Comment venir à bout de la corruption qui semble omniprésente dans nos institutions politiques, notamment à Montréal ?
Selon les imbéciles qui nous gouvernent, il faut resserrer les lois qui encadrent le financement des partis politiques. C’est comme si l’on voulait enrayer le problème de conduite avec faculté affaiblie en interdisant la vente d’alcool. Désolé, mais même durant la prohibition, l’alcool coulait toujours à flot, la seule différence c’est qu’il était vendu à l’abri du regard des autorités.
Vouloir combattre la corruption en s’attaquant au financement des partis politiques c’est s’attaquer aux symptômes, mais pas à la cause. La seule solution durable pour enrayer la corruption est simple: on réduit la taille et le pouvoir des gouvernements. Plus un gouvernement est gros et interventionniste, plus il aura la possibilité de distribuer des contrats/subventions. Plus un gouvernement distribue de contrats, plus les gens auront un incitatif à corrompre les politiciens pour s’assurer d’avoir leur part du gâteau. S’il n’y a plus de gâteau à distribuer, les gens n’auront plus de raison de vouloir s’acheter les faveurs des politiciens.
À lire aussi, l’excellent billet de Martin Masse du Québécois Libre à propos du financement des partis politiques: Le marché noir du financement des partis politiques.
Source:
Economic Freedom of the World 2009 Annual Report
En rappel, une vidéo de Dan Mitchell traitant de la corruption et de la politique, dont j’avais parlé cette été:
J’ai le gout de faire l’avocat du diable aujourd’hui:
En quoi réduire la taille du gouvernement (et de la gouvernance en général) réduirait la corruption?
Les contrats qui font scandale aujourd’hui se donnent au privé. Une diminution de la taille du gouvernement signifie une plus grande sous-traitance au privé. De fait, une plus grande corruption potentielle.
Ah moins que tu veuilles un gouvernement-police qui perçoit juste assez d’impôt pour le système de justice, je vois mal comment on peut exiger que le notre cesse de construire des routes (c’est dans la construction qu’il y a beaucoup de scandales ces jours-ci).
Sur un autre ordre d’idées, il est difficile de faire compagne sans argent. Et la culture québécoise, historiquement, n’encourage pas les gens à faire des dons (on peut comprendre, le gouvernement se sert assez dans leurs poches comme ça).
J’ignore la loi aux États-Unis, mais les partis là-bas disposent de sommes colossales. Je doute que ce soit seulement du financement populaire.
Ce qui me chagrine la-dans c’est que l’émergence de nouveaux partis avec des idées nouvelles et innovantes devient quasi impossible avec la loi sur le financement actuelle.
Tu réponds à la question dans ton commentaire:
Plus le gouvernement va distribuer de contrats, plus il y aura de la corruption pour obtenir ces mêmes contrats.
Le problème vient justement du fait que le privé doit « coucher dans le même lit » que les politiciens pour avoir les faveurs du gouvernement.
Ce système encourage le « crony-capitalism ».
Il n’y a malheureusement aucun moyen fiable pour enrayer la corruption, cependant je crois que le problème réside davantage dans la structure du système (et il est vrai de dire que nous sommes peu corrompus comparé à d’autres sociétés même occidentales).
Quelques idées de pistes:
-Est-ce qu’une limite de termes pour tout politicien serait une solution?
-Est-ce qu’une décentralisation régionale des pouvoirs aux régions serait bénéfique afin d’éteindre le pouvoir sur plusieurs individus?
-Serait-t-il possible de mettre un financement aux partis politiques par rapport à un montant fixe que le contribuable donnerait au parti politique de son choix?
-Serait-t-il possible ou souhaitable de rendre illégal tout parti politique en politique municipale?
-Devrait-on mettre toute décision politique ou économique importante sous forme de démocratie directe?
-Devrait-on simplement faire une politique de laisser-aller dans le domaine du financement des partis politiques?
Les anglophones au Québec sont souvent très généreux envers leur communauté et cela beaucoup plus que les francophones. Pourtant cela n’est pas nécessairement une question de revenu plus qu’une question de moeurs.
Je crois que le problème est beaucoup plus complexe que cela, car le problème est surtout de dire que le Québec est l’une des juridictions qui est la plus centralisée au monde (avec le modèle français). Or, lorsque quelque chose est centralisé cela fait que les gens vont avoir accès aux mêmes acteurs pour toutes les faveurs à obtenir comme cela a été le cas avec les fusions municipales.
Prenez l’exemple du gouvernement fédéral aux États-Unis où que plusieurs entreprises vont coucher avec le pouvoir pour avoir accès à une manne inépuisable de fonds gouvernementaux fédéraux.
En fait c’est exactement ce que je dis.
Si tu garde 1 millions de dollar au même endroit, c’est plus tentant pour un voleur de tenter le grand coup que si tu répartis ton millions de dollars dans 100 lieux différents.
Ca ne changerait rien, in fine ce sont les individus que l’on corrompt.
Il reste que les représentants politiques se feront grassement payer pour promouvoir tel ou tel projet grâce à leur notoriété. Mais je suis d’accord, ça pourrait contribuer à enrayer le phénomène.
Relativisons svp, le Québec c’est 7M d’habitants (concentrés sur un territoire relativement petit)… la France 60M. Sur l’échelle de la centralisation, le Québec est loin derrière la France… et n’oublions pas que, au-dessus du Québec il y a le Canada alors qu’au-dessus de la France il n’y a rien (me parlez pas de l’UE…).
Right !
Au fait, un politicien risque quoi s’il se fait chopper pour corruption ? L’une des solutions qui pourrait contribuer à réduire ce problème serait que ce soit plus risqué que payant pour le politicien. S’il se fait prendre à tendre la main, il devrait risquer très très gros (il viole la confiance des gens qui ont voté pour lui, il fait quelque chose d’illégale, il profite de son mandat et va à l’encontre de sa mission, etc.).
J’essai de comprendre, dans un état réduit, qui donne le contrat pour la refection d’une route par exemple?
Deux possibilités selon moi:
-Soit qu’on fait comme la 407 en Ontario et qu’une route ou une autoroute soit complètement privée avec des péages qui est gérée par une entreprise privée.
-Soit que les routes sont gérées par les villes ou les régions et leur entretien est fait par l’achat d’une vignette que tout automobiliste doit acheter comme en Suisse.
Dans un état réduit, les autoroutes sont privées. Les contrats sont données à des contracteurs qui offre le meilleurs rapport qualité/prix et/ou a des amis des propriétaires. Si le rapport qualité/prix n’est pas bon, ils devront chargés trop cher aux automobilistes qui trouveront d’autres alternatives à cette autoroute. À long terme, un équilibre se fera automatiquement.
@Salon : Considérant que la mafia est impliqué dans tout ça et qu’en plus de collusion, il y a menace de mort pour éviter la concurence. Qui dans ton système aura les reins assez solide pour venir contrecarrer le monopole de la mafia?
Je ne vois pas comment vos solutions élimineraient la corruption.
Moi, j’ai déjà lancé l’idée d’une politique d’impeachment pour les conseillers municipaux, les maires, les députés, les ministres et le premier ministre, comme il y a aux États-Unis, quand le président est reconnu coupable de fraude, de corruption, de trahison ou de crime majeur.
Les politiciens en profitent pour se graisser, parce que, contrairement aux États-Unis, leur mandat n’est pas révocable en tout temps. C’est beaucoup plus démocratique aux États-Unis qu’ici.
L’autoroute appartient à une compagnie privé. Par définition, une compagnie qui se fait corrompre perd sont efficacité, fait faillite et disparaît. Tant que le gouvernement ne s’en mêle pas avec des bailouts stupides (mais c’est au citoyens d’empêcher ça). Éliminer la corruption est impossible mais des autoroutes privatisées en réduirait grandement la porté.
Privatiser toute les autoroutes n’est pas une idee folle mais par contre elle est difficilement praticable a cause des etendus des territoires desservis.
Juste en ouvrant les sousmission a l’international, en arretant ce protectionnisme sur les depenses gouvernmentale, on reglerait le probleme de facto. Ca deviendrait beaucoup plus difficile pour un petit groupe pour faire de la collusion.
Et pour ce qui est de la collusion, de monopole, et du detournement de fond, il y a des lois dans le code criminel qui existent deja pour ces cas la. Pas besoin d’en avoir des nouvelles plus liberticides, juste a appliquer celle qui existent deja.
@Solon et Matvail
Wannabe parle des routes et pas seulement des autoroutes (la vignette en Suisse est obligatoire pour les autoroutes seulement).
Donc quand tu habites en campagne, qu’il n’y a qu’une route pour aller vers ton autoroute privée… il n’y a pas d’alternative. Ah, si : l’hélicoptère.
Une partie du réseau routier n’a pas d’intérêt à être privatiser parce que ce serait une multitude de monopoles. Et dans ce cas-là l’autorité locale, légitime, a une utilité.
Le secteur public et la politique sont beaucoup plus « ouverts » à la corruption, celle-ci a plus d’impact. Mais la corruption s’applique aussi parfaitement au privé… combien de pots de vin pour remporter un marché. Quand les différences ne sont pas nettes, un ptit plus à côté fait la différence.
Et puis entre corruption et politique commerciale… où est la frontière ? Quand Intel prends en charge 50% de prix de l’annonce TV d’un de ses clients qui affiche « Intel Inside », ça fait partie de leurs arguments de ventes. Sur le principe on peut parfaitement prendre ça comme de la corruption. AMD a eu beaucoup de mal à lutter à cause de ça, malgré des processeurs plus performants (fut un temps). Et le consommateur en bout de ligne ? En l’occurrence Intel a réussi par ces pratiques limites (le spot TV n’est qu’un exemple, il y a eu des pratiques plus anti-concurrentielles de la part d’Intel) à empêcher AMD d’entamer une belle croissance… Intel a gagné du temps et a rattrapé son retard. Ce fut très payant pour eux et le consommateur, finalement, il n’était pas bien au courant. S’il y avait eu une véritable transparence de l’information, si le consommateur lambda comprenait (et s’intéressait) les enjeux, s’eut été différent.
Les caisses noires des entreprises n’étaient pas seulement destinées à graisser la patte de politiciens et ce fut une pratique généralisée… c’est pas pour rien. Aujourd’hui c’est devenu trop risqué, heureusement, et ça se raréfie, mais restons sur terre, c’est toujours bien présent.
Enfin, il faut garder à l’esprit que tout n’est pas que rationalité. En tant qu’entrepreneur, je vais préférer tel fournisseur… parce que c’est un ancien camarade de classe, parce que je joue au golf avec, etc. C’est une sorte de corruption « sentimentale ».
Ni les entreprises ni les gens ne raisonnent qu’avec des calculs.
Le secteur public, lui, devrait aller au-delà des copinages et de la corruption et, à mon avis, la solution serait de réduire son importance (sans la réduire à néant) et de démocratiser les processus. Le système serait plus lent, mais plus juste (cf. la Suisse avec leurs votations très fréquentes).
Il faut privatiser la ou c’est possible. L’entretien des routes devrait être 100% privé, peu importe s’il est copain ou non avec la mairie locale. Il n’est même pas important qu’il est obtenu son contrat avec des envelopes ou non, en autant qu’il fasse la Job. Un entrepreneur qui ne fait pas l’affaire voit son contrat résilier, quitte a sacrer les élus dehors en même temps.
Tout à fait d’accord.* C’était juste pour préciser qu’il n’est pas judicieux de privatiser le chemin de campagne (mais nous sommes d’accord). Mon propos visait l’exploitation de la route et non son entretien. Là effectivement, même pour la petite route isolée, mettre en compétitions plusieurs entreprises est une bonne solution, le faire de manière transparente et si corruption il y a, pénaliser l’élu.
*Il faudrait privatiser là où c’est nécessaire (100% de l’entretien, une partie de l’exploitation : autoroutes).
La « mafia » fait de la collusion pour augmenter le prix des appelle d’offre et les répartir entre ses membres.
Si on privatise, ils devront obligatoirement se concurrencer parce qu’une fois que la route a été privatiser, le deal est final.
On a déjà quelque chose comme ça au Québec. Nous, on appelle ça des PLAQUES D’IMMATRICULATION. Délivré par les provinces, elles sont Obligatoire pour tout véhicules a moteurs qui veut circuler sur nos routes. Tes vignettes sont seulement un moyen un peu plus hypocrite de lever des taxes supplémentaires.
Enfin, je suis canadien, mais cependant cette idée de vignette électronique EST applicable pour les autoroutes privées comme avec le transbordeur de la 407. Disons que l’autoroute 1 et 2 appartiennent à deux concessionnaires différents, la vignette pourra servir de paiement unifié comme pour les villes qui ont le transport en commun privé mais avec une consortium volontaire de tarifs.
http://www.407etr.com/Products/whatis_transponder.htm
Et même que de dire les autoroutes privées, donnent un avantage comparatif:
http://www.407etr.com/Products/roadside_assistance.htm
Nous, comment nous? Je paie mes impôts et mes taxes au Canada (qui sont déjà assez) comme la majorité des gens ici!
Je parlais d’une vignette électronique (transbordeur) comme qui est utilisé sur la 407 qui peut permettre d’offrir un paiement »unifié » si différentes autoroutes ont différents concessionnaires. La même logique est appliquée pour un système privé de transport en commun sous une base volontaire de consortium tarifaire (avec une même carte à puce, par exemple pour les différentes compagnies)
http://407etr.com/Products/whatis_transponder.htm
De plus, raison de plus de privatiser nos autoroutes, elles offrent des avantages comparatifs:
http://407etr.com/Products/roadside_assistance.htm
http://407etr.com/Rewards/index.html
Je paye mes taxes et mes impôts au Canada donc je connais très bien le système.
Cependant, pour la vignette, je parlais principalement d’une vignette électronique qui serait intéressante si par exemple l’autoroute 1 et l’autoroute 2 sont exploités par deux concessionnaires différents comme cela se fait pour le transport en commun privé dans plusieurs villes du monde sous un consortium volontaire d’unification des tarifs.
http://407etr.com/Products/whatis_transponder.htm
Par contre, il y existe aussi de nombreux avantages comparatifs aux usagers pour privatiser les autoroutes.
http://407etr.com/Products/roadside_assistance.htm
http://407etr.com/Rewards/index.html
Non. En Suisse tu achètes la vignette pour pouvoir utiliser les autoroutes. Si tu n’utilises pas les autoroutes, tu n’achètes pas de vignette, point barre. Tu achètes une vignette chaque année. C’est intéressant comme système plutôt que de faire des péages comme en France (besoin d’employés et ça te ralentit…).
Donc ce n’est pas une taxe hypocrite, c’est un « produit » que tu achètes, un abonnement, rien de coercitif.
La corruption n’a rien à voir avec la « grosseur » des gouvernements…
Sous Duplessis, le régime était plus pourri que maintenant (corruption, patronage, conflits d’intérêts) et pourtant l’État était presque minimal… En 1959, le budget total de la province de Québec ne dépassait pas 600 millions de dollars, contre 55 milliards aujourd’hui…
Un autre exemple, Haïti est une des sociétés les plus pourries sur la planète, l’État y est presque inexistant, le chaos y rêgne, les fonctionnaires et les policiers sont facilement achetables, etc. Vous attendez vous à ce que les « forces du marchés » à elles seules rêglent le problème?
À l’autre extrême, les pays scandinaves où l’État joue un rôle primordial dans les affaires économiques, Est-ce que les pays comme la Suède, la Norvège, le Danemark ont la réputaiton d’être rongés par la corruption?
Tiens, nos amis de droite sont muets?
Voyons voir:
Taille du Gouvernement
Suède: 3.7/10 (Big)
Haiti: 8.5/10 (Small)
Système legal et droits de propriétés
Suède: 8.5/10 (respectés)
Haiti: 2.5/10 (pas respectés)
Régulation
Suède: 7.7/10 (moins de)
Haiti: 6.2/10 (plus de)
Je dirais que c’est l’absence de droits de propriétés, d’un système de justice pour régler les litiges (Voilà pourquoi je ne serai JAMAIS anarchiste) et de nombreuses régulations qui engendrent la corruption.
Par contre, un État ou une ville dans une société libertarienne pourrait très bien avoir gros Gouvernement et fonctionner très bien. Pourquoi? Parce que ce serait fait de manière volontaire et sans coercitions.
http://www.freetheworld.com/2009/reports/world/EFW2009_BOOK.pdf
PS. Je le savais que Pierre C était un bon gauchiste LOL
@Pierre C:
Récemment, à la Vermont Public Television, passait le documentaire The Power of The Poor (dont voici la bande-annonce).
L’économiste péruvien Hernando de Soto Polar répond à beaucoup de questions sur les pays pauvres du Tiers-Monde où les gens sont condamnés à vivre dans un système dit extralégal, à défaut d’avoir une identité reconnue par leur gouvernement, à défaut d’avoir des droits de propriété reconnus, des processus rapides et non-bureaucratiques pour faire reconnaître leurs entreprises.
Quand un gouvernement t’impose de remplir une grosse paperasse inutile, puis d’attendre que les bureaucrates la traite, te la retourne pour faire des modifications, tu la renvoies, ils la traite de nouveau, ils la retourne (un an ou plus s’est écoulé), ça décourage plusieurs à faire reconnaître officiellement ce qu’ils possèdent.
Et celui qui ne peut faire reconnaître sa maison, sa terre ou son entreprise par le gouvernement, bien il est condamné à vivre sans pouvoir demander à la police de le protéger en cas de problèmes (sinon, la police va le dénoncer et le saisir).
Tu ne peux te permettre de développer ton entreprise et de la faire croître. Si elle commence à croître le moindrement, le gouvernement va venir te saisir.
John Stossel et Milton Friedman ont déjà dénoncé la même situation ailleurs dans le monde.
@Pierre C:
Il semble que De Soto Polar a déjà parlé d’Haïti:
Pour lui, le problème est encore qu’il y a trop de gouvernement et que celui-ci a mis en place suffisamment de barrières légales pour empêcher la majorité des Haïtiens dans la reconnaissance de leurs droits fondamentaux, dont le droit de propriété.
(Comment peut-on même emprunter quand le gouvernement ne nous reconnait même pas la propriété d’un bâtiment ou d’une voiture?)
Comme quoi l’État, même en apparence minimal, peut déjà être tout seul un grand promoteur d’inégalités sociales.
«It’s not the right vs. the left, it’s YOU vs. the State!»
J’espère que c’est une blague… Sous Duplessi il était impossible de faire quoique ce soit sans avoir la bénédiction du « chef ».
J’espère que c’est une blague.
Indice ce liberté économique d’Haïti: 6,44 en 87e position !
La bureaucratie est énorme à Haïti. Impossible de partir une business sans avoir l’approbation de l’État:
http://www.doingbusiness.org/ExploreEconomies/?economyid=85
La corruption mène tout droit à la dictature, la preuve étant que John-James Charogne (ou, du moins, trois de ses ministres) est mêlé dans tout ça et, pour sauver sa peau, il s’attaque à la démocratie, au lieu de jouer cartes sur table.
http://lequebecdedemain.blogspot.com/2009/10/john-james-chavez.html
De l’intimidation à la sicilienne: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/200910/27/01-915743-inquiete-pour-sa-securite-sylvie-roy-alerte-la-sq.php
Le jugement du peuple: http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/200910/27/01-915709-letoile-du-gouvernement-charest-palit.php
[…] fait le larron Par David Il y a quelques mois, j’ai écrit un billet expliquant pourquoi « étatisme » et « corruption » […]