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Barack Obama étant trop lâche pour soutenir les Iraniens voulant libérer leur pays de la dictature des mollahs, ressuscitons Ronald Reagan l'espace d'un instant. En 1981, les Polonais sont descendus dans les rues pour se libérer du joug communiste. Voici comment Reagan avait commenté ce soulèvement (et comment il pourrait commenter le soulèvement en Iran): "All the information that we have confirms that the imposition of martial law in Poland has led to the arrest and confinement, in prisons and detention camps, of thousands of Polish trade union leaders and intellectuals. Factories are being seized by security forces and workers beaten. We’re not naive. We view the current situation in Poland in the gravest of terms, particularly the increasing use of force against an unarmed population and violations of the basic civil rights of the Polish people. Violence invites violence and threatens to plunge Poland into chaos. We call upon all free people to join in urging the Government of Poland to reestablish conditions that will make constructive negotiations and compromise possible. The Polish nation, speaking through Solidarity, has provided one of the brightest, bravest moments of modern history. The people of Poland are giving us an imperishable example of courage and devotion to the values of freedom in the face of relentless opposition. Left to themselves, the Polish people would enjoy a new birth of freedom. But there are those who oppose the idea of freedom, who are intolerant of national independence, and hostile to the European values of democracy and the rule of law. But the torch of liberty is hot. It warms those who hold it high. It burns those who try to extinguish it. Our sympathies are with the people, not the government." |
Bonsoir:
La Corée du Nord pourrait tirer un missile en direction de Hawaï
Source: Ria Novosti
Se basant sur les données d’un satellite-espion américain, la défense japonaise estime qu’un nouveau missile balistique nord-coréen sera tiré
depuis le polygone de Dongchang-ri pour survoler la préfecture japonaise d’Aomori en direction de l’archipel de Hawaï, annonce jeudi le journal
nippon Yomiuri.
Le ministère japonais estime que le tir aura lieu au cours de la première décade de juillet, selon toute probabilité entre le 4 et le 8 juillet.
Le 30 mai, un missile de longue portée du type Taepodong-2 ou d’une modification modernisée est arrivé sur le site de Dongchang-ri (nord-ouest). Ce
missile est composé de deux ou trois étages et ses performances peuvent être supérieures à celles du missile balistique tiré par Pyongyang en avril dernier.
Selon le ministère japonais, le missile pourrait être lancé vers l’une des trois directions: île sud japonaise Okinawa, l’île américaine Guam
et les îles Hawaï.
La direction la plus probable est celle des îles Hawaï, le missile dont la portée varie entre 4.000-6.500km étant incapable de couvrir la distance de 7.000
km qui séparent la Corée du Nord de Hawaï. Selon l’idée de dirigeants nord-coréens, ce tir sera destiné à exercer une pression importante sur les
Etats-Unis.
Peut-être les américains vont-ils se réveiller lorsqu’ils auront hélas une catastrophe ?
Obama est un type hypocrite et dangereux pour le monde libre…
Qui te dis que les iraniens veulent libérer leur pays des mollahs?
A ce que je sache tous les candidats de cette élection ont été sélectionnés par les mollahs. Le candidat perdant est de la même eau que le précédant.
De toute façon je ne vois aucun rapport avec les évènements de 1981 en Pologne. Pas de loi martial, pas d’arrestion massive, pas de camps de détention, pas d’usines occupés par la police et pas d’ouvriers battus.
En tout cas, je constate que tes analyses sont toujours aussi tordues et hilarantes.
Bravo
fais toujours rigoler de voir les dretistes avoir peur. Obama est dangeureux…yeah right. Personne a pense 2 secondes que si Obama approuve publiquement le soulevement en Iran que ceux qui sont au pouvoir vont faire sortir l’armee et vont massacrer le peuple en invoquant que les Etats-Unis tentent de destabiliser le pays par un soulevement?
T’se la politique etrangere c’est plus que blanc ou noir….y’as ben des zones grises
Quelle analyse ridicule.
D’autant plus que le pouvoir en place en Iran a déjà accusé les USA d’être intervenu.
Tu iras en parler de tes zone grises aux braves étudiants qui manifestent.
@Badaboum , la lucidité de ton analyse est aussi ridicule que mes connaissances en cardiologie.
Tu devrais laisser les analyses de ce genre aux gens informés, te taire, et apprendre! Non mais ça va faire moment donné les niaiseries…
Badaboum est un gauchiste donc inférieur intellectuellement, faut pas lui en vouloir…
IRAN A VOIR ET A ENTENDRE!
http://www.youtube.com/watch?v=69NjWkOE6pM
Vive le relativisme moral des idiot utiles occidentaux…
Le régime dictatorial iraniens tue, emprisonne, torture et censure les iraniens qui réclame plus de liberté.
Et toi tu as l’audace de dire que tout n’est pas noir ou blanc.
Ce qui sous entend qu’Ahmadinejad n’a pas complètement tort et que les iraniens qui veulent leur liberté n’ont pas complètement raison.
Assez répugnant comme raisonnement.
La gauche semble avoir beaucoup de difficulté à terminer sa relation amoureuse avec Ahmadinejad.
Iran : Pourquoi Obama soutient le régime plutôt que le peuple
…ou pourquoi Hope & Change signifie …Plus ça change, plus c’est pareil !
En mars dernier, Iran-Resist avait écrit que les Iraniens s’étaient sans doute sentis trahis par Obama lorsqu’il a adressé ses vœux au régime et au peuple à l’occasion du Nouvel an
persan : » …en tendant la main à la clique archaïque et infecte qui occupe le pouvoir en Iran, Obama … a tout simplement tourné le dos à la mémoire de ce qu’étaient les Etats-Unis quand ils ont été fondés par des hommes libres. »
Dans l’édition d’aujourd’hui du Washington Post, Robert Kagan, conseiller senior du Carnegie Endowment for International Peace, explique les raisons pour lesquelles Obama appuie le régime plutôt que les opposants qui manifestent dans les rues depuis l’élection de la semaine dernière. (traduction ci-dessous)
Dans ce clip, une discussion sur la politique d’Obama à l’égard de l’Iran : Charles Krauthammer, Fred Barnes et Juan Williams:
______________________
Obama; siding with the regime, par Robert Kagan, Washington Post, 17 juin 2009
: L’agitation que connaît l’Iran depuis l’élection de la semaine dernière a embrouillé de manière intéressante le débat qui se tient ici aux États-Unis sur la politique étrangère. Les partisans du président Obama, qui jusqu’à très récemment pestaient contre « l’agenda de la liberté » de l’administration
Bush et plaidaient pour un nouveau « réalisme », se sont soudainement placés du côté de la liberté et de la démocratie en Iran. Et dans leur volonté d’attribuer toutes les bonnes choses aux efforts du président Obama, ils sont allés jusqu’à suggérer que l’ébullition que connaît l’Iran est le résultat de la main
qu’il a tendue aux Iraniens et aux musulmans.
Si tel est le cas, ce sera l’une des grandes ironies de l’histoire. Dans les faits, Obama n’a jamais eu l’intention de déclencher un soulèvement en Iran, et encore moins d’encourager le peuple iranien à descendre dans la rue. Ce que font les Iraniens n’est pas une bonne nouvelle pour le président, mais plutôt une complication indésirable dans sa stratégie d’engagement avec le gouvernement iranien et sa recherche d’un rapprochement sur la question nucléaire.
Après tout, l’une des grandes innovations de l’administration Obama dans son approche de l’Iran était censée être sa reconnaissance explicite de la légitimité de ses dirigeants. Dans sa déclaration à l’Iran au jour du Nouvel an persan en mars – qui marquait l’ouverture de sa stratégie diplomatique – Obama s’est délibérément adressé aux dirigeants iraniens, se démarquant remarquablement de George W. Bush qui avait l’habitude de s’adresser directement au peuple
iranien par-dessus la tête de ses dirigeants. Martin Indyk, ancien fonctionnaire sous Clinton, a dit que les mots employés par Obama avaient été «soigneusement choisis pour démontrer une reconnaissance du gouvernement de l’Iran. »
Cette approche a toujours été un élément clé de la « grande négociation » avec l’Iran. L’Amérique devait fournir une certaine garantie au régime en place
qu’elle ne soutiendrait plus les forces de l’opposition ni ne chercherait de quelque manière à le renverser. L’idée était que les États-Unis ne peuvent guère s’attendre à ce que le régime iranien négocie sur des questions fondamentales de sécurité nationale, telles que son programme nucléaire, tant que Washington donne un quelconque encouragement aux adversaires du gouvernement. Obama a dû faire un choix, et il l’a fait, ce qui a été largement salué comme
un changement «réaliste» par rapport à l’idéalisme chimérique de l’administration Bush.
Iran_election_protest_freedoom
Il serait surprenant qu’ Obama abandonne maintenant cette stratégie réaliste, et il ne l’a pas fait. Sa réponse extrêmement mesurée à la flambée de colère populaire envers le régime a été largement interprétée, à tort, comme reflétant une inquiétude qu’un soutien trop manifeste de l’Amérique aux opposants pourrait leur nuire, ou comme un signe que les Américains veulent éviter de « faire la morale ». (Obama lui-même a affirmé hier qu’il ne voulait pas que les États-Unis donnent une apparence d’« ingérence »).
En réalité, la stratégie d’Obama est assez différente. Quelles que soient ses sympathies personnelles, et dans la mesure où il a l’intention de s’en tenir à son approche initiale, Obama n’a aucun intérêt à soutenir l’opposition. Sa stratégie à l’endroit de l’Iran le place objectivement du côté des efforts
du régime en vue d’un retour le plus rapide possible à la normale, et non du côté de l’opposition qui cherche à prolonger la crise.
Ce n’est pas qu’ Obama préfère une victoire de Mahmoud Ahmadinejad. Il aurait probablement été heureux de faire affaire avec Mir Hossein Mousavi, même s’il y a peu de raisons de croire que Mousavi aurait adopté une approche différente sur la question nucléaire. Mais après la défaite – juste ou injuste – de
Mousavi, Obama n’avait objectivement plus aucun besoin de lui ou de ses partisans. Si Obama donne l’impression de soutenir l’opposition de quelque manière, il sera perçu comme hostile par le régime, et c’est exactement ce qu’il voulait éviter.
La politique d’Obama requiert maintenant une cessation rapide de la controverse autour des élections pour qu’il puisse entamer des négociations avec le gouvernement Ahmadinejad réélu. Ce sera difficile tant que l’opposition continuera de protester et que le gouvernement semblera trop instable ou trop brutal
pour qu’il transige avec lui. Obama a besoin d’un retour rapide à la paix et à la tranquillité en Iran et non d’une continuation des troubles. Son objectif doit être de décourager l’opposition plutôt que de l’encourager. En gros, c’est ce qu’il a fait.
Si ce portrait vous perturbe, c’est normal. Le pire, c’est que cette approche n’empêchera probablement pas les Iraniens d’acquérir l’arme nucléaire. Mais c’est cela, le « réalisme ». C’est ce qui a envoyé Brent Scowcroft sabler le champagne avec les dirigeants chinois dans la foulée de Tiananmen. C’est ce qui a convaincu Gerald Ford de ne pas rencontrer Alexandre Soljenitsyne à l’apogée de la détente. Les républicains ont traditionnellement battu les démocrates
à ce jeu – bien qu’ils en ont rarement été récompensés par le peuple américain dans les urnes, comme peuvent en témoigner Ford et George H. W. Bush. Il reste à voir si le Président Obama peut faire preuve d’autant de sang-froid dans sa quête de meilleures relations avec un régime abject sans payer le même prix politique.
Source:
Obama, siding with the regime, Robert Kagan, Washington Post, 17 juin 2009
Rédigé le 17/06/2009 dans
USA
http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/06/16/AR2009061601753_pf.html
Contrairement
à Barack Obama, des membres importants de l’Administration Obama dont le Vice-président Joe Biden et la Secrétaire D’Etat Hillary Clinton, souhaitent que les Etats-Unis soutiennent plus ouvertement les protestataires en Iran, rapporte le New York Times.
Une analyse sur le populisme totalitaire des deux leaders islamo-marxistes, Chavez et Ahmadinejad:
Reference le tir de missile des Nord Coreens, je penche pour le 4 Juillet vers Hawaii. Maintenant, comme il pourrait passer au dessus du territoire japonais, la Kôkû Jieitai (la Force Aerienne d’auto-defense japonaise), pourrait tenter de l’intercepter en vol, mais au risque de represailles de Pyongyang. Reste ¤ savoir si Kim Jong Il est assez fou pour mettre ses menaces execution.
Quand a nos chers gens de la Gauche en general qui voient que le « Peace and Love »; dans les annees trente aussi on cedait aux pressions d’un certain « caporal Bohemien » avec sa politique du Ost land. On a vu le resultat le 1er sep 1939 apres l’attaque d’un poste de radio…
@Badaboum: le probleme avec le regime Iranien, Venezuelien et nord coreen, entre autres, est que ils ne font pas dans la dentelle avec l’opposition au regime.
Martin tu vit intellectuellement au dessus de tes moyens d’ici peu de temps tu vas faire faillite
Le fait que tu réussisses à faire des fautes d’orthographes en empruntant les mots de quelqu’un d’autre (Dany Laferrière) pour répondre à Martin me laisse penser que tu fais de la projection.
Obama a tellement peur de ne pas être capable d’avoir négocier avec l’Iran qu’il est prêt à accepter n’importe quoi.
Il ne se rend pas compte que le régime iranien se moque de lui…
@ Badaboum
La dictature iranienne n’a pas besoin de se trouver une excuse pour tirer sur les manifestants. Ils l’ont déjà prouvé plus tôt cette semaine.
Le mouvement de libération en Iran a transcendé depuis longtemps Moussavi.
C’est la candidature de Moussavi qui a mis le feu au poudre mais maintenant la soif de liberté des jeunes iraniens n’est pas simplement incarné par la simple élection de Moussavi.
Dommage qu’Obama ne puisse comprendre ça.
Ce n’est pas Moussavi qu’Obama doit appuyer, ce sont les millions d’iraniens dans les rues qui veulent être libres. Obama est supposé avoir un capital de sympathie dans le monde, il devrait l’utiliser pour servir la liberté plutôt qu’essayer de l’étouffer.
Je me doutais bien que certain esprit obtu ferait une lecture étroite du discours de Reagan…
L’essence de ce discours ne se trouve pas dans les détails mais dans son esprit comme quand Reagan déclare:
« But the torch of liberty is hot. It warms those who hold it high. It burns those who try to extinguish it. Our sympathies are with the people, not the government. »
N’en reste pas moins qu’en Iran, tout comme en Pologne, le gouvernement réprime, tortue, assassine et censure.
hey les drettistes…lisez ceci bien attentivement c’est de Ron Paul ca devrais vous faire allumer un peu
« I rise in reluctant opposition to H Res 560, which condemns the Iranian government for its recent actions during the unrest in that country. While I never condone violence, much less the violence that governments are only too willing to mete out to their own citizens, I am always very cautious about « condemning » the actions of governments overseas. As an elected member of the United States House of Representatives, I have always questioned our constitutional authority to sit in judgment of the actions of foreign governments of which we are not representatives. I have always hesitated when my colleagues rush to pronounce final judgment on events thousands of miles away about which we know very little. And we know very little beyond limited press reports about what is happening in Iran.
Of course I do not support attempts by foreign governments to suppress the democratic aspirations of their people, but when is the last time we condemned Saudi Arabia or Egypt or the many other countries where unlike in Iran there is no opportunity to exercise any substantial vote on political leadership? It seems our criticism is selective and applied when there are political points to be made. I have admired President Obama’s cautious approach to the situation in Iran and I would have preferred that we in the House had acted similarly.
I adhere to the foreign policy of our Founders, who advised that we not interfere in the internal affairs of countries overseas. I believe that is the best policy for the United States, for our national security and for our prosperity. I urge my colleagues to reject this and all similar meddling resolutions. »
Est ce que j’ai besoin de vous rappeller qui est Ron Paul??
Je crois qu’Obama devrait supporter les manifestants, et seulement les manifestants. Un genre d’appui moral, à défaut de pouvoir faire autre chose. Selon moi, il doit à tout prix ne PAS se rapprocher plus qu’il ne l’est en ce moment de Moussavi. Ce dernier risque d’être PM d’Iran, et malheureusement, ce ne sera pas super bon pour sa crédibilité s’il y a apparence d’appui personnel de la part de chefs d’états étrangers.
Du reste, je souscrit à l’analyse de Ron Paul, pour exactement les mêmes raisons que lui.
@JPJ
Je crois, qu’à ce point-ci, le « fautif » serait bien plus Khamenei…
Ron Paul à raison. Ce n’est pas le gouvernement qui aurait du être condamner avec la résolution. La résolution aurait du plutôt dire qu’elle supportait les manifestant dans leur quête de liberté (ce que Reagan fait d’ailleurs dans son discours).
Interview
d’Alexandre Del Valle (géopolitologue et spécialiste de l’Islam) par France Soir, le 18 juin 2009
FRANCE-SOIR. Qui est réellement au pouvoir en Iran ? Ahmadinejad ? L’ayatollah Khamenei ?
ALEXANDRE DEL VALLE. Depuis la révolution islamique et la Constitution de 1979 instaurée par l’ayatollah Ruhollah Khomeiny, le pouvoir en Iran découle
de Dieu (principe de « gouvernement jurisprudentiel ou religieux », en perse Vilayet al-Faqih), par l’intermédiaire du clergé chiite. Au sommet de la République
islamique se trouve le Guide, autorité politico-religieuse suprême. Celui-ci, Khomeiny hier, Ali Khamenei aujourd’hui, commande le pouvoir exécutif visible,
détenu par le président de la République, actuellement Mahmoud Ahmadinejad.
Aujourd’hui adversaires, Moussavi et Ahmadinejad ont-ils réellement deux idéologies opposées ?
Pas réellement. N’oublions pas que Moussavi a du sang sur les mains, qu’il fut Premier ministre du tyran révolutionnaire Ruhollah Khomeiny, et qu’il n’aurait
pas pu se présenter comme candidat s’il ne faisait pas partie du « système ». On peut ainsi le comparer à un autre leader khomeyniste « historique », lui
aussi « modéré » ou « réformateur », Mohammed Khatami, qui fut le président de l’ouverture et qui tendit la main, en 1997, aux Etats-Unis. Mais certains
ont analysé les années Khatami comme le moment où l’on a « endormi l’Occident » et où la révolution islamique a relancé en toute quiétude son programme
nucléaire. D’autre part, Moussavi n’a pas pardonné à ses successeurs et au guide d’avoir supprimé la fonction de Premier ministre qu’il occupa.
Jusqu’où la contestation peut-elle s’étendre ?
Même si Moussavi vient du « système », il se peut qu’il entame une rupture plus ou moins forte avec le régime, si le Guide Khamenei, le Président Ahmadinéjad
et les Gardiens de la Révolution décidaient d’engager des répressions sans précédents, ce qui n’est pas inévitable. Les jeunes iraniens qui défilent ne
sont pas tous des contre-révolutionnaires : ils revendiquent la légitimité semi-« démocratique » du régime. Je n’exclus certes pas le basculement du pays
dans la guerre civile, mais ce scénario pourra être du moins encore quelques temps compromis par le sentiment nationaliste, et l’esprit de corps sur lequel
table Ahmadinéjad face aux « pressions occidentales ».
Quel avenir pour le programme nucléaire iranien, civil et militaire ?
L’accès de l’Iran au feu atomique est difficilement évitable. La question est de savoir si l’Occident l’en empêchera militairement, ce qui est peu probable.
Alors Israël en tirera les conclusions qui s’imposent et interviendra seule – si cela est encore techniquement possible – comme en Irak à Osirak en 1981,
pour le plus grand bonheur des Européens et de l’administration Obama, qui ont tendu la main à l’Iran et rechignent à intervenir. Une fois de plus, Israël,
qui joue là sa survie même, et qui est contrainte d’être plus lucide que l’Europe et les Etats-Unis, devra faire ce que ses « alliés » n’osent pas faire…
D’autant que le tandem israélien Bibi Netanyahou-Avidgor Liberman n’est pas du tout sur la ligne américaine et européenne actuelle visant à dialoguer coûte
que coûte avec les Mollahs… A cet égard, on peut noter que la France de Nicolas Sarkozy est l’un des pays occidentaux les plus ouvertement solidaires des
insurgés iraniens et les plus vigilants face à la dérive négationniste, militariste, totalitaire et nucléaire de la république islamique iranienne, menace
pour Israël, pour les pays arabes, pour l’Europe, pour les approvisionnements énergétiques et pour le monde libre.
Quelles conséquences peut avoir un nouveau mandat d’Ahmadinejad sur la sécurité dans la région ? Dans le monde ?
Des conséquences extrêmement graves. Premièrement parce qu’il est le candidat « choisi » par le Guide, les Pasdarans et la ligne dure du régime, deuxièmement
parce qu’il adhère à la vision guerrière et messianique chiite de son maître l’Ayatollah Mohammad Taqi Mesbah Yazdi, l’un des membres du Conseil des Gardiens
de la Révolution, qui envisage une sorte d’apocalypse guerrière entre l’Islam et l’Occident… Le régime islamiste et le Président iraniens constituent une
menace pour Israël et pour ses voisins sunnites arabes et turcs, qui redoutent tant la nucléarisation de l’Iran que l’exportation de la révolution chiite
dans les pays arabes sunnites. Téhéran est en effet très populaire au Liban, en Syrie et à Gaza, en raison de son soutien au Hamas et au Hezbollah. « Héros
» de la cause palestinienne contre le « Satan sioniste », Ahmadinéjad soutien le phénomène de conversion massive de sunnites au Chiisme. Le régime iranien
constitue également une menace pour l’Europe, dont les frontières sud sont déjà les cibles possibles des missiles Shéhab III et Séjil II (d’une portée
de 2000 km) qui transporteront d’ici deux ans des ogives nucléaires…
David
Ron Paul dit admirer la facon dont Obama a parle de la situation mele pas Reagan a ca. Paul est plutot pour l’idee de laisser les Iraniens s’arrenger avec leur problemes comme Obama …TOTALEMENT le contraire de Reagan