Concernant le vin, honnêtement, le problème en France c’est pas l’État, pour une fois, mais le poids des traditions. Ce qui peut aussi, sous certains aspects, être une bonne chose.
Comme pour tout, le goût du vin évolue. Les vins de nos jours n’ont pas grand chose à voir avec ceux du Moyen-Âge par exemple. Cépages différents, techniques différentes, entreposage différent, etc.
En quittant la France, comme vigneron, tu enlèves le poids de la tradition. Par exemple pour être AOC tu dois utiliser les bons cépages aux bons endroits et avoir des procédés vinicoles qui correspondent au cahier des charges. Rien ne t’empêche de faire différemment, mais n’espère pas avoir l’étiquette AOC, gage de qualité. Et c’est pas pour rien (in fine c’est le marché qui donne de l’importance au terme d’AOC).
Pour le Beaujolais nouveau, quand tu rajoutes trop de sucre par exemple, tu n’as plus droit à cette appellation.
Donc bon, c’est une question compliquée et je ne pense pas que ce soit judicieux de regarder ça avec un regard purement économique.
Qui fait les vêtements les plus esthétiques ? Qui produit les meilleurs fromages ? Qui produit les meilleurs films ?
Personnellement les films québécois, subventionnés, me plaisent beaucoup. Des films américains, super-productions, me plaisent aussi beaucoup.
Quand l’esthétisme (dont le goût) entre dans le jeu, on dépasse les considérations économiques.
Et, encore une fois, en France pour le vin, ce n’est pas l’État mais la collégialité vinicole qui pèse, nuance.
Vous devriez au moins donner un « Hat tip » ou faire une référence à Reason ou à Hit and Run au moins pour le nombre de fois où vous reprenez leur vidéos.
Vous devriez au moins donner un « Hat tip » ou faire une référence à Reason ou à Hit and Run au moins pour le nombre de fois où vous reprenez leur vidéos.
Si tu cliques sur le vidéo, tu vas aboutir sur le channel « You Tube » de Reason Tv.
Ce n’est tout de même pas un lien vers le site du magazine, qui pourrait au moins se retrouver dans la boîte à outil.
Je dis ça en forme de critique qui se veut constructive. J’appréci énormément ton blogue et ne peux que te remercier de diffuser l’excellent travail de Reason Fondation.
@Frankyb
Je l’ai regardé. Ai-je le droit de ne pas être d’accord ?
De plus, quand ils donnent des exemples de la France, notamment du fonctionnaire qui vient goûter les vins….. c’était à leur époque, quand ils ont quitté la France. 😉
Quand le gouvernement se donne le droit de décidé quel cépage peut être cultivé, on est pas mal dans la tradition étatique.
Navré, c’est faux. Tu es libre de cultiver n’importe quel cépage n’importe où en France. Si tu veux l’appellation AOC, c’est que, précisément, tu te raccroches à la typicité de ta région, donc que tu en choisis les cépages. Libre à toi de faire un mousseux qui ressemble au Champagne sur ton terrain du Lubéron (Sud de la France), mais tu ne pourras pas l’appeler Champagne, parce que tu n’es pas en Champagne. Mais tu peux quand même produire ton mousseux et le vendre, aucun soucis.
L’AOC c’est plus de la protection du consommateur. Le principe de l’AOC c’est qu’un terroir a son nom et que ce qui fait le terroir…… c’est la terre, le lieu géographique. Il est donc normal que tu ne puisses appeler ton vin « vin d’Alsace » si tu le produits en Provence. En d’autres termes, c’est la protection du consommateur.
Mais désolé de me répéter, mais aujourd’hui en France, achètes ta parcelle, plantes tes vignes et fais ton vin comme tu le veux. Si tu ne respectes pas un cahier des charges précis, tu n’as pas l’AOC (c’est un peu comme l’ISO du vin), mais tu peux quand même le vendre. Tu n’as simplement pas le droit d’usurper un nom, donc de tromper le consommateur.
En revanche, ce qui est encore vrai aujourd’hui, c’est que ton vin produit en France, sans AOC, tu auras beaucoup de mal à le vendre dans ce pays.
Concernant les fûts en métal, ça fait des années que ça se popularise. Pareil pour les copaux de bois. Mais il est vrai que ces deux innovations posent problème pour l’AOC, « label étatique ». Et, encore encore une fois, tu peux faire ton vin sans demander ton label, le gouvernement ne viendra pas arracher tes vignes, il t’empêchera simplement de donner à ton vin un nom qui ne lui correspond pas. Ce serait comme appeler ton camembert « roquefort », ta voiture « moto », ton ordinateur « cellulaire », tes chaussettes « gants », etc. Tromperie sur la marchandise.
Enfin, j’insiste encore… un bon vin c’est jamais qu’une question de goût. Le Lambrusco n’est pas un vin brille par ses qualités, pourtant c’est, selon moi, à mon goût, le meilleur vin quand on mange une pizza.
Pourtant, il y a toujours un certain snobisme face au vin. Mes parents n’achètent que du vin français. Ils disent qu’il est le meilleur. Quant au vin californien, il est toujours considéré comme « vin de dépanneur »
Cependant, avec ce reportage, cela m’a donné encore plus le goût de boire du vin californien.
Il faudrait encore fait un goûter à l’aveugle pour dissiper les préjugés.
Quant au vin californien, il est toujours considéré comme « vin de dépanneur
Les connaisseurs ne considèrent plus le vin californien comme du vin de dépanneur depuis les années 70. Une dégustation à l’aveugle avait été faite et les vins californiens ont battus les français. Un film sorti dernièrement traite du sujet (quelqu’un a le titre? J’ai oublié.).
Ceci dit, il faut rendre à César ce qui lui revient : les meilleures vignes de Californie ont été transplantées de France.
Pourtant, il y a toujours un certain snobisme face au vin. Mes parents n’achètent que du vin français. Ils disent qu’il est le meilleur. Quant au vin californien, il est toujours considéré comme « vin de dépanneur »
C’est du marketing, rien à voir avec l’État français.
Xavier a tout bon. J’allais faire un commentaire dans le même sens. Même en France où tout est très contrôlé, on peut ajouter plus d’une centaine de produits à toutes les étapes de la fabrication pour modifier le goût du vin. Les Français se penchent sérieusement sur la question à savoir si le vin ne devient pas plutôt un produit de consommation plutôt qu’un produit du terroir, issu de traditions. Les innovations récentes, les levures de laboratoire qui produisent des goûts spécifiques permettent d’avoir des produits beaucoup plus contrôlés, et ressemblant d’année en année. Mais parle-t-on encore d’un produit du terroir?
Je ne sais pas, mais je crois que l’émergence de la biodynamie par exemple témoigne de la volonté de certains vignerons à se rapprocher de l’essence du vin: du jus de raisins fermenté à partir de levures naturelles. De se rapprocher le plus prossible du fruit plutôt que de modifier celui-ci pour qu’il corresponde à ses attentes.
Je crois que c’est au consommateur de choisir quel genre de produit il veut. Évidemment le vin cheap bénéficie des avancées technologiques et permet d’avoir un vin de tous les jours relaivement bon. Quand aux vins de luxe, les clients s’attendent à avoir un produit le plus naturel et le plus authentique possible. De changer leurs méthodes ferait perdre du prestige aux grands crus.
Encore une fois, c’est au consommateur de choisir. Il y a d’excellents vins de pays en France, meilleurs que certains AOC.
C’est au consommateur de choisir. Personnellement, je trouve que le vin français est souvent trop cher, alors je n’achète que du vin plus haut de gamme français, et pour chaque gamme de prix je connais les régions et vins que j’aime. Je vais déguster la semaine prochaine un château d’Yquem avec des amis. Un luxe que je m’offre, mais pour y avoir déjà goûté, c’est une jouissance gastronomique.
Pourtant, il y a toujours un certain snobisme face au vin. Mes parents n’achètent que du vin français.
C’est pas nécessairement du snobisme…moi-même je n’achète pratiquement que des vins d’Alsace, des Saint-Emillion et du Sauterne, mais ce n’est pas par snobisme c’est simplement que je bois peu de vin et que je ne suis trop méfiant pour tenter des découvertes dans ce domaine. Je préfère m’en tenir aux valeurs sure!
C’est pas nécessairement du snobisme…moi-même je n’achète pratiquement que des vins d’Alsace, des Saint-Emillion et du Sauterne, mais ce n’est pas par snobisme c’est simplement que je bois peu de vin et que je ne suis trop méfiant pour tenter des découvertes dans ce domaine. Je préfère m’en tenir aux valeurs sure!
Je dois dire que je connais peu le vin (et j’aime bien peu son côté franchement snob comme lors de TMLEP) sauf qu’il est clair que pour beaucoup de gens les vins Chiliens, Argentins, Sud-Africains, Australiens ou même de Californie ont une fâcheuse réputation (qui est souvent bien fausse) de celles de vins de dépanneur bon marché ou même de cuisson!
Enfin, certains vins français archi-connus (comme le Beaujolais Nouveau) sont quand même pires à mon avis que plusieurs vins du Niagara. Comme tout, chacun a son goût et je crois que la perle rare se situe dans les vins Allemands et Italiens dont plusieurs qui sont inconnus sont meilleurs que ceux de plusieurs régions bien connues.
P.S: Mis à part lorsque qu’il était populaire il y a environ 15 ans de faire son propre vin, l’industrie du vin est une industrie commerciale et industrielle avant et n’a rien d’une industrie terroir sauf pour les bootleggers dont leur vin de table n’est souvent pas mauvais du tout.
Xavier a tout bon. J’allais faire un commentaire dans le même sens. Même en France où tout est très contrôlé, on peut ajouter plus d’une centaine de produits à toutes les étapes de la fabrication pour modifier le goût du vin. Les Français se penchent sérieusement sur la question à savoir si le vin ne devient pas plutôt un produit de consommation plutôt qu’un produit du terroir, issu de traditions. Les innovations récentes, les levures de laboratoire qui produisent des goûts spécifiques permettent d’avoir des produits beaucoup plus contrôlés, et ressemblant d’année en année. Mais parle-t-on encore d’un produit du terroir?
C’est simplement une industrie modernisée, comme le sirop d’érable ou le cidre chez nous où il y a parfois de la fraude comme pour certains viticulteurs malhonnêtes.
Je ne sais pas, mais je crois que l’émergence de la biodynamie par exemple témoigne de la volonté de certains vignerons à se rapprocher de l’essence du vin: du jus de raisins fermenté à partir de levures naturelles. De se rapprocher le plus prossible du fruit plutôt que de modifier celui-ci pour qu’il corresponde à ses attentes.
Je crois que c’est au consommateur de choisir quel genre de produit il veut. Évidemment le vin cheap bénéficie des avancées technologiques et permet d’avoir un vin de tous les jours relaivement bon. Quand aux vins de luxe, les clients s’attendent à avoir un produit le plus naturel et le plus authentique possible. De changer leurs méthodes ferait perdre du prestige aux grands crus.
En fait, du vin est simplement du jus de raisin fermenté (et vous serez surpris de savoir que du vrai bon jus de raisin peut avoir un goût exceptionnel)
Une fois, je suis allé à la SAQ et j’ai demandé pour un vin dit de luxe. Or, l’employé m’a expliqué dit que 90% des vins de luxe sont principalement destinées à la conservation et non à la consommation.
Personnellement, je trouve que le vin français est souvent trop cher
La SAQ a un cartel de prix et d’apprivoisement qui font que certains vins (qui sont presque tous français) ont un prix surélévé par rapport à d’autres vins. J’ai accès autant à la SAQ qu’au LCBO étant sur la frontière et je vois des différences magistrales entre deux monopoles publics avec des variations parfois entre 20-30% et de certains vins connus qui sont curieusement introuvables à la SAQ le sont partout ailleurs.
Or, même qu’il arrive parfois que le prix d’une même bouteille de vin à la SAQ soit différente dans deux succursales Classiques équivalentes dans la même ville!
@ ThatsDullBob
Les vins d’Alsace sont une valeur sûre ! 😉 (c’est ma région). Et, sans aucun chauvisme, j’essaie, ce qui est bien avec les vins d’Alsace, c’est que même les bouteilles bon marché sont de bonne qualité.
Sinon, justement dans notre région, il y a un certain Frick qui fait un vin absolument fabuleux et sans produits sujets à débat. http://www.pierrefrick.com/
Mais c’est jamais qu’une question de goût.
XavierQC :
Je vais allez voir s’ils en offrent (Pierre Frick) à la SAQ…sinon si ça te dit de m’envoyer une de leur bouteille de Gewurtz vendange tardive 2006 pour Noel, ça irait bien avec le croque en bouche au réveillon! 😉
C’est jamais qu’une question de goût.
Concernant le vin, honnêtement, le problème en France c’est pas l’État, pour une fois, mais le poids des traditions. Ce qui peut aussi, sous certains aspects, être une bonne chose.
Comme pour tout, le goût du vin évolue. Les vins de nos jours n’ont pas grand chose à voir avec ceux du Moyen-Âge par exemple. Cépages différents, techniques différentes, entreposage différent, etc.
En quittant la France, comme vigneron, tu enlèves le poids de la tradition. Par exemple pour être AOC tu dois utiliser les bons cépages aux bons endroits et avoir des procédés vinicoles qui correspondent au cahier des charges. Rien ne t’empêche de faire différemment, mais n’espère pas avoir l’étiquette AOC, gage de qualité. Et c’est pas pour rien (in fine c’est le marché qui donne de l’importance au terme d’AOC).
Pour le Beaujolais nouveau, quand tu rajoutes trop de sucre par exemple, tu n’as plus droit à cette appellation.
Donc bon, c’est une question compliquée et je ne pense pas que ce soit judicieux de regarder ça avec un regard purement économique.
Qui fait les vêtements les plus esthétiques ? Qui produit les meilleurs fromages ? Qui produit les meilleurs films ?
Personnellement les films québécois, subventionnés, me plaisent beaucoup. Des films américains, super-productions, me plaisent aussi beaucoup.
Quand l’esthétisme (dont le goût) entre dans le jeu, on dépasse les considérations économiques.
Et, encore une fois, en France pour le vin, ce n’est pas l’État mais la collégialité vinicole qui pèse, nuance.
Quand le gouvernement se donne le droit de décidé quel cépage peut être cultivé, on est pas mal dans la tradition étatique.
Le Québec me fait tellement rire avec ses SAQ à tous les coins de rues. L’État québécois est un marchand de vins.
@ XavierQc
Vous n’avez pas vraiment regardé le vidéo right ?
@ David
Vous devriez au moins donner un « Hat tip » ou faire une référence à Reason ou à Hit and Run au moins pour le nombre de fois où vous reprenez leur vidéos.
Si tu cliques sur le vidéo, tu vas aboutir sur le channel « You Tube » de Reason Tv.
@ David
Ce n’est tout de même pas un lien vers le site du magazine, qui pourrait au moins se retrouver dans la boîte à outil.
Je dis ça en forme de critique qui se veut constructive. J’appréci énormément ton blogue et ne peux que te remercier de diffuser l’excellent travail de Reason Fondation.
Voilà qui est fait.
@Frankyb
Je l’ai regardé. Ai-je le droit de ne pas être d’accord ?
De plus, quand ils donnent des exemples de la France, notamment du fonctionnaire qui vient goûter les vins….. c’était à leur époque, quand ils ont quitté la France. 😉
Navré, c’est faux. Tu es libre de cultiver n’importe quel cépage n’importe où en France. Si tu veux l’appellation AOC, c’est que, précisément, tu te raccroches à la typicité de ta région, donc que tu en choisis les cépages. Libre à toi de faire un mousseux qui ressemble au Champagne sur ton terrain du Lubéron (Sud de la France), mais tu ne pourras pas l’appeler Champagne, parce que tu n’es pas en Champagne. Mais tu peux quand même produire ton mousseux et le vendre, aucun soucis.
L’AOC c’est plus de la protection du consommateur. Le principe de l’AOC c’est qu’un terroir a son nom et que ce qui fait le terroir…… c’est la terre, le lieu géographique. Il est donc normal que tu ne puisses appeler ton vin « vin d’Alsace » si tu le produits en Provence. En d’autres termes, c’est la protection du consommateur.
Mais désolé de me répéter, mais aujourd’hui en France, achètes ta parcelle, plantes tes vignes et fais ton vin comme tu le veux. Si tu ne respectes pas un cahier des charges précis, tu n’as pas l’AOC (c’est un peu comme l’ISO du vin), mais tu peux quand même le vendre. Tu n’as simplement pas le droit d’usurper un nom, donc de tromper le consommateur.
En revanche, ce qui est encore vrai aujourd’hui, c’est que ton vin produit en France, sans AOC, tu auras beaucoup de mal à le vendre dans ce pays.
Concernant les fûts en métal, ça fait des années que ça se popularise. Pareil pour les copaux de bois. Mais il est vrai que ces deux innovations posent problème pour l’AOC, « label étatique ». Et, encore encore une fois, tu peux faire ton vin sans demander ton label, le gouvernement ne viendra pas arracher tes vignes, il t’empêchera simplement de donner à ton vin un nom qui ne lui correspond pas. Ce serait comme appeler ton camembert « roquefort », ta voiture « moto », ton ordinateur « cellulaire », tes chaussettes « gants », etc. Tromperie sur la marchandise.
Enfin, j’insiste encore… un bon vin c’est jamais qu’une question de goût. Le Lambrusco n’est pas un vin brille par ses qualités, pourtant c’est, selon moi, à mon goût, le meilleur vin quand on mange une pizza.
Pourtant, il y a toujours un certain snobisme face au vin. Mes parents n’achètent que du vin français. Ils disent qu’il est le meilleur. Quant au vin californien, il est toujours considéré comme « vin de dépanneur »
Cependant, avec ce reportage, cela m’a donné encore plus le goût de boire du vin californien.
Il faudrait encore fait un goûter à l’aveugle pour dissiper les préjugés.
nopolitichome
Les connaisseurs ne considèrent plus le vin californien comme du vin de dépanneur depuis les années 70. Une dégustation à l’aveugle avait été faite et les vins californiens ont battus les français. Un film sorti dernièrement traite du sujet (quelqu’un a le titre? J’ai oublié.).
Ceci dit, il faut rendre à César ce qui lui revient : les meilleures vignes de Californie ont été transplantées de France.
C’est du marketing, rien à voir avec l’État français.
Xavier a tout bon. J’allais faire un commentaire dans le même sens. Même en France où tout est très contrôlé, on peut ajouter plus d’une centaine de produits à toutes les étapes de la fabrication pour modifier le goût du vin. Les Français se penchent sérieusement sur la question à savoir si le vin ne devient pas plutôt un produit de consommation plutôt qu’un produit du terroir, issu de traditions. Les innovations récentes, les levures de laboratoire qui produisent des goûts spécifiques permettent d’avoir des produits beaucoup plus contrôlés, et ressemblant d’année en année. Mais parle-t-on encore d’un produit du terroir?
Je ne sais pas, mais je crois que l’émergence de la biodynamie par exemple témoigne de la volonté de certains vignerons à se rapprocher de l’essence du vin: du jus de raisins fermenté à partir de levures naturelles. De se rapprocher le plus prossible du fruit plutôt que de modifier celui-ci pour qu’il corresponde à ses attentes.
Je crois que c’est au consommateur de choisir quel genre de produit il veut. Évidemment le vin cheap bénéficie des avancées technologiques et permet d’avoir un vin de tous les jours relaivement bon. Quand aux vins de luxe, les clients s’attendent à avoir un produit le plus naturel et le plus authentique possible. De changer leurs méthodes ferait perdre du prestige aux grands crus.
Encore une fois, c’est au consommateur de choisir. Il y a d’excellents vins de pays en France, meilleurs que certains AOC.
C’est au consommateur de choisir. Personnellement, je trouve que le vin français est souvent trop cher, alors je n’achète que du vin plus haut de gamme français, et pour chaque gamme de prix je connais les régions et vins que j’aime. Je vais déguster la semaine prochaine un château d’Yquem avec des amis. Un luxe que je m’offre, mais pour y avoir déjà goûté, c’est une jouissance gastronomique.
C’est pas nécessairement du snobisme…moi-même je n’achète pratiquement que des vins d’Alsace, des Saint-Emillion et du Sauterne, mais ce n’est pas par snobisme c’est simplement que je bois peu de vin et que je ne suis trop méfiant pour tenter des découvertes dans ce domaine. Je préfère m’en tenir aux valeurs sure!
Je dois dire que je connais peu le vin (et j’aime bien peu son côté franchement snob comme lors de TMLEP) sauf qu’il est clair que pour beaucoup de gens les vins Chiliens, Argentins, Sud-Africains, Australiens ou même de Californie ont une fâcheuse réputation (qui est souvent bien fausse) de celles de vins de dépanneur bon marché ou même de cuisson!
Enfin, certains vins français archi-connus (comme le Beaujolais Nouveau) sont quand même pires à mon avis que plusieurs vins du Niagara. Comme tout, chacun a son goût et je crois que la perle rare se situe dans les vins Allemands et Italiens dont plusieurs qui sont inconnus sont meilleurs que ceux de plusieurs régions bien connues.
P.S: Mis à part lorsque qu’il était populaire il y a environ 15 ans de faire son propre vin, l’industrie du vin est une industrie commerciale et industrielle avant et n’a rien d’une industrie terroir sauf pour les bootleggers dont leur vin de table n’est souvent pas mauvais du tout.
C’est simplement une industrie modernisée, comme le sirop d’érable ou le cidre chez nous où il y a parfois de la fraude comme pour certains viticulteurs malhonnêtes.
En fait, du vin est simplement du jus de raisin fermenté (et vous serez surpris de savoir que du vrai bon jus de raisin peut avoir un goût exceptionnel)
Une fois, je suis allé à la SAQ et j’ai demandé pour un vin dit de luxe. Or, l’employé m’a expliqué dit que 90% des vins de luxe sont principalement destinées à la conservation et non à la consommation.
La SAQ a un cartel de prix et d’apprivoisement qui font que certains vins (qui sont presque tous français) ont un prix surélévé par rapport à d’autres vins. J’ai accès autant à la SAQ qu’au LCBO étant sur la frontière et je vois des différences magistrales entre deux monopoles publics avec des variations parfois entre 20-30% et de certains vins connus qui sont curieusement introuvables à la SAQ le sont partout ailleurs.
Or, même qu’il arrive parfois que le prix d’une même bouteille de vin à la SAQ soit différente dans deux succursales Classiques équivalentes dans la même ville!
@ ThatsDullBob
Les vins d’Alsace sont une valeur sûre ! 😉 (c’est ma région). Et, sans aucun chauvisme, j’essaie, ce qui est bien avec les vins d’Alsace, c’est que même les bouteilles bon marché sont de bonne qualité.
Sinon, justement dans notre région, il y a un certain Frick qui fait un vin absolument fabuleux et sans produits sujets à débat. http://www.pierrefrick.com/
Mais c’est jamais qu’une question de goût.
XavierQC :
Je vais allez voir s’ils en offrent (Pierre Frick) à la SAQ…sinon si ça te dit de m’envoyer une de leur bouteille de Gewurtz vendange tardive 2006 pour Noel, ça irait bien avec le croque en bouche au réveillon! 😉