Alors qu'au Canada les partis de l'opposition demandent au gouvernement de jeter l'argent des contribuables par les fenêtres, aux États-Unis le gouvernement a déjà dépensé 8,5 trillions de dollars en plan de sauvetage.
Ce chiffre est tellement gros qu'il est difficile d'en comprendre le véritable sens… Pour vous aider à comprendre la signification de tous ces zéros, voici quelques comparaisons…

Plus de 8,5 trillions de dollars dépensés en quelques mois et les résultats se font toujours attendre… Voilà qui devrait inciter les partis de l'opposition à Ottawa à la prudence.
So all this time… Bush was a closet socialist. Who knew?
Ces mesures nominales ne veulent rien dire. L’économie croît, elle aussi.
Il faut l’exprimer en termes de % du PIB réel.
Je trouve toujours loufoque que certains affirment que George W. Bush a prôné le laissez-faire pendant son administration.
Le No Child Left Behind Act de 2001, la plus importante intervention de l’État dans l’éducation primaire et secondaire de l’histoire des États-Unis.
Les subventions agricoles de 2002, les plus importantes dans l’histoire de l’histoire des États-Unis.
L’incorporation des prescriptions médicales dans le Medicare, la plus importante intervention de l’État dans la santé depuis 1965 avec Lyndon B. Johnson.
P.S
C’est Corée et non « Korée ».
Petite correction pour débuter.
Il y a une erreur de traduction dans le billet. En anglais, trillion se traduit par le mot billion en français. Selon le tableau présenté, le coût du plan de sauvetage de 2008 s’élèverait donc maintenant à 8,4 billions $ (et non trillions $). (Ça reste que c’est beaucoup d’argent).
J’ai entendu parlé d’un plan de sauvetage de près de 700 milliards $ pour le secteur financier. Sauf erreur, cette somme ne représente pas des dépenses directes, mais s’apparente davantage à des garanties de prêts. Une partie de ces garanties de prêts se transformera en pertes réelles, mais on ne peut pas en déterminer dès maintenant quel sera le montant effectif de ces pertes.
J’aimerais bien qu’on m’éclaire quant aux dépenses du plan de sauvetage 2008 qui comblent l’immense écart entre les 700 milliards $ dont j’ai entendu parler et le 8,4 billions $ mentionné dans le tableau.
Merci d’avance.
Pour terminer, un petit quiz pour David, en lien avec les commentaires #97 et suivants sous le billet Nationalisation du 27 novembre dernier :
Dans le texte référé dans le billet, y a-t-il des montants en dollars courants? Ou est-ce que « cette question ne fait pas de sens mathématiquement » (réf. commentaire #134)?
Système économique pourri.
Ca aurait couté combien d’avoir un système plus régularisé empêchant ces dérives ?
Papa Chat
Ça aurait rien coûté parce que ça n’existe pas un système étatique qui empêche les dérives économiques. Car c’est justement lui qui les crée.
Non en anglais c’est millions,billions et trillions.8,5 tillions est exact.
Milliards en francais est billion en anglais.
8 500 milliards (ou billions en anglais) = 8,5 billions (ou trillions en anglais).
Le billet est écrit en français. On aurait donc dû y lire 8,5 billions $.
Vrai.
Selon le système de Jacques Peletier du Mans, le terme anglais billion signifie milliard en français. Par contre, le terme français billion signifie trillion en anglais.
In-fucking-croyable.
Quelques mois de plan de sauvetage inutile 2 fois plus cher que la 2e guerre…
In-fucking-croyable.
Dans les choux.
Quand on demande le prix d’une voiture, on donne sa valeur nominale. Pas son prix par rapport à ton salaire.
Les bailouts ont coûté 2 fous plus cher que la 2e guerre.
On veut pas savoir le poids des dépenses en rapport de la taille de l’économie (impossible à savoir car le remboursement sera étalé sur une période de temps indéfinie), on veut savoir si le prix de la voiture est devenu exagérée.
C’est la régulation qui a causé la crise.
Plutôt que, « en milliards, dollards constants », j’aurais dit « en milliards, ajusté à l’inflation ». Mais ça n’engage que moi.
Dans le document en reférence, ils disent:
« In fact, it is the largest outlay in American history according to inflation adjusted numbers provided by Bianco Research. »
* Dans les pays utilisant l’échelle courte un trillion représente le nombre 10^12, c’est-à-dire 1 000 000 000 000. Il est appelé billion dans l’échelle longue.
Cet usage du trillion est notamment utilisé en informatique pour désigner la capacité de stockage des serveurs les plus gros.
C’est la faute à Obama!
Vérité de LaPalice.
Il y a de l’interventionnisme d’état absolument partout. Que ce soit dans le plus petit pays du monde, dans le plus grand ou dans les paradis fiscaux.
En sachant cette situation, les USA se devaient de réglementer la situation puisque le marché ne peut pas fonctionner avec une quelconque intervention gouvernementale.
Et c’est pour ça que les chose ne vont pas mieux.
Parce que tout le monde fait la mauvaise chose, les USA doivent eux aussi faire la mauvaise chose.
C’est la réglementation qui a causé la crise.
L’intervention de l’état dans le marché hypothécaire.
Cette crise nous sert une leçons; il fait limiter l’intervention de l’état.
8 billions 500 milliards $, DG! 8 billions 500 milliards $!
Je ne m’intéresse pas à savoir si on a les moyens de payer, je m’intéresse au prix.
Et de voir que les bailouts ont déjà coûté plus cher que la 2e guerre c’est freakant.
Un a gaspiller tout cet argent pour rien. Même si on aurait les moyens de se payer cette folie, ça resterait une pure folie.
Stimuler la consommation, donc le crédit en ce moment, c’est l’équivalent d’appuyer sur l’accélérateur d’une voiture qui se dirige vers un précipice.
La dernière chose dont l’économie a besoin c’est d’être stimulée.
Quoi, tu viens juste de t’en rendre compte ?
La politique intérieur de Bush a toujours été interventionniste. Le « compasionate conservatism » c’est augmenter la taille de l’État pour materner la population.
Clinton a couper les dépenses sociales, Bush les a fait augmenter.
Il ne s’agit pas seulement d’avoir les moyens de payer, mais aussi de toucher une aussi large portion de l’économie que possible(dans la logique de ceux qui préconisent l’expention fiscale pour remédier à la crise)
Plus la part de l’économie sera touché, plus ça va aller mal…
Les gauchistes me font rire.
Depuis 5 ans ils nous disent que la guerre en Irak va ruiner l’économie américaine.
Arrivent un bailout qui va coûter plus de 10 fois la guerre en Irak et comme par magie, ce gaspillage d’argent ne sera pas nuisible pour l’économie.
Très bon argument! Je vais te le voler et l’utiliser à répétition avec mes amis gauchistes 😉
Bravo, bel homme de paille encore une fois.
D’ailleurs, la traduction française de « trillion » est habituellement « billion ».
Million = Million — 1.000.000
Billion = Milliard — 1.000.000.000
Trillion = Billion — 1.000.000.000.000
Angela Merkel refuse de baisser les impôts pour ne pas nuire aux autres pays qui injectent de l’argent dans des rescue packages.
Elle ajoute même que l’argent retourné aux Allemands irait dans les comptes d’épargne plutôt que dans le commerce, donc c’est zéro
Merkel defies calls for tax cuts
Et pourtant, tu suportes la cause républicaine… Moi je comprend plus rien…
Quoique, j’ai cru noter un certain optimisme de ta part envers Obama ces derniers temps, tu sembles commencer à réaliser que la catastrophe attendue n’arivera pas, tu t’es fait prendre au même piège que les écolo…
Que Bush fasse exploser les dépenses sociales, je m’en fou un peu, ce n’est pas moi qui paye.
Par contre Bush était pour le libre-échange et ça, on peut voit l’effet ici.
Les écolos continues de dire que le climat se réchauffent même si c’est faux.
J’aimerais que tu me disent où j’ai eu cette attitude depuis l’élection d’Obama.
J’ai fait le contraire.
Je viens de te dire le contraire et c’est tout a ton honneur. Ceci dit, pendant l’élection, Obama, c’était Satan, et je faisais tache dans le décor a vous dire que démocrate et républicains, a peu de chose près, c’est bonnet blanc/blanc bonnet! Pourtant j’avais raison…
Pour le moment tu as raison et j’avais tort.
Et je m’en réjouis.
Comme Glenn Reynolds (pro-républicain et l’un des plus gros blogueur aux USA) l’a si bien dit la semaine dernière:
« I’m beginning to feel like I won this election! »
Je me suis fait ramasser dans un autre billet pour avoir dit la même chose. Selon nos expériences récentes tant au Canada qu’aux USA, les gouvernements de droite ont toujours creusés les déficits, alors que l’assainissement des finances publiques s’est réalisée par des partis plus à gauche…
Je ne sais pas dans quel monde tu vis, mais on vit maintenant avec une économie mondiale. Peu importe ce que feront les USA, le marché devra toujours dealer avec un interventionnisme d’état provenant d’autres pays (Chine, France, Canada, Russie, etc.)
Le marché ne se contrôle pas tout seul dans un tel contexte. Tout le monde l’admet. Alors, afin de ne pas faire planter toute l’économie, il doit y avoir des bornes et des réglementations.
À force de le répéter, tu vas finir par le croire.
Mais peu importe, la question n’est plus là. Il est impossible d’éliminer totalement et complètement la réglementation dans le monde à court ou moyen terme. Faut donc vivre avec.
Et pour vivre avec, on ne peut pas laisser le marché faire ce qu’il veut.
En anglais :
8 000 000 000 000 = eight trillion
En français :
8 000 000 000 000 = huit billions
Pour le fun, en allemand :
8 000 000 000 000 = acht Billionen
Pour info :
Un million de billions.
trillion n.m.
@ XavierQc
La langue française a ses bizzaretés (comme l’allemand?)…
L’anglais semble logique: million, billion, trillion…
Le français: million, milliard, billion, trillion.
Milliard… gnein?
Et le billiard là-dedans?
Ça l’air que ça vaut 1000 billions…
Ah!! On parle d’échelle longue et d’échelle courte…
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelles_longue_et_courte
Après ça on se demande pourquoi on est tout mélangé….
Les Francais tirent les trillions pour le lait.Ahah!
[…] comparaisons graphiques […]