Depuis le début des années 90, le gouvernement américain a adopté ou appliqué agressivement un nombre important de réglementation pour forcer les institutions financières à augmenter l'offre de crédit hypothécaire. Parmi ces régulations, on compte le Equal Credit Opportunity Act, le Fair Housing Act et le Community Reinvestment Act. Toutes ces régulations ont été adoptées sous le couvert de la lutte contre la discrimination.
Voici un extrait d’un guide, préparé par la Réserve Fédérale en 1992 à l’intention des banques. Ce guide rappelle aux banques qu'elles doivent se conformer aux réglementations anti-discrimination sans quoi elles seront poursuivies. Voici comment la Réserve Fédérale explique sa démarche:
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« The Federal Reserve Bank of Boston wants to be helpful to lenders as they work to close the mortgage gap [higher rejection rate for minorities]. For this publication, we have gathered recommendations on “best practice” from lending institutions and consumer groups. With their help, we have developed a comprehensive program for lenders who seek to ensure that all loan applicants are treated fairly and to expand their markets to reach a more diverse customer base. » |
La Réserve Fédérale constate que les minorités ont un accès moins grand au crédit que le groupe majoritaire. Par conséquent, cette dernière exige que l'écart dans l'attribution du crédit entre les mieux nantis et les moins nantis soit réduit. Autrement dit, la Réserve Fédérale demande aux banques d'augmenter quantité de prêts hypothécaires en prêtant à ceux qui normalement sont refusés.
Pour les organismes de réglementation, si un groupe est moins susceptible d'avoir accès à un prêt hypothécaire, ce n'est pas une question de solvabilité, mais de discrimination. Pourtant, étant donné la féroce compétition qui existe dans le monde de la finance, on imagine mal comment une banque refuserait de faire un prêt qui lui serait profitable uniquement pour le plaisir de discriminer un groupe minoritaire. Faire de la discrimination en refusant de prêter à des gens qui sont solvables priverait la banque de profits qui pourraient se retrouver chez son compétiteur.
On se rend rapidement compte que les lois "anti-discriminations" n’ont pas pour conséquence la réparation d'une injustice, mais plutôt l'obligation pour les banques d'accorder des prêts à des gens avec une mauvaise cote de crédit.
Voici comment le comportement de la Réserve Fédéral se traduit dans la réalité:

Source:
The 2006 HMDA Data
Merci David. Ça apporte des arguments à la discussion du premier billet de cette série.
Pour éviter la discrimination : discrimination positive.
Pour sortir le pays de la crise causée par l’endettement: plus de dette.
La gauche a une logique que je ne comprends pas. Je ne dois pas être suffisamment rationnel!
La seule logique est celle qui prouve logiquement que les communiste dont Obama fait bien sur parti sont très stupide. Ils sont incapable d’apprendre de leurs erreurs c’est à croire qu’ils n’ont pas la capacité de réfléchir.
Donc, la crise a été créée par la belle doctrine égalitaro-gau-gauchiste du «Tout le monde est égal, tout le monde est beau et tout le monde est fin!».
Voilà! «Merci» Clinton! «Merci» Bush! Et bientôt, «merci» Obama!
Les banques ont la vie belle. Il ramasse l’argent facile, pas trop risqué. Pour le restant, ils refilent le tout au gouvernement.
La plupart des entrepreneurs le savent bien. Si c’est moindrement risqué, les banques ne veulent rien savoir. Alors ces derniers se tournent alors vers les gouvernement.
Au prive le profit facile et au gouvernement (et au peuple) le profit a risque.
Et j’en entend deja certains dirent: « Le gouvernement ne devrait pas subventionner, ca regle le probleme!!! »
Ben oui, ben oui… avec cette mentalite, le Cirque du Soleil n’existerait pas et Guy Laliberte jonglerait encore avec des quilles dans le Vieux-Ports de Quebec.
Il y a de forte chance que le crédit à risque présente un risque alors, il y à de forte chance qu’il soit dangereux de prèter à des gens trop peu solvable. Prèter quand c’est trop risqué, c’est prendre le risque de perdre beaucoup d’argent. Le gouvernement ne devrait pas s’y risquer avec notre argent.
Quand l’État force les banques à prendre plus de risque, comme ce fut le cas aux USA depuis les année 90, on crée une crise (celle que l’on vit actuellement).
Le niveau de risque est dicté par le marché et quand l’État déséquilibre ce marché, on génère des crises.
Si c’est trop risqué pour le privé, ce l’est aussi pour le gouvernement.
D’où l’inutilité des subventions.
Non, les bonnes idées font toujours leur chemin.
Mais eu lieu d’avoir profité de l’argent facile du gouvernement les gens doivent présenter un plan crédible pour séduire les investisseurs privés.
Dis-moi Southpaw. Imagine qu’un entrepreneur se pointe chez toi ce soit avec un projet que tu considères comme stupide. Imagine que cet investisseur de force par la menace à contribué à hauteur de 1000$ dans son projet.
Tu trouverais ça normal ?
Pourtant c’est exactement ce que font les gouvernement avec leur subvention. On prend TON argent pour l’investir à des endroits sans te demander ton avis.
En es-tu absolument certain?
Ta vision n’est-elle pas trop « 50000 feet view »?
Faux.
La realite serait plutot: Il y a 20 entrepreneurs qui se pointent chez moi et m’obligent a investir $1000.00 pour chacun. En bout de ligne, si le bilan est positif, la vie est belle. Si le bilan est negatif, ca va pas bien.
Le gouvernement a fait des investissement douteux. Et d’autres excellent. Et si on fait le bilan, a mon avis il est positif. Mais je sais que tu prefere les polaroids aux bilans.
Justement, le gouvernement aurait dû les laisse faire faillite. Soit dit en passant, l’idée des PCAA garantis par l’état a commencé avec Fannie et Freddie…
Justement pourquoi les subventions sont stupides. C’est de l’argent investit dans des projets où on n’investirait jamais si on avait le choix.
va voir ça. tout y est
@ southpaw
Donc tu trouverait normal de voir des entrepreneurs débarquer chez toi et t’obliger à investir dans leur projet.
Ne crois-tu pas que tu es mieux placer que le gouvernement pour faire des investissement qui correspondent à tes attendent au à ton niveau de risque ?
Si tu crois moins compétent que le gouvernement et que tu veux laisser Jean Charest et la Caisse de Dépôt gérer ton argent c’est une chose.
Mais pourquoi, parce que tu te considères comme un piètre investisseur, tu m’imposes la gestion de mon porte-feuille par le gouvernement ?
Je dois faire les frais des gens qui sont incapables d’investir leur argent ?
Parce que tu est un mauvais investisseur qui se jette dans les bras du gouvernement je ne dois pas être libre de disposer de mon argent pour acheter les actions de mon choix ?
Quand j’achète une action, j’ai des droits. Quand le gouvernement prend l’argent que je consacrais à des actions pour la donner à une entreprise, il m’impose un investissement et je n’aurai aucun droit sur l’entreprise qui a reçu mon argent.
Je vais citer François Legault. Ce n’est pas tous les jours qu’un péquiste dit quelques chose d’intéressant.
« Le critique pour le Parti québécois a notamment souligné que «sur 15 portefeuilles (à gérer), il y en a eu 11 à afficher des résultats pires que le marché (de comparaison), pour les cinq années se terminant le 31 décembre 2008. C’est quand même pas rien! »
Justement. Si le gouvernement se mêlait de ses affaires, le peuple n’aurait pas à assumer le risque…