Voici ce que les médias ne disent pas à propos du keynésianisme:
Pour ceux qui pensent que Bernard Madoff est l'auteur de la plus grosse fraude de l'histoire, je vous invite à regarder du côté de John Maynard Keynes.
Voici ce que les médias ne disent pas à propos du keynésianisme:
Pour ceux qui pensent que Bernard Madoff est l'auteur de la plus grosse fraude de l'histoire, je vous invite à regarder du côté de John Maynard Keynes.
Le gars dit que le fait keyniésanisme fait augmenter les dettes, alors dans son petit graphique, il devrait un flèche de la banque à l’état et non seulement dans l’économie.
Pour l’investissement de la banque dans l’économie, en cas de crise économique, les gens perdent confiances envers l’économie et économisent. Donc, l’équilibre entre l’épargne et le consommation se brise. Avec les travaux publiques, l’argent est consommé en pont ou en route. Ainsi, l’équilibre est retrouvé.
Comme il dit, les gens vont économiser de l’argent qui reçoivent. C’est pour cela qu’il est plus rentable de faire des travaux publics, car la dépense étatique est total et non réduit dans l’épargne. De plus, ils sont souvent temporaire comme la réflexion d’une route et donc l’emploi se fait pour remédier à la crise.
Pour l’aide direct, il a l’avantage d’être consommé également par les besoins primaires.
Ça me fait rire que le gars ne montre pas les statistiques du revenu et du chômage après 1933.
Pour le reste, je n’ai pas étudier les autres cas.
Une autre chose. Dans les travaux publics, les emploies sont souvent peu scolarisé et ne sont pas à long terme. Dans l’investissement, les emploies sont diversifiés et donc, plus scolarité et à long terme. Alors,il n’y a pas de temps consacré à l’éducation des chômeurs. Donc, ils sont ouvertes à tous le monde. Ainsi, les emploies crées ne dure seulement que pour remédier à la crise et repartir le roue économique.
Nos médias ne sont pas assez malhonnêtes pour présenter un tel concentré de sophismes.
Pendant plus de 7 minutes, Mitchell prétend parler de keynésianisme sans même mentionner que l’effet multiplicateur prévu par la théorie keynésienne repose sur la confiance qu’on espère redonner aux consommateurs avec les politiques adoptées. Mitchell réduit, à tort, la théorie du multiplicateur keynésien à une simple mécanique de transfert d’argent dans les poches des uns, à partir d’argent pris dans la poche des autres; ce dernier retrait d’argent étant, selon lui, alors qu’il se trompe encore, oublié dans la théorie keynésienne et démontrerait l’illogisme de celle-ci).
Même si je ne me considère pas un expert en keynésianisme, je suis persuadé que ma compréhension de la théorie keynésienne est supérieure à celle de Mitchell. Vous pouvez la retrouver dans la deuxième partie de mon commentaires # 15 sous le billet mensonge électoral du 13 novembre dernier.
Comme preuve que le Keynésianisme ne fonctionne pas, Mitchell mentionne que la dépression des années 30 a persisté après que Hoover ait augmenté des taux d’impôt et ait fait adopter des mesures protectionnistes. Or augmenter les impôts et adopter des mesures protectionnistes (deux mesures que Roosevelt a aussi appliqué), ne sont pas des mesures Keynésiennes.
Plein d’autres politiques non keynésiennes adoptées à cette époque ont été identifiées comme ayant contribué à allonger la durée de la crise. Par exemple, les seules mesures pro-coalitions et pro-syndicales (absolument pas keynésiennes) auraient à elles seules augmenté de 7 ans la durée de la crise. (Voir les textes auxquels mènent le billet Mythe, du 24 novembre dernier. Ne vous fiez pas à ce qui est affirmé dans le billet comme tel. Faites vous votre propre idée à partir des textes. … et de mon interprétation au commentaire # 19…).
Mitchel en conclut quand même que la longueur de la crise des années 30 est la preuve de la faillite du keynésianisme.
D’autre part, le seul fait qu’il y aurait décroissance économique et croissance du chômage pendant l’application de mesures keynésiennes (même sans l’application de mesures contre productives non keynésiennes) ne peut pas être considéré comme étant une preuve de l’inutilité ou de la nocivité de mesures keynésiennes. En suivant sa logique, après avoir observé que, lorsque je pousse une voiture en panne sur une pente montante, elle va moins vite que lorsque je la laisse aller toute seule dans une pente descendante, Mitchell déduirait que le fait que je pousse la voiture dans la pente montante est inutile ou même nuisible à l’avancement de la voiture.
Il existe probablement de bons arguments contre le keynésianisme. Ceux présentés dans le vidéo de ce billet n’en font tout simplement pas partie.
D’où vient l’argent de la banque (quand le gouvernement n’imprime pas de l’argent…) ?
Et c’est une excellente chose, comme c’est expliqué dans le vidéo.
Et si les travailleurs embauché pour ces travaux décident d’économiser leur salaire ?
La roue ne doit pas être repartie, la crise sert à épurer le système de ces mauvais éléments.
Regarde le Québec et fait moi croire que l’effet multiplicateur existe ?
Si l’effet multiplicateur n’était pas une gigantesque fraude, alors une ville qui payent pour des opération de déneigement ferait de l’argent.
Trouve-moi un seul maire qui considère le déneigement comme une source de revenu.
Tu ne veux pas savoir, tu veux croire…
Et tu viens d’en faire la confession.
Ce qui est faux. Le contrôle des prix et des salaire c’est du keynésianisme.
Et le fait que la terre soit ronde ne veut pas dire qu’elle n’est pas plate…
Sur papier il existe d’excellents arguments pour le communisme…
Dans la pratique…
«Chercher les solutions ayant donné des résultats
hier et les appliquer aux problèmes actuels est annonciateur de catastrophe».
HERVE SERIEYX
J’ai dit:
L’impression que l’on pourrait avoir que le keynésianisme ne fonctionne pas n’est pas une preuve qu’il ne fonctionne pas.
Une meilleure analogie serait:
L’impression que l’on pourrait avoir que la terre est plate n’est pas une preuve que la terre est plate.
Et le type tout nue sur un banc de neige qui à l’impression de geler devrait résister à la tentation de se mettre à l’abri.
Ce n’est pas parce qu’on a l’impression de geler qu’on gèle.
Avec ce commentaire tu confirmes ta nature fondamentalement dogmatique.
Une meilleure analogie serait plutôt:
L’impression que peut avoir le type tout nu sur un banc de neige de se réchauffer en buvant de l’alcool n’est pas une preuve que l’alcool l’aide à le protéger contre la mort par hypothermie.
Car dans de telles conditions, boire de l’alcool ne peut que favoriser l’arrivée plus rapide de l’hypothermie.
En clair, les choses ne sont pas toujours aussi simples ou évidentes qu’on aimerait qu’elles le soient. Les impressions sont parfois trompeuses. Mieux vaut les données bien appuyées.
Boire de l’alcool pour se réchauffer c’est exactement ça le keynésianisme.
C’est donner l’impression aux gens que ça va mieux pour être sur que leur habitude ne changent pas.
Moi je dis plutôt à la personne: « au lieu de trouver des moyens artificiels pour te réchauffer, va donc te mettre à l’abri dans une maison ».
Merci de confirmer qu’au fond de toi-même, tu ne crois pas vraiment au keynésianisme. T’oses juste pas le dire.
@ David
L’argent viens de l’épargne.
Vous traité le Crible de démagogique, mais vous coupez mes paragraphes en deux. Donc je vais le terminer:
J’ai déjà parler de l’avantage des travaux publics sur la consommation personnel dans ce commentaire. (En faite, je parle surtout de la réduction d’impôt dans ce commentaire.)
C’est vrai, il faut réformer pour prévenir les crises, mais après coup, il faut repartir la machine.
En réponse de votre commentaire 10,
On pourrait aussi faire une belle tournette en parlant de la droite en disant:
« au lieu de trouver de bruler ta maison pour te réchauffer, garde la donc intacte et va te mettre à l’abri”.
Ainsi, on peux lancer ce genre de phrase à toutes les sauces. Alors, elles sont plutôt vides.
Brûler la maison…
Exactement ce que fond les banques centrales en imprimant de l’argent…
Bingo !
Alors l’épargne c’est bien, ce n’est pas un ennemie de l’économie (comme le dit Keynes).
Et si le travailleur embauché pour réparer le pont décide d’épargner son salaire ?
Si les travaux publics sont rentables, ça veut dire que les opérations déneigement sont bonnes pour l’économie ?
La machine va repartir d’elle-même si on laisse le système s’épurer.
@ David
Ce que je dit. C’est qu’il y a un équilibre entre le consommation et l’épargne. Et si l’équilibre est rompu, c’est néfaste pour l’économie.
Effectivement, mais il y aura eu un pont 100% acheter et 0% épargner.Pour le travailleur c’est un épargne indirect et non direct. Donc, son effet est amoindrit. Il est vrai qu’en temps de crise, il va plus économiser. Voilà, ou joue la confiance.
Oui, car aller en calèche au travail fait perdre du temps de production et un travail public remplit un besoin qui aurait été de toutes façons nécessaires. De ce point de vue, oui.
Mais, le travail public est effectivement une dépense, par contre, elle réduit l’épargne et fait retrouver un équilibre. Pour l’effet multiplicateur, je ne connais pas assez ce phénomène.
Laisser le système s’épurer et tout redeviendra beau. Probablement que oui, le système va finir par repartir, mais après combien de temps. Nous avons pas de temps à perdre. Pour laisser la machine s’épurer,je croit personnellement que l’intelligence humaine peux faire un meilleur travail qu’un concours de force.
En ce moment le marché nous indique que pour retrouver l’équilibre, il faut épargner. Le keynésianisme refuse de retrouver ce point d’équilibre.
Mais si tout les gens impliqué dans la construction de ce pont épargne ?
Tu dévies le débat.
On ne parle pas de l’utilité des route, mais de l’effet multiplicateur d’une opération de déneigement.
le temps qu’il faudra pour revenir à l’équilibre.
Il y a tant d’illetrisme économique ici que je ne sais pas où commencer…
Foutaise! Le pire sophisme du keynésianisme est cette croyance que c’est la consommation plutôt que l’épargne qui fait tourner l’économie. Petit flash: Quand la plupart des gens épargnent, ils déposent leur argent à la banque, dans des certificats de dépot garantis, dans un portefeuille boursier, etc. Cet argent retourne directement dans l’économie pour finanncer des investissements. Épargner est une façon dix fois plus efficace de faire fonctionner l’économie que surconsommer en s’endettant. À moins que votre idée d’économiser est de garder votre argent dans votre matelas…
Les projets de travaux publics utilisés pour « stimuler l’économie » sont le plus souvent des emplois de construction, domaine hyper-régimenté au Québec qui en plus a un taux de chômage dans la moyenne saisonnière en ce moment. Autrement dit, il n’y a pas de surplus de main d’oeuvre dans ce domaine en ce moment. Je me demande où le gouvernement va trouver de la main d’oeuvre pour tous les projets d’infrastructure, qui en passant, ne feront rien pour contrer le fait que si notre économie ralentit, c’est parce que 75% de nos exportations vont aux É-U.
L’économie n’est pas une question de confiance. C’est un autre sophisme keynésien. L’économie est une simple équation de production et d’investissment. Les gens consomment ce qu’ils ont besoin, bon an, mal an. Qu’ils choisissent d’économiser pour consommer plus tard ne fait aucune différence réelle à l’économie en général, à moins, comme je l’ai mentionné, qu’ils conservent leur épargne dans leur matelas.
Roosevelt a entrepris des milliers de projets de travaux publics et d’infrastructure pendant la grande dépression et le taux de chômage est resté pratiquement le même jusqu’au début de la 2e guerre mondiale. Mais vous avez raison, les américains se sentaient beaucoup mieux sachant que Roosevelt « faisait quelque chose », même si ce qu’il faisait prolongeait leur misère. (J’ironise ici bien sûr)
Alors, selon vous, le fait que l’application d’une théorie produit l’effet contraire de celui attendu n’est pas une preuve que cette théorie est invalide? Qu’est-ce qui constituerait un preuve alors?!? Combien Si on reprend votre exemple de la voiture en panne, le keynésianisme consiste à ajouter de l’huile au moteur quand la voiture est en panne d’essence.
La machine n’est pas arrêtée. Une récession est une correction du marché de ses excès (généralement causés par l’interventionnisme). C’est quelque chose d’inévitable. La seule façon de prévenir les crise est d’arrêter l’interventionnisme du gouvernement dans l’économie. Plus d’interventionnisme ne fait qu’étirer la récession et préparer la prochaine. La grande dépression aurait probablement duré 2 ou 3 ans si ce n’avait été des interventions de Hoover et Roosevelt.
@ David
Un problème du moment est la rareté du crédit causé par les problèmes hypothécaires. Donc, c’est la consommation qui est affecté par le manque de crédit.
Je vus envoie à mon commentaire.
Je ne connais pas ce phénomène. Je l’ai un peu étudier et je n’en sais pas assez pour trancher.
@ Phillipe David
Non, je ne parlais pas de garder l’argent dans un matelas. Un entrepreneur veux vendre et faire de l’argent. Donc, il va prévoir la demande futur avec des outils comme les études de marché. Cela s’appelle de la demande effective. S’il est méfiant, il n’investira pas. Ainsi, l’épargne finit dans une spéculation. Alors, il faut retrouvé un équilibre entre l’épargne et la consommation. Les travaux public sont des consommations qui sont fait pour retrouver un équilibre. Je ne dit pas surconsommation, mais bien consommation, car en temps de crise, les gens épargnent plus et déséquilibre l’économie.
Alors à quoi sert la publicité?
Pour le reste de la réfutation que vous faites du Crible, je vais le laisser répondre. Pour les excès causé par l’interventionnisme. Je ne commenterait pas, car vous ne basez pas.
Et une situation qui est désirable en ce moment.
Voilà pourquoi les keynésiens sont dangereux. Ils vont dépenser comme des poules sans tête et même quand leurs dépenses ne feront rien pour l’économie, ils diront que l’absence de résultats n’est pas un argument valable pour contredire leur dogme.
L’épargne ne cause aucun déséquilibre dans l’économie. L’argent épargné et déposé dans une banque est disponible pour un investissement sous forme de prêt. Où croyez-vous que les banques prennent l’argent qu’elles prêtent. Cet argent est donc immédiatement ré-injecté dans l’économie. Lorsque Keynes parlait de l’épargne, il parlait justement de ceux qui cachaient littéralement leur argent dans leur matelas. C’était vrai alors, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.
L’équilibre entre l’épargne et la consommation est justement atteint quand les consommateurs ont épargné suffisament pour qu’ils puissent se permettre de consommer et faire des investissements capitaux (comme acheter une maison ou une voiture). L’augmentation des dépenses gouvernementales en travaux publics n’influencent en rien ce processus. Par contre, les injections des banques centrales faussent la donne quant à la quantité d’épargne disponible.
Présentement les interventions des gouvernements à l’échelle mondiale font deux choses:
1- Les injections des banques centrales sont en train d’inonder le marché de liquidités qui vont, s’ils persistent, éventuellement créer de la stagflation et/ou de l’hyperinflation. Ceci entrainera une érosion de plusieurs devises.
2 – L’augmentation des dépenses gouvernementales va hypothéquer les générations futures sans pour autant donner de résultats tangibles. Nous suivons les mêmes politiques qui on failli dans les années 1930 et les années 1970. Qu’est-ce qui vous porte à croire que les résultats seron meilleurs aujourd’hui. (Petit rappel: La Fed a dû hausser les taux d’intérêts à 20% en 1980 pour mettre fin à la stagflation des années 70)
Le faites vous exprès? La pub ne sert pas à amener les consommateurs à consommer plus autant que d’essayer de les convaincre de consommer d’une compagnie ou une autre. Aucune dose de publicité aidera à augmenter les recettes d’un marché qui est saturé, ou augmenter la demande de consommateurs qui sont sur le bord de la faillite personnelle parce qu’ils utilisent une carte de crédit pour rembourser l’autre.
Dans le vidéo, Mitchell affirme que tout ce que les politiques keynésiennes d’investissements publics font, c’est de prendre de l’argent dans la poche des uns pour la mettre dans la poche des autres. Ça ne fait que redistribuer la tarte autrement, dit-il.
Or, s’il y a un point avec lequel j’ai toujours été d’accord avec David (du moins, je crois), c’est que l’économie n’est pas un zero-sum game.
Quand quelqu’un achète pour 1 $ de service à Warren Buffet, ça ne réduit pas les possibilités des pauvres de faire 1 $.
Pareillement, quand le gouvernement force quelqu’un à acheter à crédit (par des impôts qui seront payés plus tard) pour 1 $ de service à Warren Buffet (ou à un travailleur de la construction d’infrastructures publiques) ça ne réduit pas les possibilités des autres de faire 1 $ : surtout si cette politique gouvernement a pour résultat de redonner confiance aux gens en l’avenir économique, les amenant ainsi à consommer et à investir avec confiance, et de renverser ainsi le cercle vicieux de la dépression économique pour engendrer le cercle vertueux de la croissance économique.
En partant de la prémisse que l’économique est un zero-sum game, il n’est que normal que Mitchell ne puisse pas concevoir que les politiques keynésiennes puissent avoir des effets multiplicateurs.
@ John Paul Jones
Il est plus souhaitable que les Américains aient un bon pouvoir d’achat.
@ Philippe David
1- Pour votre premier paragraphe, je comprend tout à fait ce processus. Ménages-épargnes-institutions financières-économie-consommation des ménages. Et cela roule.
Ce que je dit est que si le ménage épargne plus, il consomme moins, alors les institutions deviennent pessimistes dans l’opportunité d’affaire et investissent moins.(demande effective) Donc, l’argent finit dans la spéculation. L’état lui, n’a pas les craintes du ménage et de l’entreprise. De plus, il n’est pas obliger d’investir dans un projet à bus lucratif. Donc, il rétablit la consommation.
Pour votre deuxième, le ménage n’a pas besoin d’économiser, il a besoin d’un revenu qui peux très bien venir du travail. L’état est un entité qui consomme comme un ménage consomme.
Cela est tout à fait vrai dans une situation de crise l’offre et effectivement dans les années 70, les techniques keynésiennes ne servaient à rien, car c’était une crise l’offre du aux chocs pétroliers.
Pour la dette, aller lire mes commentaires (depuis 31 je parle de la dette environ, mais le commentaire est fait quand même l’affaire.)
Aujourd’hui, nous sommes dans une crise de la demande provoqué par un problème de crédits bancaires, donc une crise qui touche la demande.
Finalement,pour la publicité,elle serve à augmenter les ventes des marques non-connues et maintenir les ventes des connues.
@ Philippe David,
Sans vouloir vous offenser, je dois vous informer que vous surestimez vos connaissances économiques.
La quantité de monnaie n’est pas une donnée fixe comme vous semblez le croire. Je vous invite à corriger votre mauvaise compréhension du phénomène en lisant le texte de Wikipédia sur l’effet multiplicateur du crédit.
Pour vous mettre en appétit, je vous cite l’extrait suivant :
«En période de crise, modifiant les habitudes financières (préférence pour la liquidité, etc.), le multiplicateur peut changer alors que le besoin de monnaie subsiste, provoquent (sic) un resserrement du crédit (« credit crunch »), ce qui justifie une augmentation des émissions par les autorités monétaires pour maintenir la quantité de monnaie.»
Je partage partiellement vos appréhensions concernant les pénuries possibles de main-d’œuvre en construction. Je crois cependant que l’hyper-réglementation des emplois de la construction peut être relâchée pour faire travailler sur des tâches suffisamment simples des personnes n’ayant pas de cartes de compétences.
Je suis aussi d’accord avec vous pour dire que dans des économies ouvertes comme la nôtre, les actions d’un seul gouvernement peuvent s’avérer improductives.
On peut cependant soutenir que des actions concertés de gouvernements de pays intégrés en matières d’échanges commerciaux permettent plus d’optimisme quant aux résultats possibles. Or, les États-Unis semblent partager la même volonté de stimuler l’économie par des mesures fiscales.
Je vous renvois au texte de Widipédia sur l’effet multiplicateur du crédit.
J’ajouterai que la Réserve fédérale américaine vient de réduire son taux directeur presque à zéro parce que trop de gens persistent à vouloir épargner et trop peu de gens désirent emprunter (dont pour investir). Les banques ne veulent pas suivre la Réserve fédérale et maintiennent relativement hauts les taux qu’elles exigent sur les sommes qu’elles prêtent, car elles craignent de se retrouver avec de nombreuses mauvaises créances.
Autrement dit, les gens déposent à la banque, mais l’argent en sort peu. C’est un peu comme si les gens mettaient leur économies sous leurs matelas.
Une bonne preuve nécessiterait de comparer deux pays dans des positions initiales similaires de crises économiques, avec l’un d’eux appliquant des mesures keynésiennes contre-cycliques, et l’autre pays, n’appliquant aucune mesures du genre.
Si le pays appliquant des mesures keynésiennes fait pire que l’autre pays, là, on aura prouvé que le keynésianisme n’est pas une théorie valide.
Sans une telle comparaison, on est dans l’obligation de se contenter de théories. Plus ces théories s’appuient sur de solides connaissances des phénomènes économiques (comme l’effet multiplicateur du crédit, par exemple), plus elles ont de chance d’être valides, même si les résultats non miraculeux de leur application peuvent amener certaines personnes moins averties à douter de leur validité.
Les injections des banques centrales visent pour l’instant à éviter la déflation dont on a déjà vu poindre quelques signes. À ma connaissance, il y a consensus à l’effet que la déflation est une des pires choses pouvant arriver à une économie.
Lorsque des dangers d’inflation pointeront à l’horizon suite à une relance de l’économie, il sera toujours temps d’adopter les politiques pertinentes à une telle situation. (comme un resserrement du crédit, en faisant jouer l’effet multiplicateur du crédit dans le sens désiré).
Je ne sais pas pour les Américains, mais la dépendance envers l’État est très forte au Québec.
Depuis des semaines, on entend un peu partout « Le gouvernement ne fait rien » comme si c’était une immense tragédie.
Ce n’est pas une surprise, par contre, que cela vienne du même genre de personnes qui considèrent que les politiciens sont payés cher pour se pogner le derrière.
Ce qui me sidère, c’est que les partisans du Keynesianisme sont prêt à endetter des générations entières pour prouver le bien fondé de leurs théories…
Les temps sont durs, c’est l’heure de se serrer la ceinture. C’est la seul réaction logique pour tant pour les individus, que pour les entreprises. Ce l’est tout autant pour un État.
@ Le Crible
L’économie n’est pas un jeu à somme nulle effectivement et Mitchell n’affirme rien de tel.
Mais le B-A-ba de l’économie dit également que le gouvernement ne peut pas être un créateur de richesse. L’argent dont dispose le gouvernement provient du contribuable. Chaque dollar que le gouvernement dépense est un dollar de moins dans la poche des contribuables. Que le gouvernement obtienne ce dollar par taxation, emprunt ou en l’imprimant, le résultat est le même. Donc chacun de ces dollars est un de moins que les contribuables peuvent utiliser en consommant ou en épargnant. Mitchell a donc parfaitement raison en disant que le gouvenement de fait que rediviser la tarte et non la grossir. Seuls les producteurs peuvent agrandir la tarte.
@ Philippe D.,
Sans vouloir vous offenser, je dois vous informer que vous surestimez vos connaissances économiques.
La quantité de monnaie n’est pas une donnée fixe comme vous semblez le croire.
Je vous invite à corriger votre mauvaise compréhension du phénomène en lisant le texte de Wikipédia sur l’effet multiplicateur du crédit.
Pour vous mettre en appétit, je vous cite l’extrait suivant :
«En période de crise, modifiant les habitudes financières (préférence pour la liquidité, etc.), le multiplicateur peut changer alors que le besoin de monnaie subsiste, provoquent (sic) un resserrement du crédit (”credit crunch”), ce qui justifie une augmentation des émissions par les autorités monétaires pour maintenir la quantité de monnaie.»
En lisant ma réplique à Needle dans la dernière partie de mon commentaire # 15 sous le billet mensonge électoral du 13 novembre dernier., vous comprendrez comment le gouvernement peut contribuer à la création de richesses par des investissements contre-cycliques en infrastructures publiques, même s’il ne crée pas lui-même de la richesse,
On le sait. On sait que le gouvernement imprime de l’argent.
Mais il y a juste les keynésiens pour penser que c’est une bonne chose.
L’argent du gouvernement viens de nos poches. Chaque job créer par le gouvernement c’est une job de moins de créer par le privé.
En plus, les jobs crées par le gouvernement sont inutiles et non efficaces.
Faudrait dire ça au secteur privé. Qui a demandé à Québec et Ottawa de sauver la Davie?
@ Le Crible.
Je sais que je fais des erreurs typographiques à l’occasion, en particulier lorsque j’écris un commentaire à la sauvette. Merci de votre correction.
Je comprend parfaitement le principe du multiplicateur de crédit, mais il semble que c’est vous qui méprenez cet effet pour de la création de richesse. Ce n’est pas le cas. La création artificielle d’argent à partir de rien est ce qui a mis l’économie mondiale dans son état présent. c’est un processus qui détruit la richesse par l’inflation monétaire, plutôt que de la créer.
Tom n’est pas très subtil, mais il a essentiellement raison.
Dans ma réplique à Needle dans la dernière partie de mon commentaire # 15 sous le billet mensonge électoral du 13 novembre dernier, j’explique comment je perçois qu’il est possible que des emplois créés par l’État non seulement s’ajoutent à des emplois créés par le privé, mais peuvent aussi augmenter le nombre d’emplois créés par le privé.
Si vous pouviez m’indiquer où est la faille de mon raisonnement (qui je crois reflète bien le raisonnement keynésien), je vous en serais bien reconnaissant.
Si vous compreniez le principe du multiplicateur du crédit, vous n’auriez pas affirmé que les dépôts effectués dans les banques sont redirigés dollar pour dollar dans l’économie. Vous auriez compris que dans une dépression, malgré que les gens déposent leurs économies à la banque, c’est un peu comme si ils mettaient celles-ci sous leur matelas.
Vous n’auriez pas non plus présumé que je confondais la création de monnaie avec la création de richesse.
Les injections des banques centrales visent pour l’instant à éviter la déflation dont on a déjà vu poindre quelques signes. À ma connaissance, il y a consensus chez les économistes à l’effet que la déflation est une des pires choses pouvant arriver à une économie.
Lorsque des dangers d’inflation pointeront à l’horizon, suite à une relance de l’économie, il sera toujours temps d’adopter les politiques pertinentes à une telle situation. (comme un resserrement du crédit, en faisant jouer l’effet multiplicateur du crédit de manière à engendrer une contraction de la quantité de monnaie en circulation, par exemple).
@ Le Crible
Le multiplicateur de crédit est la façon dont les banques créent de l'argent à partir de rien, présentement avec un taux de réserve de 10% aux É-U. L'inflation monétaire résultante est exactement ce qui a causé la bulle immobilière et la crise financière subséquente. Ce crédit facile n'est pas une source de richesse. Et il crée une prospérité illusoire.
Il y a certainement consensus chez les économistes keynésiens, monétaristes ou supply-siders, mais certainement pas les autrichiens.
Il n'y a pas de déflation actuellement. Les seuls prix qui ont tombé de façon appréciable sont le carburant et les prix immobiliers. Je ne sais pas à propos de vous, mais j'attend encore de voir cette déflation sur ma facture d'épicerie.
Pauvre vous! Lorsque l'inflation deviendra apparente, il sera déjà trop tard. Le dollar US va sombrer dans le néant.
Je reprend un petit passage de l’article que j’ai posté plus haut:
Pour vous donner une petite idée. Avec la réserve minimum à 10% le $268 milliards sur lequel les banques américaines sont assises en ce moment va devenir $2,68 trillions qui vont subitement inonder le marché à la recherche de biens…
@ Philippe D.,
Je constate que vous avez effectué une nette progression entre votre commentaire #17, où vous affirmiez qu’aucune monnaie ne se perd dans l’économie grâce à l’intermédiaire des banques, et votre commentaire # 32 où vous affirmez que les banques peuvent créer [et donc aussi s’abstenir de créer] de la monnaie à partir de [presque] rien). C’est heureux.
Je vous encourage à continuer votre progression.
Par exemple, je vous invite à ne pas présumer que les sommités en économie ne sont pas au courant des données du texte que vous présentez avec votre commentaire #32 ou qu’ils les ignorent pour ne pas avoir à avouer qu’ils seraient dans l’erreur.
Si, comme vous, je croyais que ce texte était susceptible de remettre en question la théorie des experts en économie, je ferais mes devoir et j’irais vérifier ce que les experts en pensent avant de crier sur tous les toits que j’estime que les experts se trompent.
Personnellement, qu’il y ait eu dans le passé une période de croissance économique en même temps que de la déflation (dont on dit sur Wikipédia qu’elle était due en grande partie à une forte augmentation de la productivité) ne m’amène pas à remettre en doute les craintes qu’ont les experts en économie que de la déflation vienne aggraver une dépression déjà commencée.
@Le Crible
Tu es un des plus mauvais défenseur de Keynes possible. Keynes prétend résoudre des situations dans lesquelles l’économie est arrêtée avec un fort taux de chômage, une forte épargne, une faible consommation et un faible investissement. La situation actuelle n’a pas grand chose à voir avec celle-là.
@Philippe David
Le taux de réserve ne sert pas à créer de l’argent à partir de rien mais à couvrir le risque de défaillance sur les crédits accordés. Il est certain que cela crée de l’argent mais à partir d’une vraie richesse et pas de rien. Si on suit ton raisonnement, il faut interdire le crédit sauf dans le cas où tu peux rembourser la somnme que tu as prêté.
@ Frank
Quand les banques prennent l’argent des déposants et le multiplie par dix, ou pire, une injection de fonds de la Fed, c’est créer de l’argent à partir de rien.
@ le crible
Un jour vous réaliserez que les experts que vous citez n’ont jamais pu prédire que cette crise arriverait, et ne comprennent absolument pas ce qui l’a causé. Pourtant, d’autres experts l’avaient vu venir et savent exactement ce qui l’a causé.
J’ai cent fois plus de confiance aux solutions proposées par ces derniers, que ceux qui croient résoudre cette crise avec le même poison qui l’a causée.
Toutes les écoles ont proposé leurs théories des origines structurels de la crise. Ce qu’il faut c’est démontrer ce en quoi une explication donnée est la meilleure.
Ah, que de naiveté.
Il n’y a aucun mérite à faire une prédiction qui se réalise.
Considérons l’exemple suivant: je fais l’hypothèse que le taux de change du dollar va augmenter au mois de janvier. Et pour appuyer ma prédiction, j’élabore la théorie suivante: les dieux sont favorables à une augmentation du dollar, cette année.
Alors Philipe David, si ma prédiction se réalise, ma théorie est vraie?
😆
Article publié dans le New York Times le 30 septembre 1999.
Cette affirmation mériterait une meilleure explication que l’illustration que vous avez donné.
Vouliez-vous dire qu’il n’y a aucun mérite à faire toutes sortes de prédictions et que certaines d’entre elles se réalisent?
Les seuls paragraphes du texte faisant référence à une possible crise pouvant découler des prêts consentis par Fannie Mae sont les suivants:
Tant le journaliste que Peter Wallison soutiennent que, si le risque qu’ils craignent se réalise, les gouvernements devront venir à la rescousse.
Cet article ne peut donc pas venir appuyer l’affirmation de Philippe David à l’effet que ceux qui ont vu venir la crise (ou qui ont soulevé la possibilité d’une telle crise, comme dans le cas du présent texte) seraient contre des politiques gouvernementales de sauvetage de l’industrie financière.
Tout à fait. Les gens ont trop souvent tendance à penser qu’une prédiction qui se réalise »prouve » une théorie donnée qui implique ladite prédiction.
Évidemment, cette erreur logique est si fréquemment commise dans le débat public que David Gagnon et philipe david n’hésitent pas à la prendre pour une forme de raisonement valide sur le plan logique.
C’est pourtant une erreur facile à reconnaître, considérons l’argument par l’absurde suivant:
Le fait est que je peux arriver à une prédiction A à l’aide de plusieures théories, disons dans ce cas qu’il y en a deux (A1 et A2). On en déduit que, si la prédiction A se réalisant peut valider logiquement les théories A1 et A2, alors A1 et A2 sont toutes les deux »vraies ». Par ailleurs, comme mon exemple sur le taux de change suffit à le montrer, ces théories peuvent être totalement contradictoires entre elles(disons, dans ce cas, A1 implique non-A2). Or, si c’est le cas, nous aboutissons à une situation logique absurde où A2 et non-A2 sont vraies toutes les deux. Cela est impossible si nous admettons le principe de non-contradiction(une affirmation ne peut pas être vraie et fausse à la fois).
Pour donner un exemple plus concret, je dois citer l’économiste nouriel roubini qui a, lui aussi, prévu la crise à l’aide d’une théorie complètement contradictoire avec celle des économistes de tradition autrichienne(en utilisant une méthodologie holiste).
C’est justement pour ça qu’ils disait qu’il fallait stopper cette folie du crédit parce que certaines personnes croyaient que le crédit avait des effets multiplicateurs.
Si on veut éviter que l’histoire se répète une 3e fois, la leçons cette fois-ci devra faire TRÈS mal.
Peter Shift, le conseillé économique de Ron Paul, avait prévu la crise.
Et il a aussi prévu que les bailout allait créer une crise bien plus importante.
Ok, mais… je m’en fiche. Je suis loin d’être impressioné. Tant qu’on ne m’a pas montré ce en quoi l’analyse de peter shift est pertinente pour comprendre l’ensemble de la crise.
C’est simple: il avait prédit que la sur-utilisation du crédit ne créait pas une croissance économique durable.