Ce tableau est bien intéressant, mais on s’en sacre un peu.
Si les gens se basaient uniquement sur le nombre d’années d’expérience des candidats avant de voter, Pauline Marois aurait été élue les doigts dans le nez en décembre 2008, John McCain aurait été facilement élu en novembre 2008 et Paul Martin serait toujours premier ministre du Canada.
Obama a, donc, le même nombre d’années d’expérience que Carter avant qu’il devienne président, la bonne affaire! Et?
Tu ne milites pas pour que les syndicats fassent passer la compétence avant l’ancienneté? Assez incohérent avec tes idées, ce billet!
P.S.: Ce commentaire ne veut absolument pas dire que j’appuie Obama et ses politiques socialistes. Je dis juste que l’on s’en sacre de l’expérience. Quand je vois que c’est Johnson qui était le plus expérimenté de la gang, hé bien, je ne suis nullement satisfait de son bilan et encore moins de celui de Ford!
P.P.S.: Reagan avait 8 ans d’expérience comme Gouverneur, à égalité avec le nombre d’année d’expérience de Carter et d’Obama, et il a été le meilleur président que les États-Unis n’avaient jamais connu depuis des décennies.
Le problème vient du fait qu’on associe parfois l’expérience à de la simple experience politique en Chambre lorsqu’il existe des politiciens qui sont là depuis plus de 30 ans et qui sont assez médiocres lorsque d’autres politiciens ont un CV assez imposant dans le secteur privé et para-public (comme avec Ross Perot ou Mitt Romney). Cependant, remarquez qu’Obama avait quasiment AUCUNE expérience de travail avant qu’il devienne sénateur et dire que je trouve qu’il a pas fait grand chose au sénat car il était en campagne pendant plus de la moitié de son mandat.
Si on regarde le cas de certains présidents américains, on voit que certains d’entre eux étaient très connus et respectés sont avec bien d’expérience politique mais une grosse expérience et passé dans un autre domaine (comme Eishenhower ou Reagan)
Si on prend deux exemples:
Brian Mulroney était carrément inconnu mis à part de son travail à la Comission Cliche avant qu’il se présente une deuxième fois en 1983.
Lucien Bouchard a seulement été ministre pendant 2-3 ans (et il a seulement été député pendant 5-6 ans) avant de devenir PM du Québec. Pourtant, il a été avocat pendant plus de 25 ans.
Cependant, si on regarde la situation au Canada et au Québec, nous allons jamais avoir de politiciens avec une expérience limitée comme certains présidents Américains pour deux raisons:
1)Un politicien se doit de devenir chef de parti avant d’être PM. Or, il est très très rare qu’un outsider gagne avant qu’il reste quelque temps dans l’opposition pour être un peu connu. Ceux qui n’entrent pas dans ce moule (et Ignatieff en est l’exemple le plus affreux) finissent par se faire jeter dehors tôt ou tard par l’éléctorat ou par le parti. Aussi, un outsider qui devient PM automatiquement après être chef du parti qui gouverne, est un élément extrêmement rare dans notre culture politique.
2)À part qu’il s’agit d’une méga-vedette, les parti politiques n’aiment pas avoir quelqu’un qui ne connaît pas la culture du parti comme chef.
Si les gens se basaient uniquement sur le nombre d’années d’expérience des candidats avant de voter, Pauline Marois aurait été élue les doigts dans le nez en décembre 2008, John McCain aurait été facilement élu en novembre 2008 et Paul Martin serait toujours premier ministre du Canada.
Bien, le problème est de dire que nos politiciens ne manquent pas d’expérience car ils sont généralement (tant pour les partis fédéraux que provinciaux) des purs-et-durs dans le parti sauf peut-être pour le chef du Parti Libéral Fédéral actuel et cela s’applique autant à Charest, Marois, Harper, Layton, Duceppe ou May.
Bien entendu, dans le système Américain, la donne est très différente à cause du système de primaires.
La morale dans cela est de dire en fait que plusieurs présidents (Eisenhower, Reagan, Bush père) ont eu beaucoup d’expérience à l’extérieur du monde législatif comme congressiste, sénateur ou gouverneur soit dans le monde économique, social, culturel ou militaire.
Éducatif mais rien de plus. L’expérience d’un homme ne signifit pas qu’il sera un bon leader ou non. Dans la jeune vingtaine, Napoléon et Alexandre le Grand battaient des généraux dont l’expérience dépassaient largement l’âge même de Napoléon et d’Alexandre.
Ce tableau est bien intéressant, mais on s’en sacre un peu.
Si les gens se basaient uniquement sur le nombre d’années d’expérience des candidats avant de voter, Pauline Marois aurait été élue les doigts dans le nez en décembre 2008, John McCain aurait été facilement élu en novembre 2008 et Paul Martin serait toujours premier ministre du Canada.
Obama a, donc, le même nombre d’années d’expérience que Carter avant qu’il devienne président, la bonne affaire! Et?
Tu ne milites pas pour que les syndicats fassent passer la compétence avant l’ancienneté? Assez incohérent avec tes idées, ce billet!
P.S.: Ce commentaire ne veut absolument pas dire que j’appuie Obama et ses politiques socialistes. Je dis juste que l’on s’en sacre de l’expérience. Quand je vois que c’est Johnson qui était le plus expérimenté de la gang, hé bien, je ne suis nullement satisfait de son bilan et encore moins de celui de Ford!
P.P.S.: Reagan avait 8 ans d’expérience comme Gouverneur, à égalité avec le nombre d’année d’expérience de Carter et d’Obama, et il a été le meilleur président que les États-Unis n’avaient jamais connu depuis des décennies.
Le problème vient du fait qu’on associe parfois l’expérience à de la simple experience politique en Chambre lorsqu’il existe des politiciens qui sont là depuis plus de 30 ans et qui sont assez médiocres lorsque d’autres politiciens ont un CV assez imposant dans le secteur privé et para-public (comme avec Ross Perot ou Mitt Romney). Cependant, remarquez qu’Obama avait quasiment AUCUNE expérience de travail avant qu’il devienne sénateur et dire que je trouve qu’il a pas fait grand chose au sénat car il était en campagne pendant plus de la moitié de son mandat.
Si on regarde le cas de certains présidents américains, on voit que certains d’entre eux étaient très connus et respectés sont avec bien d’expérience politique mais une grosse expérience et passé dans un autre domaine (comme Eishenhower ou Reagan)
Si on prend deux exemples:
Brian Mulroney était carrément inconnu mis à part de son travail à la Comission Cliche avant qu’il se présente une deuxième fois en 1983.
Lucien Bouchard a seulement été ministre pendant 2-3 ans (et il a seulement été député pendant 5-6 ans) avant de devenir PM du Québec. Pourtant, il a été avocat pendant plus de 25 ans.
Cependant, si on regarde la situation au Canada et au Québec, nous allons jamais avoir de politiciens avec une expérience limitée comme certains présidents Américains pour deux raisons:
1)Un politicien se doit de devenir chef de parti avant d’être PM. Or, il est très très rare qu’un outsider gagne avant qu’il reste quelque temps dans l’opposition pour être un peu connu. Ceux qui n’entrent pas dans ce moule (et Ignatieff en est l’exemple le plus affreux) finissent par se faire jeter dehors tôt ou tard par l’éléctorat ou par le parti. Aussi, un outsider qui devient PM automatiquement après être chef du parti qui gouverne, est un élément extrêmement rare dans notre culture politique.
2)À part qu’il s’agit d’une méga-vedette, les parti politiques n’aiment pas avoir quelqu’un qui ne connaît pas la culture du parti comme chef.
Bien, le problème est de dire que nos politiciens ne manquent pas d’expérience car ils sont généralement (tant pour les partis fédéraux que provinciaux) des purs-et-durs dans le parti sauf peut-être pour le chef du Parti Libéral Fédéral actuel et cela s’applique autant à Charest, Marois, Harper, Layton, Duceppe ou May.
Bien entendu, dans le système Américain, la donne est très différente à cause du système de primaires.
Et quoi ?
Le but c’était simplement que tu te couches moins niaiseux ce soir.
Moi j’ai appris des choses avec ce tableau.
@David:
La morale dans cela est de dire en fait que plusieurs présidents (Eisenhower, Reagan, Bush père) ont eu beaucoup d’expérience à l’extérieur du monde législatif comme congressiste, sénateur ou gouverneur soit dans le monde économique, social, culturel ou militaire.
Éducatif mais rien de plus. L’expérience d’un homme ne signifit pas qu’il sera un bon leader ou non. Dans la jeune vingtaine, Napoléon et Alexandre le Grand battaient des généraux dont l’expérience dépassaient largement l’âge même de Napoléon et d’Alexandre.
Tout juste.
Même qu’on pourrait faire le point qu’un président sans expérience politique serait préférable parce qu’il n’aurait pas été corrompu par le système.
Mais Obama prouve que ce n’est pas vraiment le cas.
Le leadership, le bon, celui qui part des choses difficiles, utilise des moyens peu populaire mais obtiens de grand succès, est un grand mystère.
Difficile de tirer quelque conclusion que ce soit, mais intéressant
merci!