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En 2019 aux États-Unis, les frais d’intérêt sur la dette vont totaliser 700 milliards de dollars. Cette somme représente le budget total de l’année 2009 pour la guerre en Irak, la guerre en Afghanistan, le département de l’éducation et le département du homeland security. |
Et…ils s’endetteront pour financer le remboursement de leur dette.
Concrètement, il se passe quoi si un État fait banqueroute ?
La fermeture -temporaire ou permanente-de presque tout ce qui est étatique… et des fonctionnaires/soldats/etc non-payés pendant des mois et des mois… (pensons au lendemain de la chute de l’ex-U.R.S.S)
Une baisse du niveau de vie de tous et un cataclysme social/économique (surtout que les américains sont encore moins habitués/préparés que les russes, à ce genre de chose)
Ensuite, les actifs encore « potables » vont passer aux mains des créanciers ?
Ou pire encore, une guerre avec les créanciers étrangers (dans le cas des E.U.)?
;-(
Un État ne fait jamais Banqueroute. On dévalue sa monnaie. Et les créanciers qui ont acheté à fort prix perdent au change. Cela arrive fréquemment dans les républiques de bananes. Vous devez comprendre que la dévaluation de la monnaie aide le débiteur à rembouser mais réduit son pouvoir d’achat.
C’est vrai, techniquement un état ne peut pas faire faillite…
C’est vrai aussi que cela cause une dévaluation de la monnaie, parce que l’état en question finit toujours pas essayer de « s’en sortir » en « imprimant » de la monnaie(aujourd’hui cela se fait de façon électronique)…
Si je me souviens bien;
– Après la chute de l’ex-URSS, la valeur du Rouble a chuté de 90%…
– L’Argentine a vu sa monnaie se dévaluer de 50%, du jour au lendemain…
Etc.
A lire:
« Russia Was Better Prepared for Collapse than the U.S. »
By: Dmitry Orlov
Originally published: December 4, 2006
http://www.truthnews.us/?p=1682
***
En français:
http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/combler_le_retard_d_effondrement.html
Les monnaies se dévaluent à la vitesse de l’éclair lorsque les pays fripons tentent de payer une grosse partie de leurs dettes avec de l’argent imprimé pour essayer d’en passer une vite aux créanciers.
J’imagine que ce sont les individus payeurs de taxes qui écoperont en grande partie du fardeau de rembourser cette dette et ses intérêts.
Si le gouvernement est non seulement incapable d’économiser au jour le jour mais flambe aussi les réserves, les contribuables devraient prévoir le coup à venir et s’assurer d’économiser de leur côté. Car tôt ou tard, ce sont eux en grande partie qui devront payer et se serrer la ceinture pour rembourser cette dette. Il me semble que les citoyens devraient se faire écureuils (pour reprendre l’analogie dans l’article en lien dans le billet) et amasser des noix au meilleur de leurs capacités, en lieu et place du gouvernement qui ne parvient plus à remplir ce rôle.
Oui, littéralement des « noix »… comestibles.
En tout cas, des réserves oui, mais tout sauf de la monnaie… car si elle se dévalue… vos « noix » doivent pouvoir se manger…
Des chiffres à la banque ou des sacs de monnaies qui valent rien… ce n’est pas tr`s utile pour notre estomac.
Extrait:
http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/lecons_post_sovietiques_pour_un_siecle_post_americain.html
Certains penseront que j’exagère… et vont me ridiculiser…
J’me fou, riez tant que vous voulez.
Les autres (les sages?), i.e. ceux qui connaissent les principes de bases de la -fausse- monnaie et qui connaissent l’histoire, agiront en conséquence.

p.s.
TOUS les pays qui utilisent la fausse monnaie fiduciaire… finissent par se détruire complètement. SANS exception.
« Celui qui oublie les leçons de l’histoire est condamné à répéter les erreurs du passé »
Question. Combien de milliards les pays étrangers doivent aux USA ? Ca peut compenser modestement le problème, non ?
@Sabes
Je ne suis pas d’accord avec ton article. C’est largement possible de se passer de pétrole.
Au niveau des matières premières il y a eu beaucoup d’avancées (par exemple les sacs plastique en amidon).
Au niveau de la source d’énergie….. regardes la France ! On n’a plus besoin du pétrole pour notre électricité. D’ici quelques années/décennies, avec une nouvelle génération de centrales (avec l’EPR qui va augmenter la quantité d’énergie produite, pour une même quantité d’uranium et avec moins de déchets à la clef).
La trilogie Mad Max illustrerait parfaitement ton point de vue. Dans le troisième ils ont une énergie « nouvelle » qui leur permet de recréer un espace un minimum civilisé (régit par la loi). Le truc c’est que nous on a déjà beaucoup de pistes alternatives plus ou moins développées/efficaces.
@Sabes
J’ai pas fini de lire l’article que tu as linké. Déjà, avis personnel, je n’aime pas son style. C’est rédigé comme les articles de métaphysiques, enfin les trucs pas très rigoureux de la part de personnes qui se voient comme des génies incompris.
Si l’Occident s’effondre, à mon avis, ce ne sera pas à cause du manque de ressources, la technologie, qui n’est pas une déesse, mais le fruit du génie d’individus créatifs et intelligents, nous permettra de passer au-délà de bien des soucis…
Pour moi le problème viendrait plus de notre attitude, en général. Pendant la chute de l’Empire Romain, le dicton est connu : « du pain et des jeux ». Aujourd’hui aux USA et en Europe les gens ne s’intéressent plus aux enjeux stratégiques.
Suffit de voir leur attitude face à la guerre en Afghanistan. On peut débattre de son utilité, de son sens… mais pas de son efficacité militaire ! Le nombre de pertes est ridicule (ce qui n’empêche pas que chaque mort alliée soit regrettable)… et pourtant (c’est le cas en France et je pense que c’est pareil au Canada et ailleurs), quand un soldat français est tué, on peut alors observer le bal des lâches et démagos « mais que faisons-nous dans ce bourbier ? ».
Les USA, contrairement à l’Europe, a de meilleures chances de survie dans ce monde parce qu’ils sont encore prêt à sacrifier des soldats pour leurs idéaux et leurs intérêts. Les européens non.
Xavier tu as tout compris mon vieux. Comment crois-tu que les Etats-Unis ont convaincu le Pakistan de devenir son allié? C’était dangereux politiquement pour Pervez Musharraf ce pacte là. Comment crois-tu que Musharraf a convaincu son peuple de musulmans ?
Dans une entrevue très chaleureuse et style « off the record » Colin Powell ancien secrétaire d’état et en charge de convaincre Musharraf a déclaré de manière très diplomatique : « Il était tellement fatigant avec sa dette, (car Musharraf revenait toujours avec ça pour bien faire comprendre qu’il voulait une radiation complète du bar bill – le goinfre) que Powell, exaspéré, lui a rétorqué avec sa main : « Je l’ai d’écrit dans le front mon général ».
Le Pakistan n’a jamais été un allié des USA. Leur population était bien contente le 9/11. Les USA se sont payés le Pakistan en radiant progressivement leur dette sous forme de convention à long terme. On parle de dizaine de milliard. Les Pakistanais sont morts de rire.
Et on ne parle que la créance du gouvernement cela n’inclue pas tout ce que le Pakistan doit aux personnes morales et physiques américaines.
En conclusion, tout le monde doit de l’argent aux américains. Combien au total gouvernement, personne morale et physique. Je ne sais pas. Mais cela doit équivaloir à leur propre dette. Aussi, les américains se doivent de l’argent à eux-même. 20% à la Chine. 20% les autres pays genre japon, Allemagne, Grande Bretagne, canada et 60% aux Américains.
Alors méfie des discours apocalyptique. Les Etats-Unis sont d’une grosse grosse machine et pour longtemps encore. La fin de l’empire n’est pas pour demain. Crois-moi.
Je viens de lire l’interminable texte de Sabe. Pas au complet. Beaucoup trop long. je me suis contenté de lire les premiers paragraphe, le reste en diagonale et la conclusion. Encore des sottises de fin du mondiste. Rien de nouveau sous le soleil.
Il a décris une amérique socialiste intéressante mais largement incomplète. L’auteur néglige la formidable capacité d’innovation et d’entrepreneuship, la meilleur au monde, qui constitu la société américaine.
Sabes. Bien essayé, mais moi non plus je ne lis pas ce genre d’article. La vision d’un ingénieur communiste qui a immigré aux Etats-Unis à 12 ans est ipso facto biaisée. Il y a des flocons ans le titre qui rappelle la Russie aussi. Essaye autre chose de plus crédible.
Respectueusement.
J’ai presque tout lu aussi, sauf quelques paragraphes à la fin. Le début était franchement mauvais, comme dit, ça faisait penser à des textes de diseurs de mauvaise aventure.
En revanche j’ai trouvé la description de l’ex-URSS très intéressante, celle des USA aussi.. mais comme Solon, il a tort de faire l’impasse sur l’entrepreneurship américain. Ce qui a précisément « sauvé » l’URSS, c’était la capacité de ses citoyens de se mobiliser…. pour leurs intérêts privés. Mais, forcément, des décennies de communisme ça laisse des stigmates.
Cela dit j’ai trouvé très intéressant les effets indirects bénéfiques du communisme.
XavierQC:
Je n’ai pas le temps d’écrire une longue réponse, mais voici pour l’instant:
J’aurais du le préciser… le peak oil c’est de la pure propagande… comme TOUS les grands « paradigmes » qui proviennent des médias de masse…
Mais il y a plusieurs autres éléments dans le texte qui sont bons… comme par exemple, comment se préparer pour ce qui risque d’arriver et certaines similitudes entre le-URSS et les États-Unis (invasion de l’Afghanistan…). Etc.
Peak Oil:
« the two biggest factors in oil’s high price are the weakness in the U.S. dollar’s exchange value and the liquidity that the Federal Reserve is pumping out. »
http://www.vdare.com/roberts/080610_oil.htm
et aussi:
http://www.dianaswednesday.com/2009/11/peak-oil/
p.s.
Etes-vous CE XavierQc ?
http://minarchiste.wordpress.com/2009/11/25/dossier-quebec-solidaire-partie-2-pauvrete-travail-famille-et-culture/#comment-460
@ vice-admirable:
Ouais, j’avoue. Mais il a plusieurs bons éléments dans ce texte
*
@ solon_101:
J’en aurais long à écrire sur le sujet. Je suis en partie d’accord avec votre idée… mais il y a un GROS mais.
😉
A+
p.s.
@ XavierQc:
Si c’est vous qui écrivez sur le blogue du minarchiste, pourquoi dites-vous:
« Le guide du parfait petit démago. »
Je veux seulement savoir qui est ‘démago’ selon vous?
C’est la nécessité de survivre aux exactions des gouvernement communistes qui les a poussés à la solidarité, pas le système communiste. En Afrique, les gens qui ont survécu aux famines endémiques de ce continent développent aussi des méthodes de survi. Ça ne veut pas dire que leur système a du bon. Même une horloge arrêter a raison 2 fois par jour. Elle ne tient pas l’heure pour autant…
@Solon
Tout à fait, et c’est ce qui est intéressant et… admirable chez l’Homme : sa résilience.
@Sabes
Merci de pointer sur le minarchiste. C’était effectivement mon intervention qui, je pense, a été mal interprétée. Pour moi Québec Solidaire est un parti démagogique (et non les explications du minarchiste).
Les éléments bons dans le texte ont été mentionné (avec quelques bémols certes).
Ce que je retiens de ce texte c’est que, faillite d’une Société, d’un pays, du monde…. ou simplement une faillite/un échec personnel, c’est bien la mentalité qui compte le plus, la capacité de rebondir.
Quand certains perdent leur emploi, ça devient le cercle infernal, dépression, etc. Pour d’autres, c’est l’opportunité de changer certaines choses dans leur vie, enfin.
Je pense que l’auteur a tort d’être aussi alarmiste, heureusement sa conclusion est un peu plus positive.
Donc, comprenez bien, je ne rejette pas en bloc le texte. J’ai trouvé que de nombreux points étaient intéressant, qu’il avait raison, sur d’autres non, notamment l’imminence d’un « cataclysme » à cause du manque de pétrole pour la bonne et simple raison que, oui, aujourd’hui nous sommes dépendant, mais que cette dépendance n’est absolument pas figée dans le temps. Aujourd’hui nous avons déjà des solutions et il suffit que le prix du baril augmente pour qu’elles deviennent rentables. C’est mécanique.
À propos du fameux lien-fleuve de Sabes. Je dois dire que je trouve que la description faite par Dmitry Orlov de sa Russie natale tout de même intéressante (chapitre : Retour en Russie).
Orlov écrit d’ailleurs ceci à la fin du chapitre intitulé «Retour en Russie » :
« Ce croquis miniature de mes expériences en Russie est destiné à transmettre un sentiment général de ce dont j’ai été témoin.»
Excellent, je suis tout à fait en accord avec ça. La vodka, la Lada, la Volga, on sent tout ça très bien dans la description de Orlov et ma foi, on se croirait presque dans un roman de Dostoïevski… Comme si la Russie d’avant ou pendant le communisme avait toujours gardé la même âme ou le même aspect un peu sombre, ce qui en fin du compte serait plutôt naturel pourriez-vous me dire. Ce n’est pas parce qu’un pays change de régime que son âme s’en trouve elle-même du coup aussi changée.
Mais bon. Si je poursuis avec la citation complète de Orlov, le « mais » avec lequel il enchaîne sa deuxième phrase vient à mon sens pas mal gâcher la sauce :
« Ce croquis miniature de mes expériences en Russie est destiné à transmettre un sentiment général de ce dont j’ai été témoin. Mais ce sont les détails de ce que j’ai observé qui, j’espère, seront précieux à ceux qui voient un effondrement économique se profiler devant nous et veulent se préparer, afin d’y survivre. »
Ici, je rejoins les autres qui ont critiqué votre référence avant moi : trop catastrophiste, pas tellement documenté, s’apparente plutôt à de la fiction. De fait, je me demande si Orlov n’aurait pas eu avantage à puiser dans ses expériences en Russie et en Amérique pour écrire une oeuvre de fiction plutôt que pour écrire un document pseudo-scientifique.