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Au Québec, 48% de la population considèrent les syndicats comme une force qui bloque négativement les changements nécessaires à la société québécoise. Seulement 27% des gens ont une opinion contraire. Comme 39% de la population québécoise est syndiquée, il faut croire que les syndicats ne font même pas l'unanimité, même parmi leurs membres. Aux États-Unis, seulement 9% des travailleurs non syndiqués disent qu'ils aimeraient être représentés par un syndicat. |
Au Canada et aux USA le taux d’employés syndiqués descend aussi vite que le revenu médian de la classe moyenne. Un essayiste dans la Presse montrait une corrélation entre les deux il n’y a pas longtemps.
À la fin de l’article il citait Warren Buffet et je trancris de mémoire : Aux États-Unis il existe bel et bien une lutte des classes et il est évident que mon clan est sur le point de gagner la bataille.
Autrement dit, les riches s’enrichissent et la classe moyenne s’appauvrit. Oui, je sais, la droite nie que l’un implique l’autre. Pourtant je parlais avec un électricien l’autre jour et il me disait que dans les années 80 il lui restait 500$ clair sur sa paie. Aujourd’hui il fait plus d’argent mais il lui reste encore 500$ clair à la fin de la semaine…
On s’entend que le même 500$ ne vaut pas la même chose maintenant qu’en 80. Donc son pouvoir d’achat a considérablement diminué même si les gens paient plus aujourd’hui pour un électricien que v’là 20 ans.
Lol, bien vu.
Et comment qu’ils ne font pas l’unanimité! J’ai entendu, par personne interposée, que des fonctionnaires se sont réjoui du tour de force de Charest. C’était le seul moyen de fermer de clapet aux syndicaleux de la fonction publique
Encore et toujours des chiffres. Des chiffres sortis sans doute d’une chronique de Tartineau ou d’un pamphlet de propagande néolibérale.
Une petite leçon d’histoire : lors de la révolution industrielle, les grands patrons capitalistes faisaient travailler des enfants jusqu’à 20 heures par jour dans leurs usines ou dans leurs mines de charbon. Lorsque les travailleurs se sont unis contre l’exploitation et ont réclamé des droits (semaine de travail de 40 heures, congés, salaires plus élevés… brefs des conditions plus humaines), on leur a reproché de « nuire au progrès », d’être des « dinosaures ».
Abolissez les syndicats, et l’exploitation reviendra. Les syndicats sont une force sociale majeure capable de freiner les délires capitalistes de certains employeurs. Regardez les conditions de travail dans les pays où il n’y a pas de syndicats (Chine, Inde…) et demandez-vous si c’est ce que vous voulez pour le Québec.
Les québécois disent bien des choses mais quand c’est le temps de passer à l’action ils se terrent dans leurs iglous! On l’a bien vu à l’occasion de la dernière élection.
Ce qui est faux.
Des chiffres qui attestent de la grande mobilité sociale au Canada. Sauf rares exceptions, il y a plus de gens qui sortent de la pauvreté tous les ans que de gens qui y tombent. Notez aussi que la mondialisation n'a pas freiné ce phénomène.
Au niveau de la planète:
Et je conclue:
Par rapport à 1980, les revenus ont effectivement stagné. Par contre, au début des années 80 et 90, nous avons connu deux sévères récessions (en rouge sur les graphiques) qui ont fait décroître le revenu des Canadiens de manière importante. Si au lieu de prendre 1980 comme année de référence, on sélectionne 1997 (période de croissance suivant les deux récessions), on constate que le revenu médian s'est accru de manière significative: 15,7% pour les familles et 18,9% pour les personnes seules. À noter que depuis 1997, nous avons vécu une période intense de mondialisation, il est donc faux de prétendre que la mondialisation a tiré les revenus vers le bas.
Le rapport de Statistique Canada fait aussi état d'une augmentation des écarts de richesse. De 1980 à 2005, les gains médians de la tranche supérieure de 20% ont progressé de 16,4%. Chez le cinquième inférieur, en revanche, ils ont chuté de 20,6%. Les gains moyens de la tranche de 20% du milieu ont stagné, augmentant d'à peine 0,1%.
Si on fait le même exercice en regardant le revenu des familles au lieu des revenus individuels on obtient un portrait tout autre:
Ce qu'on peut observer, ce n'est pas une augmentation des écarts de richesses entre les riches et les pauvres, c'est une augmentation des écarts de richesse entre les familles et les personnes seules. Une situation qui est surtout influencée non pas par la mondialisation, mais par… des politiques gouvernementales !
Vraiment ?
L’économie albertaine connait une telle croissance que la province fait face à de graves pénuries de main-d’œuvre. Qu’est-ce qui arrive quand la demande est supérieure à l’offre ? On se retrouve dans une situation où les travailleurs peuvent « exploiter » les employeurs !
Une entreprise Québécoise recrute présentement des employés en Ontario et dans les Maritimes en faisant miroiter les conditions de travail suivantes:
1. Un appartement payé
2. Des billets d’avion pour retourner visiter sa famille
3. Une voiture
4. Tirages de prix en argent
Vous pensez qu’on fait ce genre d’offre mirobolante à des ingénieurs ? Du tout, cette offre est faite par Couche-Tard ! Couche-Tard fait parti des rares chaînes de dépanneur en Alberta qui ont assez d’employés pour ouvrir tard le soir et le dimanche.
S’il y a une idée reçue qu’il faut combattre, c’est bien celle de l’exploitation capitaliste; une l’idée voulant que les patrons exploitent les travailleurs.
Il est évident que l’intérêt des patrons est « d’exploiter » leurs employés, de les payer le moins possible pour leur travail. Mais il est aussi incontestable que l’intérêt des travailleurs est « d’exploiter » leurs patrons, d’être payé le plus possible pour leur travail.
À ceci rajoutons que les entreprises compétionnent les unes avec les autres pour attirer la main-d’œuvre la plus qualifiée tout comme les travailleurs se font compétition pour se trouver un emploi dans les meilleurs entreprises.
Alors, qui exploite qui ?
Armee
La différence, c’est qu’a l’époque de la révolution industrielle, les gens n’étaient pas vraiment formés. Ils étaient donc soit remplaçables, de sorte qu’ils devaient accepter n’importe quoi.
C’est certain qu’il ne faut pas revivre cette époque. Néanmoins, les humains se sont formés, se sont dotés de qualités qui les distinguent les uns d’avec les autres. C’est la grande différence.
Caligula
J’connais très peu le marché des électriciens, mais il est fort probable que des facteurs strictement économiques (offre et demande de professionnels ET du service) aient fait en sorte que son salaire n’ait pas bougé.
Parlons-en de l’Inde et de la Chine.
Aujourd'hui l'Inde est le 12e pays au chapitre de la consommation par habitant.
D'ici 2025, on estime que le revenu moyen des indiens va tripler, créant ainsi une vigoureuse classe moyenne. Cette classe moyenne fera passer l'Inde de la 12e à la 5e position (devançant l'Allemagne) au chapitre de la consommation par habitant.
Mauvais le néo-libéralisme ? I don't think so !
Source:

The 'Bird of Gold': The Rise of India's Consumer Market
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Source: LABORSTA Internet
Source: McKinsey Global Institute
Source: World Bank
Les altermondialistes sont d’une hypocrisie honteuse, doublée d’une moralité douteuse. Pour eux, il est plus légitime que les Chinois meurent de faim plutôt que de se faire “exploiter” pour augmenter leur niveau de vie. Pour les gauchistes comme Foglia, dénoncer le capitalisme est plus important qu'aider les pauvres qu'ils sont censés défendre.
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Ya pas à dire, le néolibéralisme fait vraiment des ravages dans les populations des pays pauvres…
Source:

Global Compensation Planning Report 2008
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Wages Up in China as Young Workers Grow Scarce
SHENZHEN, China, Aug. 28 — At the Dahon bicycle factory here, Zhang Jingming’s fingers move quickly and methodically — grabbing bicycle seats, wrapping them in cardboard and smoothly attaching them to frames.
Working a 45-hour week, Mr. Zhang makes the equivalent of $263 a month; as recently as February, he was making just $197. Some of his higher pay comes from working more efficiently. “When I first started, I wasn’t this fast,” he said.
But a good portion reflects a raise Mr. Zhang got: to 1.45 cents for each bicycle seat from 1.32 cents. It is a small difference that signifies major change.
Chinese wages are on the rise. No reliable figures for average wages exist; the government’s economic data are notably unreliable. But factory owners and experts who monitor the nation’s labor market say that businesses are having a hard time finding able-bodied workers and are having to pay the workers they can find more money.
And higher wages in China are likely to lead to higher prices in the United States — at the mall, at the grocery, even at the gas pump.
Chinese companies are already passing along some of their higher costs to overseas customers. Prices for goods from China, after years of gradual decline, have risen 1.2 percent since February, according to the Labor Department. July’s increase was the biggest yet: 0.4 percent compared with June. Chinese companies and contractors are also passing on the cost of the rising value of their currency, the yuan, up 8.8 percent against the dollar in the last two years.
For decades, many labor economists said that China’s vast population would supply a nearly bottomless pool of workers. So many people would be seeking jobs at any given time, this reasoning went, that wages in this country would be stuck just above subsistence levels. As recently as four years ago, some experts estimated that most of the perhaps 150 million underemployed workers in the countryside would be heading to cities.
Instead, sporadic labor shortages started to appear in 2003 at factories in the Pearl River delta of southeastern China. Now those shortages have spread to factories up and down the Chinese coast, specialists say.
This summer, Mary Gallagher, a Chinese labor specialist at the University of Michigan, visited five sportswear factories near Shanghai and Guangzhou. She found them all struggling to hire and retain workers. One had shut one of its two main production lines because it had nobody to sew shirts and other garments.
“Basically half the factory was shut down and one dormitory was empty,” Ms. Gallagher said.
In interviews, factory executives across the country complained of being forced to give double-digit raises in order to find and keep young workers at all skill levels. Three or four years ago, said Zhong Yi, vice general manager of a leather-jacket manufacturer in Hangzhou in east-central China, 800 to 1,100 yuan a month ($105 to $145) “was a good salary.”
“Now,” he said, “1,500 is the bottom” ($198).
Chinese officials are quick to say that there is no overall shortage of labor — rather, there is a shortage of young workers willing to accept the low wages that prevailed in the 1990s. Factories in cities like Guangzhou advertise heavily for young workers, even while employment offices consider it a success if someone over 40 can find any job in less than a year.
“Now they’re taking workers into their early 30s,” said Jonathan Unger, director of the Contemporary China Center at Australian National University in Canberra, “but anything older than that and they think they can’t take the conditions, the 11-hour days,” as well as work on weekends, and a tedious life in factory-owned dormitories.
Plant owners’ refusal to hire blue-collar workers over 35 or 40 is colliding with the demographic reality of China’s one-child policy. The number of workers in the 20-to-24-year-old range is already shrinking as more of them go to universities instead of entering the work force after high school, and the International Labor Organization projects that workers in this age range will edge slowly downward through at least 2020.
Visiting villages from tropical Gaoyao in the southeastern corner of the country to dusty Houxinqiu in the northeast, it is striking how few young adults remain after so many have left for the cities. A recent government survey of 2,749 villages in 17 provinces and autonomous regions found that in 74 percent of villages, there were no workers fit to travel to distant cities, according to the official Xinhua news agency.
A separate report by the Chinese Academy of Social Sciences warned of coming labor shortages even in rural areas as soon as 2009.
This lack of laborers of desirable age is hardly making China a worker’s paradise. Factory wages remain extremely low by Western standards: roughly $1 an hour for better-paid workers near the coast, compared with as little as 50 cents early this decade.
The pay looks especially low in dollar terms, partly because China has intervened in the currency markets to hold down the value of the yuan and keep exports competitive. The cost of living is low in dollar terms for the same reason; entrees at an air-conditioned restaurant three blocks from the bicycle factory here start at 50 cents for a large plate of fried rice.
Moreover, labor regulation is weak in China, as shown most vividly this year by the discovery that brick kilns in the north of the country had kidnapped and enslaved hundreds of children and mentally disadvantaged adults, working them under brutal conditions with little or no pay.
And wages are stagnating in the middle of the labor market — workers who consider themselves too educated for entry-level jobs in a garment factory, but lacking the skills or experience to command a premium salary elsewhere. “It’s easy to find a job with not a very high salary,” said Chen Zheng, a 24-year-old auto worker and high school graduate in Ningbo. “It’s not easy if you want a higher wage.”
The hardest variable to judge in China’s changing labor market is the pace of productivity growth. Since there are few reliable statistics, the best way to assess productivity is to look at individual factories like the Dahon operation here, which produces bicycles that collapse for easy storage.
David T. Hon, chief executive of the privately held Dahon Group, said that while he had been raising wages 10 to 15 percent a year, the average labor cost for each bicycle had actually edged downward. This is possible, he said, because sales are growing 30 percent a year and increasingly large-scale production has brought savings. The cost of engineering a new bicycle design, or handling the accounting and other back-office operations, is spread over more and more bicycles as production rises.
The price changes in China are unlikely to immediately affect broad measures of inflation in the United States though longer-term effects are likely, the Federal Reserve chairman, Ben S. Bernanke, said in a speech on March 2, just as prices for imports from China were reaching a low point. Mr. Bernanke suggested that the price changes would have minimum effect because the total of Chinese imports was small in relation to the broad American economy.
A bigger question, one harder to answer, is how much cheap Chinese imports have forced American manufacturers to keep their own prices low. And will that price restraint persist if Chinese products become more expensive?
For instance, American, European and Japanese automakers have been putting a lot of pressure on parts suppliers to cut prices by forcing them to compete for contracts with low-cost Chinese producers.
Rising overall incomes in China also affect American inflation indirectly. Higher incomes in this country contribute to soaring demand by Chinese for cars, air-conditioners and other energy-consuming products.
China is now the world’s second-largest oil importer after the United States. More demand will help push up global oil prices and inflation.
Je préférerai bosser en Suisse plutôt qu’en France. Pourtant les syndicats y sont moins puissants.
Les syndicats avaient leur rôle fut un temps, ils étaient proactifs. Maintenant ils sont juste réactifs… ils ne sont qu’une force de blocage.
Et comme le dit si bien Jyrki, faut le contexte de l’époque. Aboli les syndicats, je te parie qu’aucun gosse de 8 ans ne bossera 20h par jour dans une usine ou n’importe où.
Jyrki
Non. J’ai parlé de paie nette. Le salaire brut des électriciens a augmenté comme tout le monde mais clair il n’en reste pas plus que dans les années 80. C’est valable pour tous les métiers de la construction. Le pouvoir d’achat de ces corps de métier a diminué.
David me dit que plus de pauvres se sortent de la misère (je me demande s’il sait qu’ils ont augmenté le seuil de pauvreté pour réduire le nombre de pauvres dans leurs stats), mais il ne tient pas compte que la classe moyenne perd ses moyens peu à peu.
Tu corrigeras ta phrase en mettant tout tes verbes au passe. L’economie Albertaine n’avait comme base non pas de meilleure pratique mais bien le cour du Petrole. Depuis que le baril est a 40$ il se perd plus d’emplois la bas qu’au Quebec (en chiffre absolu, meme si ils sont 3 fois moins nombreux) bref, encore un an de crise et l’Alberta va etre aussi vigoureuse que le MAnitoba!
Quant au syndicat on peut les critiquer, on peut les hair mais force est de constater que pour qu’il existe un equilibre dans la societe il doit y avoir un pouvoir et un contre pouvoir. Dire que les syndicats ne devrait pas exister c’est aussi con que le modele Sovietique qui interdisait toute dissidence.
La liberté d’association doit être dans les deux sens. (et son financement aussi).
C’est ainsi qu’on va voir le vrai niveau d’utilité des syndicats de nos jours.
Quel GouGou va avoir le guts de permettre ça?
je te signale que ces pays n’ont rien des pays industrialisés dans notre coin : chartes des droits blindées, élections libres et sans anicroches, marché relativement libre, bon système d’éducation…
De toute façon, je te signale que les Chinois et les Indiens se précipitent vers les usines pour travailler. Le salaire y est génbéralement meilleur que la moyenne des manufactures autour.
les lois du travail au QUébec sont tellement permissives que les syndicats sont rendus inutiles de toute façon. Seul un crime peut justifier le congédiement d’une personne
tu passeras évidemment le délire syndicaliste de plusieurs. C’est pas pour rien qu’il n’y a pas de vote secret : autrement, les syndicats ne réussiraient jamais à s’implanter.
Au fait, les chefs syndicaux gagnent leur salaire sans jamais produire la moindre richesse…
Qu’est-ce que tu entends par la? Le patronat a sa propre organisation de lobbying.
Je ne suis pas Casey Morning, mais je suis convaincu qu’il voulait dire que le droit de non-association devrait être reconnu au même tire que le droit d’association.
Avec tout ce que cela implique. (Formule Rand out, non-adhésion, réforme du CT…)
Le droit de non-association existe deja. Par exemple si tu ne veux pas faire parti d’un syndicat tu travailles dans un endroit non syndique. C’est mon cas. Et c’est veritablement par choix: j’ai ete syndique CSN quand j’etais etudiant, et je me suis juree que c’etait la derniere fois.
Quand a la reforme du CT dit toi que par exemple la loi anti-scab, meme si elle prive le patronat d’une arme redoutable, elle assure par contre une certaine paix sociale. Quand je regarde le pour et le contre, je me dit que je suis capable de vivre avec ca!
Ton argument (comme la quasi totalité de tes arguments ) est complètement faux.
La méthodologie du calcul, quand elle est changé, s’applique de manière rétroactive.
i.e. on ne calcul pas une année avec une méthode et une autre année avec une méthode différente.
De plus, le tableau poster dans mon commentaire #6 démoli ton affirmation.
Et si la classe moyenne rétrécit, c’est en bonne parti parce qu’elle s’enrichit. On l’a vu aux États-Unis.
Voici l'évolution du revenu médian dans chaque "groupe cinquième" de la société américaine. Un "groupe cinquième" correspond à une tranche de 20% de la population: le premier groupe représente les 20% les plus pauvres et le cinquième groupe représente les 20% les plus riches.
Source: Wall Street Journal
Les 20% d'américains les plus pauvres en 1996, ont vu leur revenu augmenté de 90,5% en 10 ans seulement. Cette augmentation spectaculaire a permis à 58% des américains appartenant au premier "groupe cinquième" de gagner un groupe supérieur.
Près de 50% des américains qui appartenaient au 2e "groupe cinquième" en 1996 ont pu se hisser, au minimum, dans le 3e groupe (classe moyenne) en l'espace de 10 ans.
La mobilité sociale et le rêve américain: plus vivant que jamais !
N.B.: le 1% d'américains les plus riches ont vu leur revenu médian chuté de 25,8%.
Si tu penses que chaque fois que ton voisin gagne 1 dollar c’est parce qu’il te vole 1 dollar, tu as stupide. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier les gens qui ont cette croyance.
David
Je ne crois pas ça. Je crois qu’un ouvrier spécialisé a vu son pouvoir d’achat diminuer au Québec depuis les années 80. Mon exemple de l’électricien est éloquent.
@Armee révolutionnaire
La Chine était communiste, l’Inde était très socialiste, donc explique-moi pourquoi elles ont toutes deux passées au capitalisme exacerbé?
C’est que leurs versions du socialisme devaient certainement avoir des inconvénients!
Un autre exemple avec le protectionnisme: l’histoire de révolution industrielle en France est ponctuée de phases de protectionnisme toujours abandonné pour le libre-échange. De réglementation suivi de libéralisation. Si pour garder l’argent au pays et favoriser l’industrie locale, c’est si simple d’être protectionniste à fond, pourquoi le protectionnisme finit toujours par être abandonné?
Le capitalisme revient TOUJOURS au galop!
Soit sous forme de marché noir (ne profitant qu’à des cliques d’apparatchiks) dans le communisme, soit sous forme de fuite des capitaux provoquant la sclérose de l’économie provoquant elle-même la fuite des cervaux comme des capitaux comme dans le socialisme.
@Cali
…C’est peut-être parce que le concept de classe moyenne est un peu trop englobant…
Si il y avait une baisse de 50% du nombre d’électriciens, ceux-ci gagneraient probablement un meilleur salaire brut (et, par conséquent, un meilleur salaire net) car ils pourraient exiger plus pour leur service (a moins qu’ils ne se tirent dans le pied).
C’est poche, c’Est vraiment poche, mais c’est ca.
@Chose
Je voulais plutôt parler du droit de ne pas être membre d’un syndicat, en dépit du fait que celui-ci est implanté dans un milieu de travail.
Dans les faits, tu as raison, c’est toujours possible d’aller travailler ailleurs que dans un endroit syndiqué. Mais certains types d’emplois sont – à toutes fins pratiques – syndiqués mur-à-mur, de sorte que pour travailler, faut être syndiqué.
(dire que ya des chances que j’devienne fon-fon…)
Parce que tu le voudras bien… Moi j’aurais pu mais j’ai passe a cote de cette formidable opportunite!
@Chose
Je gradue là… Et disons qu’avec le contexte, ya pas des tonnes d’offres d’emploi, même si mes compétences cumulées sont extrêmement pratiques et rares.
prove it !
David
Demande à n’importe quel homme de métier d’environ 50 ans combien il gagnait clair en 85 et demande lui combien il lui reste sur sa paie en 2009. Ensuite calcule l’inflation et tu verras qu’avec 100$ en 85 t’allais pas mal plus loin qu’avec le même montant aujourd’hui.
Jyrki
Je connais bien le domaine de la construction et des bons électriciens il en manque. En plus le salaire sur la construction est régi. Un bon ouvrier gagne le même salaire qu’un mauvais. Sauf que quand vient le temps de slaquer les bons restent et les autres retournent chez eux. Dans ce milieu seule la compétence assure une job à l’année.
Bref, mon point était que pour cette classe de travailleur, le pouvoir d’achat a diminué au fil du temps. Et celà même si leurs salaires ont augmenté de beaucoup.
Wow…
J’imagine déjà quelle serait la réception su j’écrivais un billet avec comme source d’information « je connais un gars qui m’a dit… »
Surtout si je prenais cette source d’information douteuse pour ensuite généraliser à l’ensemble de la société.
Dans les fait, j’ai déjà mis dans ce billet les stats qui prouvent la fausseté de ton affirmation.
Conclusion: tu n’est pas capable de prouver ton affirmation parce que tu sais qu’elle est fausse et mensongère.
David
Je ne tiens pas un blogue, je participe à un blogue. Si j’étais à ta place j’irais chercher l’info aux corporations des corps de métiers. Mais personnellement j’ai pas besoin puisque comme j’ai dit plus haut je connais bien ce milieu. J’ai travaillé sur de nombreux chantiers et j’ai pas parlé avec juste un gars mais des centaines. Du journalier au contremaître.
Tout ce que j’ai dit est vrai et facilement vérifiable pour qui veut bien s’en donner la peine.
Hé alors ?
Ce n’est pas une excuse pour mentir comme tu le fais.
Alors fais-le !
David
C’est sûr que ça me tente d’utiliser de mon temps pour contenter un gars qui me traite de menteur sur son blogue… Yeah.
Surtout que si j’arrive avec toutes les infos qui te donneront tort je suis assuré d’être censuré. En plus tu me demandes des choses que tu demandes pas aux autres. Alors hein. Pousse mais pousse égal mon ti-pit.
Si tu ne veux pas passer pour un menteur, donnes les chiffres « facilement vérifiable pour qui veut bien s’en donner la peine ».
Faut pas être grand clerc pour comprendre que notre pouvoir d’achat diminue constamment à cause de l’inflation. Mais si vous voulez un coupable pour cet état des choses, il n’y en a qu’un: l’état.