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Quelles sont les opinions de l'école autrichienne sur les cycles économiques, la politique monétaire et sur la situation du système bancaire américain ? Extrait d'une discussion entre Russ Roberts (George Mason University) et Peter Boettke (George Mason University): Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur. Pour en savoir plus, je vous invite à écouter la totalité de l'entrevue sur EconTalk: Boettke on the Austrian Perspective on Business Cycles and Monetary Policy. |
Je viens d’entendre Patrick Huart à ‘Tout Le Monde En Parle’ (pas question que j’écoute le spectacle de la mis temps du Superbowl avec l’imbuvable Bruce Springsteen) dire que la crise économique avait été causé par les ‘osties d’américains sales et de Bush’.
Huart est un digne représentant des québécois: stupide, ignorant et raciste.
Une chance que le blogue antagoniste est là pour rependre un peu de vérité au Québec.
@ Tom, Huart était sûrement au fameux party organisé par la Clique du Plateau le 11 septembre 2001 au soir…
Concernant l’École autrichienne, sur le plan économique ils sont vraiment la référence! Par contre, leurs politiques étrangères isolationnistes me rebutte.
Moi aussi.
Mais les folies financières des keynésiens vont devenir une menace pire qu’Al-qaeda.
Mettons que si on faisait place à plus d’éducation, plutôt que de l’endoctrinement one-side, la réalité serait différente.
Je le remarque moi-même: le « mur idéologique » est plus facile à percer quand on parle nez à nez avec le monde.
Mouais, mais l’école autrichienne prône le retour à l’étalon-or.
Bonne chance… Il faudrait que l’or soit à 2000 ou 3000$ l’once pour que ce soit possible, il n’y a pas assez d’or à 800$ l’once pour appuyer la monnaie sur le marché actuellement sur l’or.
C’est justement ça le problème, il y a trop d’argent sur le marché !
Pourtant depuis les 20 dernières années, l’inflation est très basse. À moins que tu fasses partie de ceux qui disent que 0.001% d’inflation c’est déjà trop?
Je veux bien croire que vous n’aimiez pas leur politique étrangère, cependant il faudrait que vous fassiez la différence entre l’isolationisme et la non-intervention. C’est une différence MAJEURE.
@ Goldoche
Il y a une distinction à faire entre l’inflation monétaire et l’inflation des prix. Certains facteurs peuvent empêcher l’inflation monétaire de se traduire en inflation des prix. Par exemple, depuis le début des années 1990, la mondialisation a beaucoup contribué à une baisse générale des biens de consommation. Ça a eu l’effet de contrer la réduction du pouvoir d’achat de l’augmentation de la masse monétaire pendant cette période de temps. Par contre, si on regarde l’augmentation du prix de commodités comme l’or pendant cette période, on réalise qu’il y a bel et bien eu de l’inflation monétaire.
Vous pouvez élaborer ?
C’est simple, l’isolationisme suppose AUCUNE discussion avec les autres pays, qu’ils soient de nature pacifique ou hargneux.
La non-intervention c’est l’absence d’intervention miliatire non justifiée et surtout ne pas se mêler des choses qui nous regardent pas. Mais y’a quand même présence de traités commerciaux, et je dirais même que c’est la priorité de la non intervention. Y’a quand même présence de dialogue avec les pays, On continue de regarder ce que les alliés et les ennemis font. Si y’a danger pour la sécurité nationale on peut intervenir. On peut également y aller de sanction commerciales. Bref, pas avoir des troupes partout pour rien. Tu peux facilement avoir des déploiements stratégiques qui pourraient réduire du 3/4 les forces militaires des USa à travers le monde et être tout aussi efficace
Si par « inflation monétaire », tu parles d’augmentation de la masse monétaire, ben c’est sûr que l’augmentation de la masse monétaire n’entraîne pas nécéssairement d’inflation.
Dans une autarcie, si on produit plus de biens, avec la même quantité de monnaie, on obtient une déflation. S’il y a eu peu d’inflation, c’est que la quantité et la valeur des biens produits ont assez bien suivi la masse monétaire.
Exactement. Mais avec la présente expansion monétaire sans précédent de la Fed, il n’y a aucune chance que la production suive la masse monétaire (en particulier avec les stimulus keynésiens), il y a donc fort à parier que nous allons bientôt voir une hausse du taux d’inflation.
D’un autre côté, l’inflation a fortement diminué, même il y a une lègère déflation dans certains pays si ma mémoire est bonne. De plus, même si le loyer de l’argent est bas, les banques prêtent moins. De toute façon, on ne pourra voir les effets de ces stimuli avant quelques mois.
Beaucoup parlent de déflation, en effet, mais j’attends encore d’en voir les effets sur ma facture d’épicerie. Pas beaucoup de prix ont chuté dramatiquement à part l’essence…
C’Est sûr que pour l’épicerie, j’ai remarqué une augmentation des prix de pas mal tout durant la dernière année. Et mon expérience, anecdotique je l’admet, montre qu’il n’y a pas eu de baisses significatives des prix après le début de la crise. Mais ce n’est pas statistiques, ce n’est que mon impression.
Par contre, le prix des maisons devraient en principe baisser d’environ 2-3% cette année au Québec (plus ailleurs au Canada). Même chose pour les autos.
Évidemment, ya l’essence qui a beaucoup baissé, mais il semble y avoir un plancher autour de 75 à 80 cents le litre.
Disons que l’inflation n’est pas le premier de mes soucis en ce moment.
Crois-moi, si Peter Schiff et Marc Faber ont raison dans leurs prédictions, ça risque de le devenir très vite
On verra ça en temps en lieu.
Pour le moment, je ne crois pas que l’inflation soit un très grave facteur. Avec les pertes d’emploi et tout ça…