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Réaction de Joanne Marcotte, réalisatrice du documentaire L’Illusion tranquille et la représentante de l’ADQ sur le Comité Castonguay, au sujet de la lettre de Sébastien Proulx: « Son texte dénote bien davantage une peur qu’avec un positionnement plus audacieux que ceux de nos concurrents, «l’ADQ ne gouvernera jamais». Ce à quoi je répondrais qu’il y a un risque beaucoup plus grave que celui de ne pas gouverner : c’est celui d’être élu au gouvernement et de ne rien faire, faute d’avoir établi un contrat clair avec la population! L’ADQ saura-t-elle être un ‘rassemblement de gens de convictions’ ou une ‘machine à gagner des élections’? Est-il seulement possible d’être les deux à la fois? Ceux qui répondront non à cette question et qui rêvent de faire une carrière en politique trouveront la voie difficile, en effet. Et en ce sens-là, je peux comprendre d’anciens élus de vouloir diluer le langage ou encore de se rendre disponibles pour d’autres partis beaucoup moins exigeants. » |
Crois-tu vraiment que les trous de cul qui nous gouvernent présentement ont des principes et qu’ils ne sont pas guidés par la soif du pouvoir?
Si oui, ben, je te plains, mon pauvre DG! Je te plains!
Le succès d’un parti politique passe d’abord par la création d’un mouvement « grassroot ». L’ADQ fait tout pour écœurer les gens qui pourraient lui organiser un mouvement « grassroot ».
Je pense qu’il est assez clair que l’un des but de ce blogue est de montrer que non.
La politique, c’est l’art du compromis entre les principes et le pouvoir. Si un parti est trop à cheval sur les principes, ils ne sera pas élus. S’il fait trop de compromis sur les principes, il ne fera rien… et ne sera pas réélus. Le principe des québecois est de rester assis sur sa tite révolution tranquille et ne pas brasser la cage.
Quand est-ce que Mario Dumont a eu le plus d’influence au Québec ?
Quand il était le seul député de l’ADQ sans la moindre chance de prendre le pouvoir.
Il a eu du succès quand il a été fidèle a ses principes de droite. Le malheur c’est que les crétins autour de lui l’ont fait diluer son message afin d’accéder au pouvoir et lui pas plus intelligent il a accepté.
Celui qui saura être fidèle le plus possible au mouvement grassroot de droite sans compromission aura mon vote.
Le problème avec les principes en politiques, particulièrement quand ils sont bien campés, c’est qu’on doit effectivement les diluer pour les appliquer, puisqu’on doit gouverner au centre. Mais si on ne les dilue pas, et c’est un choix très défendable, on ne peut pas les appliquer du tout.
Je crois que c’est Groucho Marx qui disait: « J’ai des principes! Si vous les aimez pas, j’en ai d’autres! »
Il marque un point très intéressant ici!!!
Les principes sont très importants.
Plus que le pouvoir.
Moi, je dis qu’un peut convaincre les québécois de devenir libertariens… mais ça va être très difficile.
Ciel, il y a des optimistes dans la salle!
Tant que les syndicats seront trop puissants (signature de cartes de membre, notamment), une réforme en profondeur est impossible