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Les États-Unis ont été condamnés pour le péché de gloutonnerie par les environnementalistes en raison de leur consommation de pétrole. Aux États-Unis en 2008, il s'est consommé 7,09 milliards de barils de pétrole. Cette consommation représente 23,1 barils de pétrole par Américain ou encore 496,0 barils de pétrole pour produire 1 million de dollars de PIB. Au Canada en 2008, il s'est consommé 0,84 milliard de barils de pétrole. Cette consommation représente 25,0 barils de pétrole par Canadien ou encore 639,4 barils de pétrole pour produire 1 million de dollars de PIB. La plus grande productivité de l'économie américaine signifie aussi qu'elle fait un meilleur usage de son pétrole. |
Source:
Energy charting tool
Est-ce que le chauffage au Mazout n’aurait pas une plus grande influence sur cette donnée que la productivité?
Tu oubles de mentionner que l’extraction du pétrole des sables bitumineux exige un procédé plus complexe, plus cher et plus long que les autres méthodes. On parle d’un baril de pétrole consommé pour en extraire deux…
C’est que ça prend des grosses chaudières qui demandent beaucoup d’énergie pour créer toute la vapeur nécéssaire à l’extraction.
L’image est quand même bonne. On accuse les américains de tous les maux alors qu’on est pire!!!!
Oh boy, cela va donner encore plus de raisons aux croyants éco-castrophistes pour se frageller (et nous, par la même occasion!).
Comment pourrions-nous ‘traiter’ ces adorateurs de la photosynthèse ?
En leur démontrant que c’est notre système monétaire ‘marxiste’ qui cause la majeure partie de la pollution?
Je serais prudent avec cette affirmation. Ça dépend de quoi ton PIB est constitué. Le pétrole entre dans la composition de plusieurs biens de consommation. Ça ne veut donc pas nécessairement dire que notre efficacité énergétique (energy-intensity) est moins bonne, mais simplement que nous produisons plus de biens dont le pétrole est un intrant (exemple: industrie pétro-chimique).
De plus, la moins grande densité du territoire Canadien et la nécessité de déneiger (avec des charrues au diesel) font sûrement en sorte d’augmenter notre consommation de pétrole, ce qui n’est pas vraiment une question de productivité non plus.
Bref, dans un libre-marché, chacun est libre d’utiliser la quantité de pétrole qu’il veut pour produire les biens qu’il veut. Si la valeur économique de ces biens permet au producteur de faire un profit, la production aura lieu.
http://minarchiste.wordpress.com
« Bref, dans un libre-marché »
Sommes-nous dans un libre marché ?
Le marché de l’énergie est libre?
Le processus de fixation du prix du baril est ‘libre’?
Etc
Et pensez-vous que tous ceux qui dénoncent certaines multinationales ou gouvernements (polluants) de ‘tuer’ des technologies non-polluantes, sont des ‘conspirationnistes’?
@ Caligula
C’est gaz naturel qui est utilisé pour faire la vapeur nécessaire à l’extraction du pétrole des sables bitumineux. On ne brûle pas du pétrole.
Par productivité je ne limite pas l’analyse à la seule efficacité énergétique.
Mais aussi au rendement des processus qui utilise le pétrole comme intrant.
@David
Ce que je veux dire, c’est que si l’usine de Nova en Alberta fabrique un composé de plastique (dont le pétrole est un intrant) qui entrera dans la fabrication d’une automobile à Détroit, et que cette voiture est vendue à Phoenix, cela fait augmenter le ratio barils/$PIB du Canada, mais c’est en fait un consommateur des États-Unis qui « consomme » ce pétrole.
Les américains ont beau dire que la production des sables bitumineux est sale et polluante, c’est eux qui vont consommer ce pétrole en majeure partie! Donc, est-ce que c’est nous, en le produisant, ou eux, en le consommant, qui polluent?
Petit détail:
L’accord de ‘libre'(sic) échange(*), nous obligent à vendre X % de notre pétrole aux États-Unis…
(*)
Accord qui contient des centaines de pages et des centaines et des centaines de règlements, d’exceptions, de etc…
‘Libre’? Mon œil…
@Sabes
Premièrement, ce n’est pas « nous », le Canada qui vendons le pétrole, mais bien les compagnies qui le produisent, qui elles sont libres de le vente au plus offrant.
Rien n’obligent ces entreprises à vendre leur produit aux États-Unis. Ce qu’un accord de libre-échange stipule est que le gouvernement ne devrait pas intervenir sur ce marché pour empêcher ces compagnies de vendre leur pétrole à l’extérieur du Canada. Donc, nous ne sommes pas « obligés » de vendre le pétrole aux États-Unis, mais nous ne pouvons rien faire si les États-Unis sont le plus offrant et que nos entreprises leur vendent le pétrole qu’elles produisent.
Pour ce qui est des exceptions et règlements, elles sont des outils pour les politiciens de marquer des points auprès de leurs amis et/ou des groupes d’intérêts. Un accord de libre-échange devrait s’écrire en à peine quelques lignes.
Le problème avec l’ALENA est que les États-Unis ne le respecte que quand ça leur tente. Lorsque ça ne fait pas leur affaire, ils crachent tout simplement dessus.
Alena:
Tout à fait d’accord avec ça et cette réflexion pourrait aussi s’appliquer à l’impôt sur le revenu:
Ça explique, mais ça ne justifie rien. Cet accord n’a de ‘libre’ que le nom…
@sabes
En effet, nos dirigeants politiques ont été d’une extrême stupidité d’accepter la clause de proportionnalité. Cependant, elle ne s’applique qu’en cas de crise énergétique.
En passant, il est faux de dire ça :
Le Canada doit mettre à la disposition des États-Unis la même proportion de sa production, soit environ 50%. Ça fait une différence, mais ça ne change toutefois pas le fait que ce soit stupide.
Ceci étant dit, ça ne change pas mon raisonnement quant à la productivité et la consommation de pétrole. Le glouton est celui qui consomme le produit final, et non le producteur.
Ouais, ok pour les précisions.
Sauf que certains analystes avancent un % qui tournerait autour de 60% (et même plus)
😉
Vous prenez sûrement votre ‘50%’ de l’étude de Gordon Laxer et de John Dillon, de l’institut albertain Parkland…
De toute façon, le marché de l’énergie est un des moins libre au monde…
Alors, toutes réflexions autour de cette question doit tenir compte de cette réalité…
p.s.
Vous avez un message « en attente de modération », ici:
« Stabilité des prix: qu’aurions nous fait sans la Federal Reserve! »
😉
Hollenthon
Tes sources? Moi le reportage que j’ai vu on parlait d’un baril pour en produire deux. Et même si tu avais raison ça n’enlève rien à mon affirmation selon laquelle l’extraction du pétrole des sables bitumineux exige un procédé plus complexe, plus cher et plus long que les autres méthodes.
@ Caligula
The standard extraction process requires huge amounts of natural gas. Currently, the oil sands industry uses about 4% of the Western Canada Sedimentary Basin natural gas production. By 2015, this may increase 2.5 fold.
According to the National Energy Board, it requires about 1,200 cubic feet (34 m3) of natural gas to produce one barrel of bitumen from in situ projects and about 700 cubic feet (20 m3) for integrated projects. Since a barrel of oil equivalent is about 6,000 cubic feet (170 m3) of gas, this represents a large gain in energy.
http://www.neb.gc.ca/clf-nsi/rnrgynfmtn/nrgyrprt/lsnd/pprtntsndchllngs20152006/qapprtntsndchllngs20152006-eng.html