Cette semaine, j'ai publié 2 billets (ici & ici) montrant comment l'imposante réglementation adoptée par le gouvernement américain, sous prétexte de lutter contre la discrimination, a joué un rôle dans le déclenchement de la crise en incitant, voire en obligeant, les banques à donner du crédit à des gens insolvables.
De manière très concrète, voici comment l'État a imposé sa volonté aux banques.
Dans cet article datant de 1998, on apprend que le Department of Housing and Urban Development est parvenu à une entente hors cours avec Accubanc Mortgage Corporation, une banque du Texas qui avait été accusée de pratiques discriminatoires dans l'attribution de ses prêts hypothécaires.
En vertu de cette entente, "Accubanc Mortgage Corporation" a accepté de verser une pénalité 2,8 milliards de dollars (constants) en prêts hypothécaires à des gens qui avaient préalablement refusé.
Voici comment Andrew Cuomo, le secrétaire du "Department of Housing and Urban Development" a expliqué cette décision en 1998:
CUOMO: To take a greater risk on these mortgages, yes. To give families mortgages that they would not have given otherwise, yes.
QUESTION: [unintellible] … that they would not have given the loans at all?CUOMO: They would not have qualified but for this affirmative action on the part of the bank, yes.
QUESTION: Are minorities represented in that low and moderate income group?
CUOMO: It is by income, and is it also by minorities? Yes.CUOMO: With the 2.1 billion, lending that amount in mortgages — which will be a higher risk, and I’m sure there will be a higher default rate on those mortgages than on the rest of the portfolio.
Le message envoyé par les autorités réglementaires en place à Washington était clair: les banques doivent consentir des prêts aux groupes minoritaires mêmes si ces gens présentent un plus grand risque pour le créancier.
Bref, au lieu de laisser le libre-marché dicter aux banques le niveau de risque acceptable lors de l'attribution d'un prêt hypothécaire, le gouvernement a décidé d'imposer aux institutions financières un modèle de gestion du risque qui n'était pas soutenable.
On se rend rapidement compte que les lois "anti-discriminations" n’ont pas été adoptées pour réparer des injustices, on a plutôt forcé les banques à prendre des risques inconsidérés pour que des politiciens puissent racoler des électeurs.
Ainsi est né le subprime; ainsi a débuté la crise…
Ce n'est pas le capitalisme qui a failli, c'est l'interventionnisme de l'État.
Amen.
Encore une fois, c’est malheureux que nous n’ayons pas cette information à TVA et compagnie.
Ayoye… C’est stupéfiant.
Pourtant ça continue dans les mass medias. Le cirque des clown gauchistes/interventionnistes continue de mentir à la population de façon scandaleuse :
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2009/03/18/001-dodge_previsions.shtml
Ça ressemble de plus en plus aux histoires de conspiration auxquelles j’ai toujours refusé de croire. Je commence à tomber short d’explications pour rationaliser qu’une pareille fraude politique et médiatique puisse continuer d’affliger le marché libre.
What’s the fuckin’ problem?
Cette trouvaille est absolument géniale.
Tout ce qui a été expliqué depuis la semaine passé se matérialise dans ce biller.
The smoking gun!
Avant de faire avaler cela aux Obamistes et à notre gogauche locale, tu as du chemin à faire…
Bonne chance!
En bref: les crises économiques comme l’enfer sont souvent identiques: pavées de « bonnes intentions »!
David frappe encore un coup sûr!
C’est comme si l’arbitre d’un match de baseball décidait que le frappeur x ira au premier but à sa deuxième balle, que le frappeur y sera bien retiré à sa troisième prise mais que la zone des fausses balles ne s’applique pas au frappeur z.
What a ballgame!
Créer la justice en la bafouant!
Superbe!
Euh,
une entente hors cours datant de 1998 a causé la crise financière de 2008?
Merci du délire. c’est top.
Le plus hilarant ce sont les commentaires, ils semblent vraiment te croire.
En tout cas, Bravo pour cette satire, tu es le « Colbert Report » du web.
Je vais encore une fois prendre le bâton du pèlerin pour éduqué les masses ignorantes…
L'actuelle crise économique a été causée par l'éclatement de la bulle immobilière. Mais comment cette bulle immobilière a-t-elle vu le jour ?
Voici comment a évolué la valeur des maisons aux États-Unis selon l'indice S&P/Case-Shiller:
Légende:
1-1995, Adoption du "Community Reinvestment Act": obligation pour les banques d'accorder des prêts hypothécaires aux groupes défavorisés (subprime).
2-1996, Le comité du congrès sur l'urbanisation demande à Fannie Mae et Freddie Mac d'augmenter le nombre de prêts hypothécaires pour les groupes défavorisés (subprime).
3-1997, Adoption du "Taxpayer Relief Act": réduction du taux d'imposition sur les revenus provenant de la vente d'une maison.
4-2001, la FED commence à réduire son taux directeur qui était à 6%.
5-2002, le taux directeur de la FED passe sous les 2%.
6-2004, la FED commence à augmenter son taux directeur qui était à 1%.
7-2006, le taux directeur de la FED passe au dessus des 4%.
L’actuelle crise financière a été causé par la bulle immobilière.
Bulle que l’État a commencé à gonflé dans les années 90.
Les bulles immobilière ce n’est pas le genre de truc qui arrive « overnight ».
D’autres questions ?
C’était le gouverneur de la banque du Canada lui… ayoye!!! C’est quoi aussi cette mentalité qu’il faut encourager le crédit pour relancer l’économie?!?!? Une bonne idée sera financée, si c’est une bonne idée!
@le210
Économie 101?
David, je ne crois pas que ton explication soit assez « simple » pour qu’il comprenne si on se fie à son commentaire.
Le210
Explication simple et non détaillée.
L’économie est une très grosse machine. 1998 remonte à 10 ans. Ce n’est pas très long quand on parle d’une économie de plusieurs milliers de milliards de dollars.
Admettons que moi, simple citoyen de la classe moyenne, je m’achète une maison aujourd’hui avec des taux d’intérêts près du 4%. Admettons que c’est une maison de 500 000$. À ce taux d’intérêt, je serai capable de la payer, mais dans 5 ans, si mon taux augmente à 7% ou 8% (ce qui risque d’arriver) que va-t-il arriver? Je ne peux plus payer ma maison et la banque la ramasse.
Si plusieurs maisons sont à vendre via les banques, les prix baissent, car l’offre est supérieur (loi de l’offre et la demande). Les banques doivent donc vendre à rabais et en bout de ligne, elles assument des pertes sur ma créance (perdent de l’argent sur le prêt hypothécaire qu’elles m’ont consenti au départ).
Les banques ont moins d’argents et donc moins de capital disponible dans le reste de l’économie (ok, vous me direz que c’est simpliste comme association, mais c’est le but).
C’est ce qui arrivée au États-Unis, mais à grande échelle. 10 ans c’est donc bien peu. Les gens ont, au départ, obtenu des hypothèques au-dessus de leurs moyens et l’inévitable est arrivé, incapacité de payer leur hypothèque.
C’est l’intervention de l’état qui a permis au gens d’avoir des hypothèques alors qu’ils n’en avaient pas les moyens. Tu peux voir la preuve dans les billets cités plus haut. Si l’état s’était mêlé des ses affaires, les subprimes n’auraient pas existé (du moins pas à grande échelle) et la bulle immobilière n’aurait pas éclaté (elle n’aurait peut-être même jamais existé…)
@ David
Very good article,also not to be forgotten,is the repeal of the (Glass-Steagal Act of 1999) after which al hell broke loose in the banking system giving a shot of helium to the housing bubble.
The way I see it,the chain of events since Carter is pointing toward a covert effort by both party at destroying capitalism little by little in favor of a One World socialist Gvt.
ET ce n’est pas cette entente hors cours en tant que tel qui a causé la crise. On voit un exemple, une preuve, de ce qui a causé les subprimes…
David :
Sauf qu’on a eu la même hausse de la valeur des maisons au Canada. Ce n’est quand même pas à cause des subprimes ??
Ce n’est pas la même réalité qu’on a observé. http://worthwhile.typepad.com/worthwhile_canadian_initi/2009/01/gross-national-income-and-house-prices-and-in-canada-and-the-us.html
Ok, merci.
@ waried:
Merci de ma part aussi!
Voilà une explication qui colle parfaitement à ce que je crois… on est loin de la règlementation et/ou de la dérèglementation… ces mots là sont fait par et pour des braîllards.
La réalité c’est que notre société de dirigeant est endoctriné par une pensé unique qui est rationnel certe mais tout à fait dépourvu de vision et de bon sens. Et mon cher monsieur G vous êtes l’exemple le plus proband de toute les blogues que je connais.
Vous spectralisés des statistiques et des tableaux afin d’essayer d’expliquer mais la réalité est ailleur.
Canada’s dirty subprime secret
C’est une explication assez stupide.
Je n’ai jamais fait de MBA, donc je ne peux pas juger de la qualité de l’enseignement.
Par contre, si demain matin j’étais parachuté dans le rôle d’un gérant de banque et que je devais décider de l’attribution de prêts hypothécaires, voici les questions que je poserais pour évaluer le risque de ce prêt (et déterminer s’il sera accordé).
-La personne reçoit-elle une pension alimentaire, si oui combien.
-La personne reçoit-elle des prestation d’aide sociale.
-Quel est l’état civil de l’emprunteur (marié, divorcé, célibataire).
-L’emprunteur a-t-il dans ses projet d’avoir un enfant.
-Dans quel quartier la maison sera-t-elle acheté.
Des questions assez banales qui sont essentielles pour avoir un portrait juste du niveau de risque de l’emprunteur.
Mais aux États-Unis, la réglementation interdit aux banques de poser ces questions (il parait qu’elles sont discriminatoire)!
Alors où est le problème. L’incompétence des gestionnaires où une réglementation abusive qui les empêche de faire correctement leur travail ?
Poser la question c’est y répondre.
@ Garvey
@ Casey Morning
Global New Deal – Glenn Beck – March 3rd, 2009
http://www.youtube.com/watch?v=IFWghFRpvKY
Le beau budget d’hier est une belle explication.
David
Je ne vois pas en quoi ces deux questions concernent le prêteur. Ça ne le regarde pas. L’état civil d’une personne n’a rien à voir avec sa capacité de payer.
Pour les autres questions, oui, ça le regarde.
David :
Oui, je me rappelle avoir lu cet article. Mais ici, ça n’a rien à voir avec une quelconque réglementation anti-discrimination, non ?
David,
Juste une question
C’est quoi le rapport avec un pret hypothecaire?
À deux c’est plus facile de remplir ses engagements que seul…
Ainsi si pour se qualifier pour un pret X il faut un revenu de 100 000 apres impots, il serait plus facile rembourser a deux revenu net de 50 000 que seul a 100 000?
La meme question s’applique ici. En quoi cela a rapport pour un pret pour une automobile?
Lui demander son revenu n’est pas discriminatoire et serait tout a fait suffisant!
Big deal! et si il repond non et qu’il en a quand meme il fait quoi? Tu l’obliges a les laisser a la creche ou a avorter?
Encore ici ca change quoi? elle a une evaluation cette maison? L’evaluation est en fonction du quartier? Ca change quoi sinon a faire du profilage?
Si demain matin tu etais parachuter dans un role de gerant de banque tu serais probablement remercier dans deux jours, pour cause de racisme et discrimination
Je comprends mal ton raisonnement Chose. En quoi la discrimination constitue-elle un motif pour justifier le congédiement de Waried le gérant de banque? À mes yeux, je qualiferais ce gérant de compétent, si ces choix s’avère judicieux.
Il est où l’intérêt (sans vouloir faire de jeu de mot) d’une banque? Comme n’importe quelle entreprise, être profitable, à tout le moins. Comment parvient-elle à faire des profits? En chargeant des frais de gestion un peu trop élevé et, aussi, en recueillant des intérêts sur les prêts qu’elle octroie.
Il faut bien qu’elle le prête à quelqu’un cet argent? Autant s’assurer que l’argent ira entre les mains d’un bon payeur. Je, tu, nous n’avons rien à dire sur les questions que posent une banque avant de signer un contrat avec le voisin. La banque prête ou ne prête pas selon ses propres critères. Et je suis persuadé que la banque sait très bien jusqu’où elle peut aller quand vient le temps d’établir ses critères. Sa survie en dépend.
Pas étonnant que le gouvernement avec ses décisions coercitives vient bouleverser un équilibre, avec les conséquences facheuses que l’on observe aujourd’hui.
Le coût de la vie pour un couple et une personne célibataire n’est pas le même.
Je suis sur que la probabilité de faillite varie de manière significative entre ces 2 groupes de personnes.
Une pension alimentaire ce n’est pas un revenu d’emploi. Si je suis un gérant de banque et que je sais que l’emprunteur a une pension alimentaire, je ferai enquête sur la fiabilité et les moyens du type qui verse la pension.
Encore là, une prestation d’aide sociale ce n’est pas un revenu d’emploi. Et comme les gens avec de l’aide sociale font probablement faillite plus souvent, ça interdit au banque de calculer ce risque.
Si le couple veut avoir un enfant, j’en tient compte dans l’évaluation du risque et dans le revenu qui sera effectivement disponible pour rembourser le prêt. C’est une donnée essentielle.
Pour se prémunir contre une potentiel perte de valeur.
Je serai foutu dehors par le gouvernement et ses fausse loi anti-discrimination parce que je refuserais de prêter de l’argent à ceux qui représente un risque trop élevé.
Donc une personne seul est donc mieux qu’un couple.
C’est drole je suis sur que ce n’etait pas la reponse souhaiter parce ceux qui cherchaient ca.
Ce n’est pas un revenu tout court. Donc en demandant un revenu tu as tout ce que tu recherches sans risquer d’attaquer la vie privee
Trouve un BS au Canada qui a eu un pret? Et ici on a la charte des droits qui leur donne droit a tout!
Repond:
Si ils repondent non et qu’ils en ont un quand meme on fait quoi? Tu l’obliges a les laisser a la creche ou a avorter?
Non parce que tes critere sont tout a fait discriminatoire.
Au-delà des querelles…. ce billet est très intéressant et invite à se poser certaines questions.
Le débat sur ce sujet dans les médias de masse… est juste ridicule.
Chirkoy quand tu parles de manque de vision, je suis bien d’accord. Mais j’en accuserai l’État qui, populiste, court-termiste, favorise des mesures suicidaires.
Il y a aussi un problème identique au niveau de la bourse (trop de court-termisme), notamment à cause des zinzins, mais… l’État n’arrange vraiment rien. Nos gouvernants n’ont aucune idée des effets de système, ils croient pouvoir faire changer les choses dans le bon sens simplement en le disant, en le votant.
Ca, chose, c’est juste du politiquement correct.
Faire un prêt à quelqu’un d’insolvable parce qu’il n’est pas blanc, là réside la discrimination, là réside le racisme.
On fait des cartes de réduction pour étudiants, pour famille, pour seniors, etc. C’est très bien. C’est une réalité « transraciale ». Si je suis ton raisonnement Chose… je vais proposer une carte de noir pour avoir certains prix. Ce serait fair-play, non ? Pourtant, à la base, c’est juste raciste.
Appliquer des règles impartiales… ce n’est pas du racisme, même si certaines ethnies y gagnent moins que d’autres. C’est juste du bon sens.
une étude parue récemment dit exactement le contraire.
Les zinzins n’incitent pas à une gestion à court-terme dans les firmes. En fait l’étude montre qu’il y a une corrélation positive entre l’innovation et l’importance des investisseurs institutionnels dans le capital des firmes.
Et l’innovation dans les entreprises est une démarche qui demande du temps avant d’en voir les bénifices.
J’arrête ici car on s’éloigne trop du sujet de ce billet.
Non, c’est le contraire.
Mais ce qui est important c’est de réaliser que le niveau de risque pour un personne célibataire ou marié n’est pas le même.
Mais si la pension alimentaire est dans la liste de revenu, tu n’a pas le droit de prendre la chose en considération dans l’attribution du prêt. Ce qui est ridicule.
Tu n’as pas encore réalisé qu’on parlait des USA ?
Tu peux aménager le contrat en conséquence en prévoyant une hausse du taux d’intérêt parce que le risque augmente.
Tu penses comme le gouvernement américain: refuser un prêt a une personne insolvable c’est de la discrimination. Dans mon livre c’est le gros bon sens.
Sauf quand l’innovation vient d’une créature gouvernementale (Fannie/Freddie) qui fausse le marché (les MBS).
Non tu te trompes. Ca c’est la normale.
Le refuser ou etablir un taux d’interet difference base sur la couleur ou l’etat social c’est de la discrimination.
Et juste pour te montrer comment ton raisonnement est attrique, tu me poses le cas d’un couple ou d’une personne seule. Moi je te dis qu’avec un revenu equivalent, la personne seule va normalement depenser moins (le corrolaire etant qu’il va donc en rester plus pour rembourser le pret). Toi tu me repond qu’au nom du risque et de la viabilite du pret, tu choisirais quand meme un couple!
Ton raisonnement n’a rien a voir avec une gestion du risque (ce n’est que de la poudre aux yeux) mais tout a voir avec un ramassis de prejuge.
Figure toi que j’avais tres bien pige. Je te donnais juste l’exemple d’un pays qui a des lois contre la discrimination beaucoup plus liberale qu’au EU.
Et que malgres c’est lois hyper liberal,ya pas un BS qui a eu un hypotheque dans les dernieres annees.
Si au EU ils en ont eu ce n’est grace qu’a la cupidite de certains banquiers!
???
Qu’est-ce que cette remarque a à voir avec mon intervention?
Ma foi, vous êtes obtus pas pour rire. Je vous signale qu’Internet a été conçu par des chercheurs financés par l’État.
Notez que je ne cherche pas à défendre le rôle de l’État mais à rectifier votre affirmation sur son rôle au niveau de l’innovation et de son financement.
…
Quand l’innovation profite de l’assurance que l’État va réparer les pots cassés, la démarche ne coûte rien (voir les MBS).
C’est pourtant assez simple à comprendre…
Et je te signale que tout ce qui a rendu l’internet accessible, utile et conviviale vient du secteur privé. On pourrait commencé avec Google.
Ben non, ça vient des universités et des laboratoires financés par l’État. Gopher, FTP, Mosaic, etc. Google est venu bien après quand la voie a été pavé. Ce qui a rendu Internet utile c’est le financement de l’État. Le web a été inventé au CERN en Suisse, par un chercheur financé par l’Etat. Même les lignes téléphoniques par lequels sont encore transmis le signal ont été financés en partie par l’État.
Tu es drôle toi. Tu veux renseigner et tu refuses de voir les faits de l’histoire, même récente et parfaitement documentée.
Tu sembles manquer de rigueur dans tes analyses et par conséquent dans tes conclusions.
Tu passes complètement à côté.
Je recommences.
Qui a produit le contenu qui a attiré les gens sur l’internet.
Où est hébergé ce contenu.
Tu vas essayer de nous faire croire que ce sont des fonctionnaire qui ont produit le contenu web qui a intéressé les gens ?
Et qui met à la disposition des gens des service de connexions pour se brancher sur la toile ?
Et dire que tu m’accuses de manquer de rigueur…
En plus de la rigueur, il te manque la perspective et la capacité de réfléchir au lieu ne répéter ce que tu as entendu.
Sans le privé, l’internet serait in truc obscure et poussiéreux ne servant qu’a une petite élite.
Mon blogue n’a pas été produit par un fonctionnaire, il est hébergé par un serveur privé à New York et je m’y connecte avec videotron !
Si le développement du net avait été mis dans les main du gouvernement, rien de tout cela aurait été possible.
Mais si un noir est pauvre et que le crédit est refusé, alors il se plaint en disant qu’il est victime de discrimination.
La Réserve Fédérale constate que les minorités ont un accès moins grand au crédit que le groupe majoritaire. Par conséquent, cette dernière exige que l’écart dans l’attribution du crédit entre les mieux nantis et les moins nantis soit réduit. Autrement dit, la Réserve Fédérale demande aux banques d’augmenter quantité de prêts hypothécaires en prêtant à ceux qui normalement sont refusés.
Pour les organismes de réglementation, si un groupe est moins susceptible d’avoir accès à un prêt hypothécaire, ce n’est pas une question de solvabilité, mais de discrimination. Pourtant, étant donné la féroce compétition qui existe dans le monde de la finance, on imagine mal comment une banque refuserait de faire un prêt qui lui serait profitable uniquement pour le plaisir de discriminer un groupe minoritaire. Faire de la discrimination en refusant de prêter à des gens qui sont solvables priverait la banque de profits qui pourraient se retrouver chez son compétiteur.
On se rend rapidement compte que les lois « anti-discriminations » n’ont pas pour conséquence la réparation d’une injustice, mais plutôt l’obligation pour les banques d’accorder des prêts à des gens avec une mauvaise cote de crédit.
Pourquoi penses-tu que 54% des noirs ont ont eu du surprime comme hypothèque ?
Et je te remet la réponse d’Andrew Cuomo:
Andrew Cuomo dut que le revenu est une source de discrimination.
Tu peux me donner la loi canadienne qui interdit a une banque de discriminer contre les BS ?
Au Canada c’est moins réglementé qu’au USA. Nous n’avons jamais eu ce genre de loi anti-discrimination stupide.
Quel cupidité ? La loi obligeaient les banques à faire du subprime.
@le210
Encore heureux que les dépenses de l’État ne soient pas que pur gaspillage, encore heureux que ses financements aient des effets positifs, encore heureux que certaines dépenses aient un impact positif !
Mais pour quel gaspillage à côté ? Et, grande question, si cela avait été 100% privé ?
Ca n’aurait probablement pas vue le jour. Parce qu’a prime abord ceux qui controle la distribution et la diffusion localement n’ont pas beaucoup d’interet a te permette d’aller chercher ton contenu ailleurs et du meme coup partager leur assiette publicitaire.
Par contre il est indeniable, comme le dit David, que c’est l’intervention du prive qui a sorti Internet du milieu militaire et industriel.
A part 6-7geek ou intellectuels et 4-5 obsedes sexuels, est-ce qu’il y en a beaucoup ici qui se rappele de comment fonctionnait goofer ou meme y a pas si longtemps usenet?
Je crois fermement que l’État marital a une influence sur le niveau de probalité de remboursement.
Quant au fait d’avoir ou non un enfant cela a évidemment une incidence sur la capacité de payer de l’invidu!
En résumé,quand une banque prête de l’argent à quelqu’un pour s’acheter une maison qui risque d’aller au delà de ses capacités de payer, elle ne rend service à personne. Ni à l’emprunteur ni au prêteur. Pire: en cas de crash dans l’immobilier comme cela s’est produit aux USA les conséquences peuvent être catastrophiques pour tout le monde!Poser toutes les questions nécessaires et prendre toute les précautions nécessaires pour limiter au maximum ( tout en faisant de la bissness)les risques m’apparaît tout à fait raisonnable.
Hors sous prétexte de faire cesser une « pseudo » discrimination envers des minorités les bonnes âmes de la gauche ont contribué à ammorcer une bombe qui combinée à d’autre facteurs (Papier commerciaux; spéculation boursière,etc…)vient de nous exploser en pleine gueule!!!
Bref l’origine d cette crise n’est pa dûe d’abord et avant tout à la déréglementation mais plutôt à un interventionnisme d’État stupide et imbécile!
Mais ce qui a de plus affolant c’est que la nouvelle administration américaine semble vouloir suivre la même voie. Son interventionnisme d’État vient de s’exprimer dans l’Affaire AIG. Pas simple souci de populisme Obama viet de prendre une mesure qui risque d’avoir des effets dévastateurs à court et moyen terme.
En taxant les bonis comme il vient de le faire (qui ne sont pas vraiment des primes de rendement, mais des primes de fidélité)Obama remet en question le principe même du respect d’un contrat de gré à gré du domaine privé.
En fait cette décision stupide prise pour plaire à l’électorat risque d’anéantir tous les efforts de relance de l’industrie américaine:
Je trouve ce Président bien décevant! Encore un opportuniste de gauche dont le principal souci est d’abord de soigner sa popularité plutôt que de s’attaquer aux vrais problèmes.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20090322trib000357895/les-patrons-americains-sinsurgent-contre-la-taxation-de-leurs-primes.html
Radisson
les papiers commerciaux et la speculation n’a absolument rien a voir avec la reglementation.
D’autre part, si le seul argument servant a « prouver » que c’est la reglementation la source et la cause de la crise et ces lois anti-discrimination, c’est asses faible.
Je ne doute pas qu’elles aient joue un role, mais de la a en faire la cause principale, c’est ridicule.
David nous a promis des arguments de poids, je suppose qu’il les garde pour la fin? Pour le moment je reste en appetit devant la faiblesse de l’argumentaire.
Faux.
Le papier commercial a été catalyser par Fannie et Freddie avec ses MBS.
La spéculation a pu survenir quand l’État, avec ses loi a a fait augmenté la demande dans l’immobilier en facilitant le crédit.
L’argument c’est Andrew Cuomo qui avoue que la politique du gouvernement impose aux banques de prendre plus de risque.
Tu n’as pas lu avec attention.Je suis loin d’avoir dit qu’il s’agissait de la cause principale. J’ai écrit:
Les causes d’une catastrophe sont toujours multiples. Mais il ya toujours une amorce quelque part qui combiné avec d’autre cafouiilages subséquents finissent pas causer une catastrophe!
Mais pris isolément aucun de ses cafouiilages ne peut être considrés seuls comme la cause du désastre.C’est leur combinaison qui fait d’eux une bombe qui explose!