Le Québec est retourné en déficit, la dette de la province est hors de contrôle, il est donc normal de voir le gouvernement dépenser l’argent de nos taxes dans un projet qui est absolument essentiel pour l’avenir de la nation: une commission d’études sur les médias !
Le but de cette enquête ?
« La ministre [Christine Saint-Pierre] a énuméré cinq points à examiner, à savoir la situation des professionnels, l’accessibilité et la diversité des sources, la place accordée à l’information nationale et internationale, la maîtrise du français et enfin les enjeux concrets des changements en cours dans la presse. »
Que voulez-vous, c’est le devoir du gouvermanman dépenser notre argent pour enquêter sur la qualité des médias puisque la plèbe est trop stupide pour avoir un jugement éclairé sur la question… Du moins, c’est probablement l’opinion du gouvernement Charest.
Je pense qu’on devrait tous, en groupe, signer un mémoire et dire ce qu’on pense des médias. À moins qu’on décide de boycotter cette commission, mais je crois que c’est une tribune pour nous faire entendre…
Je seconde.
Pitié non… Il ne fait pas nourrir la bête.
Le meilleur moyen de se faire entendre c’est de ne pas acheter les journaux, pas de courir pleurer dans les jupes du gouvermanman.
Il ne s’agit pas de demander l’aide du gouvernement, mais d’utiliser son idée d’aider la presse pour faire connaître des avis dissidents : n’aider pas la presse, il n’y a de toute façon pas de concurrence dans l’offre, etc.
Si on ne fournit pas une explication à la crise des journaux, ne vous inquiétez pas on l’expliquera pour nous.
Sinon notre refus d’acheter les journaux sera interprété par d’autres dans le sens qui flatte les journalistes conformistes ou dans celui de Québec Solidaire (gros reportage en faveur d’Amir Kadr à Radio-Canada qui se plaignait du politiquement correct !) : la presse pas assez à gauche.
Les journaux sont en train de mourir de leur belle mort et c’est là le résultat de leur oeuvre. Laissez les mourir puisque, commission ou non, c’est irrémédiable.
Des journaleux comme Richard Hétu, Vincent Marisal, Nathalie Petrowsky et cie sont les architectes de ceci
Bien non!
C’est un rôle essentiel de l’État de financer des médias qui, de toute façon, servent les intérêts des politiciens.
Ils offrent une tribune favorable à tous les politiciens avec les mêmes idéaux que les journalistes.
Ça ne se fera pas avec cette excuse et pas si directement cependant.
Mais peut-être verrons-nous quelques millions aux médias imprimés pour doper leurs portails Internet, y réorienter leurs activités ou quelques millions indirectement en publicités additionnelles.
Quoi qu’avec Cossette qui a été vendu, le gouvernement sera peut-être plus réticient à verser des millions à une entreprise étrangère (nationalisme et protectionnisme obligent).
Ca prend une Pravda québécoise.