La Banque du Canada a justifié son intervention historique dans l'économie canadienne en nous racontant que le pays traversait d'une crise du crédit sans précédent. Voici de quoi à l'air cette fameuse crise:

Où est la crise ?
Source:
Tableau 176-0032
http://credit.bank-banque-canada.ca/businesscredit
(il n’y a pas le interbank lending…qui c’est également écroulé regarde le TED spread)
http://credit.bank-banque-canada.ca/householdcredit
http://credit.bank-banque-canada.ca/financialconditions
(Regarde le SLOS et le BOS)
Ici, tout est désaggrégé est c’est plus facile de ce faire une idée de ce que la banque centrale affirme par « crise du crédit ».
Dans le business credit on peut voir que le crédit court terme dans certain cas c’est littéralement effondré (Commercial paper, Loans securitized by banks and non-banks). Bien que ce type de crédit n’est pas la plus grande partie du crédit des entreprises sont rôle est très important dans le fonctionnement des grandes firmes. Également regarde l’effondrement des bonds des entreprises financières. En tout cas, tu peux lire là-dessus si tu veux apprendre quelque chose au lieu de continuer à dire n’importe quoi.
@ louisp
On s’en fou. Le crédit se rend aux entreprises et c’est ce qui compte. Le reste c’est du jargon inutiles. Ce qui importe c’est le output final.
D’ailleurs les liens que tu donnes raison au billet: la situation actuelle n’a absolument rien d’exceptionnelle. Avant de mettre tes liens, tu aurais du essayer de les comprendre. La situation que l’on voit en ce moment est déjà arrivé à quelques reprises depuis les années 90 et 2000.
La baisse du crédit que l’on voit actuellement n’a rien à avoir avec une crise. C’est simplement le ralentissement économique qui fait en sorte que les entreprise ont besoins de moins de crédit parce que leur projet d’expansion est mis sur la glace.
La crise existe uniquement dans la tête des keynésiens.
Oublie pas que tu vois des données avec « interventions ». Le but est justement de limité le problème. Le interbank lending est important dans le sens qu’il a fallu que les gouvernements interviennent pour ne pas que tout s’effondre. Les banques centrales ont dû donnés des réserves aux banques pour qu’elles puissent continuer à prêter aux firmes. En Angleterre le gouvernement a dû assurer tous les prêts que les banques se faisaient êtres elles. Juste regarder le crédit utilisé ne te donne pas une bonne image de la situation.
En fait le TED spread est en général un des indicateurs les plus utiles pour déterminer si il y a un problème dans le marché du crédit. Il y en a plusieurs par contre.
En plus si tu regardes le asset-backed commercial paper, en 1 mois(juillet-août 2007) près de 29 milliards de crédit a « disparu » (si on veut simplifier). C’est une méchante claque pour les firmes.
http://static.seekingalpha.com/uploads/2007/10/5/ted_spread_updated_2.png
Regarde sur plus de 10 ans, le TED n’avait jamais été aussi élevé et n’avait jamais bondi aussi rapidement.
Le problème n’est pas qu’il n’y a pas de crédit, c’est qu’il n’y a pas d’épargne pour le soutenir.
Nous n’avons pas besoin de plus de faux crédit.
@Phillipe
Je ne suis pas fondamentalement en désaccord avec toi.
@ Louisp
Good, parce que justement, c’est la création monétaire à outrance et le crédit facile qui nous a mis dans le pétrin. Il est justement normal que le crédit se resserre maintenant. L’économie a besoin de se rééquilibrer. Il est faux de croire que les banques peuvent prêter plus actuellement parce que les banques centrales impriment de l’argent. Cet argent ne fait pas magiquement apparaitre des ressources.
On accuse souvent les économistes autrichiens de pensée magique, mais je me demande comment on peut appeler l’idée qu’il suffit juste d’imprimer plus d’argent pour règler ce problème?
Ça dépend vraiment de la situation. Il y a un argument très logique derrière l’idée d’avoir la bonne quantité de monnaie dans l’économie. Paul Krugman utilise une situation qui est arrivé à Washington pour expliquer le problème. (oui, je suis au courant que c’est une simplification)
http://www.pkarchive.org/theory/baby.html
Pour ce qui est de la crise, il est vrai que la création monétaire à probablement été une cause du problème. Mais la déréglementation financière et les nouveaux outils financiers ont également leurs part de la responsabilité.
@ Louisp
1- Tu ne veux pas vraiment savoir ce que je pense de Paul Krugman (C’est un bouffon, à mon avis)
2- L’exemple de sa coop de garde démontre que, comme tous les keynésiens, Krugman ne comprend pas ce qui cause les récessions et donc ne peut certainement pas prescrire les bonnes solutions. Les récessions existent parce que les manipulations des taux d’intérêts par les banques centrales faussent la coordination des investissements capitaux dans le temps et induisent les entrepreneurs en erreur. Un manque de liquidité ne peut pas causer une récession, c’est la récession qui cause le manque de liquidité parce que lorsque le boum prend fin, on se rend compte qu’on a trop d’argent pour les ressources disponibles et que les coût des facteurs de productions deviennent démesurés. Krugman ne fait pas la distinction entre l’effet et la cause.
La creation monétaire est la cause principale, les autres choses ont simplement déterminé où dans l’économie se developperaient les bulles.
N’importe quoi.
La Banque du Cnd a débuté son intervention au début de l’année 2008. À l’époque rien ne justifiait les mesures prise. LA Banque a aussi abaissé son taux directeur à 0,5% en Avril, encore là, rien ne justifiait cette mesure.
Il n’y a jamais eu de crise du crédit, le situation du crédit n’a même jamais vraiment été problématique. Tes propres graphiques (donnés au commentaire #1) le montrent très clairement: le crédit aux entreprises a toujours été disponible, dans les année 90 il y a eu une contraction du crédit bien plus violente que celle que nous visons. Tu peux bien essayer de faire diversion avec tes indices bidons, ce qui compte c’est pas le TED mais bien l’argent qui est disponible pour les entreprises.
La crise du crédit c’est comme les armes de destruction massive en Irak: un prétexte.
La baisse du crédit que l’on voit n’a rien d’une crise, ce n’est pas non plus une situation sans précédente. L’économie ralenti, les industries ont besoins de moins de crédit car on met sur la glace les investissements, c’est aussi bête que ça.
Le communisme était aussi sous-tendue par des « arguments très logique ». Mais dans la pratique, ce système est merdique parce qu’il est impossible qu’une petite classe d’individus puisse maîtriser toutes les connaissance pour planifier une économie.
Qui va fixer la bonne quantité de monnaie ? Des économistes étatistes qui n’ont jamais prévu la crise, qui ignorent toujours les raisons de la crise et qui sont incapable de prédire son dénouement.
Une autre absurdité propagé par les keynésiens.
Ce blogue a fait un bon travail de démolition de cet argument:
Le mythe de la déréglementation (I)
Le mythe de la déréglementation (II)
Le mythe de la déréglementation (III)
D’accord, j’en prend bonne note.
En fait la première baisse du taux d’intérêt était en décembre 2007, mais de toute façon tu ne verrais pas si la banque déciderait de mettre de ces réserves dans les banques à charte. En général au Canada, c’est comme ça que l’argent est créé. Il n’y a pas de « open market operation » comme dans les livres d’économie 101. La Banque du Canada si je ne me trompe pas, dépose dans les banques de ces réserves et ces banques en retour investissent ces montants. Pour voir si il y a eu intervention de cette manière, il faudrait aller voir les livres de la Banque Centrale. Sinon, probablement ailleurs sur son site. Mais c’est est effet possible qu’elle n’ai rien fait avant. Surtout si les banques n’avaient pas de difficulté à prêter avant décembre 2007.
Ah oui?? de la même manière que le blogue « prouve » qu’il n’y a pas de crise du crédit ?? Je suis maintenant convaincu.
Exactement, L’argent disponible est important. Ce que votre graphique du crédit n’indique pas, c’est d’où vient cet argent. C’est pour ça que regarder le TED est important, et le spread sur le papier commercial, et les bonds des institutions financières et les indices SLOS et BOS.
Allez antagonisteux, bonne soirée et bonne chance.
Ce ne sont certainement pas les méchants, les démoniaques, les ennemis publiques #1, ces keynésiens maudits (sarcasmes) qui ont créé les Defaults Swaps
Le gouvernement a favorisé les prêts hypothécaires à ceux qui n’auraient jamais dû en avoir, vrai, et les anges libertariens ont créé et spéculé à mort jusqu’à s’en mettre plein les poches avec les Default swaps…jusqu’à ce que ça pète en plein visage de tout le monde
Responsabilité partagée à mon avis. Certaines choses doivent être règlementées. Mon avis. Les default swaps, c’est un produit qui n’avait aucun maudit sens…comme de penser que les trillions de la FED vont solutionner la crise
Pourriez-nous vous nommer quelques-uns de ces libertariens, comme Peter Schiff peut-être?
Lesquels se disaient « libertariens de l’École autrichienne » parmi ces anges libertariens pour qui tout leur a sauté au visage?
*Pourriez-vous nous…
Désolé, mais les libertariens n’investissent pas dans ce genre de truc, ce sont plutôt les banquiers et les petits namis du gouvernement qui s’en sont mis plein les poches. Les libertariens ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme et dénoncer ces conneries.
Graphiques tirés des liens de louisp:
La question demeure, où est la crise du crédit ? La situation actuelle n’a rien d’exceptionnelle, on a déjà vu bien pire.
Dans les années 90 et 2000 (qui ont vu une variation négative du crédit), le taux de la Banque Centrale a varié entre 3 et 6%. Aujourd’hui il est de 0,5%.
En fait, le crédit est encore trop abondant, surtout quand on le compare aux taux d’épargne. Il est anormal en période de récession de voir le crédit à la consommation augmenter de 8%. Cette mesure devrait être négative.
Cet indice ne vaut pas grand chose. Ce qui compte c’est ce qui sort du robinet, pas les intermédiaires.
C’est comme si tu voulait nous faire croire qu’il y a une pénurie de viande de bœuf dans les épiceries parce que le transport de bœuf par camion diminue sans que cela ne réduise la quantité de bœuf dans les épiceries. Que le transport soit réduit, on s’en fiche, ce qui compte c’est ce qui se trouve dans les épiceries.
Que le crédit baisse en récession c’est normal parce que les entreprise tourne au ralenti et réduise leur investissement. Compte tenu de la crise que nous vivons (qui a été causé par la sur abondance du crédit) il est même plutôt alarmant de voir que l’accès au crédit reste si facile.
Tu peux nommer ces libertariens qui ont « inventé » les Default swaps ?
En passant, la sp.éculation c’est une chose non seulement désirable mais c’est une chose essentiel pour que l’économie reste saine.
Pourquoi les Québécois sont-ils aussi arriérés quand vient le temps de parler d'économie ? Une partie de la faute est attribuable à l'ignorance des journalistes couvrant les dossiers économiques.
Prenons par exemple Gérald Fillion, le "spécialiste" des affaires économiques pour Radio-Canada. Cette semaine Gérald Fillion a déversé son fiel sur les spéculateurs qu'il accuse d'être responsables de la déstabilisation des marchés (ici et ici). Par conséquent, Fillion pense que les États devraient interdire la spéculation sur certains produits.
Pourtant, il n'existe aucune évidence que la spéculation est responsable des variations brutales de prix. Au contraire, les spéculateurs permettent une stabilisation des marchés. Pour preuve, voici deux exemples où la spéculation a été interdite:
Je vous cite le résumé d'un article paru dans le journal économique "Explorations in Economic History":
Think with your brain rather than with your heart !
L’économiste Joetta Forsyth à propos des bienfaits de la spéculation:
« Speculators anticipate shortages and buy up commodities early, thereby removing them from the market. This alerts consumers to the oncoming shortage, fulfilling the important financial market role of providing information and allowing them to reduce consumption as prices rise. Later, the speculator sells, ameliorating the shortage while making a profit.
Speculators anticipate and warn others about shortages—they do not cause shortages. As a result of their trades, price swings are less severe than they otherwise would have been. We do not blame doctors, police, or firemen for profiting from the misfortune of others because it is understood that they help a bad situation. Speculators deserve the same consideration. »
Mais pour en revenir aux libertarien et aux Default swaps.
Le default swaps est un produit financier au même titre qu’une action d’un fabricant d’automobile.
Pour un libertarien, les gens sont libres d’investir leur argent comme bon leur semble. Et si l’investissement est stupide, le marché ma corriger la situation en éliminant le produit en question.
Par exemple, si tu investis dans un fabriquant d’automobile qui fabrique un produit médiocre, la fabriquant fera faillite et tu vas perdre ton investissement. Même chose pour les default swaps.
Mais quand le gouvernement donne des bailouts aux fabricants d’automobiles et aux banque qui ont vendu des mauvais produit, on empêche le marché d’éliminer les mauvais produits et c’est à ce moment que le dérapage commence vraiment.
P.S. Les default swaps qui sont problématique viennent du secteur immobilier. Et si le secteur immobilier est problématique c’est précisément à cause de l’intervention de l’État.