Au moment où le Canada et le reste du monde s'imaginent qu'on pourra relancer l'économie à coup de déficit, il serait bon de se rappeler ce qui est arrivé au Japon durant la "lost decade".
En 1990 au Japon, la bulle immobilière a crevé pour créer, comme aux États-Unis, une crise financière. Réaction du gouvernement japonais: mise en application de la doctrine keynésienne c.-à-d. une explosion des dépenses gouvernementales (et la création de déficits monstres) pour relancer l'économie.
Le résultat ?

Depuis le début des années 90, la dette du Japon a augmenté de 190%, mais le PIB a eu une croissance anémique de 1,2%.
Voilà où mène le keynésianisme: une dette incontrôlable et un PIB qui stagne.
Source:
World Economic Outlook Database
Ce n’est pas Radio-Cadenas qui nous montrerait ce graphique.
DG, je te conseille fortement d’envoyer ton billet à Harper et aux idiots utiles de l’opposition.
@ Jean-Luc
Pour les politiciens qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, pas question de tirer une leçon quelconque de l’Histoire.
Je ne sais pas ce qu’a fait le Japon lors des lost decades, mais certaines informations portent à croire que la croissance de la dette du Japon lors de cette période ne découle pas nécessairement d’une croissance des dépenses de son gouvernement.
L’accroissement de la dette pourrait découler en bonne partie d’une réduction des revenus de l’État japonais (avant que celui-ci ne se décide à donner un coup de barre par une augmentation de ses dépenses).
Ainsi:
Le Crible :
Ben voyon… tu penses pas que c’est un peu la même chose? Tu réduis les impôts sans réduire les dépenses, c’est quasiment la même chose qu’augmenter les dépenses sans réduire les impôts. C’est pas beaucoup plus intelligent. Dans les deux cas c’est du Keynésiannisme fou. C’est juste que dans le scénario des baisses d’impôts, tu donne un break à court terme aux consommateurs, mais l’inflation va venir les rattraper avant longtemps avec la création monétaire du gouvernement afin de financier ses dépenses folles.
Le seul move intelligent c’est de réduire les impôts ET les dépenses. (… la main-mise du gouvernement sur nos vies, donc aucune chance que ça arrive avec les gauchistes qui nous gouvernent)
Fait à noter: le Japon est un des pays industrialisés les plus protectionniste qui soit. Selon une recherche que j’ai faite au cégep, un japonais moyen dépense 30% de ses revenus en bouffe contre 10% aux États-Unis
Cette crise risque fort de toucher la Chine éventuellement. La bulle japonaise fut causée par le flottement du yen
Désolé mais le graphique ne montre pas ça.
La dette a explosé en 1992.
Si les stupidités keynésiennes étaient vraies, les dépenses publics et leur effets multiplicateurs aurait fait augmenter le PIB japonais.
P.S.: Jarislowsky c’est un des plus grand bullshitteu du monde de la finance. Le genre de type qui une journée dit que les gens n’épargnent pas assez et qui la journée suivante dit que l’épargne des gens menace l’économie.
Je ne voulais pas laisser entendre que le Japon a diminué ses impôts.
Dans une crise économique, parce que les gens font moins d’argent, ils paient moins d’impôt même si les taux demeurent les mêmes.
D’autres part, à cause de programmes sociaux, tels l’assurance emploi et l’aide sociale, les dépenses du gouvernement peuvent, dans une récession, augmenter sans que celui-ci n’ait implanté de programme de dépenses contre-cycliques en infrastructures.
Ces deux phénomènes pourraient expliquer (je n’ai aucune preuve, je ne fais que des hypothèses sur la base des informations que j’ai citées) que la dette japonaise ait augmenté avant même que le gouvernement n’instaure des programmes d’investissements contre-cycliques en infrastructures.
Cette hypothèse que je fais ne me semble pas incompatible avec le graphique présenté par David (même si cela ne prouve pas la véracité de mon hypothèse).
Ainsi, on constate qu’en 1998, la dégringolade du PIB s’est inversée. Il serait possible que la croissance continue de la dette à ce moment là ait été moins due à une réduction de l’économie (et des entrées fiscales) et davantage à de nouvelles dépenses contre-cycliques de l’État.
Décidément, la connaissance de david gagnon quant à la théorie keynesienne est inversement proportionnel au nombre de critiques qu’il se permet de celle-ci.
Les keynesiens ne disent pas que l’effet multiplicateur est tjrs supérieur à 1, ni même à zéro. En d’autres termes, ils ne prétentent pas que les dépenses publiques augmentent indéfiniment le PIB. Ils voient l’économie comme un processus très instable que les autorités monétaires et fiscales s’efforcent de stabiliser en ramenant le PIB à son niveau de plein emploi, dans la mesure où l’effet multiplicateur des dépenses publiques est plus élevé en temps de récession. Est-ce que cela implique une croissance à long terme? ABsolument pas. Alors d’où il sort, david, avec son 1,2%? Je sais pas.
La question n’est pas de savoir si l’économie a crû plus ou moins au total(ce que le graphique ne dit pas non plus, que ce serait-il passé si le gouvernement n’avait pas augmenté ses dépenses?), mais si la croissance a été plus stable qu’elle l’aurait été si le gouvernement n’était pas intervenu en augmentant ses dépenses. Où est le contrefactuel de david pour pouvoir le déterminer? Nul part.
Une croissance supérieure*
Alors si les keynésiens ne croient même pas à l’effet multiplicateur, qui est le coeur de leur dogme, aussi bien dire que les keynésiens mentent sciemment à la population.
Et le Japon est un exemple (parmi tant d’autre) qui démontre la fausseté de cet argument.
Le « contrefactuel » est bien simple: les Keynésiens ont mis le japon dans le trou et leur économies est restées dans la dèche.
Le keynésianisme, c’est une bête immonde qui appauvrit les gens en abusant de leur confiance et en profitant de leur ignorance.
Et que ce serait-il passé si rien n’avait été fait ?
Ahh que c’est triste… on ne le sait pas.
Conclusion: on peut rien conclure à ton petit graphique poche.
La destruction créatrice aurait fait son oeuvre, et depuis longtemps, l’insdustrie japonaise se serait adaptée à la demande des consommateurs, au lieu de celle du gouvernement.
L’économie japonaise aurait repris depuis très longtemps. Le laisser-faire implique souvent des sacrifices à court-terme pour des bénéfices à plus long-terme. La récession su Japon aurait peut-être fini après un an ou deux, au lieu de ça, le gouvernement japonais a tout fait pour entraver le processus d’ajustement.
Ce ne sont que des suppositions même s’il s’agit d’explications intéressantes.
Le suppositions ne peuvent être débattues en utilisant des données réelles comme comparaison. Qu’en penses-tu ?
C’est un débat sans fin. D’un coté les faibles qui ne sont pas capable de se prendre en main tout seul et de gérer leur propre vie; de l’autre, les plus forts, ceux qui profitent à l’évolution, qui se prennent en main et s’adapdent aux nouvelles réalités pour assurer, seul, leur survie.
J’ai réalisé que c’est décidément un combat sans fin. Malheureusement, l’évolution humaine nous a amené à un point où chaque individu veut en faire le moins possible. Le petit confort, le plus de sécurité, le moins de risques…
Notre société nivelle par le bas, agis en fonction des plus faibles. L’évolution finira par nous le faire payer.
Puisque personne ne veut admettre que la meilleure chose à faire est de ne rien faire et laisser le marcher s’ajuster à la demande, on ne le découvrira jamais. Mais la décennie perdue du Japon démontre assez éloquemment que les solutions keynésiennes et monétaristes sont non-seulement inefficaces, mais contre-productives. Pourquoi on s’acharne à répéter les même erreurs?
Ça donne des votes. C’est plus facile de faire ça que d’éduquer les gens sur la bonne marche à suivre. J’ai essayé samedi passé de faire comprendre le bon sens à des gens et… Dieu que c’est dur. Ils pensent toujours aux pré-retraités qui ne pourront pas se trouver de travail à 6 mois de la retraite où l’incompétent qui ne se fera pas réembaucher… Je ne comprend pas cette mentalité d’utiliser 100 bonnes ressources pour protéger le faible.
Non. Tu conclus trop vite.
Si on suppose que ce que ce site indique est vrai, ce que ca montre, c’est que les solutions « keynésiennes et monétaristes » ont causé une augmentation de la dette de 190% et une croissance du PIB de 1,2%.
C’est tout. On ne peut pas en dire plus. Tu comprends ?
Les données ne permettent pas de dire si une autre solution aurait été meilleure ou pire.
Si on essaie jamais d’autres solutions, nous ne le saurons jamais.
1)
Je ne me souviens pas avoir vu sur Antagoniste une source douteuse. À quoi bon de mettre en doute lorsqu’on peut vérifier soi-même la qualité de la dite source?
2)
Le constat est simple et tu le fais toi-même: les solutions keynésiennes et monétaristes ont causé une augmentation de la dette de 190% et une croissance du PIB de 1,2%. Conclusion: ça n’a pas été très efficace, ne trouves-tu pas?
Intéressant comme question.
Divisons tout cela en deux points:
1 – On suppose que toutes les autres méthodes auraient engendrées une augmentation de la dette de plus de 300% et une croissance du PIB de moins de 1,0%.
2 – On suppose que toutes les autres méthodes n’auraient pas engendrées d’augmentation de la dette et même une croissance du PIB de plus de 50,0%.
Ainsi, au sujet de ton efficacité: Que répondrais-tu à ta question en supposant la situation 1)? Et que répondrais-tu en supposant 2)?
Et pour finir, comment fais-tu pour savoir si ce qui c’est réellement passé est 1) ou 2) ?
Rien ne sert de se perdre en suppositions. Les faits demeurent que les solutions keynésiennes et monétaristes adoptées par le gouvernement japonais en ont fait le pays le plus endetté du G7 sans aucun gain appréciable: leur économie stagne depuis plus de 15 ans. Je ne vois pas vraiment comment ça pourrait être considéré un succès.
Peut-être serait-il temps d’essayer autre chose?
Papa chat, je me fie aux faits. Et les faits démontrent que les solutions keynésiennes et monétaristes ont causé une augmentation de la dette de 190% et une croissance du PIB de 1,2% et que le Japon est toujours dans la dèche pratiquement 20 ans plus tard.
Alors pourquoi ne pas tenter une autre voie? Les explication de la théorie autrichienne méritent qu’on s’y attarde et qu’on l’essaie, vue que tout le reste a échoué.