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Pour Jean-Guy Chaput, le président de la SODEC, la location d’une chambre à 1 300$ la nuit à Canne n’a rien de somptueux. Selon lui, c’est le prix « normal » à payer. Peut-être… Mais la vraie question, ce n’est pas se savoir si la chambre de Jean-Guy Chaput était trop chère. La vraie question c’est de savoir si le Québec a les moyens d’envoyer un fonctionnaire faire du PR à Canne dans le cadre d’un festival. Aux dernières nouvelles, le Québec est en déficit. |
Oui mais avec une tel raisonnement on ne sort plus de chez-soi.
Pour moi la question est: « est-ce que c’est a l’etat a envoyer un fonfon pour promouvoir le cinema local? (on peut changer promouvoir, par « sniffer des decolletes dans les cocktails »).
Je ne pense pas.
Mais si le gouvernement veut voyager dans certains pays d’Europe (meme dans la gauchiste Scandinavie) ou au Etat-Unis, pour apprendre que moins d’etat c’est mieux, je leur permet de payer leur chambre 2000$!
On peut aussi se demander si le Québec a le « besoin » d’envoyer un fonctionnaire faire du PR à Canne dans le cadre d’un festival.
@ Chose
Ça serait une bonne chose.
Moi je n’ai pas les moyen d’aller à Canne.
pour 100x moins, nos chers élus peuvent se procurer plein de livres qui leur dirait
ça serait le prétexte, mais y’a pas un gouvernement qui veut réellement diminuer son pouvoir…
De plus, les gouvernements n’ont pas besoin de dépenser des milliers de dollars pour faire de la diplomatie avec leur voisin… .Les hommes d’affaires vont s’en charger. Ils vont aller voir leur client/partenaire potentiel et ils vont créer de la richesse.
J’aime bien l’image des trois cochons.Some animals are realy more equal than others au Québec!
Je le sais bien. J’ai dit ca en l’air pour illustrer le fait qu’au-dela du montant en question il y avait le but du voyage qui m’agacait encore plus.
Dans le fond il aurait coucher au Motel Diplomat a 25 piastres pour la sieste que ca serait encore trop cher.
Pourquoi les cinéastes québécois n’iraient pas eux-mêmes, à leurs frais, vendre le cinéma qu’ils font?…
Les cinéastes québécois ont juste à charger plus cher le prix des billets pour leurs films. Si leurs films sont si géniaux que ça, les gens paieront volontier plus cher pour aller les voir.
Principe de l’utilisateur-payeur.
PS. On paie déja une taxe d’amusement sur tous les billets de cinoche, ça sert à quoi donc?
Les médias québécois, la plupart lorgnant à gauche, donnent l’impression que le cinéma québécois est extraordinaire. Ce n’est pas tout à fait le cas. N’importe quelle production de HBO ou de SHOWCASE est artistiquement 1000 fois supérieure à ce qui se fait ici, et ce n’est pas une question budgétaire.
Le cinéma « d’ici » est essentiellement misérabiliste et se concentre sur des thèmes de cette nature. Toujours des histoires de personnages misérables qui déambulent dans des univers tout aussi misérables.
Le seul qui échappe à çà, c’est Denys Arcand.
Le reste, ce sont de tristes histoires du Plateau ou d’Hochelaga-Maisonneuve à la sauce guimauve. Des tis gars ou des tites filles en révolte contre tout ce qui bouge: c’est d’un ennui! Ça braille, ça hurle, ça sacre, et ça m’endort.
Dans ce dossier les médias préfère parler de la « forme » plutôt que du « fond ».
J’ai beaucoup aimé « On est au coton » de Denys Arcand :
« Documentaire controversé réalisé en 1970 par Denys Arcand dans le milieu de l’industrie textile québécoise. Le film met en lumière le phénomène de la fermeture de ces usines, la vie quotidienne des ouvriers, frappés par la maladie (surdité industrielle, pneumochonyose), et enfin, les grèves et les luttes pour se sortir de cette pénible situation. »
Le film est ici:
http://www.onf.ca/film/On_est_au_coton/
Et je sais que plusieurs d’entre vous aiment beaucoup le hockey. Voici « Junior » d’Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault que j’ai beaucoup aimé :
«Filmé selon une approche inspirée du cinéma direct, Junior propose une fascinante incursion dans les coulisses du hockey junior. À travers la saison du Drakkar de Baie-Comeau, la réalité prenante de ce milieu hyper compétitif nous est présentée de l’arrière-scène, sans aucune séquence sur glace. Portrait plus vrai que nature d’un parcours exigeant, où des ados d’à peine 16 ans jouent déjà leur avenir.»
Le film est ici :
http://www3.onf.ca/webextension/junior/index.php
Personnellement, je n’aime pas le hockey mais j’ai un faible pour le cinéma québécois de type direct, peu importe le sujet ou l’époque à laquelle ça a été tourné. Ça me permet de visiter notre histoire actuelle ou passée, les gens, leurs habitudes, les décors. Je trouve ça très instructif.
Pour ce qui est de Cannes, je n’ai jamais compris grand-chose dans tous ces trucs de « PR ». Ce n’est pas ma tasse de thé alors déficit ou pas… Même si je suis consciente que le PR peut certainement avoir son utilité.
Parenthèse.
Cette semaine, j’agis comme interprète de l’équipe nationale danoise et cet après-midi, ils étaient très surpris d’apprendre qu’ici, les paliers de gouvernement sont des commanditaires majeurs d’un évènement comme une course cycliste.
Si nos modèles trouvent que nous allons trop loin, c’est signe que la gauche québécoise n’a pas appris ses leçons.
Quelle belle ironie!!!!
Ce cas est l’exemple parfait pour montrer que Harper avait bien fait de couper dans la représentation des artistes à l’international. Our money at work !