Le réseau public d’éducation de niveau primaire et secondaire dépense en moyenne 7 948$ par élève. Du côté du privé, cette somme s’élève à 7 831$ par élève.
Pour quels résultats ?
Dans le réseau public, la moyenne aux épreuves uniques du ministère de l’Éducation est de 71,4% pour un taux de réussite de 81,8%. Dans le réseau privé, la moyenne aux épreuves uniques du ministère de l’Éducation est de 80,4% pour un taux de réussite de 95,0%.
Vous avez bien lu: au privé, on dépense moins et on arrive à de meilleurs résultats.
*Dépenses de fonctionnement pour l’année 2007. La dépense de fonctionnement du réseau public exclut le service de la dette à long terme. Pour les établissements privés, contrairement aux établissements publics, la dépense de fonctionnement comprend une partie des dépenses d’investissement.
Sources:
Statistiques de l’éducation, édition 2008 / Résultats aux épreuves uniques de juin 2008 et diplomation
Est-ce que le contexte social n’est pas responsable pour ces écarts plutôt que le type d’administration ? Les enfants à problème et avec des difficultés d’apprentissage coûtent plus cher et performent moins bien; ces enfants sont généralement dans le système publique (et proviennent souvent de milieux moins nantis)… Je suis capitaliste, mais je ne suis pas convaincu que les écarts relevés par David proviennent de la corrélation publique/privé, mais plutôt de la clientèle elle-même: socialement dysfonctionnel/socialement fonctionnel…
Qu’arriverait-il si on prenait tous les enfants des écoles privés pour les mettre dans des écoles publiques et tous les enfants des écoles publiques pour les mettre dans les écoles privés ? Les écarts seraient sensiblement les mêmes, mais le secteur publique fonctionnerait mieux. Qu’en pensez-vous et corrigez-moi si je me trompe ?
@R.B.
Il reste que les gens sont prêts à payer pour les services du privé. Donc, soit les payeurs se trompent, soit l’éducation à moindre coût du privé est de meilleure qualité.
Je vais aussi mettre un bemol la-dessus. Qu’on s’entende bien, je suis un partisan de l’ecole prive, ne serait-ce pour y avoir moi-meme goute plus jeune.
La principale difference entre le prive et le public est que le priver choisi ses eleves et se debarasse des plus lent afin justement de ne pas trop affecter le rendement de l’etablissement aux examens du ministere. Luxe que le public n’a pas. C’est en fait la principale raison pour laquelle les resultats sont si reluisant.
Je vais, pour les fin de la demonstration, parler de ma propre experience. Ca fait plus de vingt ans mais je parirais que ca n’a pas changer d’un iota.
Donc en troisieme secondaire nous etions pres d’une centaine, en quatrieme deja nous n’etions plus que 40 pour finir a environ 25 en cinquieme secondaire. Curieusement, ce college se classe toujours dans les 5 premiers pour les examens du MEQ!
Bien sur il y a eu des depart volontaire de bon etudiants mais aussi en grande parti de refu de reprendre l’etudiant pour l’annee suivante.
Deuxio j’ai une question: Est-ce que le 7831$ attribuer au prive est la subvention qui vient du MEQ ou la somme de cette subvention et des droit de scolarite?
Les écoles privées les plus réputées sélectionnent, mais un très grand nombre (probablement la majorité) ne sélectionnent pas parce qu’ils n’ont pas les moyens de refuser des élèves.
L’excuse de la sélection c’est un truc inventé par les syndicats pour excuser leur performance médiocre.
Encore moins cher pour l’État (mais pas les parenst qui ne sont pas du tout assistés) et sans sélection à l’entrée :
l’instruction à la maison, avec de meilleurs résultats que le public (aux États-Unis, difficile de savoir au Québec, surtout depuis la réforme et ses compétences évaluées au pif, pas de SAT ou de ACT ici) :
http://pouruneecolelibre.blogspot.com/2009/08/les-enfants-instruits-la-maison-aux.html
C’est normal que les résultats soit plus élevé, il y a sélection:
– Que ce soit par sélection basé sur des tests d’entrée ou les résultats au primaire
– Que ce soit par « élagage » sociale, en ne prenant que ceux qui sont plus fortunées ( et oui, une famille plus fortuné à plus de chance de fournir un climat d’apprentissage stimulant qu’une famille de BS)
Je crois vraiment que ta comparaisons est boiteuse pour comparer les deux systèmes…
@ R.B. et Chose:
Vous faites une erreur importante dans votre raisonnement. Vous semblez considérer que la somme donnée dans le billet est entièrement consacrée à l’enseignement.
Ce n’est pas le cas. C’est seulement une partie de cette somme qui sert à l’enseignement et cette partie est équivalente pour le privé et le public.
La différence vient des frais d’administration et d’entretien des bâtiments. Une différence qui est beaucoup plus considérable si on inclus le service de la dette.
Tu parles de revenus, moi je te parles de dépenses. Deux choses différentes.
@JPJ
Renseignes-toi. Beaucoup (dans le sens de beaucoup-beaucoup) de colleges prives on du personnel enseignant syndique. Ce n’est pas une plaie exclusive au public.
Et regarde aussi ceux qui ne font pas decremage, c’est pas la majorite.
@David
Merci pour l’eclaircissement.
@ David
D’accord pour la question de l’argent: le privé administre mieux ses dépenses, donc le ratio dépenses/étudiants est meilleur du côté privé (quoique que 117$ ce n’est pas une différence substantielle)
Comment expliquer maintenant les meilleurs rendements académiques du côté privé? Je ne suis toujours pas convaincu qu’on puisse l’expliquer simplement en comparant les deux modèles économiques ou les deux idéologies ou les deux paradigmes administratifs (appelez ça comme vous voudrez).
Cependant, peut-être que ton point n’était pas de dire qu’une école privée est plus performante académiquement parce qu’elle est privée (économiquement parlant). Peut-être voulais-tu simplement nous donner la comparaison ???
Alors je te pose la question: Pourquoi les écoles privées performent mieux sur le plan scolaire selon toi ?
Mon hypothèse est que leur accès plus restreint exclu naturellement la plupart des enfants qui feraient baisser leur moyenne (pas beaucoup d’enfants de B.S. ou de culture similaire dans les écoles privés)
Bien, si on diabolise le privé autant, pourquoi le secteur public font des voies spéciales qui imitent en quelque sorte le secteur privé.
Soit dit, je vais mettre aussi un bémol là-dessus, car il existe des écoles privées qui sont de véritables trous de polyvalentes et des écoles publiques qui n’ont absolument rien à envier à la majorité des écoles privées. Aussi, on oublie souvent que les privées ne sont pas seulement pour l’élite, car il existe beaucoup d’élèves moyens dans les écoles privées.
La vérité est de dire généralement que les écoles privées au Québec ne sont pas destinées à une classe sociale, mais bien à une classe d’élèves.
Donc, cela ressemble à ce synopsis:
-Les professeurs qui veulent enseigner tout en encourageant une certaine performance et enrichissement des élèves sans être pour autant ultra-syndiqués vont souvent aller au privé quitte à avoir un salaire un peu plus bas. Bien que beaucoup d’enseignants au public font du très bon travail, il en existe parfois qui sont plus intéressés par leurs avantages sociaux que par l’enseignement. Aussi, un enseignement au public a aussi tendance à devenir plus un travailleur social qu’autre chose dans certains milieux.
-Les élèves dont les parents encouragent l’éducation vont relativement souvent au système privé, quant à faire des sacrifices financiers.
La sélection aide indubitablement les écoles privées à ce niveau (je suis moi-même un ancien du privé…)
D’un autre côté, certaines écoles ont aggrandies plus que ce qu’elles n’auraient du : elles peuvent prendre plus d’étudiants (si ce n’est que pour éponger les taxes diverses et les frais d’entretien qui sont, forcément, plus élevés), sauf que si elles n’ont pas plus de demande d’admission, well, l’élève le plus faible admis est nécessairement plus faible (par rapport au groupe) qu’avant.
1- La sélection, elle existe au privé. C’est vrai. Mais c’est de moins en moins vrai. Pourquoi? Parce que le public sélectionne encore plus. Beaucoup de jeunes vont au privé parce qu’ils ont été refusés au public. Les écoles internationales, c’est l’avantage du privé sans aucun frais. Normal que ce soit le premier choix.
Avant, l’école privée était le premier choix. Maintenant, c’est le deuxième.
(en passant, trouvez-vous que l’article est habile pour justifier l’abolition des subventions aux écoles privées?)
2- D’habitude, David, je trouve que tu traites bien les chiffres. Mais cette fois, je trouve que c’est un peu faible.
D’abord, il faudrait séparer le primaire du secondaire. Un enfant du primaire coûte moins cher qu’un enfant au secondaire. Or le réseau public accueille plus d’enfants au primaire (donc pas cher) que d’enfants au secondaire (35% de plus). Au privé, c’est le contraire: il y a 150% plus d’enfants au secondaire qu’au primaire.
Tes chiffres sont donc gonflés pour le privé. Si on voulait comparer des pommes avec des pommes, la différence favorisant le privé serait beaucoup plus grande que celle que tu indiques.
Un traitement honnête des données démontrerait que tu as plus raison encore que ce que tu prétends.
J’aurais voulu le faire mais tu sais pourquoi je n’ai pas pu ?
Parce que le ministère ne fait pas la distinction dans ses documents… Il met ces 2 grades dans le même paniers quand il évaluent les dépenses.
Mais tu as raison, en tenant compte de ce facteur, le privé s’en tire encore mieux.
Il y a plein d’écoles publiques qui font la même chose, par exemple les écoles internationales.
Et il y a plein d’école privées qui ne pratiquent pas ce genre de sélection.
De toute façon, même dans le public, il n’y a aucune justification pour mettre les élèves en difficulté et ceux qui performent. Les écoles publiques le font, mais c’est le résultat de la masturbation mentale qu’on fait les socialistes qui ont pondu la réforme.
@ David:
J’ai survolé le document que tu as mis comme source sans trouver d’où vient ton 7948$. Par contre, j’ai trouvé une autre source qui indique les coûts des commissions scolaires.
On peut y voir un coût par élève de 6758$. Mais ce coût ne tient compte que des « dépenses effectives retenues ». Si on ajoute les investissements, les coûts de financement, le transport et les « autres », on arrive à plus de 9000$ par élève (primaire et secondaire).
Lequel de ces chiffres peut le plus honnêtement être comparé au privé? Je ne le sais pas.
Je viens de trouver cette autre source pour le privé. À ma grande surprise, on dirait que le primaire coûte un peu plus cher que le secondaire, ce qui discrédite considérablement mon message 13. Excusez-moi.
Au privé, les dépenses par élèves s’élèvent à 6 442 $, mais si on ajoute les « autres », on arrive on arrive à 7 300 $.
Bref, la comparaison qui m’apparaît la plus honnête, en comptant tout, c’est qu’un élève coûte 9 000 $ au public et 7 300 $ au privé. Le public coûte donc 23% de plus que le privé.
Dépenses primaire/secondaire
Public: 8890.9 M$
Privé: 974,1M$
Effectifs primaire/secondaire
Public: 1118623 élèves
Privé: 124398 élèves
je suis dont bien tanné d’entendre la maudite stupidité « c’est sur y prenne rienque les meilleurs » si ton « flot » veut apprendre, sort ton carnet de chèque pis bisarement il va devenir lui aussi un Meilleur sauf si il s’est foutre a la porte de sa vieille école
papajohn
tu dis n’importe quoi. C’est sur qu’il y du prive qui prend n’importe qui. Mais c’est ni la majorite ni ceux qui finissent en haut de liste. J’espere bien qu’il filtre pour prendre les meilleurs. Si je paye 3000$ par annee pour que mon fils alle au prive, j’espere qu’il ne retrouvera pas dans une classe rempli d’imbecile « riche »!
Ya pas un college prive bien cote qui va risquer sa reputation en acceptant un cretin sous pretexte que son pere est riche!
Tu dois etre un de ces gauchiste allergique a l’entreprise prive.
@ David,
Si tu n’as pas répondu à ma question au commentaire #9, est-ce parce que tu es d’accord avec mon hypothèse ? Merci de me répondre.
C’est un beau compliment pour les professeurs et le système publique qui doivent composer avec de grosses classes et des cas difficiles, des parents qui ne valorisent pas l’éducation, des enfants qui n’ont pas mangé, etc.
Je me serais attendu à de meilleurs résultats du privé, au prix qu’ils chargent.
Profit… quand tu nous tiens.
C’est un beau compliment pour les professeurs et le système publique qui doivent composer avec de grosses classes, des cas difficiles, des enfants défavorisés, ou dont les parents ne valorisent pas l’éducation, voir des enfants qui n’ont pas mangé…
Je me serais attendu à de meilleurs résultats du privé, au prix qu’ils chargent.
Profit… quand tu nous tiens.
(oups, je n’ai pas réussi à effacer mon premier message. désolé pour le doublon)
Bref, c’est de la faute de tout le monde sauf des syndiqués…
Avec les profit, l’obligation de donner des résultats qui vont satisfaire le consommateurs.
La différence entre le public et le privé, c’est d’abord la clientèle…
Le public est obligé de prendre tout le monde, bons comme mauvais élèves, alors que le privé peut sélectionner les siens…
En général, ceux qui fréquentent une école privée viennent de milieux favorisés, ça aide…
Dans une école publique francophone typique contemporaine, les deux tiers des élèves sont immigrés et ne parlent le français que comme langue seconde, ça, ça aide pas…