avec une situation communautaire beaucoup très fragile. J’ai l’impression que la plus grosse erreur des Mandats de la Société des Nations a été de ne pas seulement rendre une partie de l’ancienne Syrie, un état chrétien et non un espèce d’état actuel comme le Liban (qui devient quasiment un état où le pouvoir du gouvernement central est nul) où que la communauté chrétienne, druze ou même sunnite est plus diasporisée que jamais.
Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi qu’il existe un nombre relativement sensible d’Arabes soit Musulmans, Chrétiens ou Druzes qui sont des citoyens Israéliens normaux avec tous les droits (et que certains sont mêmes considérés comme des héros militaires ou des figures importantes culturelles ou du monde des affaires), tandis qu’un Juif ne pourra jamais vivre dans les Territoires Palestiniens.
Le problème vient que beaucoup de gens ne réalisent pas que la question Palestinienne est véritablement une patate chaude tant pour la Jordanie, l’Égypte ou même la Syrie car ceux-ci hésitent d’avoir l’autorité Palestinienne comme aillé régional.
Le plus ironique est qu’on aurait pu trouver une solution rapide au problème:
-Soit que le plan de partition de l’ONU aurait été accepté. D’un point de vue personnel, Jérusalem devrait être une ville internationale.
-Soit que dès le début à la fin des années 40, il y aurait au un intérêt pour faire une confédération très flexible comme la Suisse tant avec les territoires destinés à Israël qu’à la Palestine.
Par contre, M. Laughrea, pouvez-vous me confirmer si la grande majorité des territoires en Israël ont été acheté de propriétaires souvent Arabes avant ou après 1947?
Tous les territoires privés en Israel avaient été achetés de propriétaires souvent Arabes, que ce soit avant ou après 1947. Avec l’exception, bien sûr des territoires acquis durant la guerre 1947-1949 causée par le refus arabe et palestinien du partage suggéré par l’ONU.
Pendant cette guerre, la population arabe de plusieurs villes (Tibérias, Haifa, Safed, Beisan, Jaffa, Acre), ainsi que de 155 petits villages a choisi de quitter ou s’enfuir (cela vous donne une idée de la « force » du nationalisme palestinien de l’époque!).
La population arabe de Lydda et Ramle, sur l’axe liant Tel Aviv à Jérusalem, a été expulsée.
Les Arabes qui se sont enfuis ou ont été expulsés (on les nommera les « réfugiés palestiniens ») ont effectivement perdu leurs maisons et leurs terrains. Ces maisons et terrains serviront à accueillir une partie des 800 000 réfugiés juifs des pays arabes. D’autres maisons seront tout simplement détruites: celles situées près d’axes importants, et aussi pour empêcher certains arabes de songer à revenir.
Les Arabes qui n’ont pas fui et n’ont pas été expulsés (par exemple, les Arabes de Nazareth ou de Jérusalem), n’ont rien perdu.
La guerre a toujours des conséquences tragiques, particulièrement pour les perdants. Pensons aux Allemands de Poméranie, de Silésie, en somme de toute la partie Est de l’Allemagne de 1938: ils ont tous été expulsé vers l’Allemagne de l’Ouest; ils ont tous perdu leurs maisons. Heureusement, les Allemands de l’Ouest ne les ont pas parqués dans des camps de réfugiés pendant des générations.
(Bien sûr, certains arabes de Nazareth et Jérusalem se sont enfuis; certains arabes de Haifa et Acre ont choisi d’y rester, etc. Tout n’est pas complètement blanc et noir.)
Précisions sur la comparaison Allemands-Palestiniens. Les Allemands de l’Est de l’Allemagne ont été expulsés APRES la guerre, i,e, en temps de paix, alors que les Palestiniens qui ont été expulsés l’ont été PENDANT la guerre de 1948 (question de ne pas avoir de 5ème colonne dans le dos). Après la guerre de 1948, aucun Arabe n’a été expulsé; on a même permis à un certain nombre des réfugiés palestiniens de revenir en Israel.
De plus, il ne faut pas surdramatiser au sujet des « réfugiés » palestiniens. 74 % d’entre eux vivent en Palestine (1)! Quand on déménage de Victoriaville à Drummondville, de St-Hyacinthe à Laval, ou de Chicoutimi à Québec, devient-on un réfugié? Bien sûr que non.
(1) 38 % vivent en Judée-Samarie, 26 % à Gaza et 10 % en Jordanie. Mais tout ce beau monde est considéré par l’ONU comme des réfugiés de père en fils en petit-fils en arrière petit-fils, etc. Pour des raisons économiques, votre grand-père est déménagé de Granby à Montréal il y a 63 ans. Vous, son descendant vivant à Montréal, allez-vous dire de vous-même que vous êtes un réfugié? Bien sûr que non!
Si je peux me permettre Dr, les Vetriebene ont cependant été passablement influents dans l’Allemagne fédérale d’après-guerre et leur lobby est encore bien présent. Par contre, le gouvernement les a ignorés lorsqu’est venu le temps de normaliser les relations avec les voisins de l’Est. Comme quoi, quand ils sont devenus trop embarrassants…
Il y a aussi le poids des années. Jusque dans les années 70, les Allemands ont sincèrement crus que les territoires de l’Est seraient un jour rendus.
Par contre, et cela vous désolera, en Allemagne les pro-Palestiniens utilisent justement la situation allemande pour donner une leçon à Israël. Selon eux, si l’Allemagne a fait la paix en cédant tous ces territoires à l’est de l’Oder, alors Israël devrait faire pareil et retourner aux frontières de 1947.
À mon sens, c’est un raccourci immense. La paix en Europe n’est pas due aux frontières de l’Allemagne!
Un truc dont je ne comprends pas est-ce que au 20ième siècle, il y a eu nombre de mouvements de population.
Par exemple, prenez l’exemple de la Grèce et de la Turquie qui ont fait des échanges de population importants à l’époque où le concept de l’état nation était important.
Dertzeil: en effet, les Allemands ont perdu des territoires non pas pour avoir la paix, mais parce qu’ils ont perdu la guerre. Or, dans le conflit israélo-palestinien, les Palestiniens ont perdu la guerre. Donc, les Palestiniens devraient comprendre qu’ils ont un prix à payer: perdre des territoires, le tout en accord avec la résolution 242 qui ne demande nulle part le retour aux frontières existant avant le conflit de 1967.
Vraisemblablement, lorsque les Palestiniens désireront la paix plus qu’ils ne désirent hair les Israéliens, ils vont garder 100 % de Gaza, 90-95 % de la Judée-Samarie, 0 % de Jérusalem (sauf accès et un certain contrôle sur le mont du Temple), et obtenir une portion linéaire de territoire israélien: une sorte de cordon routier ou ferroviaire réservé liant Gaza à la Judée-Samarie.
Matvail: il y a eu 15 millions de réfugiés lors de la séparation de l’Inde Britannique en Inde et en Pakistan. Ces réfugiés ont du se déplacer sur des distances beaucoup plus grandes que les réfugiés palestiniens, et ils sont 20 fois plus nombreux qu’eux. Ni l’Inde ni le Pakistan ne les ont parqués dans des camps, contrairement à ce qu’ont fait les pays arabes et les Palestiniens eux-mêmes: rien n’oblige les Palestiniens de Gaza ou de Judée-Samarie à maintenir leurs frères dans des camps. Mais dans un camp, logement, nourriture, vêtements, éducation sont payés par la communauté internationale. Donc… les Palestiniens maintiennent en place les camps dans leur propre territoire!
@Michael Laughrea
Merci pour ces détails, mais je ne suis pas d’accord avec vous au sujet de la shoah.
Je suis sûr que les nations occidentales auraient abandonnés les PALESTINIENS (Juifs de Palestine)à leur sort face aux ARABES pour des raisons économiques (pour le pétrole et de plus veut pas se mettre quelques dizaines de millions d’Arabes pour une poignée de Juifs) si ce n’était de la sympathie général (ou affichée) pour les Juifs survivants de la Shoah.
Pour le reste de votre intervention, j’ajouterais:
1-Le problème « palestinien » est un problème artificiel maintenu tant par les leaders fourbes et corropmpus du Fatah et sanguinaires et fanatiques du Hamas, tout comme les tyrannies arabes environnantes. Un exemple?
La Syrie s’est vu offrir par les Américains (au début des années 50)le financement de la mise en valeur de terre en échange de l’accueil des Arabes déplacés. La Syrie a refusé. En fait, je suis sûr les pays arabes auraient tous pu en échange de très grandes contributions financières des Américains offrir leurs citoyennté aux « Palestiniens » (appelation propagandiste utilisée surtout au lendemain de la guerre des 6 jours).
Mais les pays arabes préfèrent garder des dobermans à lâcher à l’occasion sur leurs voisins (pas seulement Israel)!
Rabat Joie: sans la Shoah, il y aurait quand même eu antisémitisme et persécutions des Juifs en Allemagne, en Autriche, en Pologne, en Roumanie, en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Lithuanie, en Lettonie, en Estonie. (Rappelons qu’il y avait un bassin d’au moins 8 millions de Juifs dans ces pays, 15 fois plus que dans les autres pays européens.) Et, en conséquence, à mon avis, il y aurait quand même eu réapparition d’Israel sur les cartes du monde au 20ème siècle.
Je suis d’accord avec vous sur un point: sans antisémitisme, il n’y aurait pas eu Herzl (1), ni les congrès sionistes, et il est probable qu’il n’y aurait pas eu la déclaration Balfour.
Et sans antisémitisme ni déclaration de Balfour, il n’y aurait pas eu l’immigration juive vers la Palestine qu’on a vue de 1850 à 1946. Il n’y aurait pas de pays nommé Israel en 2010.
(1) Rappelons que le mouvement de Herzl est né de l’antisémitisme dont il a été témoin en France. C’est ce choc (voir de l’antisémitisme dans un pays aussi évolué que la France) qui l’a profondément secoué.
@ Dr Michael Laughrea
Pour celles et ceux que cela pourrais intéresser, nous retrouvons ce qui suit dans la Bible au livre de Josué au chapitre 15 dès le verset 20 « C’est ici l’héritage de la Tribu des enfants de Juda selon leurs familles. »
et au versets 45 et 46 : Depuis Hekron, tirant même vers la mer, toutes celles qui sont joignant le ressort d’Asdod, et leurs villages.
Asdod, les villes de son ressort, et ses villages, Gaza, les villes de son ressort, et ses villages, jusqu’au torrent d’Egypte; et la grande mer, et ses limites.
Un peu plus loin, soit au chapitre 19 la tribu de Siméon en reçoit une partie en héritage.
Il y a ici une très belle carte du territoire.
Pilar Rahola est une politicienne catalane, une écrivaine, une journaliste et une activiste de gauche. Ses articles sont publiés en Espagne et dans les plus importants journaux d’Amérique latine.
Merveilleux! Le texte de Pilar Rahola me fait penser à ces temps qui me paraîssent tellement lointains où la gauche disait que la liberté n’a pas de prix et que la dissidence est la plus grande forme de patriotisme.
Malheureusement, des Pilar Rahola qui veulent protéger l’Occident et ses valeurs, il n’y en a plus beaucoup à gauche! La gauche est, maintenant, infestée par les Reactionism Watch de ce monde.
http://lequebecdedemain.blogspot.com/2010/03/la-derniere-vraie-representante-de-la.html
@Michael Laughrea
Je crois que vous m’avez mal compris.
Ce que je veux dire c’est que sans la sympathie affichée pour les victimes de l’holocauste, jamais la plupart des pays occidentaux n’auraient voté en majorité en faveur de la création d’Israël en 1948 à l’ONU pour ne pas se mettre le monde arabe à dos. Et les USA et la France n’auraient pas soutenu Israël à ses débuts pour la même raison.
Malgré leur courage et leur détermination, les Juifs de Palestine auraient été jetés à la mer sans cet appui.
@Jean-Luc Proulx
Quand ce n’est pas la question nationale, on est d’accord sur tellement de choses!
Rabat Joie: il est vrai que la Grande Bretagne avait déjà complètement plié devant les intérêts pétroliers et les intérêts commerciaux du nombre (il y a 25 fois plus d’Arabes sur Terre que de Juifs). D’où son abandon à l’ONU de la cause du foyer national juif, et son odieuse abstention lors du vote en faveur de la résolution 181 en 1947.
Pendant ce temps, les idiots utiles croient que le lobby juif a de l’influence! Il en a, mais pour une seule raison: parce que les Juifs défendent en général du sens commun et du raisonnable. (L’idiot utile, pour expliquer un fait, trouve immanquablementn l’explication la plus loufoque, la plus ridicule, la plus complotiste, ou la plus irréaliste.) Les Juifs ne paraissent forts que parce qu’un grand nombre de non Juifs les appuient, puisque les positions juives sont généralement si raisonnables.
Marc M: excellente, votre carte!