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lundi, 2 novembre 2009 à 15 h 00 min

Ron Paul vs. Michael Moore Économie En Vidéos États-Unis Philosophie

Par David


Ce billet est classé: Économie, En Vidéos, États-Unis, Philosophie, Politique, Société. Vous pouvez suivre la discussion de ce billet en vous abonnant au fil RSS 2.0, laisser un commentaire, ou faire un trackback depuis votre site.

31 Responses to “Ron Paul vs. Michael Moore”

  1. Mathieu dit :
    2 novembre 2009 à 19 h 19 min

    Libertariens et socialistes/marxistes constatent souvent les mêmes problèmes. Cette entrevue nous le montre bien.

    Ce sont les pistes de solutions qui différent.

    D’un côté, c’est qu’il manque d’État, d’obligations et de sacrifices. Les gens (moi, toi, le voisin, le meilleur ami) sont trop libres de décider par eux-mêmes ce qui est bon pour eux.

    De l’autre, c’est que l’État protège trop par ces lois les pratiques les moins efficaces, les plus coûteuses, les plus irresponsables.

    Il y a quelques semaines, c’était Khadir ici qui faisait parler de lui comme du gars qui sait mettre le doigt sur le bobo.

    Seulement, très peu constatèrent que sa solution n’était pas de guérir le bobo mais seulement d’en faire un autre ailleurs.

    http://mathieudemers.blogspot.com/2009/09/amir-khadir-le-libertarien.html

  2. David dit :
    2 novembre 2009 à 21 h 00 min

    Libertariens et socialistes/marxistes constatent souvent les mêmes problèmes. Cette entrevue nous le montre bien.

    Ce sont les pistes de solutions qui différent.

    Très juste, j’ai aussi fait la même observation.

    Par contre, seul les libertariens offrent une solution cohérente.

    Les socialistes/marxistes disent que la solution à abus de pouvoir du gouvernement, c’est d’avoir encore plus de gouvernement.

    Les libertariens disent que pour contrer le pouvoir de l’État, il faut moins d’État.

  3. D dit :
    2 novembre 2009 à 21 h 10 min

    Larry King parle de problème de sémantique lorsque vient le temps de différencier le corporatisme et le capitalisme. Pourtant, il s’agit beaucoup plus qu’un simple problème de sémantique, puisque non seulement les solutions appliquées diverges à 180 degré, mais la vision même des corporations est différente. Selon Michael Moore toutes les corporations sont l’incarnation du mal alors que selon Ron Paul, c’est l’association ou la complicité entre l’État et les corporations qui est néfaste. Cette différence fondamentale semble échapper entièrement aux gens à gauche du spectre politique et particulièrement à Michael Moore qui ne semble pas en mesure de comprendre quel système lui a permis de s’enrichir.

  4. Minarchiste dit :
    2 novembre 2009 à 21 h 26 min

    Très juste analyse.

    J’avais fais le même commentaire que Ron Paul lorsque j’avais critiqué le film de Michael Moore en août dernier:

    Nouveau film de Michael Moore: mais qu’est-ce que le capitalisme? (25 août 2009)
    2009
    Je suis tombé hier matin sur la bande-annonce du nouveau film de Michael Moore sur le bailout du système financier américain. Bien que le film mette le doigt sur l’une des pires fraudes de l’histoire des États-Unis, il identifie encore une fois le mauvais coupable. En effet, la film semble colporter le message que le bailout est du “capitalisme à l’état pur” et que c’est le méchant capitalisme qui a pris l’argent des pauvres prolétaires pour le donner aux riches banquiers de Wall-Street. Quel sophisme! Michael Moore nous prouve qu’il ne sait définitivement pas ce qu’est le capitalisme.

    Pourtant, le film semble bien illustrer la mécanique derrière le bailout. On voit plusieurs fois Hank Paulson dans la bande annonce et l’infiltration du gouvernement par les banquiers semble y être présentée. Cependant, Moore semble incapable de faire le lien entre cette corruption évidente et la trop grande étendue des pouvoirs de l’État.

    N’est-ce pas l’État qui vole le fruit du labeur des contribuables (impôt) et signe les chèques envoyés aux banques? L’interventionnisme étatique, dont le bailout est un exemple extrême, n’est-il pas l’anti-thèse du capitalisme? Alors comment peut-on blâmer le capitalisme pour cela!

    Ce sont les politiciens qui, malgré l’opposition de la population, ont distribué cet argent au gré du vent pour déjouer les règles fondamentales de ce qu’est vraiment le capitalisme, et ce sous l’influence des pot-de-vins venant de Wall-Street. Cette vicieuse corruption n’est pas le fruit du capitalisme, mais plutôt le modus operandi du corporatisme, qui empoisonne notre économie et notre société. C’est cette injustice qui creuse le fossé entre les classes sociales, i.e. ceux qui ont de bons contacts ($) avec les politiciens et ceux qui n’en ont pas; où les uns peuvent s’enrichir sur le dos des autres en trichant.

    Le libertarianisme embrasse le capitalisme comme source d’efficience économique et de justice sociale. Mais le capitalisme est rare, voire absent, dans nos sociétés occidentales; seul le satané corporatisme prévaut.

    Bref, par ce film, Moore illustre de façon claire le point que soulevais dans mon billet de vendredi sur la manie qu’ont les gauchistes de confondre capitalisme et corporatisme.

    http://minarchiste.wordpress.com/2009/08/21/capitalisme-ou-corporatisme/

    http://minarchiste.wordpress.com/2009/08/25/nouveau-film-de-michael-moore-mais-quest-ce-que-le-capitalisme/

  5. Sylvain dit :
    2 novembre 2009 à 22 h 35 min

    La distinction entre capitalisme et corporatisme n’est pas tant une distinction idéologique qu’une distinction pratique (personne n’est corporatiste en principe, et pourtant la plupart des pays dits capitalistes sont corporatistes dans les faits). En théorie, le capitalisme est le libre-marché où les agents économiques ne sont affectés ni positivement ni négativement par l’État. En pratique, le capitalisme fait en sorte que les corporations se dotent d’un très grand pouvoir financier et qu’elles utilisent ce pouvoir pour prendre le contrôle de l’État. De la même façon, en théorie, le socialisme utilise l’État pour venir en aide aux pauvres et s’assurer que chaque individu ait la chance de vivre heureux et prospère alors que, en pratique, le socialisme donne tellement de pouvoir à l’État que celui-ci se bureaucratise et devient inefficace à faire quoi que ce soit. Dans un cas comme dans l’autre, la théorie est bien belle mais l’application pratique de cette théorie accorde beaucoup de pouvoir à une certaine force sociale et cette force sociale utilise son pouvoir pour en abuser.

    Les libertariens ne sont pas plus malins que les socialistes à cet égard. C’est bien beau de dire que l’État ne doit se mêler de rien mais, dans la situation où les politiciens sont pratiquement sans pouvoir et où les corporations contrôlent d’immenses ressources financières – situation résultante du capitalisme idéal –, par quels moyens prétendez-vous empêcher les corporations de prendre le contrôle des politiciens? Il n’y a aucun moyen d’empêcher ce processus : il est l’histoire de la politique dans tous les pays industrialisés… Vous riez des socialistes quand ils disent que c’est par malchance que tous les régimes communistes sont devenus des dictatures totalitaires, est-ce qu’on peut rire de vous parce que toutes les économies capitalistes sont lentement devenues corporatistes?

    En bref, les libertariens s’imaginent qu’il est possible de dépolitiser la société. Les socialistes savent que c’est impossible, et donc que si les seuls acteurs puissants dans la société sont les corporations, l’État sera à leur solde. La solution socialiste est mauvaise, mais la solution libertarienne est inapplicable. À mes yeux, on ne peut avoir d’espoir que dans une « Third way »…

  6. David dit :
    2 novembre 2009 à 22 h 44 min

    En pratique, le capitalisme fait en sorte que les corporations se dotent d’un très grand pouvoir financier et qu’elles utilisent ce pouvoir pour prendre le contrôle de l’État.

    par quels moyens prétendez-vous empêcher les corporations de prendre le contrôle des politiciens?

    Si les corporations agissent de la sorte c’est parce que que le gouvernement contrôle déjà les gens.

    Si l’État n’avait pas autant de pouvoir, les corporations ne seraient pas tenter d’avoir les faveurs des politiciens.

  7. Sylvain dit :
    2 novembre 2009 à 22 h 56 min

    Si l’État n’avait pas autant de pouvoir, les corporations ne seraient pas tenter d’avoir les faveurs des politiciens.

    C’est une hypothèse qui ne correspond pas à l’évolution historique du capitalisme.

    Que ce soit parce qu’il est intrinsèquement impossible de dépolitiser la société (la nature politique de l’être humain refusant que l’État soit marginalisé) ou que ce soit parce que les corporations désirent contrôler l’État peu importe son degré de pouvoir (et que, une fois qu’elles le contrôlent, elles veulent augmenter son pouvoir), le résultat est le même : le capitalisme mène au corporatisme.

    Je comprends que les deux idées sont très différentes : mon point est seulement que l’un mène inéluctablement à l’autre.

  8. David dit :
    2 novembre 2009 à 23 h 01 min

    C’est une hypothèse qui ne correspond pas à l’évolution historique du capitalisme.

    Le capitalisme n’a rien à voir avec le dirigisme de l’état, c’est même le contraire.

    le capitalisme mène au corporatisme.

    Faux, c’est l’étatisme qui mène au corporatisme. Sans un état fort et centralisateur, le corporatisme ne peut pas exister.

  9. Sylvain dit :
    2 novembre 2009 à 23 h 17 min

    Tu n’as pas du tout compris mon argument…

    J’ai spécifié très clairement que je saisis la différence radicale entre capitalisme et corporatisme. Seulement, je pointe du doigt que, dans les faits, les régimes capitalistes deviennent systématiquement corporatistes et j’ai fait valoir des causes plus que plausibles qui expliquent cette transition.

    Tu peux affirmer tout ce que tu veux au plan idéologique, mais dans les faits l’Histoire démontre qu’il est impossible de garder les corporations à l’intérieur d’un cadre proprement capitaliste durant une longue période de temps. Tôt ou tard, s’il n’y a pas d’autres forces sociales pour s’opposer à elles, les corporations prennent le contrôle de l’État pour abuser de son pouvoir.

  10. David dit :
    2 novembre 2009 à 23 h 41 min

    Seulement, je pointe du doigt que, dans les faits, les régimes capitalistes deviennent systématiquement corporatistes

    Pourquoi tu penses que je suis libertarien ?

    Tu peux affirmer tout ce que tu veux au plan idéologique, mais dans les faits l’Histoire démontre qu’il est impossible de garder les corporations à l’intérieur d’un cadre proprement capitaliste durant une longue période de temps.

    Et c’est le gouvernement qui en est responsable. Si le gouvernement limitait ses pouvoir, il n’y aura pas de lobby corporatiste qui voudrait coucher dans le même lit que les politiciens.

    Tôt ou tard, s’il n’y a pas d’autres forces sociales pour s’opposer à elles, les corporations prennent le contrôle de l’État pour abuser de son pouvoir.

    C’est l’inverse.

    C’est l’État qui finit par prendre le contrôle des corporations (sous prétexte qu’elles ont trop de pouvoir, pouvoir qui découle du copinage avec les politiciens).

    Ex: GM et les banques.

    La seule force sociale crédible et cohérente qui peut inverser la tendance c’est le mouvement libertarien.

    Parce que les socialistes/marxistes, en voulant contrer le corporatisme avec plus de pouvoir de l’État ne feront qu’aggraver le problème. Plus un état a de pouvoir, plus le corporatisme sera puissant.

  11. XavierQC dit :
    3 novembre 2009 à 2 h 38 min

    Faux, c’est l’étatisme qui mène au corporatisme. Sans un état fort et centralisateur, le corporatisme ne peut pas exister.

    L’un n’exclut pas l’autre. Sylvain a raison (ce qui ne t’empêche pas David de ne pas avoir tort par ailleurs).

    Si l’État a peu de pouvoirs, très peu, de grosses boîtes, puissantes, vont essayer de faire levier et faire pression sur les politiciens pour avoir des avantages. Ensuite, ils ne pourront que voir d’un bon oeil un État un peu plus présent (au niveau local comme national – ça marche avec le maire de ton village comme le président/premier ministre de ton pays).

    C’est l’État qui finit par prendre le contrôle des corporations (sous prétexte qu’elles ont trop de pouvoir, pouvoir qui découle du copinage avec les politiciens).

    Ex: GM et les banques.

    Pour l’instant. Tu verras, GM et ces banques retrouveront leur liberté. Et qu’est-ce qu’on constatera ? Leurs pertes auront été nationalisées et leurs bénéfices privatisés. Leur sauvetage ne fait qu’exprimer le copinage entre les corporations et l’État. Quelle lecture les médias auront lorsque cela se produira : « le libéralisme nous a bien eu ». Alors que, si l’État était minimal, s’il ne s’immisçait pas dans l’économie, ces boîtes auraient simplement coulé, pour le plus grand bénéfice des consommateurs et du pays.

    La seule force sociale crédible et cohérente qui peut inverser la tendance c’est le mouvement libertarien.

    Parce que les socialistes/marxistes, en voulant contrer le corporatisme avec plus de pouvoir de l’État ne feront qu’aggraver le problème. Plus un état a de pouvoir, plus le corporatisme sera puissant.

    Oui. C’est clair que la solution est un État moins omnipotent. Au mieux, les socialistes ne feront que déplacer le problèmes (des corporatistes aux aparatchiks et ça finit par se joindre in fine).

    Je me joins en revanche à Sylvain lorsqu’il dit que, historiquement, des corporations se sont immiscées dans la politique (au sens « science des affaires de la Cité ») pour protéger leurs marchés et dynamiser leur croissance.

    J’pense pas que les choses soient tranchées, manichéennes. Les politiciens (les professionnels, les carriéristes) ont tout à gagner à faire grossir l’État et à se faire soutenir par les corporations (et bien d’autres choses encore). Mais de l’autre bord, certaines corporations ont aussi intérêt à mettre de leur bord les politiciens et à ce que ceux-ci aient encore plus de pouvoir.

    Qui de la poule ou de l’oeuf est arrivé en premier ? Dans notre cas, quelle que soit la réponse, la solution c’est la réduction de l’État.

    Selon David il ne faut faire attention qu’à l’État qui risque de se faire grossir. Selon Sylvain, il faut aussi rester attentif aux corporations qui, pour certaines, tenteront de faire grossir l’État à leur propre avantage.

  12. XavierQC dit :
    3 novembre 2009 à 2 h 46 min

    Et j’ajouterai que si un jour l’État est minimal et véritablement démocratique, le danger viendra surtout des corporations.

    Avec un tel gouvernement, le politicien élu serait très vite sanctionné par le vote… c’est pas de lui tout seul que viendra la motivation de grossir. L’incitation elle viendra d’entreprises qui voudront mettre à leur profit le pouvoir politique et accroître ce pouvoir.

    En gros, la tentation est d’autant plus importante pour les entreprises que le risque est faible (quel est-il ?). Pour le politicien c’est autre chose. Bien sûr aujourd’hui pour lui c’est très payant et très peu risqué, là est le problème (et c’est effectivement à la taille et la structure de l’État qu’il faut s’en prendre, à ses missions et pouvoirs, mais gardons à l’esprit que l’huile c’est bien la corporation qui fait pression et finance le tout).

    J’ajouterai que l’entreprise n’est pas blâmable, c’est de bonne guerre en quelque sorte, elle agit pour son intérêt propre et c’est bien normal. En revanche le politicien, élu, a un contrat « moral » avec ses citoyens et c’est bien sa faiblesse et son penchant pour le pouvoir qui fait qu’aujourd’hui ils sont si mal vu.

  13. David dit :
    3 novembre 2009 à 3 h 51 min

    Selon David il ne faut faire attention qu’à l’État qui risque de se faire grossir. Selon Sylvain, il faut aussi rester attentif aux corporations qui, pour certaines, tenteront de faire grossir l’État à leur propre avantage.

    Dans les 2 cas, la solution est libertarienne.

    Et j’ajouterai que si un jour l’État est minimal et véritablement démocratique, le danger viendra surtout des corporations.

    Dans un état minimum, chaque citoyens a un pouvoir de vie ou de mort sur n’importe quel corporation.

    « The consumers are merciless. They never buy in order to benefit a less efficient producer and to protect him against the consequence of his failure to manage better. They want to be served as well as possible. And the working of the capitalist system forces the entrepreneur to obey the orders issued by these consumers. »
    -Ludwig von Mises

  14. XavierQC dit :
    3 novembre 2009 à 5 h 29 min

    Dans les 2 cas, la solution est libertarienne.

    Mes propos visaient notamment à clarifier le fait que ce point là n’était pas discuté. 😉

    L’idée c’est qu’il faut aussi compter sur les corporations comme une force anti-libertarienne, simplement et pas seulement désigner l’État.

    Dans un état minimum, chaque citoyens a un pouvoir de vie ou de mort sur n’importe quel corporation.

    Le consommateur fait ce qu’il veut, il achète ou non. Mais de là à dire qu’il a un pouvoir de vie ou de mort… toi simple consommateur tout seul, tu ne pèse pas plus que comme citoyen avec ton bulletin de vote.

    Et, prenons le secteur de l’armement, ni toi ni moi ni l’ensemble des consommateurs n’ont le pouvoir de changer quoique ce soit. Ce n’est pas toi qui achète des F16 ou des chars Leclerc, ni moi. Les entreprises d’armement font du copinage intensif avec les politiciens, ça joue pour es milliards et ni les consommateurs ni les citoyens ne les inquiètent.

    Le copinage ça se fait à deux, c’est tout ce qu’on dit. Et, oui, encore une fois, la réduction de la taille de l’État est la solution, mais gardons à l’esprit que deux forces lutterons pour faire grossir le gouvernement : certains politiciens assoiffés de pouvoir et certaines entreprises.

    Exemple simplet. Un nouveau parti naît : le parti bureaucrate. Il veut plein de procédures partout, des formulaires, etc. Moi j’suis un producteur de papier, j’vais les financer… s’ils gagnent ils se fourniront chez moi et comme ils vont augmenter le volume de la paperasse, ça va faire de sacrés gros contrats. Et toi, citoyen/consommateur, que vas-tu faire ? Tu ne voteras pas pour ce parti, mais est-ce que tu vas arrêter d’acheter mon papier (en admettant qu’il soit le meilleur, le moins cher et le mieux distribué) ? Si ce parti perd, c’est pas le comportement politisé de mon entreprise qui va perturber mes ventes, ce sera juste un mauvais investissement, comme une campagne de publicité qui foire.

  15. Minarchiste dit :
    3 novembre 2009 à 8 h 17 min

    Est-ce qu’un bon premier pas vers l’élimination du copinage serait de limiter les dépenses de campagnes électorales?

    Pas pubs télé, pas de pancartes (serait bon pour l’environnement!), etc.

    Juste un bon site web pour chaque parti qui explique les lignes de chaque parti, un débat télévisé, du porte-à-porte, et c’est tout.

    De cette façon les « enveloppes brunes » deviennent inutiles (puisque les politiciens ne peuvent pas les dépenser pour financer leur campagne!).

    Finalement, les comptes bancaires de tous les politiciens sont surveillés et chaque grosse entrée d’argent doit être justifiée.

    Si on peut contrôler les bonus des PDGs, on peut bien contrôler les entrées d’argent des politiciens non?

  16. R.B. dit :
    3 novembre 2009 à 10 h 18 min

    À mes yeux, on ne peut avoir d’espoir que dans une « Third way »…

    Se pourrait-il qu’il n’y ait tout simplement pas de solution ? La réponse peut-elle être qu’il n’y a pas de réponse ?

    Les libertariens croient que leur solution serait une panacée, les socialistes croient de même. Ne sont-ce pas là des Utopias ?

    Il n’existe pas un bon système pour de bonnes gens, car il n’existe pas de bonnes gens. Le problème c’est l’homme. Il faut accepter l’imperfection sociale puisque la société est composée d’êtres imparfaits. Je ne plaide pas pour le statu quo, mais pour le réalisme qui vise le moins pire et tente, tant bien que mal, de maintenir le monde en équilibre. Je crois que l’expression concrète de cela est le conservatisme-capitaliste-de-petite-taille-dans-une-société-démocratique-libre. Avec un tel paradigme il y aura des heurts, mais le bien être du plus grand nombre sera garanti. Il y aura toujours un risque de s’éloigner de « l’idéal », mais cette forme de gouvernement permettra toujours un redressement…

  17. LeRedneck dit :
    3 novembre 2009 à 10 h 37 min

    C’est possible R.B

    Cependant ce que je dénote, c’est qu’on peut dire que le socialisme de type « Big Government » a eu sa chance plus souvent qu’à son tour et on peut dénoter que ça fonctionne plus ou moins bien.

    Mais mis à part pour une courte période après la fondation des USA, l’état minimal tel qu’envisagé par les pères fondateurs n’a pas vraiment eu sa chance et si une chose ressort de cette courte période, c’est que les USA en ont profité pour prospérer et devenir rapidement un leader économique autant au niveau de l’exportation que de l’importation.

    Surtout, ne me parle pas de la Somalie comme le font les gauchistes pour prouver qu’une société libertarienne ne fonctionne pas. En Somalie c’est de l’anarchie… ça rien à voir avec un gouvernement petit… il y’a carrément absence de gouvernement

  18. David dit :
    3 novembre 2009 à 13 h 41 min

    toi simple consommateur tout seul, tu ne pèse pas plus que comme citoyen avec ton bulletin de vote.

    Le consommateur a plus de pouvoir qu’un électeur:


    La liberté
    envoyé par TheEconomist
  19. XavierQC dit :
    3 novembre 2009 à 15 h 53 min

    Le consommateur a plus de pouvoir qu’un électeur:

    Euh… et alors ? Mon propos ne visait pas à dire sous quelle forme tu as plus ou moins de pouvoir. Je disais simplement que comme électeur ou consommateur, peu importe, tu n’as pas le pouvoir de vie ou de mort sur une entreprise, c’est vraiment naïf de dire ça.

  20. David dit :
    3 novembre 2009 à 18 h 18 min

    Je disais simplement que comme électeur ou consommateur, peu importe, tu n’as pas le pouvoir de vie ou de mort sur une entreprise, c’est vraiment naïf de dire ça.

    Au dernière nouvelle, si je n’aime pas le produit d’une corporation, je ne l’achète pas.

    Que ça te plaise ou non de l’admettre, mais ce sont les consommateurs qui ont un pouvoir de vie où de mort sur n’importe quel corporation.

    Sauf bien sur quand le gouvernement intervient pour sauver une corporation du choix des consommateurs i.e. GM…

  21. XavierQC dit :
    3 novembre 2009 à 18 h 24 min

    Au dernière nouvelle, si je n’aime pas le produit d’une corporation, je ne l’achète pas.

    Que ça te plaise ou non de l’admettre, mais ce sont les consommateurs qui ont un pouvoir de vie où de mort sur n’importe quel corporation.

    Aux dernières nouvelles, tu ne représentes pas à tout seul les consommateurs. 😀

    LES consommateur conditionnent la survie de CERTAINES entreprises (pas celles de l’armement ni celles du B2B dans la plupart des cas).

    Je critique simplement le fait que tu généralises. La réalité est trop complexe pour emprunter de tels raccourcis.

  22. David dit :
    3 novembre 2009 à 20 h 25 min

    Aux dernières nouvelles, tu ne représentes pas à tout seul les consommateurs.

    je n’ai jamais prétendu le contraire.

    Je critique simplement le fait que tu généralises. La réalité est trop complexe pour emprunter de tels raccourcis.

    la réalité est très simple, c’est toi qui veut compliqué la chose inutilement.

    tu est atteint du syndrome du bureaucrate, toujours compliqué parce que si c’est trop simple ça ne peut pas fonctionner 😉

    LES consommateur conditionnent la survie de CERTAINES entreprises (pas celles de l’armement ni celles du B2B dans la plupart des cas).

    Les consommateur conditionnent la survie de LA QUASI TOTALITÉ des entreprises (sauf très rare exemption).

    Et les très rares exceptions qui nous concernent ne nous préoccupe pas dans un régime politique libertarien.

  23. matvail2002 dit :
    3 novembre 2009 à 20 h 39 min

    LES consommateur conditionnent la survie de CERTAINES entreprises (pas celles de l’armement ni celles du B2B dans la plupart des cas).

    C’est en fait une toile d’araignée, car les entreprises B2B se vont vivre par des entreprises dont les consommateurs les font vivre. Pour l’armement, disons que ces entreprises sont en nombre tellement réduit qu’autant dire que ce sont les entreprises semi-étatiques (comme GM) qui me font le plus peur.

    Sauf bien sur quand le gouvernement intervient pour sauver une corporation du choix des consommateurs i.e. GM…

    En fait, ce n’est pas du libre marché mais bien du corporatiste crasse.

  24. J.Voyelle dit :
    3 novembre 2009 à 20 h 54 min

    Le libertarianisme embrasse le capitalisme comme source d’efficience économique et de justice sociale. Mais le capitalisme est rare, voire absent, dans nos sociétés occidentales; seul le satané corporatisme prévaut. (Minarchiste, #4)

    C’est bien beau de dire que l’État ne doit se mêler de rien mais, dans la situation où les politiciens sont pratiquement sans pouvoir et où les corporations contrôlent d’immenses ressources financières – situation résultante du capitalisme idéal –, par quels moyens prétendez-vous empêcher les corporations de prendre le contrôle des politiciens? Il n’y a aucun moyen d’empêcher ce processus : il est l’histoire de la politique dans tous les pays industrialisés… (Sylvain, # 5)

    Corporatisme : 1 Doctrine qui considère les groupements professionnels du type des corporations comme une structure fondamentale de l’organisation économique et sociale. 2 Esprit* de corps. (Petit Robert)

    Ce qui est frappant dans la définition de corporatisme, c’est le fait que les corporations soient considérées comme une structure fondamentale de l’organisation économique et sociale (ex. : de l’organisation capitaliste). C’est dans la nature des corporations que de vouloir parasiter – ou « structurer », dépendant de quel angle on le prend – l’organisation étatique, le pouvoir donc, au maximum. On peut ainsi penser que peu importe la taille de l’État, il sera toujours dans la nature des corporations de parasiter ce dernier, et de tenter d’en tirer un maximum de profit, notamment au détriment d’une quelconque forme de justice sociale. Par contre, on peut effectivement supposer que plus l’État sera petit, moins il y aura là à bénéficier pour les corporations et que cela pourrait théoriquement mener à moins d’injustice.

  25. XavierQC dit :
    4 novembre 2009 à 3 h 16 min

    La définition 1. : le corporatisme existait surtout au Moyen-Âge/Renaissance. Les corporations étaient effectivement des regroupements professionnels et étaient extrêmement puissant selon les endroits. Pour exercer tel ou tel métier, tu devais faire partie de la corporation.

    Par exemple dans ma ville (Strasbourg, qui était une ville impériale libre), il y avait une vingtaine de corporations, certaines très puissantes : par exemple la corporation des bateliers (qui avait le monopole du transport sur une grande portion du Rhin, si tu t’attaquais aux bateliers strasbourgeois, tu t’attaquais à l’empereur lui-même, c’est dire à quel point cette corporation était puissante). Certains représentants de ces corporations faisaient partie du Conseil qui dirigeait et administrait la ville. Fin de la parenthèse historique.

    «Association constituée par les membres d’une même profession afin d’en réglementer l’accès et l’exercice. Florissantes aux XVe et XVIe siècles, les corporations regroupaient marchands et artisans, qu’ils fussent maîtres, apprentis ou compagnons. Facteur de sclérose économique pour les libéraux (parce qu’elles réglementaient de manière restrictive la concurrence, les techniques de production, les horaires de travail), elles furent abolies par Turgot en 1776 [NDLR : en France], […].
    Le fascisme, dans ses différentes variantes nationales, tenta d’en faire la structure de base d’un nouvel ordre économique, social et politique, à la fois dirigiste et fondé sur la collaboration entre patrons et ouvriers. Mussolini, en 1939, transforma la Chambre des députés en Chambre des faisceaux et corporations.
    Le corporatisme survit aujourd’hui, sous des formes atténuées, quand se constituent des corps intermédiaires pour la défense d’intérêts catégoriels.
    Exemples : les ordres professionnels, les syndicats professionnels, les chambres des métiers, les professions à numerus clausus (taxis, pharmaciens).
    Les théoriciens du corporatisme furent, au XIXe siècle, en France : René de La Tour du Pin, Albert de Mun et Frédéric Le Play.»
    Source : 6è édition du Dictionnaire d’Économie et de Sciences Sociale, aux éditions Nathan.

    tu est atteint du syndrome du bureaucrate, toujours compliqué parce que si c’est trop simple ça ne peut pas fonctionner

    MDR 😀 Compliqué et complexe n’a pas la même signification. Un Boeing c’est compliqué, un plat de spaghetti c’est complexe (cf. Siriex). On peut me reprocher d’être pointilleux, mais certainement pas d’être bureaucrate.

  26. Philippe dit :
    4 novembre 2009 à 6 h 49 min

    Pourquoi, pensez-vous la corruption est-elle si importante dans le secteur de la construction?
    Pourquoi, il n’est jamais question de corruption dans le domaine de l’alimentation? Pourtant un énorme secteur d’activités économique.
    C’est parce que le secteur alimentaire est moins régi par l’État. Outre des contrôles de qualité, le gouvernement ne se mêle pas du tout de la distribution, des menus, des restos, des épiceries etc. Donc on ne peut pas soudoyer un fonctionnaire de l’alimentation puisqu’il n’y en a pas. Par contre il y a un lobby des producteurs de porcs et des producteurs laitiers avec tout le traffic d’influence qui s’en suit.
    Il me semble que c’est clair que quand l’état commence à contrôler un secteur, cela attire les individus qui veulent contourner les règles. Ici, au Canada il ne viendrait pas à l’idée de personne de tenter de soudoyer un fonctionnaire pour avoir un passeport. Commencez à régir ou réglementer l’émission des passeports et vous verrez apparaître de la corruption.

  27. J.Voyelle dit :
    4 novembre 2009 à 8 h 37 min

    @ Xavier

    Les définitions du corporatisme du Robert 2008 et de corporation du Nathan se recoupent.

    Le plus frappant à mon avis, c’est le fait que les corporatistes considèrent les « groupements professionnels » – dont la définition peut effectivement varier d’une époque ou d’une société ou d’un livre à un autre – comme une structure fondamentale de l’organisation économique et sociale. Dans l’optique des corporatistes, l’effondrement des corporations équivaudrait à l’effondrement du système économique et social. Ce n’est pas rien.

  28. David dit :
    4 novembre 2009 à 20 h 36 min

    Pourquoi, pensez-vous la corruption est-elle si importante dans le secteur de la construction?

    Pourquoi, il n’est jamais question de corruption dans le domaine de l’alimentation? Pourtant un énorme secteur d’activités économique.

    Excellent exemple.

  29. Casey Morning dit :
    4 novembre 2009 à 23 h 27 min

    De tout temps la corruption a été dans le girond des gouvernements.

    C’est assez rare qu’un domaine non-règlementé avec aucune intervention gouvernementale ait connu des scandales de corruption.

    N’oublions pas que plus y’a de règlements, plus c’est facile d’en violer. Le problème de la corruption ne peut se régler en ajoutant des lois par dessus des lois et des punitions par dessus des punitions. Le système devient tôt ou tard trop lourd. « Motifs-moyens-conséquences » Les motifs de la corruption ne pourront jamais être réduits, l’homme étant ce qu’il est. Empirer les conséquences ne semble pas trop fonctionner non plus. On pourrait essayer de minimiser les moyens, et les gouvernements en sont un énorme.

  30. Mathieu dit :
    4 novembre 2009 à 23 h 33 min

    Dès qu’il y a pouvoir, dès qu’il y a de l’argent dans les mains des mêmes personnes et aucun sentiment de responsabilité face à celui-ci – même pas de bien l’utiliser, il y aura de la pression pour en abuser et en profiter.

    C’est probablement moins pire dans les C.A. d’entreprises où les dirigeants ont souvent eux-mêmes des parts, donc un intérêt à bien gérer.

  31. Mathieu dit :
    9 novembre 2009 à 22 h 27 min

    Un autre débat libertarien versus socialiste pro-Démocrate (à la sauce Stiglitz) à voir: Peter Schiff vs. Arnie Arnesen

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