Le magazine Times a décidé d'ajouter son grain de sel sur la récession:
"I haven't really been able to sort out exactly why there has been this degree of pessimism."
-George BushWell, why are Americans so gloomy, fearful and even panicked about the current economic slump?
"Whining" hardly captures the extent of the gloom Americans feel as the current downturn enters its 14th month. The slump is the longest, if not the deepest, since the Great Depression. Traumatized by layoffs that have cost more than 1.2 million jobs during the slump, U.S. consumers have fallen into their deepest funk in years. "Never in my adult life have I heard more deep- seated feelings of concern," says Howard Allen, retired chairman of Southern California Edison. "Many, many business leaders share this lack of confidence and recognize that we are in real economic trouble." Says University of Michigan economist Paul McCracken: "This is more than just a recession in the conventional sense. What has happened has put the fear of God into people."
U.S. consumers seem suddenly disillusioned with the American Dream of rising prosperity even as capitalism and democracy have consigned the Soviet Union to history's trash heap. "I'm worried if my kids can earn a decent living and buy a house," says Tony Lentini, vice president of public affairs for Mitchell Energy in Houston. "I wonder if this will be the first generation that didn't do better than their parents. There's a genuine feeling that the country has gotten way off track, and neither political party has any answers. Americans don't see any solutions." […]
The deeper tremors emanate from the kind of change that occurs only once every few decades. America is going through a historic transition from the heedless borrow-and-spend society of the 1980s to one that stresses savings and investment. In the short run, this helped trigger the cyclical recession, which is likely to run its course in the next few months. But when it's over, America will not simply go back to business as usual.
The underlying change in the way American consumers and business leaders think about saving and spending will make the recovery one of the slowest in history and the next decade one of lowered expectations. Many economists agree that the U.S. will face at least several years of very modest growth as consumers and companies work off the vast debt they assumed in the last decade.
So far, though, no reprieve from layoffs is anywhere in sight. Economists say U.S. companies will shed more than 1 million jobs in fields ranging from banking to aerospace, a pace even faster than last year's. "It's become almost like a poker game to see who can cut the most," says employment analyst Lacey. "There's a kind of corporate frenzy."
GM's plans to close 25 plants and cut 74,000 jobs, or 19% of its work force, scarcely addresses such problems as why it takes the company up to a year longer than the Japanese to redesign its cars.
Le problème ?
Cet article n'a pas été écrit en 2008, mais le 13 janvier 1992 !
La récession de 1991-1992 a finalement été l'une des plus courte et modérée de l'histoire des États-Unis.
Morale de l'histoire: les journalistes nous bullshit pour nous faire peur. Et quand on a peur, il est plus facile de vendre aux gens des plans merdiques de stimulation économique.
Va voir mon père et il te dira la même chose, sans même avoir eu un journaliste pour lui dire. Parce que pour lui, gagner moins de 30$ de l’heure c’est presque la misère noire.
Mais c’est pas pire, il s’améliore. Le truc: Seeing is believing.
Voilà qui confirme que le journalisme n’est plus une profession honorable…
Est-ce que les 3 géants de l’automobile aux États-Unis et d’innombrables banques un peu partout dans le monde avait été rescapées de la même façon? Ça me semble des éléments assez significatifs, qui ne sont pas colportés de façon sensationnaliste par les médias et qui me semble témoigner d’une ampleur assez différente du ralentissement économique qui s’annonce
Je suis ouvert à changer d’idée cependant. Me semble juste que ce n’est pas la même affaire cette fois-ci. La seule chose qui semble identique, c’est la couverture des médias. Mais est-ce qu’elle changera vraiment anyways? Ce n’est pas le point de toute façon!
C’est assez éloquent David. Merci!
Les journalistes keynésiens ne le savent pas mais ils se font les artisans d’extrêmes qui ne devraient pourtant pas leur plaire:
Après la crise, pour rembourser les dettes, les intérêts monstres dessus et pour stopper les déficits, les gouvernements auront le choix entre privatiser/couper des emplois artificiels créés pendant la crise (ce qui ne me déplait pas) ou imposer et taxer encore plus les gens pour les mêmes monopoles publics qu’avant.
J’aime bien le terme de tyran pour définir les leaders des États modernes qu’utilise constamment l’économiste Pierre Lemieux.
Un rappel qu’on a vraiment les pieds et mains liés juste après l’élection, des bons leaders décident …
* J’ai cru lire qu’il est considéré comme un criminel aux yeux de l’État-bienveillant puisqu’il a une arme à feu sans avoir renouvelé le paiement pour en avoir le permis.
En quoi quelqu’un qui a payé son permis est-il nécessairement mieux et est-elle nécessairement plus apte à en posséder une?
N’allez pas interpréter ça comme une position anti-arme. Au contraire, je crois que l’État a parfois le don de créer des criminels facilement.
Suffit que quelques dollars perçus en moins pour être une personne illégale et donc automatiquement amorale.