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Si les libéraux avaient pris le pouvoir avec leur coalition, reléguant ainsi les conservateurs dans l'opposition, est-ce que le déficit dans le budget aurait été aussi gargantuesque ? J'ai tendance à croire que non. Si le budget avait été écrit par le PLC, je pense que Michael Ignatieff aurait été très prudent à endetter le Canada de peur d'être attaqué sur ce point par les conservateurs lors de la prochaine élection. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, les conservateurs auraient probablement été plus utiles et fidèles à leurs idéaux s'ils avaient été dans l'opposition au lieu d'être au pouvoir… |
Le problème est que si la coalition avait vue le jour, c’est Dion qui en aurait été le chef.
Mais j’imagine que ton équation aurait été valable quand même. Ce sont tout de même les libéraux de Chrétien qui ont sorti le Canada du déficit et l’ont mené vers les surplus.
De toute façon j’ai bien l’impression qu’Harper ne restera pas chef longtemps. Jean Lapierre a mentionné Charest comme son remplaçant éventuel. Une possibilité?
Je le pense aussi.
Meme si a premiere vu une coalition qui compte sur le NPD et le Bloc pour se maintenir peut laisser croire a une orgie de depense je crois que les liberaux auraient ete assez intelligent pour resister afin de ne pas se retrouver avec un bilan pitoyable devant l’electorat.
De tel sorte qu’il aurait sans doute ete a la meme place qu’ou se sont rendus les Conservateurs.
C’est rare mais je suis 100% d’accord avec toi, sans nuances!
Je crois que c’était le prix à payer pour garder sa job. Pression que les libéraux n’auraient pas eu.
Peut-être que le conservateur n’a t-il juste pas un chef à la hauteur. Savez, s’il aurait agit avec diplômatie au Qc. La situation aurait pu être ben différente. Il serait peut-être majoritaire. D’une façon ou d’une autre, la preuve est faite qu’il ne peut agir sans le Qc. À moins que tout le monde soit heureux des milliards qu’il dépense pour compenser.
Je suis quand même assez content malgré tout que le Qc soit mit de côté. L’ontario va avoir de la difficulté à se sevrer d’une tel entrée d’argent.
Le jeu de la coalition, réussi à détourner le pouvoir du bloc vers le PLC. Très abile d’autant plus qu’ils vont pouvoir accepter le budget faire passer le gros déficite sur le dos des conservateurs et les éjecter par la suite.
Exactement comme un contrôleur au sein d’une entreprise. Il sert de guide et d’alarme mais jamais tu le mets à la direction.
Si Dion était devenu premier ministre à la tête d’une coalition on sait au moins qu’il aurait eu l’intelligence de s’entourer de personnes compétentes, comme son principal conseiller, dont voici la biographie officielle (du site du gouvernement du Canada) :
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Marcel Massé – M. Massé est diplômé des universités de Montréal, de McGill, de Warsaw et d’Oxford. En 1963, il est admis au Barreau du Québec et en 1985, il obtient le titre d’Officier de l’Ordre du Canada. Après avoir passé quatre ans à la Banque mondiale, M. Massé occupe, de 1971 à 1979, divers postes au sein de l’administration fédérale et provinciale, dont sous-ministre des Finances du gouvernement du Nouveau-Brunswick, sous-secrétaire du Cabinet pour les relations fédérales-provinciales et sous-secrétaire du Cabinet (Opérations). Une fois terminé son mandat comme greffier du Conseil privé, M. Massé est président de l’Agence canadienne de développement international, sous-secrétaire d’État aux Affaires extérieures, directeur exécutif canadien du Fonds monétaire international et secrétaire du Cabinet pour les relations fédérales-provinciales. Après son élection à la Chambre des communes en 1993, il est président du Conseil privé de la Reine pour le Canada, ministre des Affaires intergouvernementales, président du Conseil du Trésor, ministre responsable de l’Infrastructure et ministre responsable du Renouveau de la fonction publique. En 1999, M. Massé démissionne du Cabinet et de son siège à la Chambre des communes. En 2002, il est nommé directeur exécutif canadien à la Banque mondiale.
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Vous trouverez peu sur Marcel Massé sur le web. Ce n’est pas un nationaliste ou un idéologue aux discours creux. Il demeurera donc toujours un inconnu. Il fut néanmoins un personnage clé de l’administration Chrétien et c’est beaucoup grâce au travail et aux compétences de Monsieur Massé qu’on avait réussit à faire ce qu’aucun autre gouvernement canadien n’a réussit à faire : réduire la taille de l’état.
Oui, je crois qu’avec Dion et son entourage nous serions en meilleure position.
Mais il faut s’habituer aux Harper et Ignatieff – les jeunes, s’il faut se fier à ce site, ne valorisent pas les compétences des individus. Ils préfèrent les beaux discours.
Pour une fois je suis daccord avec David. La place de la droite est dans l’opposition et minoritaire…
Les conservateurs ce n’est pas la droite.
Dion avait besoin d’un entourage compétent car lui-même ne l’a jamais été.
Il fallait voir sa femme lui faire du sémaphore dans les séance de questions à la chambre des communes pour essayer de dire à son mari ce qu’il fallait répondre.
En plus les conseillé de Dion n’aurait pas été élu.
C’est ce que tu voulais, un gouvernement dont les ficelle sont tirées par des non-élus ?
Si c’est autre chose que la soif du pouvoir qui les animent, pourquoi pas!?
Il y a quand même une limite à se faire des accroire vieux. Comme dans un jeux vidéo, la droite et la gauche ont plusieurs niveaux.
Quoi? C’est different maintenant?
Économiquement parlant, les conservateurs ne sont PAS à droite.
La stratégie économique des conservateurs est à peu de chose prêt la même que les libéraux et le NPD.
David j’ai bien de la difficulté à suivre ton raisonnement.
Se demain il y avait des élections, tu te retrouverais dans une situation encore pire.
Le Parti Libéral de 2008 n’est plus le Parti de Paul Martin. On a affaire à un parti qui pour prendre le pouvoir n’aura pas le choix que de surpasser le NPD et le Bloc dans ses politiques de gauche. Alors si jmais ils prennent le pouvoir ne t’attends pas à une amélioration mais à une détérioration!