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Patrick Lagacé tient à vous rappeler que, pour éviter des incidents regrettables, il est important de toujours considérer les présumés pédophiles comme étant innocents jusqu’à preuve du contraire. Notez par contre que selon Patrick Lagacé, ce principe ne s’applique pas aux Israéliens qui, sans égard à la preuve, doivent toujours être considérés comme présumés coupables. |
Pendant ce temps, au Sri Lanka, le conflit entre le gouvernement et un mouvement terroriste (les tigres tamouls, inventeurs de l’attentat-massacre pudiquement nommé « attentat-suicide ») a fait 60 000 morts, mais on n’entend jamais parler d’enfants ou de femmes tuées par l’armée du Sri Lanka. Qui croit que l’armée du Sri Lanka est plus prudente que l’armée israélienne? Pourtant, si la manchette journalistique est qu’une femme innocente ou un enfant a été tué dans une opération militaire, soyez presqu’assuré qu’on vous en donne la primeur pour une raison PRÉPONDÉRANTE: la mortalité est due à l’armée israélienne! Pourtant y a probablement 100 ou 1000 fois plus d’enfants et de femmes innocentes qui meurent ailleurs, suite à des opérations militaires, dans l’oubli total de la part de nos journalistes.
Ce 2 poids 2 mesures quasi continuel est déplorable et préjudiciable à la cause palestinienne, car cette fausse sympathie journalistique encourage les Palestiniens à garder des positions rigides et irréalistes.
Patrick Lagacé et sa bande traitent Bush de criminel de guerre. À ce que je sache, il n’a pas été encore condamné!
Comme il n’y a pas de juifs au Sri Lanka, les médias s’en fichent. Parler d’un conflit si on ne peut pas faire de l’antiaméricanisme ou de l’antisémitisme, ça ne fait pas vendre de journaux au Québec.
Le problème de Lagacé n’est pas avec les israéliens mais avec les juifs.
Si Israël n’était pas à majorité juive, personne en parlerait.
Selon Influence Communication, les nouvelles internationales constituent entre 0,51% et 3,26% de la couverture médiatique au Québec. Et sur ce pourcentage, il faut enlever la couverture:
– Des élections présidentielles américaines
– De la guerre en Irak
– De la crise financière
– Des jeux olympiques de Pékin
– De la guerre en Afghanistan
– Des changements climatiques
– Du prix du pétrole
– Des problèmes au Tibet et en Ossétie du Sud et au Pakistan et au Zimbabwe.
– Du Euro 2008
– Du programme nucléaire Iranien
– Des tremblements de terre en Chine
Sur quoi tu bases ton affirmation que l’antisémitisme a un impact sur les revenus des journaux du Québec?
Selon Influence Communication, le conflit à Gaza fait parti du top 10 des événement médiatique du premier trimestre de l’année 2009.
Si les médias québécois payent pour envoyer des journaliste à Gaza mais pas au Sri Lanka (malgré que Sri Lanka les morts se compte par dizaines de millier), c’est parce qu’un conflit doit être plus payant que l’autre.
Ce billet aborde un point très intéressant.
Les journalistes aux faits divers font preuve d’une grande rigueur (la plupart du temps) dans leur couverture de l’actualité. Ils parlent toujours de « présumé criminel ».
La journalistes qui couvrent l’actualité internationale n’ont pas la même rigueur. S’ils nous spécifient toujours que les prisonnier de Gitmo sont des « présumés terroristes », les soldats américains ou israéliens sont toujours désignés comme coupable d’une bavure.
Le plus bel exemple vient du conflit à Gaza et le fameux bombardement d’une école par Tsahal.
Quand l’histoire est sortie, tous les médias ce sont empressés de rapporter qu’Israël était COUPABLE d’avoir bombardé une école, aucun droit à la présomption d’innocence.
Quelques semaines plus tard, on appris que cette histoire était fausse et qu’aucune école n’avait été bombardée.
Cette nouvelle a eu une couverture bien moins importante que celle du bombardement.
Donc non seulement on refuse la présomption d’innocence à Israël mais quand les journalistes commentent des erreurs, les mea culpa sont très timides.
Les couches constituent un pourcentage plus bas que ça dans les ventes des grandes surfaces. Mais c’est ce qu’on appelle un « leader product » (ou truc du genre) qui fait que, s’il n’y en avait pas, aucun parent ne viendrait y faire ses courses.
Les nouvelles internationales représentent peu de la couverture médiatique au Québec, mais elle est essentielle. 😉
Selon http://www.influencecommunication.ca/fr/30mars2009.html, le poids médiatique de la couverture du conflit de Gaza au Canada est de 3,50% et de 3,57% au Québec. Doit-on en conclure que les Canadiens sont antisémites dans une proportion égale aux Québécois?
Le fait est que les médias québécois paient pour envoyer des journalistes au Sri Lanka, comme en fait foi ce reportage.
Pas juste le Canada, c’est un problème de tout l’occident!
Mais le Canada a la chance d’avoir des médias comme le National Post qui donne l’autre version de l’histoire.
Au Québec c’est la pensée unique.
Tu essayes vraiment de nous faire croire que le Sri Lanka à la même couverture médiatique que la Palestine?
On appelle ça un « loss leader » et tant qu’à ça les mots croisés se qualifient.
Trouve-moi à quel endroit j’affirme ça.
Le fait est que le conflit israélo-palestinien est médiatisé mondialement. Comme l’affirmait Simon McGregor-Wood, coordonateur et chef du bureau de ABC News à Jerusalem, «The daily conflict between Israel and the Palestinians doesn’t change much and becomes repetitive and boring. It’s been over-covered.»
Ce qui ne semble pas le cas du conflit au Sri Lanka.
On peut raisonnablement penser que le ratio couverture Moyen-Orient/Sri Lanka est le même au niveau mondial qu’au niveau du Québec.
Donc tu affirmes que tout l’Occident est antisémite? Est-ce une de ces théories de la conspiration antisémite qui toucherait selon toi la moitié du globe ?