Pour les « éco-bonaces », le climategate est un scandale qui concerne uniquement quelques courriels qui auraient été sortis de leur contexte. Mais le climategate c’est beaucoup plus que de simples courriels, le modèle informatique qui soutient la thèse réchauffiste a aussi été rendu public.
Si les « éco-bonaces » ont ignoré la publication du modèle informatique, c’est parce qu’il contient une vérité qui dérange:
Lol.
Tout simplement.
Y’en a pas de problème, les scientifiques font «toutes» ça.
if (myCurv != HOCKEY_STICK)
goto hell
Fudge Factor ligne par ligne:
http://cubeantics.com/2009/12/the-proof-behind-the-cru-climategate-debacle-because-computers-do-lie-when-humans-tell-them-to/
Le language utilisé semble être IDL (Interactive Data Language).
Effectivement, il semble avoir quelques limitations :
http://en.wikipedia.org/wiki/IDL_(programming_language)#Problems
Mais ce qui me choque le plus, c’est l’absence de commentaires. Comment on est censé faire du peer-review avec ça??? Ce code est illisible. J’espère qu’ils ont de la documentation sur le côté, parce que sinon c’est impossible à maintenir.
Les messages enfantins à l’intérieur du code laissent grandement douter du sérieux des développeurs.
Aussi, l’utilisation de l’instruction goto est très déconseillée, et c’est considéré par 99% des informaticiens comme de la mauvaise programmation. Encore une fois, ça laisse grandement douter du niveau des gens derrière ce code.
Je n’ai rien contre la science du climat. Mais tous ces centres, comme le CRU, doivent publier leurs données, ainsi que leurs programmes utilisés pour les traiter. Autrement, on peut être sûr de rien et je ne vois pas pourquoi la planète entière devrait dépenser des milliards et des milliards pour un problème aussi mal défini et douteux.
@Stanissia
Ton lien est très intéressant.
Il y a une suite aussi dans laquelle il répond à 4 critiques de son analyse:
http://cubeantics.com/2009/12/climategate-code-analysis-part-2/
Effectivement. C’est à l’image du climategate
C’est à croire qu’ils sont informaticiens autant que Guilbeault est climatologue, c’est-à-dire pas du tout. Ils font tout le contraire de ce qu’on apprend lors de la formation.
Les Russes savaient que les données britanniques étaient faussées:
http://blogs.telegraph.co.uk/news/jamesdelingpole/100020126/climategate-goes-serial-now-the-russians-confirm-that-uk-climate-scientists-manipulated-data-to-exaggerate-global-warming/
En tant qu’informaticien, ça me choque de voir que des gens peuvent autant mal utiliser un outil, en sortir des données non-valides et dire que c’est une « preuve scientifique »….
Excellent résumé des différents courriels du climategate ici:
http://wattsupwiththat.com/2009/11/22/bishop-hills-compendium-of-cru-email-issues/
Un mot à dire au type qui a écrit ce code: ‘Fail!’
Il faut dire que les données sont analysées dans le processus de peer-review, mais que le code de programmation, je n’ai pas connaissance qu’il le soit (sauf par les superviseurs, lors de la remise d’une thèse). Mais ce que l’on voit, c’est que le type qui a programmé ce code n’a peut-être pas commis de fraude; il n’avait simplement pas les connaissances qu’il fallait pour faire ce travail. Il aurait fallu quelqu’un plus apte en programmation.
Je suis tellement content de me limiter à Matlab et Fortran ^_^. Des langages de programmation mathématiques, simples et relativement fonctionnels (je n’utiliserais pas Fortran pour un tel modèle).
Ha bon, il n’y a qu’un modèle réchauffiste? Je ne savais pas; surtout que le programmeur interviewé parle du modèle de la NASA et que les modèles peuvent se baser sur la température des données publiées dans les instituts de recherche climatique ou avec les anneaux des arbres, entre autre (remarquez que le dernier modèle est assez poche à mon avis – on a de la difficulté à avoir une donnée fiable si l’arbre a moins de 50 ans)…
C’est le modèle du GIEC.
Non, le GIEC a plusieurs modèles climatiques différents présentés dans son rapport de 2007. Le chapitre 8, qui fait 74 pages, explique comment on évalue leur crédibilité et comment ils sont basés. Les auteurs de ce chapitre, d’ailleurs, viennent des États-Unis, d’Inde, d’Australie, de France, de Belgique et du Canada. Mais pas de l’East Anglia.
http://www.ipcc.ch/pdf/assessment-report/ar4/wg1/ar4-wg1-chapter8.pdf
Ça confirme deux choses: on ne fait pas un document de 1000 pages en fonction d’un seul graphique, fort heureusement, et je n’ai vraiment pas envie de lire ce rapport.
Désolé de te l’apprendre mais LE modèle qui a été retenue dans les recommandations finales du GIEC est celui du bâton de hockey produit avec l’aide des « astuces » de l’Université East Anglia.
[…] contenues dans le rapport du GIEC (ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici, ici & […]