Quelques chiffres qui devraient vous faire dresser les cheveux sur la tête…
Depuis 30 ans, le revenu médian des Québécois n’a pas seulement stagné, il a diminué ! Les revenus avant et après impôt ont décru de 9,2% et 8,7% respectivement. Dans le reste du Canada, la situation est diamétralement opposée. Les revenus avant et après impôt ont augmenté de 8,3% et 9,0% respectivement.
Depuis 1977, seules 2 provinces ont affiché une décroissance de leurs revenus médians: le Québec et la Colombie-Britannique (5,9% avant impôt et 0,2% après impôt). À titre comparatif, le revenu médian des Albertains a augmenté de 23,3% avant impôt et de 18,1% après impôt.
En 1977, l’écart du revenu médian avant impôt entre le Québec et le reste du Canada était de 2 286$; en 2007 cet écart est passé à 11 402$. Durant la même période, l’écart du revenu médian après impôt entre le Québec et le reste du Canada est passé de 1 872$ à 10 028$.
Pour couronner le tout, en 2007 le Québec se classait bon dernier dans le palmarès du revenu médian.
Avant Impôt:
- Alberta: 65 200$
- Ontario: 57 900$
- Colombie-britannique: 52 300$
- Manitoba: 50 300$
- Saskatchewan: 50 200$
- Île-du-Prince-Édouard: 48 700$
- Terre-Neuve: 46 700$
- Nouvelle-Écosse: 45 700$
- Nouveau-Brunswick: 45 500$
- Québec: 45 200$
Après Impôt:
- Alberta: 56 200$
- Ontario: 52 000$
- Colombie-britannique: 47 000$
- Manitoba: 41 100$
- Saskatchewan: 44 000$
- Île-du-Prince-Édouard: 43 200$
- Terre-Neuve: 41 600$
- Nouveau-Brunswick: 40 900$
- Nouvelle-Écosse: 40 700$
- Québec: 40 000$
Vive le modèle québécois…
Sources:
Tableau 202-0411; Tableau 202-0605; Tableau 051-0001
C’est pas grave voyons: « La finalité, c’est d’etre heureux »…. (sarcasme ici)
« Vive le modèle québécois… »
Ben, si t’es pas content, pourquoi vous n’allez pas vivre ailleurs?
Pour certains, la qualité de vie, les avantages sociaux, etc. passent avant la moyenne du salaire.
Enfin, pour d’autres, y’a que l’argent qui compte. (et ce site est un bel exemple)
Pour ma part, je n’étais pas heureux du Québec, pour d’autres raisons, et je suis parti. C’est assez juvenile de critiquer le Québec, surtout de comparer avec les autres provinces du Canada ou encore des États-Unis. On s’en crisse du reste du Canada et des États-Unis. Je corrige, j’en ai rien à foutre.
Autrement, à la limite, je suis d’accord avec David. Avec le gouvernement Charest, depuis 2003, c’est donc son modèle, d’un parti fédéraliste, les Québecois sont moins riches. Donc, moins riches, plus soumis, vous vous faites plus crosser, corruption, etc. Oui, le Québec dans le Canada, avec Charest, c’est totalement ridicule. J’ai pitié de vous.
Je critique, mais au moins j’ai eu le courage, les couilles, des vraies, de partir. Pas comme la plupart des critiqueux qui parlent parlent jasent jasent en disant comment c’est si le fun et beau et parfait en Alberta, mais qui restent encore au Québec.
@ TSLS
Que tous ceux qui sont pas content partent…?
Ben oui comme en 1976 quand une tonne de siege sociaux ont demenage de Montreal vers Toronto. Drole de coincidence, le Quebec s’appauvrit depuis ce temps. A Toronto, il vont eriger une status a Rene Levesque avec la note « Merci Rene ».
Mais c’est vrai on peut pas critiquer le Quebec, il est parfait ….
Excellent billet très révélateur…
C’est l’information la plus importante sur le Quebec que les gens doivent (devraient) savoir…
Les salaires au BC ont seulement décru de 0.2% apres impot, donc on devrait plutot considérer cela comme ayant stagné plutot que décru..
Donc dans cette perspective, le Quebec est la SEULE province dont les gens en ont moins dans les poches et le revenu moyen est le plus bas…
Non mais je suis quant meme surpris qu’on fasse pire que Terre-neuve, Ile du prince Edouard, Nouveau Brunswick, Nouvelle Ecosse, Manitoba, c’est vraiment GRAVE!!!!!
12 000$ de différence avec l’Ontario??? calvosse
Ah mais les logements et l’assurance auto est moins cher au Quebec… (Parfait pour les BS)
Il faut pourtant de bons contribuables pour faire marcher le système. Sans cela, le système ne fonctionne plus et va finir par sombrer.
Ah oui! Le Québec fait toujours partie de l’Amérique du Nord à ce que je sache. Les pays européens se comparent constamment entre eux et l’UÉ n’a fait qu’amplifier cette comparaison.
C’est vrai, sauf que l’opposition est encore pire. Elle utilise le même paradigme soit faire des lois stupides et liberticides pour plaire à sa clique nationalo-étatique avec plus de programmes sociaux pour gagner des votes.
Plus soumis à l’état, je suis d’accord. Cependant, le projet péquiste est assez merdique, merci, car il continue cette même dépendance de l’individu face à l’état.
Or, vous vous souvenez quand le gouvernement Landry faisant les lois les plus débiles possibles, comme une loi anti-pauvreté.
J’habite maintenant dans l’ouest depuis 2001 dans une société où que l’on valorise davantage le travail et la liberté individuelle qu’au Québec, du moins auprès de la population en général. J’ai jamais regretté mon choix et je suis mobile alors rien m’empêche d’aller vivre ailleurs.
Pour les logements, hors-Toronto et Ottawa, c’est assez équivalant en pratique.
Vous vous souvenez quand les québécois faisaient des jokes de « newfies » ?
Maintenant, nous sommes les newfies! Et des parasites dans la fédération canadienne. J’ai honte
Vous savez maintenant ce sont eux qui ont le droit de faire des blagues. Ils n’ont plus de péréquation!
En passant, c’est le PQ, sous Landry, qui a pris le taureau par les cornes et qui a osé parler du déficit zéro. Il a agit.
Qu’est-ce que Charest a fait? Rien.
Même Pratte et la Gazette critique les fédéralistes au Québec. Ça vous donne une idée de l’absurdité du Québec, du non sens.
voilà, ça va vous faire réfléchir:
http://www.vigile.net/Outre-par-The-Gazette-voici-ce-qui
Y’a des gens qui quittent le Québec parce qu’ils préféreraient avoir un système plus libertarien, « respect my friends ». Et, comme moi, y’en a d’autre qui en ont marre d’être dans le Canada, du statu quo, de l’air ambiant de république de bananes, etc.
Donc, fédéralistes ou souverainistes, c’est pareil. Le Québec est une république de bananes, c’est tout.
tsé, David, change ton titre de blogue pour
« Site d’opinions de républiques de bananes: ceux qui n’aiment pas les bananes, s’abstenir!
Ben non, Calgary t’as un 1 et demi pour 600$, Edmonton 550$, une chambre a 400$ pas moins, alors tu parles de quoi hors Ontario?
Je parlais de l’Ontario et non des autres provinces.
En Alberta, tout cela se joue évidemment dans la logique de l’offre et de la demande.
Tout en mettant en même temps une panoplie de programmes étatiques mur-à-mur dont le Québec n’a même pas les moyens de se payer.
Je suis sûr que 90% des lecteurs de Vigile sont des nationalistes. Pour ceux, change Canada pour Québec et le dirigisme économique et l’engineering social va être bien correct à leurs yeux car il va fait pour le bienfait de la nation Québécoise.
Vous savez, Trudeau et Parizeau n’avaient qu’une chose qu’ils avaient en désaccord dans leurs politiques soit le lieu de la capitale nationale.
Question:
Si on est un professionnel avec un Bac. Universitaire, quel est l’écart et le comparatif entre provinces?
Donc en démocratie quant t’es pas content tu fermes ta gueule et tu déménages ?
Et on fait quoi quand ces services sociaux ne servent qu’a réduire la population à l’esclavage ?
Ho, parce que le faible liberté économique au Qc c’est la faute du fédéral, c’est surtout pas la faute d’un état qui grossit sans cesse…
Non, c’est Lucien Bouchard qui a fait ça et pour le remercier, le PQ lui a indiqué la porte de sortie.
Un contribuable a le droit de parler comme qu’il veut contre celui qu’il fait vivre.
Une question dont je me pose depuis longtemps. Pourquoi est-ce que les choses au Québec doivent absolument rester au status quo depuis la Révolution Tranquille alors que la plupart des juridictions occidentales ont connu une relative évolution dans le rôle de l’état.
Ah oui! C’est sans contredit le fait que les syndicats et les autres parasites ont un certain droit de vie et de mort sur un gouvernement donné.
Le problème vient de l’universalité de ces services au nom d’une pseudo-égalité. Personnellement, je crois plutôt à l’équité.
Les nationalistes ont tendance à blâmer le fédéral pour tout. Cependant, si on regarde de plus près et cela depuis des lunes, beaucoup de programmes sont des options que c’est seulement le Québec qui a pour en quelque sorte pour démontrer qu’il est différent.
Qu’on le veuille ou pas le Québec veut avoir une Ferrari lorsqu’il a seulement les moyens pour avoir une Honda Civic. Mais attention, faut pas dire cela, c’est anti-Québécois selon ces mêmes nationalistes.
En fait c’est plus subtil que ca! C’est plus que si tu as le malheur d’etre productif et de ne pas te contenter de ton 50 000$ par annee on te le fait payer cherement en t’enlevant tout le lousse dont tu pourrais avoir besoins pour demenager!
@TSLS
Ben oui! la plus grande fraude comptable et intellectuel du PQ, le deficit zero.
On met les depenses courantes (d’epicerie) sur la dette et on appel ca un deficit zero.
Y a JAMAIS eu de deficit zero, la dette aurait arreter d augmenter sinon, meme sous le regne du PQ.
Landry est un beau menteur de se vanter de ca
Les liberaux font pas mieux en passant. Ils sont corrompus et menteurs. Il faut admettre que Liberaux ou PQ, c est mauvais pour le Quebec!
Le problème est un problème de culture, probablement latine. La culture québecoise est basé sur la haine des inégalités, qui se traduit par celle des riches qui doivent tout payer les demandes du peuple. Les efforts individuels ne doivent surtout pas se traduire par un succès trop retentissant (i.e.: accumulation de richesses) sinon c’est considérer comme suspect (il a surement été pistonner par le gouvernement pour avoir réussis). Il y a aussi une sorte d’illusion comme quoi les riches sont infiniment riches et qu’ils peuvent donc tout financer ce que le peuple demande. Illusion de l’argent facile qu’on peut récolter indéfiniment. Et quand une dysfonction est culturel (une majorité s’est fait dire les même bétises étant enfant), il est extrêmement difficile de sortir cette culture de l’esprit du peuple. La démocratie, c’est le reflet de la sagesse mais aussi des croyances et de l’ignorance d’un peuple.
Si nous sommes tous conditionnés à croire que l’état peut et doit tout gérer dans nos vie, et bien nous choisirons des gens qui nous promettent de nous sauver de notre misère…
Dommage que personne n’osera présenter ce tableau dans un médias de masse (ex: TVA cette semaine et leur « Québec dans le rouge » ou, encore mieux, un vrai parti libéral lors d’une campagne électorale.
Ah puis, je lisais le premier post de TSLS et ça me rejoint un peu. Pour moi, un endroit pour vivre ça se magasine comme une auto ou une maison. On vit où les avantages dominent les inconvénients, point. D’où mon attachement indéfectible à la liberté de mouvement.
Ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas changer nos sociétés mais vous faites quoi quand la majorité veut rien entendre? Quand la direction collective va à l’encontre de vos intérêts individuels?
Vous savez, les premiers Européens qui sont venus en Amérique du Nord ou en Océanie avaient exactement ce désir de partir par bateau pendant plusieurs semaines pour aller à l’aventure outre-mer pour se bâtir une nouvelle vie basée sur un certain sentiment de liberté pour eux et leur famille.
Malheureusement, plusieurs centaines d’années plus tard, on tente de faire les mêmes erreurs qui ont été faites il y a 30-40 ans sur le vieux continent.
Conséquence de cela, des gens pourtant bien éduqués, compétents et surtout informés sur les diverses opportunités partent vivre à l’étranger, où ils croient que le sentiment de liberté est davantage présent à leur avis.
Les problèmes au Québec sont souvent les mêmes qu’en France. Par contre, je crois que la supposée solidarité (ou plutôt une sorte de socialiste étatique où la moitié de la population fait vivre l’autre moitié) est un véritable mythe véhiculé souvent par les mêmes personnes (comme par exemple les nationalistes). Prenons exemple d’une manière plus concrète avec le coefficient de Gini. En fait, celui du Québec et de l’Alberta est le même, sauf que les gens en Alberta font généralement plus de revenus.
Justement, j’ai l’impression que le Québec vit une crise qui est justement due par une certaine logique qui date de bien longtemps. Or, avec le temps, j’ai réalisé que malgré que la population a délaissée l’église catholique, les cultes quasi-religieux sont toujours restés car le changement lors des années 60 au Québec a été davantage cosmétique à mon avis. Donc, aujourd’hui, il est clair que la société Québécoise se retrouve avec ces cultes qui deviennent en quelque sorte des parasites dans la société qui sont très réfractaires à quelconque changement.
En somme, j’ai malheureusement l’impression que le Québec et la société québécoise va devenir petit à petit de moins en moins viable justement à cause de ces diverses qui tirent chacun leur bout de la couverture.
Définition québécoise de solidarité: 60% de la population fait vivre 40%.
Je le rejette, il est trop inéquitable.
@Solon
Intéressant ta théorie selon laquelle ce serait notre culture latine qui nous renderait réfractaire au capitalisme.
Mais moi, je croirais plutôt que c’est quelquechose de vraiment typiquement et culturellement français.
Pourquoi?
Regardes-bien le discours de la gauche quand elle parle de redistribution de la richesse, de taxation des corporations etc… Il est évident qu’elle considère la richesse comme quelquechose de STATIQUE… dans le sens de Lavoisier (rien ne se perd, rien ne se crée)
Elle ne se crée pas ni de grossit pas.
Forcément, si certains sont plus riches c’est qu’ils ont pris plus que leur part, sans que leur contribution ne le justifie. Il suffit donc à la collectivité de tasser le (injustement) riche et se servir. Puisque la richesse est statique, elle ne diminuera pas (par perte d’incitatif à la produire) du fait de sa redistribution forcée.
Regarde bien maintenant l’histoire économique de la France (agricole) et de l’Angleterre (industrielle et marchande).
En Angleterre, vers le tournant du XVIe siècle, la noblesse s’est de plus en plus détourné des rentes de l’agriculture pour se tourner vers le commerce. Les terres eux-mêmes ont fini par devenir des business surtout pour l’élevage de mouton (provoquant cependant l’exode de milliers de paysans vers l’amérique en passant) ou pour la nourriture. Pour améliorer le commerce, l’industrie s’est développée et Vice-versa. Tant la productivité industrielle que l’expansion de l’Empire (et des marchés) ont fait que l’Angleterre a vu sa richesse augmenter! Donc les Anglais ne conçoivent pas la richesse comme statique.
Comparons avec la France. La richesse en France, c’était la terre et ses produits. S’il y a des années de mauvaises récoltes, lorsque’elles sont bonnes on sait toujours à peu près que sera le rendement et la richesse produite. Le noble (contrairement à l’Angleterre)ne paie pas d’impôt sur sa terre et vit du travail de ses paysans qui doivent aussi faire vivre le Roi. Au XVIIIe siècle, apparait le fermage, ou des bourgeois (Fermiers) vont percevoir les rentes et impôts pour le roi (en échange d’un prêt à ce dernier).
LEs Nobles vivaient oisivement et grassement sur le dos du peuple. Le Fermier abusait souvent (en fait toujours) de sa position pour saigner à blanc les paysans. Les paysans écrasés d’impôts n’avaient guère d’incitatif être plus productifs.
Si le Bourgeois/Fermier à l’origine pouvait avoir été un commercant productif et laborieux, il en est pas moins devenu un parasite qui profitait injustement du travail d’autrui.
Donc tu vois le parallèle avec la mentalité tant du Québec que de la France d’aujourd’hui:
-Richesse agricole (Richesse statique)
-Bourgeois et noblesse
(Gens aisés sans l’avoir vraiment
mérité)
Ajoutes à çà la dénonciation de la recherche de richesse chez le catholicisme et tout les ingrédient sont réunis pour une mentalité maleureusement très ancrée.
@TSLS
Courage? Moi aussi, je suis parti (et pas de gaieté de coeur, loin de là!), mais je n’ai pas le culot de dire que c’est par courage car c’est juste par gros bon sens!
TOUT prouve que le Québec va droit dans le mur voir au désatre. Je le sais, et comme d’autres dans les blogues, les tribunes libres, les discussions de famille, les pétitions etc…, j’ai essayé d’en convaincre d’autres mais comme Cassandre (qui avait prédi la destruction de Troie), on se fout de ma gueule.
On préfère écouter les zartistes et populistes de la gogauche!!!
Contrairement à la plupart ici, moi je l’étais nationaliste, c’est pourquoi çà m’écoeure de voir ce qui arrive et ce qui arrivera au Québec…et que je considère les gogauchistes de la même façon qu’une personne qui perdu par overdose un membre de sa famille considérerait le pusher de ce dernier!
Un dernier commentaire, si vous permettez.
Lorsque j’écoute les gens parler de la gogauche, ils n’ont pas tord, mais c’est toujours empiré, grossis, présenté à l’extrême. Même chose lorsque la gogauche parle de la droite. La droidroite traite la gogauche de tapette, de BS, de paresseux. La droidroite traite la gauche de sans coeur, d’individualiste en puissance, de personnes qui pensent juste à l’argent.
Et voilà qu’on perd toujours de vue l’essentiel, la question centrale.
Lorsque la droite méprise la gauche, les socialistes, ça me touche. Je suis un socialiste, je crois au rôle de l’état, même aux garderies à 7 dollars. Mais je ne suis pas pauvre, ça ne me dérange pas de payer 40 % d’impôt et 25% de taxe. Lorsque je fais le calcul, que je regarde ce que j’ai ou j’ai eu en retour comme pour l’éducation gratuite, des soins de santé gratuits, etc, ce n’est pas la fin du monde. Il y a bien des pauvres qui le sont parce qu’il n’y a pas d’emplois, et malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui gagne plus de 30 000 dollars par année.
Il y a des riches pour qui ça ne dérange pas de payer même 50% d’impôt. En bout de ligne, le débat fini par être, pour de vrai, celui des « vrais » pauvres BS et des « vrais » riches individualistes qui en ont rien à faire des gens pauvres, tellement que même si 50% de la population vivaient dans la rue, ça ne les dérangeraient pas du tout.
Ma solution est de baisser les impôts pour les plus riches, mais d’augmenter les taxes à 25%. Comme ça, les riches ferment leur gueule. Par la suite, c’est leur choix de consommer ou pas. Et là, vraiment, s’il ne sont pas content, qu’ils déménagent.
Les pauvres, qui ne consomment pas de toute façon, ça ne les touchera pas les taxes à 25%. L’énergie, la nourriture et le linge, par exemple, peuvent avoir une taxe moindre.
J’irais même plus loin. Il pourrait y avoir deux sorte d’impôt. Un pour celles et ceux qui veulent seulement payer pour le strict minimum (routes, eau, etc). Puis il y aurait un impôt qui couvre éducation, soins de santé, garderie à 7 dollars.
Ceux qui choisissent le strict minimum devront payer les coûts réels pour l’éducation, les soins de santé, la garderie, etc.
Attention, ceux qui choisissent la « couverture » libertatienne ne peuvent pas retourner en arrière. Disons que l’on ne peut pas retourner vers la couverture « complète » pour une période de 10 ans.
Il me semble que c’est assez libertarien ça. Mettons un pourcentage, vous payez 5% d’impôt.
Je vous ai assez lu ici, les libertariens, pour comprendre que c’est ce que vous recherchez, mais je sais aussi que même si ma suggestion devenait réalité, il n’y en a pas un de vous qui irait jusqu’au bout. Ben non, tsé, 10 ans sans pouvoir revenir à la couverture complète, ce serait tellement injuste, tsé, si vous perdiez votre job à 100 000 dollars par année, tsé, si vous aviez un cancer, ou bien vos enfants tombaient malade. Oups, tiens, 100 000 dollars par année, un enfant à l’université, c’est déjà 20 000 qui sort de votre poche.
Bref, j’ai bien hâte d’avoir vos commentaires. Je suis ici pour apprendre. Pour ma part, si je gagnais 500 000 dollars par année, ça ne me dérangerait pas d’en donner la moitié au gouvernement.
Et puis, peut importe la tendance, extrême gauche ou bien libertarienne, je vous jure que même si on m’offrait un millions pour revenir au Québec, je ne bougerais pas d’où je vis. Le Québec province est voué à la faillite. Les ras gruges, le moisi est pris
@TSLS:
Vous n’êtes pas du tout socialiste en vous lisant. Je vous situerais plus comme un social-démocrate lucide. Commes le vrai modèle scandinave. Payer des impôts hauts pour donner des services mais en tenant compte des réalités économiques. C’est ces réalités qu’on ne voit pas au Québec. On pense que l’argent pousse dans les arbres à Ottawa ou sur des iles aux Barbades.
@TSLS
Ce n’est pas suffisant. Les services sont chers, car régulés par l’état. Il faut d’abord libéraliser le marché à 100%. On peut garder des normes légères dans la santé et forcer les fabricants à documenter un maximum leurs produits. Je ne suis pas libertarien. Ensuite, il faut libéraliser l’économie un maximum et arrêter l’intervention étatique. Si on ne fait que payer les monopoles gouvernementaux, les prix seront trop haut et la qualité trop basse.
Au lieu d’avoir des monopoles étatiques payés par le gouvernement, ont peut donner des bons d’achat directement aux gens destinés à payer des services totalement libres d’intervention étatique.
ungars,
bien essayé, mais vous n’êtes d’aucune aide. Bon, pour la « libéralisation », vous employé ce terme sans trop savoir ce que ça signifie en pratique.
D’un côté, en santé ou en éducation, il faudra toujours des critères pour les services offerts. Jusqu’à un certain point, l’État a de toute façon des frais bureaucratique liés à faire respecter ces critères.
Bon, vous êtes loin de répondre à toutes mes questions, et je dois dire que je ne m’attends surtout pas à ce que les lecteurs de ce blogue puissent y répondre, mais je crois sincèrement que David, peut-être, pourrait le faire.
Je vous donne quand même le bénéfice du doute pour la privatisation. En Suède, les services publics sont assez privatisés, mais en même temps, non seulement il y a des garderies, mais pas à 7 dollars, mais ZÉRO dollars.
Donc, qu’est-ce qui ne fonctionne pas au Québec?
La plupart des institutions éducationnelles sont privées, gérées sous les critères de l’État, mais ça ne coûte pas, par exemple, 2000 et quelques dollars par année pour aller à l’université, mais ZÉRO.
Commencez vous à voir c’est quoi le problème au Québec?
Pour ma part, le problème est le débat juvénile entre la gogauche et la droidroite. Je sais que quelques uns ici n’aiment pas lorsque je dis « droidroite », mais elle existe. Elle est aussi stupide et tarée que la gogauche.
Peut-être que le Québec est arriéré, je ne sais! Peut-être que vous devriez sortir un peu plus de votre village!
C’est deja le cas, je crois pas que les pauvres paient beaucoup de taxes en achetant viande, patates, pommes, loyer et au Village des valeurs…
Par contre, tu viendrais de faire chier la classe moyenne en osti avec ta taxe a 25%
Alors il y a pas seulement le riche et le pauvre, il y a l’entre deux!!!
Le riche n’a pas a payer tant d’impot que ca, comme on le disait si tu baisses les impots aux riches tu vas meme attirer de nouveaux riches qui vont garnir les coffres…
30% d’impot sur un nouveau riche qui fait 1 million c’est beaucoup d’argent!!! Et en plus il consomme ensuite dans ton pays… faisant travailler des gens qui eux aussi paient des impots… Ca devient un cycle
Simple, on enlève les normes. Demain matin, tu inventes un nouveau type de télévision, nul besoin de le faire approuver. On dégèle également le prix du lait et on abolit le protectionnisme dans tous les domaines.
Lé privé peut très bien développer des normes non étatiques pour l’éducation. C’est un peu comme les normes iso ou les certifications en informatique.
Tu reconnais donc bien la supériorité du privé.
Le problème est plus un problème d’étatisme trop extrémiste, de confiance sans fondement envers l’état et de barrière linguistique.
@seeds72
Parfaitement d’accord. Votre solution est beaucoup plus vendeuse. Cependant, une telle diminution d’impôts doit absolument être accompagnée d’une diminution de dépense et donc de fermetures de programmes inutiles ou mals gérés. Le syndicat de la fonction publique me semble rendre une telle procédure assez difficile.
Je n’ai pas tenté de répondre à vos questions sur l’autre post, car je suis curieux de voir la réponse de David.
Un peu de sérieux. Donc, le privé pourrait prendre soin d’un Cégep et de décider des programmes et des contenus des cours sans que le gouvernement (qui représente la population) ait son mot à dire?
D’accord. Donc, admettons que je suis au privé, que je veux gérer un programme en électronique. Je me dis, « fuck » les cours de français, « fuck » les cours de philo et tout le reste. Moi, je veux un programme qui va attirer les jeunes, je veux un programme rapide qui va permettre à des jeunes de plugger des fils.
Mettez mon raisonnement pour tous les métiers, et vous voilà avec une province de tarés qui ne savent pas écrire, lire, réfléchir, mais maudit qu’ils peuvent en plugger des fils.
Est-ce qu’on pourrait me préciser ces questions ?
Par contre je peux vous dire ceci, un parti politique qui voudrait entreprendre les réforme libérale tel qu’on a vu en Suède serait qualifié d’extrême droite.
Pour ce qui est de l’éducation, il existe une solution: les « charter school ».
Le privé va fournir différents programmes. Certains seront mauvais et certains seront bons. Il sera de la responsabilité des étudiants de s’informer de la qualité du cours avant de le suivre. Le cours le plus adapté aux demandes du marché du travail, aux demandes des étudiants et avec un bon rapport qualité prix aura le plus de succès. Un système de normes surgira sûrement du marché pour que les étudiants et les employeurs y voient plus clair. Si tu veux que ton cours soit populaire, arrange-toi pour qu’il réponde à une norme que les employeurs connaissent et respectent. Le contenu des cours sera optimisé en fonction du marché. Qualité optimale, prix minimum. Pas de dépenses inutiles. L’argent ainsi économisé pourra servir à l’entretien des locaux, à l’embauche de plus de profs et à l’achat de matériels pédagogiques de qualité.
On n’apprend pas à réfléchir en littérature et je trouve les cours de philosophie assez insuffisants en ce sens. Je trouve également votre manque flagrant de respect envers les diplômés du secteur professionnel outrageant.
Les cours de matière générale seraient fournis à qui sait assez en apprécier la qualité pour se les procurer.
Je vais au CEGEP l’an prochain à Montmorency en Sciences Humaines profil administration (j’attends ma réponse pour mi-avril, mais le monde de l’internationale se font accepter à plus de 95% au premier tour, les refus sont surtout en Techniques policières, Marianopolis College et Science de la Nature à Bois-de-Boulogne).
Les cours ont l’air intéressants (plus économique qu’administratif) et en plus c’est pas loin… et moins gréviste que les cegeps membres de l’ASSÉ, la FECQ et le Vieux-Montréal!
Alors, est-ce que je fais un bon deal ou pas? 😉