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Ignatieff’s new book a loud call for old-time patriotism Liberal leader Michael Ignatieff thinks we should be like his mother’s famous, unabashedly patriotic Anglo-Canadian ancestors and strengthen domestic east-west connections instead of just focusing on ties to the United States. « If we want a country to hand on to the next generation, we will have to strengthen those east-west linkages — of citizenship and common life together — to offset the north-south drift that fragments us, » Ignatieff writes in a newly published, very political, family memoir, True Patriot Love. True Patriot Love is the loudest call for old-fashioned patriotism from a serious prime ministerial contender since John Turner’s quixotic anti-free-trade crusade in the 1988 federal election. Sir John A. Macdonald was, of course, the first prime minister to sing that pro-Canadian, keep-the-Americans-at-a-distance song with his National Policy slogan late in the 19th century: The Old Flag, The Old Policy, The Old Leader. Ignatieff tries to position himself as the new Sir John A. But instead of building a nation-binding railway, Ignatieff says both oil and hydro-electricity should be shared along an east-west axis before exporting surpluses to the U.S. as the Albertans do with their oil and Quebecers do with their hydro. Energy, he adds, is also our big bargaining chip with the U.S. |
Voter contre lui aux élection me semble être une excélente idée.
Ouais, mais le problème, c’est qu’au cours de ce mandat-ci, Stephen Harper m’a enlevé la seule bonne raison que j’aurais eu de voter pour lui, parce qu’en ce qui me concerne, toutes ses politiques non-économiques ne m’intéressent pas.
De sorte que ce sera entre le Bloc et l’abstention, au lieu d’être entre le Bloc, le PC et l’abstention.
(J’avais évidemment opté pour l’abstention aux dernières élections).
Cela dit… Selon ce que je retire du texte, Iggy semble vouloir mobiliser les ressources québecoises et albertaines (c’est plus compliqué que ca, mais c’est surtout ca…) pour le « greater interest and benefit of Canada ». Fuck you Michel.
Sans supporter une autre politique nationale, renforcer les liens canadiens serait une bonne idée. Le canada est une fédération sans marché commun. À défaut de libéraliser l’agriculture au niveau mondial, ça serait bon qu’elle le soit au niveau national
Michael Ignatieff, le « Jacques Parizeau » canadien…
soupir.
Il reste juste à espérer un taux d’abstention record pour la prochaine élection.
JanusX : Euh… C’est quoi la joke, les compagnies pétrolières devront payer des redevances en nature aux autres provinces? Hydro-Québec, financée en partie par les impôts (euh… par la dette) québecois/e devrait « socialiser sa richesse » avec le Canada?
Ce pays mal foutu se fissure peu à peu. Les canadiens auront couru après. Il suffisait seulement d’accomoder le Québec de façon tout-à-fait raisonnable en acceptant l’accord du lac Meetch. Cet échec aura des répercussions à long termes qui consterneront les plus ardents fédéralistes. Tant pis pour eux.
@Tom
Je reconnais le message qu’un taux d’abstention record aux élections enverrait mais est-ce qu’en pratique sa pourait conduire à une amélioration de la situation?
je n’ai jamais parlé de nationalisation. Je plaidais pour un libre-marché canadien. N’as-tu jamais ententu la pub de la Keith, « importée de Nouvelle-Écosse»? C’est le même pays, viarge!
JanusX : C’est justement… Ca. De la pub. Surtout dans la vague grandissante de popularité des bières importées, du moins, au moment ou la Keiths a commencé à être distribuée au Québec. D’ailleurs, Elle ne serait probablement même pas distribuée ici si elle n’était pas distribuée par Interbrew/Labatt, et a ma connaissance, celle-ci ne paie pas de taxes si le truck s’adonne a passer deux frontières provinciales (ce qui est effectivement le cas…)… Cela dit sous toute réserve, puisque rien ne dit que la recette n’a pas été faxée aux brasseurs du coin afin qu’ils la brassent ici. L’utilisation du mot « importée » est due strictement à des considérations publicitaires, à des considérations « connotatives ». Je sais, je fais des petits mandats de pub de temps à autre, et il s’adonne que j’ai déjà œuvré comme représentant pour un micro-brasseur.
De toute façon, les barrières tarifaires sont interdites entre les provinces, et le texte portant sur le livre de Michel traitait précisément des ressources naturelles. Or, je DOUTE que la bière constitue une ressource naturelle, même si certains brasseurs nous prouve qu’avec une eau de grande qualité, on réussit à brasser une bière de meilleure qualité (case in point : Brasseries de la Nouvelle-France).
Or, il s’adonne que le traitement des ressources naturelles est vraiment plus flou que le simple échange de biens de consommation courants entre les provinces : faites une lecture de 92A et vous allez comprendre.
De plus, l’utilisation du terme « redevances » et l’allusion aux « compagnies pétrolières » exclut de facto l’hypothèse de nationalisation du pétrole.
on utilise des moyens détournés :cartes de compétences, quotas, prix plancher…
J’ai des amis en Saskatchewan qui se meurent de voir du sirop d’érable du québec; il n’ya en a même pas! trouve l’erreur…
malgré leurs tendances protectionnsites, les ÉU ont généralement des couts pour les aliments plus bas parce qu’ils ont un march. intérieur intégré
Comme je disais… Le billet se rapporte surtout au partage des ressources naturelles proposé par Michel. Bien que le sirop d’érable soit une ressource qui provient de quelque chose de naturel, je ne crois pas que c’est ce à quoi Michel faisait allusion. Et je doute que ce soit de bon aloi de placer le sirop d’érable sur le même pied que l’hydro ou le pétrole.
De plus, ya comme des contraintes de transport et de quantité de production aussi.
L’autre chose, c’est que ces fameuses « contraintes » entrent soit dans les compétences exclusives explicites provinciales, soit dans la compétence exclusive locale.
Si Miquet veut modifier la constitution pour changer ca… Pas de problème. Ca me ferait un grand plaisir… Surtout qu’ici, la formule d’amendement ne serait pas la formule 7/50. Des négos constitutionelles que chaque province doit accepter… J’ai hâte
En plus d’endurer des nationaliste à Québec faudra aussi en endurer à Ottawa.
Misère…
Le nationalisme, qu’il soit canadien ou québécois, c’est imbuvable.
Surtout quand ce nationalisme s’accompagne de délires collectivistes comme pour Ignatieff.
Et l’alternative conservatrice est tout aussi toxique.