Selon Gérald Fillion, le chroniqueur économique de Radio-Canada, les écarts de richesse mettent en péril les fondements de notre société. En digne porte-étendard de la cause socialiste, Gérald Fillion laisse entendre que si les riches s'enrichissent, cela signifie nécessairement que la situation des pauvres se dégrade.
Est-ce vrai ?
Pour répondre à cette question, voici un graphique montrant la proportion d'enfants qui, dans chaque classe de revenu, ont eu un revenu supérieur à leurs parents (au même âge).

N.B. Un "groupe cinquième" correspond à une tranche de 20% de l'échantillon: le premier groupe représente les 20% de pays les plus riches et le cinquième groupe représente les 20% de pays les plus pauvres.
Seulement 43% des enfants élevés dans les ménages les plus riches (le 1er groupe cinquième) ont un salaire supérieur à leurs parents à 36 ans.
Par contre, 82% des enfants élevés dans les ménages les plus pauvres (le 5e groupe cinquième) ont un salaire supérieur à leurs parents à 36 ans.
Les écarts de richesse peuvent bien augmenter, il n'en reste pas moins que la progression du niveau de vie est plus marquée chez les pauvres que chez les riches. Bref, la richesse n'est pas aussi "héréditaire" qu'on veut bien le croire.
À lire aussi: La lutte des classes (I)
Source:
Getting Ahead or Losing Ground: Economic Mobility in America
je me demande quels seraient les chiffres pour le Qc. Le BS semble héréditaire…
La première question qui me vient à l’esprit est!
Est-ce que ces chiffres peuvent être la résultante de la fragmentation du marché qui se produit depuis quelques années!?
C’est uniquement dans la tête de David Gagnon que l’on entend Gérald Fillion suggérer que si les riches s’enrichissent, cela signifie nécessairement que la situation des pauvres se dégrade. Rien dans le texte de M. Fillion ne tend à cette conclusion ; le texte concerne surtout la rémunération des chefs d’entreprises publiques cotées en bourse. Les commentaires par contre sont une autre affaire.
Une chose que je remarque c’est que l’on ne crie pas au loup quand on rapporte que George Sorros, Guy Laliberté ou Bill Gates accumulent les milliards. Ce qui fait les manchettes et qui suscite la grogne ce sont les salaires et primes accordées aux dirigeants d’entreprises publiques. Je pense qu’il est sain et tout à fait capitaliste que ceux qui fournissent du capital à une entreprise, c’est-à-dire les actionnaires, se questionnent sur le bien-fondé de certaines pratiques de rémunération des employés, incluant ceux qui dirigent l’entreprise. Si c’est cela du socialisme, Monsieur Gagnon devra me l’expliquer.
Certaines entreprises ont déjà prit la décision de donner aux actionnaires la possibilité de se prononcer sur la rémunération des dirigeants de l’entreprise. C’est un premier pas car ils savent bien que certains jugements ont accordé à des regroupements d’actionnaires le droit à un siège sur le conseil. Quant à moi, ils seront les bienvenus : j’aime mieux voir et entendre ceux qui nous fournissent du capital que le gouvernement à des réunions du conseil.
Vous etes difficile a suivre… Y’en pas d’organisme publique ou les dirigeant font des dizaines millions… Il devrait peut-etre qu’ils trouveraient du monde competent.
Pour le reste il s’agit du droit des actionnaires. Et a ce que je sache personne n’est oublige d’etre actionnaire d’une entreprise qu’il n’endosse pas. Bref, c’est un choix libre de chacun.
Bref, la question des ecarts entre les dirigeants et la moyenne est assez inutile.
@ Loraine King
Je ne fais que reproduire l’intro du texte de Fillion:
L’une des inquiétudes les plus souvent exprimées sur ce carnet, c’est de voir le monde financier retrouver ses vieilles pantoufles au terme de la crise financière (qui est terminée selon la Banque Royale, en passant), ses vieilles habitudes qui ont conduit, selon plusieurs observateurs, au désastre de la dernière année.
Dans son billet, Fillion ne fait qu’exprimer des inquiétudes et des préoccupations. Nulle part dans son texte il ne fait part de l’autre côté de la médaille.
Fillion c’est un autre gauchiste de service payer par nos taxes pour faire de la propagande sur Radio-Canada.
Si l’actionnaire n’est pas content de la gestion de l’entreprise, il vend son action. C’est aussi simple que ça.
C’est drôle. Les gouvernements socialistes veulent donner aux actionnaire la possibilité de voter pour les salaire des PDG.
Mais les citoyens, qui sont des actionnaires obligés de l’État n’ont absolument aucun mot à dire sur le salaire des députés, des fonctionnaires et des dirigeants des compagnies parapubliques.
@ Choses – Je n’ai jamais parlé d’organismes publics mais d’entreprises publiques. Pour être une entreprise publique au Canada, il faut avec des actions inscrites à une bourse.
http://www.cra-arc.gc.ca/tx/bsnss/tpcs/crprtns/typs/pblc-fra.html
Personne n’est obligé d’être actionnaire mais la compagnie demeure redevable aux actionnaires. C’est pour cela qu’elle remet un rapport annuel et un droit de vote aux actionnaires. Que les actionnaires s’intéressent à la rémunération des gestionnaires est tout à fait normal. Vendre l’action est un choix – mais il n’est pas l’unique choix.
Au fait DG, apprends donc à écrire lutte des classes comme du monde!
Pour le graphique, ça confirme ce que je pensais déjà sans jamais être capable de le prouver.
Parfaitement. Mais pleurer sur les ecarts comme le fait notre belle intelligentia ne l’est pas.
La remuneration des dirigeant ca regarde qui sauf les actionnaires? Et si ca ne regarde qu’eux pourquoi c’est devenu le sujet prefere de tout nos bons gogauchistes? La mesure de l’ecart entre les riches et les pauvres n’est qu’un mesure pour les jaloux et les envieux.
Pour les autres, ca demeure un gros incitatif a etre plus productif pour atteindre et rester dans les classes plus elevees.
J’écoute Fillion hier soir au TJ.
Il parlait du plan d’Obama. Il disait les grandes lignes. Après il dit que certaines personnes « conservatrices » s’y opposent « bien sur ». « Les tenants de l’autorégulation du marché ». J’me suis dit « bon il va peut être expliqué plus en détails leur pensée… ». Ben non. Il a seulement dit « Ceux ci pointent que le marché se redresse » sans expliquer que « c’est la la preuve que les stimulus ne fonctionnent pas car ils n’ont pas encore été mise en place en grande partie et que ca va déjà mieux ».