![]() |
– |
Extrait du premier discours inaugural de Ronald Reagan: « In this present crisis, government is not the solution to our problem; government is the problem. From time to time we’ve been tempted to believe that society has become too complex to be managed by self-rule, that government by an elite group is superior to government for, by, and of the people. Well, if no one among us is capable of governing himself, then who among us has the capacity to govern someone else? » |
Ah nostalgie… Ça manque un leader qui parle ainsi!
Je veux profiter d’un post sur Reagan pour faire un retour sur le congrès de la cdj de l’adq.
En résumé, le propositions entérinées sont: des hausses de tarifs de services public, hausse de l’électicité, hausse de la TVQ, baisse d’împots, abolition de la taxe aux bénéfices des entreprises, abolition de la SAQ, agumentation progressive des frais de scolarité universitaires vers 100% accompagné d’une augmentation de bourses, privatisation partielle d’Hydro-Québec, abolition des prix minimums sur la bière, abolir le fond des générations.
Grosse déception, l’abolition totale des subventions aux entreprises n’a pas passé. Victoire personnelle cependant, j’ai à amender la proposition de baisser les taxes sur les bénéfices de 8,9% à 5% pour qu’elle soit abolie au lieu. La proposition a passé, à mon grand bonheur. La baisse de la taxe sur la masse salariale a été mise au rancart avant même de pouvoir faire un débat, encore une grosse déception.
Finalement un beau cahier de propositions élaboré par Vincent Geloso et Martin Otis. Malheureusement selon moi trop fileux, on a préféré faire des propositions timides pour ne pas trop faire peur, chose à laquelle je me suis opposé.
Maintenant parlon magouille au sein de la cdj. Ce dont j’ai remarqué c’est l’énorme présence de gauchistes au sein de l’ADQ. Beacoup de gens qui seraient mieux servis par les péquistes ou les libéraux, et qui à mon grand dam ont énormément d’influence. Je mentionne aussi le putsh contre Martin Otis, directeur des affaires politiques, mené par Jean-François Landy, qui a pluggé son cousin, recherchiste pour Sylvie Roy, chef intérimaire de l’ADQ. Maintenant le conseil exécutif de la cdj ne contient qu’une poignée de droitistes, et plein de gauchistes et de centristes mous. Sans compter que le national s’efforce de museler les efforts qui étaient mis de l’avant pour amener des propositions ambitieuses pour diminuer la taille de l’état. Étant le nouveau conseiller régional de Québec j’ai mon mot à dire sur le conseil, et je vais me faire entendre. J’encourrage tous les jeunes qui ont une idéologie politique de libre-marché et de non-interventionnisme à prendre leur membership et de venir au prochain congrès jeune, c’est la seule façon de renverser la vapeur. Si l’ADQ se transforme en parti libéral 2.0, c’est signer son arrêt de mort. Le nouveau chef sera important aussi, redéfinir une idéologie de l’ADQ. Ça pourrait aussi faire le ménage des gauchistes qui croient pouvoir diminuer les dépenses de l’état, mais ne veulent pas s’attaquer au problème: l’état.
Un mot sur chaque candidat après le débat
Jean-François Plante
Le chef que j’appuie. Très bon débat, il a su mettre de l’avant ses idées, de façon brillante et calme, contrairement à ce que les médias s’attendaient. Il a su présenter de façon claire sa vision non-interventionniste, en misant sur une idéologie plutôt que de s’éparpiller sur différentes mesures pointues.
Éric Caire
Très bon débat aussi. Il s’est un peu éparpillé, quelques fois confus. Par contre il a donné un bon show, surtout contre Lévesque. C’est probablement ce qui a fait que les médias l’ont désigné comme gagnant du débat. D’après moi pour cette raison c’est probablement lui le prochain chef de l’ADQ
Gilles Taillon
Plutôt Low profile dans tout le débat. Par contre il a commencé à clarifier ses positions, surtout économiques, point que je lui donne. Par contre, je crois qu’il a eu un débat correct, sans plus.
Christian Lévesque
Selon moi c’est un coquille vide, et il en a fait la démonstration durant le débat. Monsieur status quo ne regardait pas son opposant durant les débats. Beaucoup d’objectifs louables, cependant aucune proposition de solution. J’ai peur cependant parce que côté image, il l’a le plus. C’est l’incarnation du politicien stéréotypé.
Voilà
The Sad Legacy of Ronald Reagan
«In 1980, Jimmy Caner’s last year as president, the federal government spent a whopping 27.9% of « national income » (an obnoxious term for the private wealth produced by the American people). Reagan assaulted the free-spending Carter administration throughout his campaign in 1980. So how did the Reagan administration do? At the end of the first quarter of 1988, federal spending accounted for 28.7% of « national income. »
Even Ford and Carter did a better job at cutting government. Their combined presidential terms account for an increase of 1.4%—compared with Reagan’s 3%—in the government’s take of « national income. » And in nominal terms, there has been a 60% increase in government spending, thanks mainly to Reagan’s requested budgets, which were only marginally smaller than the spending Congress voted.»
Personne ne nie que Reagan avait de meilleurs discours que de politique.
Par contre, j’ai bien l’impression que si Carter avait été président au moment de gérer la récession qu’il avait créer, il aurait été encore pire que Reagan.
«Par contre, j’ai bien l’impression que si Carter avait été président au moment de gérer la récession qu’il avait créer, il aurait été encore pire que Reagan.»
Donc, il faut voter pour Harper à la prochaine élection parce que Ignatieff pourrait faire plus de dégât ?
Non, il ne faut surtout pas encourager les politiciens qui ont manqué à leur parole.
Qu’on élise Ignatieff, qu’il nous mette dans la merde jusqu’au coup et les gens finiront par réaliser que l’Étatisme n’est pas la solution.
Dans ses mémoires, Reagan a avoué ses erreurs. Par contre, il dit que le Congrès majoritaire démocrate a vraiment nuit à sa présidence mais ça personne en parle…
Le Congrès est plus puissant que le POTUS, c’est pourquoi je crains encore plus Pelosi et Reid que Obama. Un Obama minoritaire aurait sûrement été pas mal plus centriste.
Bon point.
Quelques références historiques sur la composition du congrès sous Reagan:
Congress 97th (1981-1983):
Dem: 55,6%
Rep: 44,1%
Congress 98th (1983-1985):
Dem: 61,8%
Rep: 38,2%
Congress 99th (1985-1987):
Dem: 58,2%
Rep: 41,8%
Congress 100th (1987-1989):
Dem: 59,3%
Rep: 40,7%
http://clerk.house.gov/art_history/house_history/partyDiv.html
Le gouvernement n’est pas la solution, sauf pour financer les contras, envahir la Grenade et, ah oui, pour des lasers dans l’espace.
Reagan est mort, vive Reagan.
Bienvenue chez les libertariens qui ne se disent ni à gauche, ni à droite!
Ça t’a pris du temps mais tu as fini par comprendre que plus tu donnes [de force] de pouvoirs et d’argent à des politiciens (à gauche comme à droite), plus tu les laisses prendre tes libertés pour mieux qu’ils te dirigent, plus ils l’utilisent à des buts dépensiers ou contraires à ta propre morale personnelle.
Mais ils vont chercher à te dire que c’est pour le Bien Commun, pour être solidaire, pour la sécurité de la Nation, pour contrer une menace terrible, etc.
Reagan a parlé beaucoup de libertés mais les actions n’ont pas toujours suivi la parole.
Pire encore, il a subventionné des groupes totalement opposés à la philosophie qu’il disait défendre. Tout comme Bush Jr.
@ Mathieu :
J’aime beaucoup vos propos !
Tu deviens enfin libertarien ?
Je crois qu’il commence à saisir c’est quoi être libertarien.
Je n’aurais pas mieux dit que lui.
…À moins qu’il vienne nous dire que si c’était un gouvernement de gauche qui dépensait dans l’armée ou dans le soutien à des rebelles paramilitaires, là, ça serait acceptable.
Je suis comme vous autres donc… sauf que moi je ne cite pas Reagan en poussant des petits cris de plaisir. Reagan se contredisait? Pas grave, on va mettre sa grosse face sur notre blogue. Vive la cohérence! Si c’est ça être libertarien, non merci les gars!
La citation valait la peine et elle avait bien du sens. Ça n’allait pas au delà.
Je n’adule personnellement aucun personnage public, surtout sachant qu’ils sont humains autant que toi et moi (tout autant faillibles).
Comme David l’a dit puis moi ensuite, dans le cas de Reagan et des politiciens en général, il faut savoir départager les idées, la parole et les actes dans le concret.
On peut aimer une citation sans aimer le personne. On peut supporter une idée sans aimer son détracteur. On peut aimer un message sans aimer tout l’histoire…
Lâches pas. Tu vas y arriver !!!
Tu peux lire ça. Certains points en valent la peine…
http://www.quebecoislibre.org/000108-2.htm
Les paroles de Reagan sont inspirantes.
En fait ce n’est pas tant l’homme qui est important, mais le message contenu dans les quelques ligne de ce discours.
Au lieu de vouloir faire dévier le débat en préoccupation futile, réfléchis sur le sens de ce discours.
That’s gold!
Par préoccupations futiles, est-ce que tu entend les victimes des Contras ou simplement l’argent dépensé pour la guerre des étoiles? Je suis pas sûr, aide-moi John!
Mais non, mais non. Si ça n’a pas marché, ils diront qu’on n’aura pas été encore assez loin dans l’étatisme.