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Richard Hétu n'est pas content. Dans son incessante croisade contre les républicains, le "journaliste" a dit de Michael Steele, le nouveau président du parti républicain, qu'il était "incroyablement stupide". Mais qu'a donc dit Michael Steele pour être ainsi calomnié ? Il a simplement énoncé une évidence: le gouvernement est incapable de créer des emplois. Explication de Peter Schiff… "Governments cannot create but merely redirect. When the government spends, the money has to come from somewhere. If the government doesn't have a surplus, then it must come from taxes. If taxes don't go up, then it must come from increased borrowing. If lenders won't lend, then it must come from the printing press, which is where all these bailouts are headed. But each additional dollar printed diminishes the value of those already in circulation. Something cannot be effortlessly created from nothing. Similarly, any jobs or other economic activity created by public-sector expansion merely comes at the expense of jobs lost in the private sector. And if the government chooses to save inefficient jobs in select private industries, more efficient jobs will be lost in others. As more factors of production come under government control, the more inefficient our entire economy becomes. Inefficiency lowers productivity, stifles competitiveness and lowers living standards." |
Trêve d’ironie:
Je peux comprendre que Schiff et compagnie ne croient pas que les dépenses gouvernementales puissent avoir l’effet de maintenir ou redonner suffisamment confiance aux consommateurs pour stimuler davantage l’économie que si on appliquait le laisser-faire. Peut-être même ont-ils raison.
Mais quand je les entends dire qu’il est impossible que les dépenses gouvernementales puissent avoir un impact positif parce que l’argent dépensé provient nécessairement de la poche des contribuables (comme si la confiance des consommateurs et des investisseurs n’avaient aucun impact sur le PIB et que l’économie était un zéro-sum game), je trouve qu’ils énoncent là quelque chose d’effectivement incroyablement stupide.
Il n’existe en fait que peu ou pas de preuves historiques que les stimulis fiscaux ne fassent autre chose que de nuire à la reprise. Et ce que vous considérez comme une immense stupidité est la seule explication plausible de ces échecs.
Le gouvernement est un fardeau pour l’économie, il n’est pas un moteur. Si ce n’était pas vrai, le Japon serait la plus grande puissance économique actuellement.
Ce n’est pas de l’ironie, ce sont des niaiseries.
Buffet (et les businessmen) produisent de la richesse.
Le gouvernement ne produit rien, il ne fait que monopoliser, à son avantage, une partie du capital qui ne sera plus disponible pour les autres.
Quand Buffet vend plus cher, j’ai le choix de dire non. Quand le gouvernement taxes plus, je dois fermer ma gueule et payer.
Le libre marché n’est pas un « zero sum-game », c’est une évidence.
L’étatisme c’est un « negative game » parce que nmopn seulement il ne fait que n’accaparer des richesses, en plus cetet richesse nuit à l’économie en aidant des secteurs d’activité que doit laisser mourir.
Le seul impact que l’étatisme a sur le PIB d’un pays est négatif.
L’État n’a jamais créer d’emplois et il ne le fera jamais. Tout ce que fait l’État c’est déplacer des emplois productifs du secteurs privé pour en faire des emplois non productifs dans le secteur public.
Analysons la réplique assez rigolote du Crible Politique. Le pauvre ne semble pas faire la différence entre le libre-marché et la coercition de l’État.
Warren Buffet, contrairement aux gouvernement, peut créer de la richesse car dans le secteur privé, on doit faire face à la concurrence. On doit être productif, on doit avoir un produit qui pourra se vendre et on doit faire mieux que le compétiteur.
Le Crible, probablement trop préoccupé à se trouver cool, a oublié un élément de réflexion essentiel: le secteur privé est soumis aux lois du marché, pas le gouvernement. La différence est là.
Si Warren Buffet veut de l’argent pour financer un projet, il devra convaincre des investisseurs que son idée est bonne et productive. Il pourrait aussi vendre plus cher ses services mais il sera désavantagé par rapport à la compétition. Il y aura plusieurs « check and balance ».
Quand le gouvernement veut plus d’argent, il n’est soumis a aucun mécanisme de contrôle. Il taxe, endette et imprime sans rien demander à personne.
Le secteur privé ne peut pas fonctionner de cette manière (heureusement).
Même chose.
Pour que Buffet puisse avoir des investissements pour créer des emplois, il doit avoir un projet rentable, un produit intéressant et être productif.
Si ces objectifs ne sont pas rencontrés, il n’aura pas de fonds qui seront plutôt disponibles pour les gens avec de meilleurs projets.
Mais la différence majeur: quand Warren Buffet demande de l’argent à des investisseur pour démarrer un projet, il leur promet un rendement.
Le gouvernement lui peut satisfaire ses caprices en s’attribuant des sommes d’argent de n’importe qui. Et surtout, le gouvernement ne promet jamais de rendement.
Faux encore une fois. Encore une fois, tu ne fais pas la différence entre un marché libre et un marché étatisé (donc coercitif).
Dans le libre-marché, on ne peut imposer ses choix aux gens. Buffet contrôle de l’argent uniquement dans la mesure où il peut utiliser cet argent pour produire efficacement un bien ou un services que les gens désirent. Ce faisant, il verse des dividendes aux actionnaires, créer de l’emploi et produit quelque chose qui simplifie la vie des gens. Bref, on augmente le niveau de vie.
L’État de son côté peut imposer des choix aux gens. La différence est là.
L’État n’a pas besoin d’être efficace ou productifs.
C’est même le contraire, l’État ne fait que sauver les emplois non productifs dans une économie, les emplois que Buffet ne voulait plus parce qu’ils ne créaient plus de richesse.
L’État prend donc l’argent des entreprises avec des idées productives pour sauver les entreprises qui ne le sont plus. Le gouvernement fait donc diminuer le niveau de vie.
Bien sûr, le gouvernement n’aide pas les secteurs productifs de l’économie car ces secteurs se portent bien.
Plus l’argent sera contrôlé par le secteur privé, plus l’économie sera efficace et plus notre niveau de vie sera élevé.
Plus l’argent sera contrôlé par l’État, moins notre économie sera efficace et moins notre niveau de vie sera élevé.
Et j’ai bien expliqué si-haut l’absurdité de cette affirmation.
L’État c’est la coercition alors que le libre-marché impose des « check and balance ».
Comme JPJ l’a si bien dit, l’état c’est un « negative game ».
Si Warren buffet créé de la richesse (pour les explications donnés ci-haut), le gouvernement dans le meilleur des cas ne fait que la déplacer. Et en déplaçant cet argent, elle se perd dans le système et quand elle arrive a destination, elle affaiblie l’économie en soutenant des activités désuètes.
Vous êtes tous un peu trop condescendant (« oh, le pauvre ne comprends pas… »).
Sinon, c’est dommage que Schiff disait à peu près la même chose que maintenant en 1998.
Éventuellement, il a eu raison.
Néanmoins, faites attention à Schiff: c’est un « hyperinflationiste » qui croit que la Chine est moins dans le pétrin que les États-Unis et qui est convaincu qu’on est dû pour une période d’inflation extrême.
Et pourtant. Déflation.
Un billet sur la nature du crédit et de la dette et son implication sur la base et les phénomène monétaire s’impose.
C’mon David, un Friedmanite comme toi.
Il est normal que Schiff ait tenu le même discours depuis 1998, cette crise a commencé en 1995 sous Clinton.
La déflation actuelle c’est un mirage, quand l’activité économique va reprendre (et ça finira par arrivé un jour), c’est là que l’inflation va exploser.
Friedman avait le défaut de supporter la FED.
MAis Freidman a toujours condamné les gouvernements qui s’imaginaient pouvoir régler leur problème en imprimant de l’argent.
C’est l’une des pierre angulaire de sa politique monétaire.
Si tu avais raison, alors l’URSS aurait présentement l’économie la plus prospère du monde. Regarde dans un atlas, tu vas voir que l’URSS n’existe plus…
Fermer les yeux devant les leçons de l’histoire ne change rien.
C’est la déclaration qu’Hétu qualifie d’incroyablement stupide, non la personne.
Déflation? Où ça? À part une baisse des prix immobiliers et des dérivés du pétrole, pas grand’chose n’a vraiment baissé. Mon épicerie me coûte toujours aussi chère… On est loin d’une spirale de déflation généralisée.
@ Honorius
Condescendants? Nous?
ieatglass:
Bon point, mais faut quand même pas oublier qu’Hétu a référencé par appui dans son billet un blogger qui, LUI, a tenu les propos en question sur la personne elle-même.
D’après ce que je comprends de ce que dit Schiff, le gouvernement aurait beau être aussi efficace que le secteur privé, et produire des biens répondant aussi bien aux désirs des citoyens, les dépenses publiques ne pourraient pas avoir pour effet de stimuler l’économie, car elles réduisent d’autant les dépenses privées. (L’effet stimulant d’un côté serait compensé par l’effet dé-stimulant de l’autre).
Toute votre argumentation relative à l’efficacité moindre du gouvernement ne me semble donc pas pertinente dans le présent débat.
Je n’ai pas dit que les investissements publics contre-cycliques sont nécessairement efficaces. J’ai même dis qu’il était possible que les dépenses contre-cycliques soient moins efficaces que le laisser-faire.
J’ai seulement dit qu’il était absurde de prétendre que les investissements publics contre-cycliques ne pouvaient pas être efficaces pour l’unique raison qu’un dollar dépensé dans le public constitue nécessairement un dollar de moins dépensé dans le privé.
Théoriquement, rien n’exclut la possibilité que la confiance donnée aux consommateurs et investisseurs par 1 $ dépensé par le public augmente de 3 $ le PIB par rapport à ce que ce dernier aurait été sans cette dépense publique.
Dans un tel cas, même si le dollar dépensé dans le public ne peut plus être dépensé dans le privé, il n’en demeure pas moins que la société serait plus riche que si le dollar n’avait pas été dépensé par le secteur public.
Je ne dis pas que c’est nécessairement cela qui se réalise. Je ne fais que contester ceux qui n’en perçoivent même pas la possibilité théorique à cause de leur perception limitée. (Perception réduite au seul fait qu’un dollar dépensé dans le public est un dollar de moins dépensé dans le privé, les laissant croire que l’avantage qui pourrait découler de la dépense publique ne peut être qu’au prix d’un désavantage équivalent ou plus grand découlant du dollar en moins dépensé dans le privé).
En lisant mon commentaire précédent, je crois utile d’apporter certaines précisions.
S’il est vrai qu’une dépense de 1 $ par le gouvernement réduit de 1 $ les dépenses dans le privé, les deux évènements ne se produisent pas nécessairement au même moment. Cette condition m’apparaît essentielle à la théorie Keynésienne.
Ainsi, supposons qu’à l’an 1, l’économie est déprimée. Plus personne ne consomme ni n’investit.
Le gouvernement dépense 1 $ qu’il soutirera au secteur privé dans les années futures.
À l’an 1, les citoyens sont encouragés par la dépense gouvernementale et se remettent à re-consommer et à ré-investir.
À l’an 2, l’économie roule bien. Le gouvernement récupère en impôt le dollar qu’il a dépensé à l’an 1.
Ce dollar d’impôt peut affecter négativement l’économie, mais l’effet négatif ne sera pas assez grand pour compenser l’effet positif du dollar dépensé par le secteur public à l’an 1. Du moins, c’est le pari que font les Keynésiens.
@ Le Crible
1-Le dollar emprunté à l’an 1 doit être repayé avec intérêts à l’an deux.
2- Si ça semble bien beau en théorie, l’histoire semble démontrer que ça ne fonctionne pas si bien en pratique. Sinon, le Japon serait depuis longtemps sortie du trou et la grande dépression aurait dû durer bien moins longtemps.
L’argument ici est que le gouvernement est en réalité un fardeau pour l’économie. Les emplois créés dans le secteur public ne sont pas des emplois productifs dans un sens qui est mesurable. Le gouvernement ne créé rien qui puisse être revendu sur le marché. Donc, l’argent dépensé par le gouvernement ne génère pas de richesse. À l’opposé, l’argent investi par le privé sert à produire des biens, donc de la richesse. Puisque le gouvernement prend l’argent qu’il dépense de la poche des contribuables, il suit donc que chaque dollar dépensé par le gouvernement créé une baisse de la productivité, et du niveau de vie. Alors que le même dollar investit dans le privé va produire des biens et augmenter la productivité.
Baisse des valeurs immobilières, commerciales immobilières, coupure de salaire, de nombre d’heure de travail, baisse du pétrole, du prix des commodité, des actifs des banques, des fonds de pension, de la bourse, perte d’emploi, destruction massive de crédit etc.
L’école autrichienne enseigne que la déflation est un contraction de la base monétaire qui à pour effet les évènements cités précédemment.
Nombreux sont ceux qui affirment que l’erreur du Japon a été d’avoir trop longtemps misé seulement sur une politique monétaire expansionniste avant de s’attaquer à la récession avec des dépenses contre-cycliques.
Faut pas exagérer.
Si il est possible que les dépenses publiques ne produisent pas des biens et services répondant aussi bien aux désirs des consommateurs que les dépenses privées, il ne s’agit pas d’argent jeté à l’eau.
Des ponts, des routes, des écoles, des égouts, des acqueducs, etc. c’est quand même des biens et services répondant à certains besoins. Et sauf erreur, le gouvernement investit en recherche et développement susceptible d’augmenter la productivité.
Et il est faux de dire que le gouvernement ne produit rien qui ne puisse être revendu sur le marché. Il est possible de mettre des péages sur les routes, des compteurs sur les entrées d’eau et d’électricité, des tarifs à l’éducation, etc.
@ Honorius
Si David peut reposter son graphique de la base monétaire de la fed, il montre sans équivoque que la base monétaire n’est pas en train de se contracter.
Les seuls prix qui font l’objet d’une contraction, sont ceux qui ont été sujets aux effets de bulle, qui justement avaient besoin d’une correction. La plupart des biens à la consommation n’ont pas subit de baisse prononcée. Présentement, nous ne sommes pas dans un cycle déflationnaire.
@ Le crible
L’excuse classique, soit on ne l’a pas fait assez rapidement, soit on a pas investi assez.
Quand cela a-t-il déjà fonctionné au juste?
Le gouvernement ne fait rien efficacement. Il n’y a qu’à regarder notre système de santé pour s’en convaincre. Un bon pourcentage de l’argent investi ne sert qu’à nourrir la bureaucratie. C’est pourquoi les dépenses publiques ne sont pas aussi efficaces que les investissements privés.
Le problème c’est que le gouvernement par définition ne sera jamais aussi efficace que le secteur privé.
Parce que le gouvernement opère en monopole et n’est pas soumis à la concurrence.
De plus Hollenthon a fait ressortir un point intéressant: le gouvernement justifie toujours son aide pour sauver des secteurs en difficulté, donc des secteurs qui ne sont plus productif, des secteurs que le marché veut éliminer à cause de leur médiocrité.
De voir l’État sauver ces secteur c’est du gaspillage.
Va relire l’excellent commentaire #4 de Hollenthon.
Ça na jamais fonctionné. Même que de voir le gouvernement paniquer et donner de l’argent à tout ce qui bouge, en faisant des déficit monstre, détruit la confiance des consommateurs.
Aux USA, une majorité d’américains s’oppose au plan de relance d’Obama. Quand on enfonce des dans la gorge des gens un plan économique qu’ils ne veulent pas, on n’augmente pas la confiance des citoyens envers l’économie, on fait le contraire.
Donc le gouverment génère un emploi inutile dans le présent en sacrifiant un emploi utile dans le futur.
Donc le gouvernement ne crée pas des emploi, ils les redistribuent de manière non efficace.
Honorius ,
il n’y a pas de déflation, il y a un ralentissement de l’inflation.
Malgré la baisse du prix de l’énergie et de la demande en général, les pris continue d’augmenter.
Imagines ce qui arrivera lors de la reprise.
Vraiment? Ce concept voulant que le gouvernement utilise des fonds publics pour (re)donner « confiance » dans la consommation m’agace. Quelle en est l’efficacité? Quel lien à faire entre des centaines de milliards dans les routes et l’achat d’une télé, d’une voiture, d’une maison, d’un bijoux, du papier-peint, d’une sortie au théâtre, au cinéma ou l’abonnement à une revue (porno! – mais non: de décoration, voyons!)? Ah oui, j’ai confiance à nouveau dans l’économie et je peux m’acheter mon Ipod parce que mon gouvernement va terminer l’autoroute 30…
Après près de 80 ans, la vérité à propos du New Deal commence enfin à voir le jour. Cet article provient du Wall Street Journal. Dans les dents, Krugman!
Peut-être qu’un jour on va finir par apprendre de l’Histoire…
Des gens craignent de perdre leur emploi ou leurs clients. Ils remettent donc à plus tard leurs investissements ou leurs dépenses en télé, théâtre, Ipod, etc. (Écoutez les nouvelles pour vous en convaincre).
Mais le gouvernement se veut rassurant: « Ne vous inquiétez pas. Nous ne laisserons pas l’économie s’effondrer. Nous allons investir des sommes considérables en infrastructures publiques. Des gens auront donc des revenus pour acheter les biens que vous produisez. Vous ne perdrez donc pas votre emploi ou vos clients. Vous pouvez donc continuez à investir et à acheter vos télé, sorties au théâtre et Ipod avec confiance que ces dépenses ne vous mettront pas dans une mauvaise position financière dans le futur…»
En donnant confiance au gens pour qu’ils continuent à acheter, cela maintien les emplois des gens qui vendent ces produits achetés, et cela contribue à alimenter la confiance et à inverser le cercle vicieux de la dépression économique pour créer le cercle vertueux de croissance économique.
C’est ça le lien qui est espéré.
@ Philippe David,
Je vous ferai remarquer que Cole et Ohanian ne parlent pas du tout des conséquences des investissements contre-cycliques. Ce qu’ils dénoncent se limite aux dispositions pro-coalitions et pro-syndicales du New-Deal.
Leur position nous avait déjà été présentée par David dans son billet Mythe, du 24 novembre dernier. Dans un des textes auxquels menaient les liens du billet, on pouvait lire ceci:
Cole estime donc que les dispositions du New-Deal dont il estime qu’elles ont eu pour effet de retarder la reprise économique sont inimaginables aujourd’hui.
J’estime qu’il faut en déduire qu’on a appris de l’Histoire.
@ Le Crible
Vous avez besoin du gouvernement pour avoir confiance et acheter votre Ipod? Pas moi.
Espéré.
Espéré.
ESPÉRÉ.
ESPÉRÉ.
Citez-moi un gouvernement où l’intervention a redonné confiance et sauva le peuple de la récession.
le keynésianisme aux États-Unis n’inspirent pas la confiance, il la détruit.
Les américains sont contre les plans de stimulation et ils craignent la dette que ces plans vont causer.
L’étatisme détruit la confiance des consommateurs.
Je cite Cole et Ohanian, de leur texte rapporté dans le commentaire # 21 de Philippe David
@ Le Crible
1- Si la question de confiace était si importante à la reprise économique, les investissements contre-cycliques fonctionneraient n’importe quand pendant une récession et leur effet serait presqu’immédiat, puisque la seule annonce de ces investissements serait suffisante. Or l’excuse que vous avez donné pour leur échec au Japon est qu’on a trop longtemps misé sur des politiques monétaires avant de miser sur les investissements contre-cycliques. Cette argument ne tient pas la route. Si ce n’était que de rétablir la confiance, ces investissements contre-cycliques auraient dû fonctionner quand même, puisque les japonais auraient dû s’accrocher à n’importe quelle perche tendue à ce point. Comment expliquez-vous ça?
2- Si au contraire, le besoin est que la production se réadapte au marché, comme nous ne cessons de faire valoir, alors les investissements contre-cycliques, non-seulement redirigent des ressources vers des secteurs non-productifs, mais ils mettent du sable dans les engrenages et empêchent le marché de purger ses excès.
Effectivement, ils négligent de mentionner le WPA (Work Progress Administration – aka « We Piddle Around ») – Un autre programme farfelu du New Deal qui pourrait être considéré comme la première tentative d’investissements contre-cycliques. Il consistait à embaucher de la main d’oeuvre pour faire un peu n’importe quoi: des ponts, des routes, cataloguer les façons d’aprêter les épinards, creuser et remplir des trous, etc… Ce qui démontre que nous n’avons absolument RIEN appris.
Sauf le respect de M Cole et Ohanian, La sécurité sociale américaine est un cauchemar actuariel et souvent décrit comme un schéma de Ponzi. Quand à la SEC, elle n’a réussi qu’à déresponsabiliser les investisseurs, qui ne font maintenant plus leur devoirs avant d’investir.
Et ces mesures n’ont pas relancé l’économie à l’époque.
Tous les inflationnistes nous sorte les graphique de la base monétaire de la FED qui, si je ne me trompe pas, ne prenne pas en compte la destruction du crédit (incroyablement plus grande (plusieurs trillion)).
Enfin, le temps dira qui a raison. Mais à moins que la FED ne décide d’imprimer quelque chose comme 20 trillions…(faut dire que les US ont déjà promis 8 trillions alors ils sont pas mal).
OK. Va regarder le M2 ou le MZM alors. Ils commencent eux aussi à montrer une montée inflationniste.
Et la Fed n’aura d’autre choix que d’imprimer des billets si tout le monde commence à vendre leurs TBills en masse…
J’explique l’absence de résultats miraculeux des investissements contre-cycliques par le fait que ceux-ci font face à des éléments importants qui diminuent la confiance soit:
1) Le fait que pour justifier d’importants investissements contre-cyclique, il faut dire que l’on vit des temps difficiles.
2) le fait que les médias semblent se plaire à en beurrer épais sur toutes les mises à pied qui sont faites un peu partout.
Mais je pense que le simple fait d’annoncer les investissements a réellement un effet positif. Je crois que, même si les investissements annoncés n’ont pas encore été commencés concrètement, cela a réduit la gravité de la récession que nous vivons présentement.
Notez qu’on parle ici d’effets et de contre-effets et que j’admets la possibilité que les mesures contre-cycliques soient moins efficaces que le laisser-faire. Je n’ai aucun problème à remettre ma foi en doute.
Le problème que j’ai, c’est lorsqu’on dit, comme Schiff dans le billet, qu’il est impossible que les investissements contre-cycliques aient des effets positifs. Qu’il s’agit d’une évidence mathématique parce que 1 $ dépensé par le public est 1 $ de moins dépensé par le privé. Que 1 – 1 = 0, donc qu’il ne sert à rien de se pencher davantage sur les résultats possibles des investissements publics contre-cycliques, comme pourrait le dire un enfant de première année.
C’est avec ce genre de raisonnement de niveau de première année que j’ai de la misère.
Le fameux système de sécurité social qui est dans la dèche…
http://www.cbo.gov/ftpdocs/96xx/doc9649/08-20-SocialSecurityUpdate.pdf
L’assurance dépôt ne fait qu’augmenter la mauvaise gestion des banques:
http://www.antagoniste.net/?p=4891
Et la SEC ne fait que supprimer la responsabilité personnelle ce qui a pour conséquence que les gens font font confiance à n’importe qui (Bernard Madoff) en se fiant au travail inefficace de la SEC pour les protéger.
Bref, on encourage la fraude.
La destruction du crédit est désirable. Le résolution de cette crise passe par la réduction du crédit.
http://www.antagoniste.net/?p=4947
Ces investissement n’aide pas à la confiance, ils la détruisent car ils ajoutent à l’empleur de la crise (on augmente artificiellement sa gravité en voyant le gouvernement paniquer) et surtout, les américains rejettent ces plans de relance.
Quand on impose une décision, un n’augmente pas la confiance d’une personne.
Ce raisonnement est si facile à comprendre qu’effectivement un enfant de 1ere année pourrait le comprendre.
Alors pourquoi tu ne piges pas ?
Tandis que les entreprises publiques honnêtes sont étouffées par la paperasse pour montrer patte blanche à la SEC (Sarbanes-Oxley Act). De plus, ça décourage bien des gens qui voudraient se lancer en affaires:
http://online.wsj.com/article/SB122990472028925207.html
@ Le crible
L’erreur dans cette théorie est d’accorder trop d’importance à l’effet psychologique. Même si c’était vrai, ça ne fait rien pour résoudre le problème de fond, qui n’est pas en réalité un manque de consommation, mais un problème de surconsommation.
Si c’est le cas, pourquoi ne pas laisser la place au laisser-faire?
Peut-être est-ce plus acceptable de dire que les dépenses contre-cycliques sont inexorablement mal ciblées par rapport aux besoins réels du marché. Alors $1 dépensé en stimulus contre-cyclique est automatiquement $1 qui n’est pas mis au service de la reprise du marché (et même qui peut aller à contre-courant du besoin). Tous ces stimulis combattent les efforts du marché à se rétablir. C’est comme essayer de guérir une maladie en détruisant le système immunitaire du patient.
Encore une fois, peut-être comprendriez-vous mieux ce point en vous informant sur la théorie autrichienne des cycles économiques. (Parce qu’une théorie a été développée dans les années 1920, ne la rend pas moins pertinente qu’une théorie développée dans les années 1930.) Malheureusement, les solutions macro-économiques ne sont pas vraiment efficaces contre un problème qui est micro-économique.
Non, ce n’est pas plus acceptable comme argument contre la théorie Keynésienne.
Votre argument est que + 0.5 (Soit un 1 mal ciblé) – 1 = – 0.5; donc les investissements publics ne peuvent pas avoir d’effets positifs.
Les Keynésiens soutiennent que l’effet positif d’un investissement d’une valeur de + 0.5 effectué au temps 1 (et qui n’aurait pas été effectué par le privé qui se retient de dépenser et d’investir, figé par la peur) peut être plus grand que l’effet négatif d’une facture fiscale de 1 imposée au temps 2.
Cet espoir repose sur la croyance que la confiance des consommateurs et investisseurs (confiance nécessaire pour les amener à faire des dépenses et investissements bien ciblés) sera davantage augmentée par un investissement de 0.5 en période de dépression économique, qu’elle sera réduite par un retrait (impôt) de 1 en période de croissance économique.
On peut contester cette hypothèse d’effets non directement proportionnels des investissements et retraits de monnaies (ou de dépenses) dans l’économie selon les périodes où ils sont effectués.
Mais de dire que cette hypothèse est absurde sur la seule base que + 0.5 – 1 = – 0.5 est loin d’être un argument du niveau intellectuel approprié à ce débat.
Coudon, c’est bien difficile de comprendre qu’un plan de relance dont les gens veulent pas ne fait pas augmenter la confiance mais la diminue!
De toute façon, le gouvernement ne sera jamais un créateur de richesse, il ne fait que prendre l’argent des secteurs productifs pour soutenir les secteur non productifs. Les dépenses gouvernementales ont un effet négatif sur l’économie.
@ Le crible
En fait notre argument tourne plus autour de -1-1 = -2, puisqu’à notre sens, votre dollar mal ciblé est un négatif. Un dollar investit dans les travaux publics nuit à 100% à la reprise, puisqu’il ne va pas là où l’économie en a besoin, mais la où les bureaucrates croient qu’elle en a besoin. Puisque ces bureaucrates n’ont aucun système pour déterminer où ce dollar doit aller, ils sont pratiquement à 100% dans le tort. Dans leurs projets de stimulis, les critères sélectionnés par la classe politique sont toujours ceux qui sont politiquement rentables, plutôt que ceux qui sont véritablement efficaces. Les politiciens utilisent les stimulis pour distribuer du « pork » et rien d’autre.