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Artists on the Dole Lasting only from December 1933 until June 1934, the Public Works of Art Project (PWAP) temporarily put “unemployed” artists to work decorating public buildings and civic spaces across the country. Over its seven-month existence, the program employed 3,700 artists, spent $1,312,000, and generated some 15,000 works of art before being folded into the Emergency Work Relief Program. “1934: A New Deal for Artists” displays 56 of the PWAP’s products in honor of the 75th anniversary of the program — which conveniently coincides with the latest round of economic troubles (“the worst since the Great Depression”) and the Obama administration’s massive federal intervention. The artists represented in the exhibition — who were largely unknown before the PWAP began and mostly remained so after it ended — were relative neophytes; some of them were actually amateurs. Accordingly, the collection, which depicts their vision of Depression-era American life — bleak urban scenes and rural landscapes, workers, factories, farms, and so forth — is low on originality. “1934: A New Deal for Artists” was likely planned and staged to show the wonderful things that occur when the federal government gets into the art business — or any business. But instead of making a convincing argument that American artistry benefited from partnering with Washington, the show inadvertently makes the case that federally subsidized art — like so many government products — tends to be depressing, joyless, unoriginal, and extremely ideological. |
Le journaliste ne s’inquiète probablement pas vraiment de la menace de l’état sur les arts au États-Unis.
Il veut simplement prouvé ceci: intervention gouvernementale = mauvais — Obama est une personne voulant faire intervenir le gouvernement, ergo, Obama = mauvais.
Venant d’un « speechwriter » de George W. Bush. La même personne qui a accouché d’un « stimulus bill » de 100 milliards (vous souvenez-vous des « rebate check »?), supporté un plan de rescousse pour les propriétaire au coût de 300 milliards de dollar et une TARP bill de 700 milliards de dollars.
Question: quelles images manquent suspicieusement à l’article?
Sans remettre en question le message du billet… pour quelqu’un qui dénonçait l’objectivité des sources récemment sur la blogue de Patrick Lagacé… ce lien m’apparaît très louche.
I.e. Pub d’un lobby pro gaz et huile , pub pour un nouveau livre sur Benoît XVI et pub pour un kit de masques à gaz.
Bref, un site qui fait dans le protectionisme énergétique américain, dans l’endoctrinement religieux et dans la paranoïa milicienne.
C’est le speechwriter de Bush qui a décidé des politiques économiques des USA?
Sérieusement. L’article cite des experts en histoire de l’art. Et on peut difficilement les contredire. Tu te souviens d’un artiste créé par le New Deal?
http://americanart.si.edu/exhibitions/archive/2009/1934/
C’est effectivement assez ordinaire…
Parlant de paranoïa, je pense que tu fais de la projection.
Regarde le titre de ce blogue sur la barre de ton navigateur. Tu pourras y lire: « Site d’opinion droitistes, âmes sensibles s’abstenir« .
Je connais un seul artiste talentueux qui a créé durant le New Deal: Ogden Nash. Je doute par contre qu’il ait été subventionné par FDR. Voici l’un de ses poèmes:
One From One Leaves Two
Higgledy piggledy, my black hen,
She lays eggs for gentlemen.
Gentlemen come every day
To count what my black hen doth lay.
If perchance she lays too many,
They fine my hen a pretty penny;
If perchance she fails to lay,
The gentlemen a bonus pay.
Mumbledy pumbledy, my red cow,
She’s cooperating now.
At first she didn’t understand
That milk production must be planned;
She didn’t understand at first
She either had to plan or burst,
But now the government reports
She’s giving pints instead of quarts.
Fiddle de dee, my next-door neighbors,
They are giggling at their labors.
First they plant the tiny seed,
Then they water, then they weed,
Then they hoe and prune and lop,
They they raise a record crop,
Then they laugh their sides asunder,
And plow the whole caboodle under.
Abracadabra, thus we learn
The more you create, the less you earn.
The less you earn, the more you’re given,
The less you lead, the more you’re driven,
The more destroyed, the more they feed,
The more you pay, the more they need,
The more you earn, the less you keep,
And now I lay me down to sleep.
I pray the Lord my soul to take
If the tax-collector hasn’t got it before I wake.
Si un historien de l’art ou un conservateur de musee donnait son opinion sur le New deal d’Obama on se demanderait probablement de quoi il se mele!
La meme remarque s’applique ici. Dire que ces oeuvre sont « ordinaire » c’est un jugement vite fait. Je vais laisser un expert en la matiere le soin de juger. Et jusqu’a maintenant ils n’ont pas la meme opinion que toi.
Quand tu cliques ici h..p://americanart.si.edu/exhibitions/online/1934/index.html ca donne un plus grand echantillon. Et autant que je suis concerne, j’en prendrais bien quelques unes!
Le marché semble pas mal d’accord pour dire que ces oeuvres sont ordinaires et sans intérêt.
Comme je l’ai ecrit. Le marche peut discuter de la valeur monetaire d’une oeuvre, mais est assez peut qualifier pour discuter de sa valeur artistique… Si on laissait juste le marche decider de ce qui est beau en peinture on ne verrait que de la peinture impressionniste et ce serait tres laid.
J’opposerai cette peinture subventionnée souvent idéalisée (une société qui travaille, un pays avec de beaux paysages modernes ou naturelles) avec la peinture berlinoise des premières années de la République de Weimar: une peinture où tout est sombre, souvent avec des personnages hideux ou déprimés.
On ne voit pas la grande misère dans la peinture subventionnée par l’État alors qu’on perçoit un contexte de vie mentalement difficile à Berlin.
Étrange?
Peut-on parler de propagande payée pour détourner l’attention ou pour canaliser les désirs dans le contexte d’un New Deal qui a échoué?
@ Chose
La valeur artistique peut uniquement être évalué objectivement au travers de sa demande.
Naaaannhh… Avec la quantité d’artistes qui sont devenus célèbres/riches seulement qu’après leur mort, je ne peux pas être d’accord avec cette affirmation.
Du reste, ya des produits artistiques tout à fait mauvais pour lequel il y a une certaine demande… Surtout en raison de facteurs plutôt abstraits, tel la loyauté.
Parce que personne va me faire croire que le nouvel album de Nickelback à une quelconque valeur artistique.
Les artistes de FDR sont morts depuis longtemps et leur art est mort avec eux.
Ils ne font effectivement pas partie de la quantité d’artistes devenus célèbres/riches seulement qu’après leur mort… Ce qui ne détruit toutefois en rien mon énoncé.
Ouf, quelle insulte contre l’art…
C’est un excès de l’esprit démocratique: Si beaucoup de gens aiment ça, c’est bon. Il faut en conclure que Star Académie de l’art de meilleure qualité que la musique classique, puisqu’il y a plus de demande pour Star Académie que pour la musique classique?
Mais je reconnais que l’art ne peut être « objectivement » mesuré que par sa demande sur le marché. Néanmoins, l’art étant une activité essentiellement subjective (dans sa production autant que dans son appréciation), lui définir une valeur objectif est impertinent.
Donc tu es en train de dire que la demande pour les chanteurs de Star Académie surpasse celle pour Mozart ?
Il faudrait que tu m’expliques comment.
Ehm, Star Académie ne bat-il pas tous les records d’écoute au Québec?
Plus généralement, les individus qui aiment la musique pop ne sont-ils pas beaucoup plus nombreux que ceux qui aiment la musique classique?
Et je ne veux pas faire de débat particulier: Tu crois vraiment que, plus les individus sont nombreux à aimer quelques chose, plus c’est bon? Si oui, je peux démontrer que bon nombre de tes opinions sont mauvaises car impopulaires…
Parce que pour toi l’art se limite à ce qui se passe au Québec ?
Mozart est mort depuis 218 ans et on en parle encore. Quelque chose me dit qu’il doit avoir quelques fans.
Je te pose une question. Selon toi, qu’est-ce qui est le plus en demande dans le monde: les peintures de Muriel Millard ou celles de Picasso ?
Celles de Picasso.
Ok, j’ai répondu à ta question: Réponds à la mienne.
Si l’immense majorité des individus estiment qu’une chose est bonne, tu te soumettras à leur jugement?
Pourquoi je me soumettrais à leur jugement ? Ces gens n’exigent pas que je me soumette à leur jugement.
Si des gens aiment au chose, tant mieux pour le type qui produit cette chose.
Moi je ne suis pas obliger d’aimer ça et surtout je n’ai pas a faire le snob parce que moi je déteste quelque chose que beaucoup de gens aiment.
C’est ça le libre-marché. Chacun prend la décision qu’il veut.
Pour le reste, en répondant à ma question tu as admis que la qualité artistique d’une oeuvre passe obligatoirement par son « ascendance » auprès de la population.
Tu ne perçois pas la contradiction évidente entre ces deux affirmations?
La qualité artistique passe obligatoire par sa popularité, mais je ne me soumets pas aux jugements de la majorité?
Que se passe-t-il si tu es le seul à aimer une œuvre que tout le reste de la population trouve mauvaise: Est-ce que cette œuvre est de qualité ou pas?
Il n’y a aucune contradiction.
La qualité artistique dont on parle provient d’une émergeance d’un ordre spontané et non pas par un acte de coercition.
Manifestement elle l’est seulement pour toi. C’est la différence entre les peintures de Muriel Millard et celles de Picasso.
T’es libre de cosidérer Muriel Millard comme une artiste de génie mais dans 100 ans, tu aura été le seul a avoir un tel jugement. C’est pas plus grave que ça.
Donc, la qualité artistique d’une œuvre est ultimement subjective?
Car c’est mon point: Il n’y a pas de valeur objective à l’art. Le marché peut faire en sorte qu’une œuvre soit plus demandée, mais ça ne détermine pas sa qualité.
De même, on ne pourrait pas dire que le fast-food est meilleur que la haute-cuisine même si plus de gens désiraient du fast-food que de la haute-cuisine (et ici, il serait même possible de dire que la haute-cuisine est meilleure objectivement pour des raisons de santé).
T’as le droit d’aimer ce que tu veux.
Mais l’art qui traverse le temps est celle qui a réussit à accrocher les gens.
Des collectionneurs qui sont prêt a payer des million pour une toi où des musée qui compétitionne pour attirer des expositios, c’est assez objectif.
Une oeuvre qui n’accroche pas les gens ne pourra jamais être qualifié de qualité.
C’est pourquoi les tableaux de Muriel Millard ne se vendront jamais 1 million de dollars.
Tu as donc la ferme croyance que l’art qui traverse le temps est l’art de la meilleure qualité?
Il est donc impossible que des œuvres d’une grande qualité ait été créées mais furent perdue car aucune ressource ne fut investie pour les conserver? Aussi, ça implique que TOUTES les œuvres qui traversent le temps seraient de la plus haute qualité?
En effet, elle ne pourra jamais « être qualifiée » de qualité… Mais la qualification populaire d’une œuvre ne détermine pas sa valeur objective.
Tiens compte des implications de ta logique: Si une chose doit être qualifiée de qualité pour l’être objectivement, ça veut dire que Richard Hétu a plus de qualité de toi, puisque ses lecteurs sont plus nombreux et plus zélés que les tiens. Ainsi, les occurrences où son blog est qualifié « de qualité » sont plus régulières et plus intenses que pour celles d’Antagoniste.
Si un tenant du politiquement correct et de la pensée unique défendait la position que tu défends ici, je ne me donnerais pas la peine de m’obstiner avec lui. Mais toi qui s’attaque continuellement au politiquement correct et à la pensée unique, il me semble complètement absurde que tu accordes une telle autorité au jugement des masses…
Ce n’est pas ce que j’ai dit, soit un peu plus attentif. J’ai dit que l’art qui traversait le temps est obligatoirement de qualité.
Tu as quoi contre la qualification « populaire » ?
Tu as quoi contre la plèbe ? Tu la juge trop stupide pour savoir ce qui est de bon goût ?
Ça nous prendrait un tsar aux arts qui lui déterminerait ce qui mérite de passer à la génération suivante ?
Dans 100 ans, personne ne se rappelera de mon blogue ou celui de Richard Hétu.
Par contre les gens risque de se rappeler encore de Clint Eastwood.
La vilaine masse…
La vilainne masse, à cause d’elle le libre-marché ne peut pas fonctionner parce que cette masse est trop stupide pour savoir ce qui est bon pour elle. Par conséquent le gouverment doit materner cette masse.
Que ça te plaise ou non, ça toujours été et ça sera toujours la vilaine plèbe qui décidera des classiques de demain.
Ce que tu dis m’apparaît contradictoire, je suis donc forcé de faire des suppositions erronées.
En tout cas, la plèbe n’est certainement pas apte à juger ce qu’est la qualité objective. Je ne crois pas que les élites en soit capables non plus: Mon point est que la valeur artistique est purement subjective.
Ce qui passe à la génération suivante n’est pas forcément l’art le « meilleur », mais plutôt l’art le plus « chanceux »: Celui dont le système économique de son époque a attribué les ressources nécessaires pour le conserver.
Lever le nez sur une œuvre parce qu’elle ne vaut pas cher est donc une grossière incompréhension de ce qu’est l’art, et l’esprit humain en général. La croyance selon laquelle les ressources sont attribuées parfaitement en fonction de la qualité est une forme d’utopisme qui m’apparaît tout aussi déplacée que celle du communiste qui croit que tout le monde travaillerait fort et partagerait spontanément si on abolissait la propriété privée.
Je n’ai jamais induit que le gouvernement devrait se mêler de ça. Au contraire, j’ai souvent argumenté pour que le gouvernement cesse d’intervenir dans la culture. C’est que les socialistes disent « L’État fixe la valeur objective de l’art », les capitalistes disent « Le marché fixe la valeur objective de l’art », alors qu’en vérité, l’art n’a pas de valeur objective…
Je veux bien, mais pour le présent ta logique constitue quand même un argument qui nous mène à conclure que Richard Hétu a une plus grande qualité que toi.
Tu as encore manqué d’attention en lisant mes commentaire.
J’ai pris un grand soins de ne pas confondre la popularité transitoire avec celle qui marque le temps…
Soit un peu plus attentif la prochaine fois.
La plèbe c’est des individus qui décident chacun pour eux.
Et pourtant, objectivement des artisques marquent leur époque et d’autres non.
Le plus chanceux… Bien sûr… Picasso n’avait pas beaucoup plus de talent que Muriel Millard. Il a juste été chanceux…
J’ai dit qu’il fallait levé le nez sur des oeuvres parce qu’elle ne valait pas cher ? En fait j’ai dit le contraire. Chacun est libre d’aimer ce qu’il veut et de ces décisions émergera un consensus spontané. Encore une fois, tu manques d’attention.
Donc objectivement Normand L’Amour = Elvis Presley ?
Tu vas me dire que les 2 ont marqué leur époque à la même heuteur, que leur héritage est le même et que leur influence est comparable ?
Tu me fais pensez au gauchiste qui confondent les notions de bien et de mal avec leur relativisme culturelle…
C’est que ta conception de l’art est bien trop pragmatique pour parler de l’art: Comme si le critère de la qualité artistique était de marquer une époque…
Staline a fondamentalement marqué son époque… Est-ce qu’on parle de Staline comme d’un individu de la plus grande qualité dans l’histoire de l’humanité?
Les artistes qui ont marqué l’histoire ne sont pas forcément ceux qui produisaient les œuvres de la plus grande qualité…
Tu tires une règle absolue de ce que je dis alors que, très clairement, je tente de détruire toute règle absolue relativement à l’art. Toi aussi, tu fais des erreurs d’attention 😉
Si la chance est le critère le plus important pour déterminer quels artistes marquent l’histoire, ça ne signifie pas ce ceux qui marquent l’histoire n’avaient pas de talent. Je dis simplement qu’il est très probable que, à l’époque de Picasso, il y avait de nombreux artistes qui furent plus talentueux que lui mais dont personne ne se souvient aujourd’hui parce qu’ils ont eu la malchance de n’avoir aucune ressource attribuée à la conservation de leurs œuvres.
Bonjour à vous
Permettez que je rajoute mon grain de sel en prenant Amsterdam pour exemple.
Brève mise en contexte : Pays-Bas, Amsterdam, XVIIe siècle, dit le Siècle d’Or. Les Pays-Bas sont alors une République, constitués d’un gouvernement civil, alors que les pays tout autour sont gouvernés par des monarchies constitutionnelles. Pendant le Siècle d’Or, les Pays-Bas connaissent un commerce international exceptionnellement florissant. Ils sont l’un des pays les plus riches au monde. Cette prospérité économique s’accompagne d’un essor phénoménal des arts, de la science et de la culture. Voilà où je veux en venir : durant le Siècle d’Or, il s’est peint des millions de tableaux. Chaque amstellodamois, du plus pauvre au plus riche, en passant par celui de la classe moyenne grandissante, avait, accroché à ses murs, un ou des tableaux. Aujourd’hui, de ces millions de tableaux, quelques centaines demeurent conservés dans les musées. De ces millions de tableaux, des chefs-d’œuvre auront-ils été détruits par manque de soins, de moyens, par les avatars du temps, par mégarde ? Il est possible que oui, et cela est évidemment fort malheureux.
Par contre, des chefs-d’oeuvre qui auront été conservés jusqu’à nos jours, que l’on peut considérer comme constituant du patrimoine de notre humanité, il n’est pas possible de remettre en question leurs qualités très hors du commun. Il n’est pas possible de remettre en question Jérémie pleurant sur la destruction de Jérusalem, un chef-d’œuvre peint par Rembrandt Van Rijn, vers 1630, pendant le Siècle d’Or. Il n’est pas possible de remettre en question les qualités très hors du commun de La fiancée Juive ou Isaac et Rébecca, aussi peint par Rembrandt, vers 1665.
Le peintre Vincent Van Gogh a déjà dit qu’il aurait volontiers donné dix ans de sa vie pour rester quinze jours devant La fiancée Juive ou Isaac et Rébecca, avec pour toute nourriture, et pour toute distraction, un croûton de pain sec. Donner dix ans de sa vie pour demeurer quinze jours devant un tableau : j’appelle cela de la « demande ». David (comm. # 23) dit qu’une œuvre de qualité est celle qui « accroche ». Je suis d’accord. Van Gogh était accroché à La fiancée Juive. Cependant, je crois que Van Gogh n’était pas libre d’aimer Isaac et Rebecca. Il était libre de donner dix ans de sa vie pour contempler la toile durant quinze jours, mais pas de l’aimer : dès qu’il l’a vu, il a été accroché. Et des millions d’autres avant et après lui. Peut-être pas aussi intimement accrochés que Van Gogh, chacun ayant une sensibilité différente, mais accrochés quand même. Parce que cette toile de Rembrandt, tout comme Jérémie pleurant sur la destruction de Jérusalem, par leurs qualités très hors du commun, transmettent un langage émotionnel universel. Elles sont chargées, de détails affectifs, de lumières et d’ombres, de couleurs, de significations historiques et symboliques s’enracinant profondément dans notre cerveau d’humains, jusqu’au reptilien, pour remonter jusqu’au limbique puis au néocortex. Le néocortex, c’est ce qui fait dire que le tableau qui nous a touchés droit au cœur vaut 5 millions ou dix ans d’une vie.
Maintenant, une œuvre d’art peut-elle avoir une valeur purement subjective et ne toucher par exemple qu’une seule personne ? Bien sûr que si, comme Sylvain et David, vous l’avez bien démontré. Si par exemple un ami me fait un dessin, qu’il me l’offre et que je le garde près de moi toute ma vie : on peut penser que je jugerai ce dessin d’une très grande valeur, voire d’une valeur inestimable. Par contre, les autres, peut-être ne le remarqueront-ils même jamais, même accroché bien en évidence. Pourquoi ? Parce que ce dessin n’aura de signification que pour moi. Il n’accrochera que moi, son langage ne me parlera qu’à moi, et sa valeur inestimable mourra avec moi.
@ Sylvain
Staline est un artiste?
Pas sur qu’on a eu les mêmes cours d’histoire à l’école…
Les artistes sans talent ne marquent pas l’histoire.
Hitler? N’a-t-il pas ete refuser au beaux-arts? (a deux reprises)
Pourtant aujourd’hui si il restait, ne serait-ce qu’une seule peinture du Dictateur, elle n’aurait pas de prix!
Des croquis dessiné par Hitler ont été vendues aux enchères il y a quelques année. Peu de gens s’étaient montré intéressé et la prix de vente ne dépassait pas les 100 000$ si ma mémoire est bonne.
He ben, sais-tu que 100 000 pour des croquis… C’est de l’argent.
Y’a beaucoup d’artiste de talent qui n’on pas cette chance.